Élections législatives françaises de 2024
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Élections législatives françaises de 2024 | ||||||||||||||
577 députés de l'Assemblée nationale (majorité absolue : 289 sièges) | ||||||||||||||
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(1er tour) (2d tour) |
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Type d’élection | Élections législatives Scrutin majoritaire uninominal à deux tours | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 49 500 000 | |||||||||||||
Députés élus par circonscription | ||||||||||||||
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Assemblée nationale élue Par groupes | ||||||||||||||
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Gouvernement | ||||||||||||||
Sortant | ||||||||||||||
Gabriel Attal Majorité présidentielle (RE, MoDem, HOR) |
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Législature élue | ||||||||||||||
XVIIe de la Ve République | ||||||||||||||
Site web | ||||||||||||||
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Les élections législatives françaises de 2024 se déroulent de manière anticipée les et pour le premier tour et les et pour le second tour[N 1]. Le scrutin intervient trois ans avant la fin normale du mandat de la législature sortante à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, en réaction à la lourde défaite de la coalition présidentielle Ensemble aux élections européennes des et , où elle est devancée de près de 17 points par le Rassemblement national.
Ces élections visent à élire les 577 députés de la XVIIe législature de la Cinquième République pour une période de cinq ans.
C'est la sixième fois depuis le début de la Cinquième République qu'une dissolution est décrétée par recours de l'article 12 de la Constitution, mais la première au cours d'un quinquennat. La dernière dissolution en date avait eu lieu en 1997, pendant la première présidence de Jacques Chirac[N 2].
Contexte
Contexte institutionnel
L'article 12 de la Constitution permet au président de la République française de dissoudre l'Assemblée et d'appeler à de nouvelles élections dans les vingt à quarante jours après la signature du décret de dissolution — il ne peut y avoir d'autre dissolution dans l'année suivant ces élections (soit jusqu'à )[2].
Depuis une réforme constitutionnelle ayant eu lieu en 2000, qui avait institué un mandat présidentiel de cinq ans, les élections législatives ont coïncidé avec les élections présidentielles. Conséquence du fait majoritaire, le besoin pour le président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale ne s'était plus présenté[3].
Assemblée sortante et élections législatives de 2022
Depuis les élections législatives de 2022, la coalition Ensemble dont le parti présidentiel Renaissance fait partie gouverne grâce à une majorité relative à l'Assemblée nationale avec un tripartisme fort entre la gauche, les libéraux et les nationalistes[4].
Cette situation entraine de nombreux blocages au parlement sur différents projets de lois et votes de budgets, entrainant de nombreux recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution par le gouvernement d'Élisabeth Borne[5] conduisant Emmanuel Macron ainsi que ses proches à envisager dès le remaniement, la possibilité d'une dissolution afin de contrer les entraves liées à l'absence de majorité absolue[6] ; l'échéance de ayant également été envisagée[7].
Élections européennes de 2024
Le président de la République, Emmanuel Macron, décide de dissoudre l'Assemblée nationale après la lourde défaite de la liste Besoin d’Europe (Renaissance et ses alliés) aux élections européennes du [8]. En effet, le camp présidentiel arrive en deuxième position avec 14,60 % des voix, dépassé par les 31,37 % du Rassemblement national[9]. Avant même la tenue de ces élections européennes, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, avait déjà réclamé la dissolution de l'Assemblée nationale en cas de victoire[10].
La plupart des ministres d'Emmanuel Macron apprennent la dissolution de l'Assemblée en même temps que le reste des Français[11].
Le président justifie la dissolution par les résultats des élections européennes et en particulier par « la montée des nationalistes et des démagogues » qu'il considère comme « un danger pour notre nation »[12],[13].
Réactions et conséquences de l'annonce
Politique
L'annonce de la dissolution durant l'allocution d'Emmanuel Macron étonne une grande partie de la presse et des médias autant qu'elle prend de court les différentes formations politiques[11],[14].
Le lendemain de l'annonce, le , 350 personnalités provenant des mondes politique, intellectuel, artistique et militant — parmi lesquelles se trouvent Esther Duflo, prix Nobel d'économie, et Annie Ernaux, prix Nobel de littérature — signent une tribune dans Le Monde pour appeler à former une union des gauches, pour faire face, selon les signataires, « aux désastres de notre époque »[15].
Législation
Du au , tous les travaux parlementaires en cours sont suspendus[16]. Les projets et propositions de loi devant le Parlement au prennent définitivement fin avec le terme anticipé de la XVIe législature[17].
La commission d'enquête parlementaire sur les violences dans le milieu culturel[18] prend fin ainsi que la discussion du projet de loi sur la fin de vie, ce qui provoque le mécontentement de plusieurs personnalités politiques pour ce dernier[19] : la présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, déclare ainsi que « tout ce que l'on avait jusqu'à présent comme chemin parlementaire est anéanti, tous les débats qui ont eu lieu en commission spéciale et dans l'hémicycle n'existent plus »[20].
Sur la scène internationale
Une majorité de la presse internationale voit l'annonce de la dissolution de l'Assemblée comme un parti très risqué voire un « coup de poker ». Les médias étrangers s'accordent à dire que l'objectif d'Emmanuel Macron est de couper court à la montée en popularité du Rassemblement national en ne lui donnant que peu de temps pour s'organiser afin de faire vivre une lourde défaite tant politique que symbolique au parti de Marine Le Pen ; Politico Europe affirme ainsi : « Il est presque certain que [la future répartition des sièges à l'Assemblée] marquera un coup d'arrêt pour Le Pen. Le principe de base est qu'elle ne remporte pas la majorité aux législatives. »[21]
Cependant, de nombreux médias estiment que le jeu est très risqué étant donné qu'il n'est pas exclu que le Rassemblement national remporte la majorité des sièges, ce qui contraindrait le gouvernement à former un gouvernement de coalition, car selon Politico Europe « malheureusement, l'extrême droite n'a jamais été aussi respectable en France »[21].
