La Glacerie


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Vorlage:Infobox Commune de France

La Glacerie est une commune française, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie, peuplée de Vorlage:Dernière population commune de France habitants[Note 1] (les Glacériens).

Géographie

La commune est située au sud-est de Cherbourg-Octeville. Traversée par les vallées du Trottebec et de la Divette, la commune est fortement urbanisée aux abords de l'ancien tracé de la RN 13, mais encore rurale autour du village de la Verrerie, anciennement village de l'Église.

Couvrant Vorlage:Unité, le territoire de La Glacerie est le plus étendu des cinq communes du canton de Tourlaville.

Vorlage:Communes limitrophes

Transport

Inter-urbain

La commune se trouve associé au transport en commun départemental par bus (Manéo) via les lignes :

Histoire

Territoire de la paroisse de Tourlaville, La Glacerie ne naît qu'à l'implantation d'une manufacture de verre au Vorlage:XVIIIe siècle. Auparavant, tout n'est que forêt. Vauban écrit à ce propos en 1686 : « le milieu du pays est bossu et couvert de bois fort épais… lesquelles s'étendent jusqu'à un quart de lieue de Cherbourg et font une suite de bois qui a 7 à 8 lieues de long sur 4 de large. » Seule la route reliant Cherbourg à Brix traverse cette forêt de Brix.

En 1655, Richard Lucas de Néhou, propriétaire de cette manufacture, profitant du bois à disposition, implante dans la vallée du Trottebec une fabrique de verre et de glaces, qui fournira notamment la galerie des Glaces du château de Versailles dans le cadre de la Manufacture royale de glaces de miroirs. Un village dit des Verriers se forme autour. Fermée en 1834, la manufacture fut totalement détruite lors des bombardements alliés de 1944, à l'exception de la chapelle, convertie en habitation.

En 1901, la commune se crée autour du village par démembrement de la commune de Tourlaville. Henri Menut, ancien maire de Tourlaville prend la tête de la municipalité, et fonde un musée de la verrerie.

Héraldique

thumb|left|upright=0.4 Le blason de la commune est d'azur au chevron d'argent chargé en chef d'une rose de gueules sommé d'une fleur de lys d'or et accompagné en chef de deux miroirs d'argent garnis d'or, et en pointe d'un clocheton de chapelle d'argent soutenu d'une trangle de gueules.

Officiellement créé le Vorlage:Date, il reprend les emblèmes familiaux des dirigeants successifs de la verrerie : la rose rouge pour Antoine de Caquelay, le chevron d'argent pour Richard Lucas de Néhou, et la trangle de gueule de la famille Oury. L'azur rappelle les attributs de Tourlaville tandis que les deux miroirs et la fleur de lys rappelle que la verrerie fut manufacture royale. Le clocher est celui de la chapelle des Verriers bâtie à la fin du Vorlage:XVIIe siècle[1].

Administration

Liste des maires successifs
Zeitraum Name Partei Beruf
mars 2001 bis heute Christian Lemarchand UMP Fonctionnaire du Ministère de la Justice
1977 2001 Guy Letouzé DVD Ouvrier de l'arsenal
- - Léopold Bellamy   -
- - Alexandre Picot   -
- - Louis Dupont   -
- - Victor Martin   -
- - Eugène Lelaidier   -
1901 1919 Henri Menut   Ancien maire de Tourlaville
Liste wegen fehlender Daten nicht vollständig.


Le conseil municipal est composé de 29 membres dont le maire et huit adjoints.

Démographie

Vorlage:Introduction population d'article de commune de France

Vorlage:Tableau population d'article de commune de France

Vorlage:Graphique population d'article de commune de France

Économie

La principale ressource économique provient des zones commerciales de la Banque à Genêts et des Marettes, autour du centre commercial régional Cotentin et de l'hypermarché Auchan.