Système électoral
L'Assemblée nationale est composée de 577 sièges pourvus pour cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans autant de circonscriptions.
Est élu au premier tour le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits dans la circonscription. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé entre les candidats ayant réuni un nombre de voix au moins égal à un huitième des inscrits, soit 12,5 %. Les deux candidats arrivés en tête du 1er tour se maintiennent néanmoins par défaut si un seul ou aucun d'entre eux n'a atteint ce seuil. Au second tour, le candidat arrivé en tête est déclaré élu[22],[23].
Le seuil requis pour être élu au premier tour étant fondé sur un pourcentage du total des inscrits et non des seuls suffrages exprimés, il rend plus difficile l'accès au second tour lorsque l'abstention est élevée. Le système permet en revanche l'accès au second tour de plus de deux candidats si plusieurs d'entre eux franchissent le seuil de 12,5 % des inscrits. Les candidats en lice au second tour peuvent ainsi être trois, un cas de figure appelé « triangulaire ». Les seconds tours où s'affrontent quatre candidats, appelés « quadrangulaire » sont également possibles, mais beaucoup plus rares[24].
Dates et délais
Selon les dispositions de la Constitution, les élections en cas de dissolution doivent se tenir dans les vingt à quarante jours après la signature du décret de dissolution et l'expiration des pouvoirs de l'Assemblée nationale. L'Assemblée doit ensuite se réunir le deuxième jeudi qui suit son élection. Les élections législatives sont fixées par le gouvernement aux et pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française et les Français résidant sur le continent américain, et aux et pour le reste du territoire français (y compris les autres départements et collectivités d'outre-mer) et les autres Français établis hors de France[2],[25],[26],[1],[27]. Les déclarations de candidature doivent être déposées du au pour le premier tour et jusqu'au pour le second tour[26].
Le décret de convocation des électeurs du président de la République — qui suit le décret de dissolution également pris par celui-ci — ayant fixé les élections trois semaines après sa signature, le délai de dépôt des candidatures pour le premier tour prévu par le code électoral, fixé au quatrième vendredi précédant le jour du scrutin[28], n'est pas applicable à ces élections législatives. Conformément à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, la date limite de dépôt de candidature pour le premier tour est donc édictée par ce décret[29], qui la fixe au dimanche 16 juin à 18 heures[30].
Forces en présence
Principaux partis
Partis ayant eu des élus en 2022 ou présents en leur nom dans les projections des sondages.
Autre partis ou mouvements
Campagne
L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) annonce dans sa recommandation du aux services de radio et de télévision décompter le temps de parole du jusqu’au pour le premier tour et du jusqu’au pour le second tour[83]. Certains ajustements sont pris en compte pour considérer le décalage horaire en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon[83].
Le secrétaire général de Renaissance et ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, affirme que le parti Renaissance « ne présentera pas de candidat » face à d'autres candidats du bord républicain. Un autre conseiller anonyme d'Emmanuel Macron affirme que le parti a l'espoir de gagner ces élections législatives[84].
Propositions d'alliances du RN avec Les Républicains et Reconquête
Les Républicains
Dès le , Marine Le Pen affirme que le Rassemblement national est prêt à ne pas présenter de candidats contre certains des candidats des Républicains afin de faire le rassemblement. Elle ajoute qu'en cas de la victoire de son parti, elle laissera la place de Premier ministre à Jordan Bardella[85]. Le , Jordan Bardella invite le parti Les Républicains à rejoindre cette union[86].
Bien qu'il rejette préalablement une telle alliance le [86], le président des Républicains Éric Ciotti annonce au journal de 13h de TF1 du 11 juin 2024 sa volonté d'une alliance avec le Rassemblement national[87].
Après des inquiétudes de la droite la veille[88], cette annonce suscite une crise interne au sein du parti. La grande majorité des députés[89] et des sénateurs républicains[90] s'y opposent. Un grand nombre de figures de la droite se désolidarisent du président du parti, dont Jean-François Copé — ancien président de l'UMP entre 2012 et 2014 — ainsi que le président du Sénat Gérard Larcher, et la présidente du conseil régional d'Île-de-France Valérie Pécresse. Ces derniers demandent sa démission de la direction du parti — que Ciotti écarte, se justifiant par un soutien et une « confiance de militants, de beaucoup de parlementaires, de candidats »[91],[92]. La vice-présidente du parti Florence Mosalini-Portelli annonce à l'antenne de France Info prévoir d'exclure Ciotti du parti[93].
Invité au Journal de 20 heures de France 2 du 11 juin, Jordan Bardella confirme qu'un accord a été conclu entre son mouvement et plusieurs dizaines de députés des Républicains[94].
Alors que la quasi-totalité des cadres des Républicains avaient rejeté tout accord électoral, Éric Ciotti est exclu « à l'unanimité » des Républicains le par le bureau politique du parti, auquel il n'a pas participé et dénonce par la suite « des décisions illégales ». François-Xavier Bellamy et Annie Genevard assurent l’intérim[95],[96].
Reconquête
Dès le , des discussions ont lieu entre le Rassemblement national et Reconquête (représenté par Marion Maréchal) au siège de ces premiers[97]. Marion Maréchal met en avant son « souhait ardent » de former une union des droites entre Reconquête et le Rassemblement national[86].
Le 11 juin, après plusieurs discussions au siège du RN, Marion Maréchal annonce finalement que le parti de Marine Le Pen refuse un accord avec Reconquête. Elle déplore « un changement de position » et une « décision soudaine et contradictoire » de la part du Rassemblement national[98]. Néanmoins, le soir même, Éric Zemmour, président de Reconquête, annonce sur CNews qu'il ne se présentera pas aux législatives afin de ne pas faire barrage à l'élection d'un candidat RN[99].
Les trois vice-présidents du parti (Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay), ainsi que Laurence Trochu, représentant quatre des cinq nouveaux eurodéputés du parti, appellent à « soutenir, partout en France, les candidats uniques de la coalition des droites », c'est-à-dire l’alliance électorale entre le RN et Éric Ciotti, en opposition à la ligne portée par Éric Zemmour[100],[101]. Éric Zemmour évoque de leur part une trahison[102] et annonce leur exclusion de Reconquête[103].
Front populaire
À partir du 10 juin, des discussions entre les principales forces de gauche que sont La France insoumise, le Parti socialiste, Les Écologistes et le Parti communiste français ont commencé afin de former une coalition qui s'appellerait le Front populaire. Selon les principaux dirigeants de gauche, cette union proposerait un programme de gouvernement jusqu'à l'élection présidentielle de 2027 et elle aurait une structure différente de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, l'union des gauches des élections législatives de 2022[104],[105].
Le même jour, François Ruffin (LFI), Sébastien Jumel (PCF), Marie-Charlotte Garin (LE), Sébastien Peytavie (G.s), Sophie Taillé-Polian (G.s), Nicolas Sansu (PCF), Damien Maudet (LFI), Karine Lebon (GDR), Leïla Chaibi (LFI) et Emeline K/Bidi (GDR) lancent un site web pour récolter les signatures des électeurs désireux de l'union des formations de gauche[106],[107]. Cet appel est suivi par un appel des cinq syndicats nationaux (CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires) à manifester pour mettre en avant leurs revendications dans ce contexte de montée de l'extrême droite et d'appel à un « Front Populaire » (soutenu directement par la CGT)[108].
Dans la soirée du 10 juin, Les Écologistes, La France insoumise, le Parti communiste français, le Parti socialiste, Place publique, Génération.s et la Gauche républicaine et socialiste annoncent la création d'un « Nouveau Front populaire » rassemblant les formations de gauche humanistes, les syndicats et la société civile avec la présentation de candidatures uniques dans chaque circonscription afin de porter un programme commun[109]. Le 11 juin, la présidente de la région Occitanie Carole Delga alors précédemment opposée à la NUPES en 2022, annonce rejoindre le Front Populaire[110].
Dans la nuit du au , le NPA - L'Anticapitaliste annonce dans un communiqué que sa direction a accepte de rejoindre le Front Populaire[111].
Le , les quatre partis principaux de l'alliance trouvent un accord pour une répartition des différents circonscriptions entre eux et leurs alliés - en prenant en compte à la fois les députés sortants ainsi que les résultats des européennes[112].
Majorité présidentielle
Dissensions entre Renaissance et Horizons
Depuis l'annonce de la dissolution, des discussions ont lieu entre Horizons le parti de l'ancien premier ministre Édouard Philippe et Renaissance pour renouveler l'appartenance de ces premiers à la coalition Ensemble.
Néanmoins des points de tensions et de désaccords apparaissent entre les deux formations politiques. En premier lieu sur la réparation des circonscriptions, puis les conditions de l'accord et enfin sur le fait qu'Horizons ne souhaite pas partir en campagne sous l'étiquette « Ensemble »[113]. Cela conduit le parti d'Édouard Philippe à s'inscrire au Journal officiel sa propre nuance. Par ailleurs, dans certaines circonscriptions comme la Première circonscription du Val-de-Marne, Horizons présente son propre ticket et ce, contre un candidat officiel de Renaissance[114].
Mouvement Démocrate
Le parti de François Bayrou renouvelle son adhésion à la coalition « Ensemble » sur les bases des accords pour la campagne législative de 2022[113].
Sondages
Premier tour
Sondages nationaux
Sondeur | Date | EXG | NFP[a] | DVG | ECO | DVC | ENS | DVD | LR[b] | RN et alliés | UPF (DLF-LP) | REC | Autres | ||||||||
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LFI | PCF | EÉLV | PS | RE | MoDem | HOR | PRV | UDI | LR (Ciotti)[c] | RN | |||||||||||
Résultats | 1,14 % | 28,06 % | 1,53 % | 0,57 % | 1,22 % | 20,04 % | 3,60 % | 6,57 % | 3,96 % | 29,26 % | — | 0,75 % | 3,3 % | ||||||||
Arrêt de publication des sondages pour le premier tour (). | |||||||||||||||||||||