Lieux et monuments

  • Village de la Verrerie : village historique des verriers.
  • Musée de La Glacerie dans une ferme rénovée du Vorlage:S-.
  • Église Notre-Dame (Vorlage:XXe siècle).
  • Chapelle Saint-Michel (1963).
  • Manoir de la Fieffe (Vorlage:XVIIe siècle), inscrit aux Monuments historiques[2].
  • Château de Roches (1871).
  • Manoir de la Roche au Chat.

Activité et manifestations

[[Fichier:Hippodrome de La Glacerie.jpg|thumb|right|250px|L'hippodrome de La Glacerie]] L'Union sportive de La Glacerie fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[3].

La commune héberge l'hippodrome de l'agglomération cherbourgeoise, l'hippodrome de La Glacerie, ainsi que son golf 9 trous inauguré en 1973, le golf des Roches (ou golf de Cherbourg-La Glacerie).

Personnalités liées à la commune

  • Richard Lucas, sieur de Néhou : gentilhomme verrier qui prend en main la petite manufacture de Tourlaville (1655), et la développe dans le cadre de la Manufacture royale de glaces de miroirs.
  • Henri Menut (Paris, 1841 - Cherbourg, 1924) : premier maire de La Glacerie, de 1901 à 1919. Maire de Tourlaville entre 1890 et 1892, il est à l'origine de la création de la commune et du musée de la Manufacture royale des glaces, ouvert en 1913 et détruit lors des bombardements de juin 1944. Décoré de nombreuses fois, il a notamment reçu les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur en 1909. Aujourd'hui, ses médailles, ainsi que des vestiges de l'ancien musée, figurent au musée de La Glacerie.
  • Maurice Cabart Danneville (1886 - 1942), médecin et sénateur de la Manche de 1930 à 1940. Il est enterré dans le cimetière de La Glacerie.
  • Charles Maurice Cabart Danneville, né le 24 juin 1846 à Paris et mort dans cette même ville le 26 juillet 1918, est un homme politique français. Il est élu conseiller général de Cherbourg, puis l'année suivante conseiller municipal de cette même ville. Il est ensuite élu député de Cherbourg en 1889 et réélu en 1893, puis sénateur de la Manche de 1897 jusqu'à sa mort. Il est également maire de Tourlaville de 1900 à 1901. Il est inhumé dans le cimetière de La Glacerie.
  • Louis-Émile Bertin (Nancy, 1840 - La Glacerie, 1924), ingénieur général du Génie maritime et savant de renommée universelle, membre de l'Institut, créateur de la marine militaire du Japon et des arsenaux de Kure et de Sasebo, décédé et inhumé à La Glacerie.
  • Charles-Émile Bertin (Cherbourg, 1871 - Versailles, 1959), colonel, fils aîné de Louis, Émile Bertin, un spécialiste éminent du Japon Meiji, inhumé à La Glacerie, avec son épouse Madeleine Rieunier (1879-1956), la fille benjamine de l'amiral Henri Rieunier, ministre de la marine.
  • Marie-Ernestine Serret est une artiste-peintre française, née le 12 septembre 1812 à Paris et décédée en 1884. Elle est inhumée à La Glacerie.
  • Hélène-Renée Cabart-Danneville (1891-1974), apprend la peinture à l'Académie Julian. Ses tableaux, peints presque tous en extérieur, reflètent son profond attachement pour La Glacerie, où elle passa une grande partie de sa jeunesse. Elle épouse en 1921 le Docteur Marcel-Louis Adam, issu lui-même d'une vieille famille normande. Elle est inhumée à La Glacerie.

Voir aussi

Notes et références

Notes

Vorlage:Références

Références

Altitudes, superficie : IGN[4].
  1. Le blason de la commune, ville-laglacerie.fr
  2. Manoir de la Fieffe in der Base Mérimée des französischen Kulturministeriums (französisch).
  3. Vorlage:Lien web
  4. Répertoire géographique des communes ([1]).

Liens externes

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