Ipsos | 27-28 juin 2024 | 1% | 29 % | 1% | — | 1,5% | 20 % | —[d] | 8 % | 4 % | 32 % | — | 1 % | 2,5 %[e] | |||||||
Harris Interactive | 27-28 juin 2024 | 0,5 % | 28 % | 1 % | — | 1 % | 20 % | 2 % | 6 % | 3 % | 34 % | — | 2 % | 2,5 %[e] | |||||||
Ifop | 25-28 juin 2024 | 1 % | 29 % | 1 % | — | 0,5 % | 20,5 % | 7 % | 36,5 % | — | 1,5 % | 3 % | |||||||||
Odoxa | 26-27 juin 2024 | 1 % | 27,5 % | 1,5 % | 1 % | — | 21 % | 2 % | 7 % | 35 % | — | 1,5 % | 2,5 % | ||||||||
Opinion Way | 26-27 juin 2024 | 1 % | 28 % | 1 % | <1 % | — | 20 % | 2 % | 6 % | 37 % | — | 1 % | 4 % | ||||||||
Elabe | 26-27 juin 2024 | 1 % | 27,5 % | 2 % | — | 0,5 % | 20 % | —[f] | 9 % | 36 % | — | 1,5 % | 2,5 %[g] | ||||||||
Cluster17 | 25-27 juin 2024 | 1,5 % | 29,5 % | 1 % | — | 1 % | 20 % | 1,5 % | 7,5 % | 4 % | 31 % | — | 1,5 % | 1,5 % | |||||||
Ifop | 24-27 juin 2024 | 0,5 % | 29 % | 1 % | — | 1 % | 21 % | 6,5 % | 36 % | — | 1,5 % | 3,5 % | |||||||||
Opinion Way | 25-26 juin 2024 | 1 % | 28 % | 1 % | 1 % | — | 20 % | 2 % | 7 % | 36 % | — | 2 % | 2 % | ||||||||
Harris Interactive | 25-26 juin 2024 | 0,5 % | 27 % | 1 % | — | 0,5 % | 21 % | 2 % | 6 % | 3 % | 34 % | — | 2 % | 3 %[e] | |||||||
Cluster17 | 22-24 juin 2024 | 1,5 % | 30 % | 1,5 % | — | 1 % | 19,5 % | 1,5 % | 7,5 % | 4 % | 30,5 % | — | 1,5 % | 1,5 % | |||||||
Ipsos | 21-24 juin 2024 | 1 % | 29 % | 1 % | — | 1,5 % | 19,5 % | —[d] | 8 % | 4 % | 32 % | — | 1,5 % | 2,5 %[e] | |||||||
Harris Interactive | 21-24 juin 2024 | 1 % | 27 % | 1 % | — | 1 % | 20 % | 2 % | 7 % | 4 % | 33 % | — | 2 % | 2 %[e] | |||||||
Ifop | 20-24 juin 2024 | 1 % | 29,5 % | 1 % | — | 1 % | 20,5 % | 7 % | 36 % | — | 1 % | 3 % | |||||||||
Elabe | 19-21 juin 2024 | 1 % | 27 % | 2 % | — | 0,5 % | 20 % | —[f] | 10 % | 36 % | — | 1,5 % | 2 % | ||||||||
Ipsos | 19-20 juin 2024 | 1,5 % | 29,5 % | 1 % | — | 1 % | 19,5 % | 1,5 % | 7 % | 4 % | 31,5 % | — | 2 % | 1,5 % | |||||||
Opinion Way | 19-20 juin 2024 | 1 % | 28 % | 1 % | <1 % | — | 22 % | 3 % | 6 % | 35 % | — | 1 % | 3 % | ||||||||
Odoxa | 19-20 juin 2024 | 2 % | 28 % | 3 % | 1,5 % | — | 19 % | 1 % | 7 % | 33 % | — | 3,5 % | 2 % | ||||||||
Harris Interactive | 19-20 juin 2024 | 1 % | 26 % | 1 % | — | 1 % | 21 % | 2 % | 6 % | 2 % | 33 % | — | 3 % | 4 %[e] | |||||||
Opinion Way | 18-20 juin 2024 | <1 % | 27 % | 2 % | 1 % | — | 20 % | —[f] | 2 % | 7 % | 35 % | — | 2 % | 4 % | |||||||
Ifop | 18-20 juin 2024 | 1 % | 29 % | 1 % | — | 1 % | 22 % | 6 % | 34 % | — | 2 % | 4 % | |||||||||
Cluster17 | 17-19 juin 2024 | 1 % | 30 % | 3 % | — | — | 19 % | 2,5 % | 7 % | 32 % | — | 2,5 % | 3 % | ||||||||
Ifop | 14-17 juin 2024 | 1,5 % | 28 % | 3 % | — | — | 18 % | 2 % | 5 % | 4 % | 33 % | 0,5 % | 3 % | 2 % | |||||||
Début de la campagne électorale officielle en vue du premier tour (). | |||||||||||||||||||||
Ifop | 13-14 juin 2024 | 1 % | 26 % | 3,5 % | — | — | 19 % | 1,5 % | 7 % | 35 % | 1 % | 3 % | 3 % | ||||||||
Debout la France soutient l'« union des droites » derrière le RN et renonce à présenter des candidats dans la majorité des circonscriptions (14 juin 2024). | |||||||||||||||||||||
Opinion Way | 12-13 juin 2024 | 1 % | 25 % | 2 % | 2 % | — | 20 % | [f] | 2 % | 7 % | 33 % | — | 3 % | 5 % | |||||||
Cluster17 | 11-13 juin 2024 | 1 % | 28,5 % | 3 % | 1,5 % | 1 % | 18 % | 2,5 % | 7 % | 29,5 % | 1,5 % | 3,5 % | 3 % | ||||||||
Opinion Way | 11-12 juin 2024 | 1 % | 25 % | 3 % | 1 % | — | 19 % | [f] | 1 % | 9 % | 32 % | — | 4 % | 5 % | |||||||
Elabe | 11-12 juin 2024 | 1 % | 28 % | 5 % | — | — | 18 % | 2 % | 6,5 % | 31 % | — | 4 % | 4,5 % | ||||||||
Le président LR, Éric Ciotti, annonce une alliance avec le Rassemblement national, rapidement contestée en interne (11 juin 2024). | |||||||||||||||||||||
Les principaux partis de gauche, regroupés en 2022 sous l'étiquette NUPES, annoncent la création d'un Nouveau Front populaire (nuit du 10 au ). | |||||||||||||||||||||
Ifop | 10-11 juin 2024 | 1 % | 25 % | 5 % | — | — | 18 % | 1,5 % | 9 % | 35 % | 0,5 % | 4 % | 1 % | ||||||||
1 % | 11 % | 19 % | 3 % | — | — | 17 % | 2 % | 8 % | 34 % | <0,5 % | 4 % | 1 % | |||||||||
1 % | 11 % | 2 % | 6 % | 13 % | 2 % | — | — | 16 % | 1 % | 8 % | 35 % | 0,5 % | 3,5 % | 1 % | |||||||
Opinion Way | 10 juin 2024 | 1 % | 23 % | 4 % | 2 % | — | 18 % | [f] | 2 % | 8 % | 33 % | — | 5 % | 4 % | |||||||
Harris Interactive | 9-10 juin 2024 | 3 % | 22 % | 9 % | — | — | 19 % | 9 % | 34 % | — | 4 % | — | |||||||||
Le président de la République Emmanuel Macron dissout l'Assemblée nationale[115] et convoque des élections législatives pour le 30 juin et le [116] (). | |||||||||||||||||||||
Ifop | 12-13 décembre 2023 | 1,5 % | 24 % | 6 % | — | — | 19 % | 3 % | 11 % | 28 % | 1 % | 5 % | 1,5 % | ||||||||
1 % | 10 % | 4 % | 9 % | 8 % | 2 % | — | — | 18 % | 3 % | 10 % | 27 % | 1 % | 6 % | 1 % | |||||||
Elabe | 3-5 avril 2023 | 1 % | 25,5 % | 3 % | — | — | 21,5 % | [f] | 1 % | 11,5 % | 24,5 % | 1,5 % | 4,5 % | 6 % | |||||||
Ifop | 20-21 mars 2023 | 1 % | 26 % | 5 % | — | — | 22 % | 2 % | 10 % | 26 % | 1 % | 5 % | 2 % | ||||||||
1 % | 11 % | 3 % | 9 % | 7 % | 3 % | — | — | 21 % | 1 % | 10 % | 26 % | 1 % | 5 % | 2 % | |||||||
Harris Interactive | 3-7 mars 2023 | 1 % | 24 % | 6 % | — | 1 % | 24 % | [f] | 3 % | 10 % | 22 % | 1 % | 4 % | 4 % | |||||||
Cluster17 | 4-6 novembre 2022 | 1,5 % | 24,5 % | 3 % | — | 0,5 % | 25 % | [f] | 2 % | 10,5 % | 20 % | 2 % | 5 % | 6 % | |||||||
Ifop | 2-4 novembre 2022 | 1,5 % | 25 % | 4 % | — | — | 27 % | 2 % | 11 % | 21 % | 0,5 % | 5,5 % | 2,5 % | ||||||||
1,5 % | 11 % | 3 % | 7 % | 8 % | 2 % | — | — | 26 % | 3 % | 11 % | 21 % | 0 % | 5 % | 1,5 % | |||||||
Résultats | 1,2 % | 25,7 % | 3,7 % | 2,7 % | 1,3 % | 25,8 % | 2,3 % | 11,3 % | 18,7 % | 1,1 % | 4,2 % | 3,3 % |
Sondages locaux
Par circonscription législative
10e circonscription du Nord
- Premier tour
Sondeur | Date | Échantillon | LO | REV (NFP) | REN (Ensemble) | RES | LR | RN | REC |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Charlon | Mortreux | Darmanin | Brazon | Garcia | Verbrugghe | Viguie-Desplaces | |||
Résultats | 49 691 | 1,10 % | 24,83 % | 36,03 % | 0,25 % | 2,98 % | 34,31 % | 0,51 % | |
Ifop | 18-20 juin | 602 | 1,5 % | 24 % | 42 % | 1 % | 2,5 % | 28 % | 1 % |
- Second tour
Sondeur | Date | Échantillon | REV (NFP) | REN (Ensemble) | RN |
---|---|---|---|---|---|
Mortreux | Darmanin | Verbrugghe | |||
Ifop | 18-20 juin | 602 | 27 % | 44 % | 29 % |
- | 65 % | 35 % |
3e circonscription du Lot-et-Garonne
- Premier tour
Sondeur | Date | Échantillon | LO | LFI (NFP) | DVG | LR | RN |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Gasc | Czapla | Cahuzac | Lepers | Cousin | |||
Résultats | 53 004 | 1,01 % | 18,36 % | 14,56 % | 24,99 % | 41,08 % | |
Ifop | 24-26 juin | 650 | 1 % | 19 % | 23 % | 19 % | 38 % |
- Second tour
Sondeur | Date | Échantillon | LFI (NFP) | DVG | RN |
---|---|---|---|---|---|
Czapla | Cahuzac | Cousin | |||
Ifop | 24-26 juin | 650 | 22 % | 31 % | 47 % |
- | 49 % | 51 % |
1re circonscription des Alpes Maritimes
- Premier tour
Sondeur | Date | Échantillon | LO | LFI (NFP) | HOR (Ensemble) | EAC | LR | RAD (RN) | DIV | DIV |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Langouet | Salerno | Monetti | Ben Moulay | Vanier-Guérin | Ciotti | Bovis | Wahid Spach | |||
Résultats | 51 738 | 0,62 % | 26,62 % | 22,79 % | 2,81 % | 5,78 % | 41,04 % | 0,07 % | 0,27 % | |
Ifop | 25-27 juin | 702 | 0,5 % | 26 % | 22 % | 3 % | 5,5 % | 42 % | 0,5 % | 0,5 % |
- Second tour
Sondeur | Date | Échantillon | LFI (NFP) | HOR (Ensemble) | RAD (RN) |
---|---|---|---|---|---|
Salerno | Monetti | Ciotti | |||
Ifop | 25-27 juin | 702 | 27 % | 27 % | 46 % |
40 % | - | 60 % |
7e circonscription de la Seine-Saint-Denis
- Premier tour
Sondeur | Date | Échantillon | LO | NPA-R | PRCF | LFI (NFP) | LFI diss. | AC | HOR (Ensemble) | DVD | RN | DIV |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Jochaud | Caudron | Duterte | Ali Ben Ali | Corbière | Verhaeghe | Breteau | Toche | Trova | Atlani | |||
Résultats | 55 346 | 0,63 % | 0,30 % | 0,33 % | 36,38 % | 40,19 % | 0,95 % | 10,06 % | 1,31 % | 9,69 % | 0,14 % | |
Ifop | 25-26 juin | 700 | 1% | 0 % | 1% | 35 % | 40 % | 1,5 % | 10 % | 1,5 % | 10 % | 0 % |
- Second tour
Sondeur | Date | Échantillon | LFI (NFP) | LFI diss. |
---|---|---|---|---|
Ali Ben Ali | Corbière | |||
Ifop | 25-26 juin | 700 | 46% | 54 % |
6e circonscription du Calvados
Second tour
Sondeur | Date | Échantillon | REN (Ensemble) | RN |
---|---|---|---|---|
Borne | Calbrix | |||
Ifop | 2-3 juillet | 711 | 54 % | 46 % |
Projections en sièges
Les projections en sièges sont beaucoup moins fiables et beaucoup plus fragiles que celles en pourcentage de voix, notamment à cause des triangulaires, qui ne sont pas connues avant le [117].
Deux projections, par Mediapart et Le Figaro, menées à partir des résultats des récentes élections européennes du 9 juin 2024, montrent le RN en tête dans 457 d'entre elles (près de huit sur dix)[118] et au second tour des duels dans 513 circonscriptions, dont 461 (90 % d’entre eux) entre RN et gauche[118],[119], mais aussi 52 duels incluant Renaissance, dont 41 contre le Nouveau Front populaire et 11 contre le RN[119].
Sondeur | Date | Panel | NFP[a] (LFI-PCF-EÉLV-PS) |
DVG | ENS (RE-MoDem-HOR-PRV-UDI) |
DVD | LR[b] | RN et alliés | UPF (DLF-LP) |
Autres |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Résultats (Composition des groupes à l'ouverture de l'Assemblée nationale) |
32 908 657 | 178 30,84 % (193) |
12 2,08 % (-) |
150 26 % (166) |
27 4,68 % (-) |
39 6,76 % (47) |
142 24,61 % (142) |
— (-) |
29 5,03 % (29) | |
Cluster 17 | 5 juillet 2024 | 1 401 | 165 - 195 29-34 % |
— | 130 - 160 23-28 % |
— | 30 - 50 5-9 % |
170 - 210 29-36 % |
— | 15 - 30 3-5 % |
Ifop | 3-5 juillet 2024 | 2 859 | 155-185 27-32% |
10-18 2-3% |
120-150 21-26% |
50-65 9-11% |
170-210 29-36% |
— | 5-15 1-3% | |
Harris Interactive | 4-5 juillet 2024 | 2 951 | 168-198 29-34 % |
— | 115-145 20-25 % |
32-63 6-11 % |
185-215 32-37 % |
— | 15-30 3-5 % | |
Ipsos | 3-4 juillet 2024 | 10 101 | 145-175 25-30% |
14-16 2-3% |
126-156 22-27% |
57-67 10-12% |
175-205 30-35 % |
— | 8-12 1-2% | |
Elabe | 3-4 juillet 2024 | 2 005 | 165-190 28-33% |
120-140 21-24% |
35-50 6-9% |
200-230 35-40% |
— | 10-12 1-2% | ||
OpinionWay | 3-4 juillet 2024 | 3 355 | 150-180 26-31 % |
125-155 21-27 % |
38-50 6-9 % |
205-230 34-39 % |
— | 8-12 1-2 % | ||
Odoxa | 3-4 juillet 2024 | 1 005 | 140-180 24-31 % |
115-155 20-27 % |
40-60 7-10 % |
210-250 36-43 % |
— | 10-20 1-3 % | ||
Ifop | 3-4 juillet 2024 | 1 916 | 170-200 29-35 % |
— | 95-125 16-22 % |
25-45 4-8 % |
210-240 36-42 % |
— | 15-27 3-5 % | |
Harris Interactive | 2-3 juillet 2024 | 3 383 | 159-183 28-32 % |
— | 110-135 19-23 % |
30-50 5-9 % |
190-220 33-38 % |
— | 17-31 3-5 % | |
Sondage après les désistements au nom du « Front républicain » pour empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir. | ||||||||||
Ifop | 25-28 juin 2024 | 2 884 | 170-200 29-35 % |
10-18 2-3 % |
70-100 12-17 % |
30-60 5-10 % |
225-265 38-46 % |
— | 1-5 <1 % | |
Harris Interactive | 27-28 juin 2024 | 2 182 | 120-150 21-26 % |
— | 80-130 14-23 % |
30-50 5-9 % |
240-295 42-51 % |
0-2 <1 % |
10-20 1-3 % | |
Ifop | 25-28 juin 2024 | 2 884 | 170-200 29-35 % |
10-18 2-3 % |
70-100 12-17 % |
30-60 5-10 % |
225-265 38-46 % |
— | 1-5 <1 % | |
Odoxa | 26-27 juin 2024 | 1 896 | 150-190 26-33% |
70-110 12-19% |
15-45 3-8% |
265-305 46-53 % |
— | — | ||
Elabe | 26-27 juin 2024 | 1 871 | 155-175 27-30% |
85-105 15-18% |
30-40 5-7% |
260-295 45-51% |
— | 8-10 1-2% | ||
Ifop | 24-27 juin 2024 | 2 823 | 180-210 31-36 % |
5-9 1-2 % |
75-110 13-19 % |
25-50 4-9 % |
220-260 38-45 % |
— | 6-10 1–2 % | |
Harris Interactive | 25-26 juin 2024 | 2 014 | 125-155 22-27 % |
— | 75-125 13-22 % |
30-50 5-9 % |
250-305 43-53 % |
0–2 <1 % |
10–20 1–3 % | |
Cluster 17 | 22-24 juin 2024 | 1 681 | 180-230 31-40% |
— | 65-100 11-17% |
25-40 4-7% |
210-250 36-43 % |
— | 20-30 3-5% | |
Harris Interactive | 21-24 juin 2024 | 2 325 | 150-180 26-31 % |
— | 85-130 15-23 % |
30-50 5-9 % |
230-275 40-48 % |
0–2 <1 % |
10–20 1–3 % | |
Ifop | 21-24 juin 2024 | 1 843 | 185-215 32-37% |
6-10 1-2% |
70-100 12-17% |
30-50 5-9% |
220-260 38-45 % |
— | 3-7 1% | |
Elabe | 19-21 juin 2024 | 2 002 | 150-170 26-29% |
90-110 16-19% |
35-45 6-8% |
250-280 43-49% |
— | 10-12 2% | ||
Ifop | 18-20 juin 2024 | 2 317 | 180-210 31-36% |
8-12 1-2% |
80-110 14-19% |
40-60 7-10% |
200-240 35-42 % |
— | 5-10 1-2% | |
Odoxa | 19-20 juin 2024 | 1 861 | 160-210 28-36% |
70-120 12-21% |
10-50 2-9% |
250-300 43-52 % |
— | — | ||
Harris Interactive | 19-20 juin 2024 | 2 004 | 135-165 23-29 % |
— | 95-130 16-23 % |
30-50 5-9 % |
235-280 41-48 % |
0–2 <1 % |
10–20 1–3 % | |
Cluster 17 | 17-19 juin 2024 | 2 699 | 190-240 33-42% |
— | 70-100 12-17% |
20-30 3-5% |
200-250 35-43 % |
— | 20-30 3-5% | |
Début de la campagne électorale officielle en vue du premier tour (17 juin 2024). | ||||||||||
Debout la France soutient l'« union des droites » derrière le RN et renonce à présenter des candidats dans la majorité des circonscriptions (14 juin 2024). | ||||||||||
Cluster 17 | 11-12 juin 2024 | 2 764 | 190–235 33–41 % |
10–14 2 % |
70–100 12–17 % |
25–35 4–6 % |
195–245 34–42 % |
— | 10–16 2–3 % | |
Elabe | 11-12 juin 2024 | 1 502 | 150–190 26–33 % |
90–130 16–23 % |
30–40 5–7 % |
220–270 38–47 % |
— | 10–20 2–3 % | ||
Le président de Les Républicains, Éric Ciotti, annonce une alliance avec le Rassemblement national, rapidement contestée en interne (11 juin 2024). | ||||||||||
Les principaux partis de gauche, regroupés en 2022 sous l'étiquette NUPES, annoncent la création d'un Nouveau Front populaire (nuit du 10 au 11 juin 2024). | ||||||||||
Harris Interactive | 9-10 juin 2024 | 2 340 | 115–145 20–25 % |
— | 125–155 22–27 % |
40–55 7–10 % |
235–265 41–46 % |
0–2 <1 % |
5–20 1–3 % | |
Le président de la République Emmanuel Macron déclare la dissolution de l'Assemblée nationale et convoque des élections législatives pour le 30 juin et le 7 juillet 2024 (9 juin 2024). | ||||||||||
Ipsos | 8-13 décembre 2023 | 4 000 | 55–79 10–14 % |
20–22 3–4 % |
117–165 (+3 DVC) 21–29 % |
7–8 1 % |
44–60 8–10 % |
243–305 42–53 % |
— | 10–11 2 % |
Elabe | 3-5 avril 2023 | 1 808 | 150–180 26–31 % |
15–20 2–3 % |
130–155 23–27 % |
60–75 10–13 % |
150–175 26–30 % |
1–2 <1 % |
12–15 2–3 % | |
Harris Interactive | 3-7 mars 2023 | 2 108 | 158–168 27–29 % |
234–244 41–42 % |
69–79 12–14 % |
91–100 16–17 % |
8–14 1–2 % | |||
Résultats de 2022[120] | 22 745 492 | 131 23 % |
22 4 % |
249 43 % |
74 13 % |
89 15 % |
1 <1 % |
11 2 % |
Sondage Ipsos : Répartition des sièges par parti au sein des alliances (3-4 juillet 2024)
Sondeur | Nouveau Front populaire | Ensemble | LR/DVD | RN et alliés | Autres | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
LFI (La France Insoumise) | PCF (Parti communiste français) | Les Écologistes | PS (Parti socialiste) | MoDem (Mouvement démocrate) | Renaissance | Horizons | Divers centre / UDI | LR/DVD | LR soutenus par le RN | RN (Rassemblement national) | Autres | |
Ipsos | 58 à 68 | 7 à 9 | 29 à 37 | 51 à 61 | 23 à 31 | 78 à 94 | 17 à 23 | 6 à 8 | 57 à 67 | 18 à 24 | 157 à 181 | 8 à 12 |
Notes et références
Notes
- ↑ Les territoires concernés pour les votes des 29 juin et 6 juillet 2024 sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française ainsi que les Français résidant sur le continent américain[1].
- ↑ Ces élections se concluent par la troisième cohabitation, avec Lionel Jospin comme Premier ministre
Alpha
- ↑ a et b NUPES avant le 11 juin 2024.
- ↑ a et b Candidats investis par la Commission nationale d'investiture des Républicains.
- ↑ Candidats LR pro-RN investis par Éric Ciotti. Le ministère de l'Intérieur et des Outre-Mer a attribué à ces candidats la nuance UXD, « union de l'extrême droite ».
- ↑ a et b Indiqué dans le sondage comme étant dans DVC.
- ↑ a b c d e et f Dont 0,5% Divers souverainiste
- ↑ a b c d e f g h et i Indiqué dans le sondage comme étant alliés aux LR.
- ↑ Dont 0,5 % Divers souverainiste et Extrême droite
Références
- ↑ a et b Décret no 2024-527 du 9 juin 2024 portant convocation des électeurs pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, (lire en ligne)
- ↑ a et b Assemblée nationale, « Dissolution de l'Assemblée nationale (article 12 de la Constitution) », sur Assemblée nationale (consulté le )
- ↑ « À retenir : Pourquoi dissoudre l’Assemblée nationale ? », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jean-Yves Dormagen, Stéphane Fournier et Guillaume Tricard, « Présidentielle : trois blocs et deux perdants », Le Monde diplomatique, (consulté le )
- ↑ « Elisabeth Borne utilise l’article 49.3 pour la 23e fois de la législature », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Claire Gatinois et Nathalie Segaunes, « Dissolution de l’Assemblée : le pari à haut risque d’Emmanuel Macron pour relancer son quinquennat après l’échec aux européennes », Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Solenn de Royer, « « A force de jouer avec le feu, le chef de l’Etat pourrait finir par se brûler, en entraînant dans l’incendie le pays tout entier » », Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ « DIRECT. Résultats élections européennes 2024 : Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale », BFMTV, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Élections européennes 2024 : découvrez l’intégralité des résultats en France, commune par commune », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Grégoire Pinson, « Résultats européennes 2024 : Jordan Bardella demande une dissolution de l’Assemblée nationale », Challenges, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ a et b « Une dissolution surprise, fin de la réunion du gouvernement à l'Élysée », France 24, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ « Résultats européennes : pourquoi Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale », RTL, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Européennes, dissolution, législatives : ce qu'il faut savoir », Les Echos, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Dissolution de l’Assemblée : à l’Élysée, dans les coulisses de la décision surprise d’Emmanuel Macron », Le Figaro, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ « « L’union des gauches et des écologistes, maintenant ! » : l’appel de 350 personnalités du monde politique, intellectuel, militant et artistique », Le Monde.fr, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Ju. M., « Elections législatives : c’est quoi ces élections provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale par Macron ? », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Grégoire Poussielgue, « Législatives 2024 : fin de vie, logement, agriculture… ces projets de loi sacrifiés sur l'autel de la dissolution », Les Echos, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Marlène Thomas et Johanna Luyssen, « Fin de la commission parlementaire sur les violences dans le milieu culturel : pour Judith Godrèche, «c’est un coup de poignard dans le dos» », sur Libération (consulté le )
- ↑ Ju. M., « « Un immense gâchis » : avec la dissolution de l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la fin de vie est à l’arrêt », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Eugénie Boilait, « Fin de vie, Nouvelle-Calédonie, dette française… Quel avenir pour les travaux qui étaient en cours à l’Assemblée ? », Le Figaro, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ a et b Courrier international 2024.
- ↑ Articles L126 et L162 du code électoral
- ↑ « Législatives 2024 : dates, mode de scrutin, enjeux... tout savoir sur l'élection des députés », La Provence, (lire en ligne )
- ↑ Camille Kress, « Triangulaire, quadrangulaire : Pourquoi certaines circonscriptions auront à choisir entre plus de deux candidats dimanche ? », sur Les Surligneurs, (consulté le )
- ↑ Cécile Vassas, « Dissolution de l'Assemblée : les députés virés, les réformes arrêtées », L'Internaute, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ a et b Décret n° 2024-527 du 9 juin 2024 portant convocation des électeurs pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, (Légifrance, lire en ligne)
- ↑ « Vote, procuration, candidats... Le guide de la campagne des législatives anticipées », sur Franceinfo, (consulté le )
- ↑ « Article L157 du code électoral », sur legifrance, (consulté le )
- ↑ « Dissolution de l'Assemblée nationale : premier tour des législatives le 30 juin », sur Vie publique, (consulté le )
- ↑ « Décret n° 2024-527 du 9 juin 2024 portant convocation des électeurs pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale », sur légifrance, (consulté le )
- ↑ « Sénatoriales 2023 : il refusait d’être classé à l’extrême droite, le RN débouté par le Conseil d’État », sur Public Sénat (consulté le )
- ↑ « Le Rassemblement national est bien d’extrême droite, confirme le Conseil d’État… Sur demande du RN » (consulté le )
- ↑ (en) Wolfram Nordsieck, « France », sur parties-and-elections.eu (consulté le )
- ↑ « Priorité nationale, identité: ces principes fondamentaux que Le Pen veut créer », sur lexpress.fr, (consulté le )
- ↑ « Cet amendement qui montre les contradictions du RN sur l’immigration », sur Le HuffPost, (consulté le )
- ↑ Gilles Andréani, « L’émergence d’un consensus eurosceptique ? », Commentaire, vol. 143, no 3, , p. 658–661 (ISSN 0180-8214, DOI 10.3917/comm.143.0658, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « LREM tente de ratisser à gauche », sur Libération,
- ↑ « Olivier Dussopt intègre le parti unique de la majorité présidentielle », sur Le Dauphiné libéré,
- ↑ « Pour la presse, Emmanuel Macron « ancre le macronisme à droite » », sur Les Échos, (consulté le )
- ↑ « La France insoumise - NUPES (LFI-NUPES) - Assemblée Nationale » , sur datan.fr (consulté le )
- ↑ « En France, la course aux législatives commence : 'Des élections d'une importance rarement connue depuis le suffrage universel' », sur RTBF, (consulté le )
- ↑ « La grande union des gauches françaises prend forme », sur L'Echo, (consulté le )
- ↑ Henri Weber, « Où va la macronie ? », Le Débat, vol. 4, no 206, , p. 36 (lire en ligne )
- ↑ Federico Tarragoni, « L'esprit démocratique du populisme », , p. 13
- ↑ Olivier Duhamel, Martial Foucault, Mathieu Fulla, Marc Lazar, « La Ve démystifiée », , p. 213
- ↑ Collectif, « Les Républicains (LR) : dates clés, histoire, actus, infos sur ce parti », sur La Croix (consulté le )
- ↑ « Présidentielle 2022 : qui sont les cinq candidats déclarés à droite ? », sur Franceinfo, (consulté le )
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- ↑ (en) « French right-wing party to choose candidate for presidential election », sur euronews, (consulté le )
- ↑ « Pour le lancement de ses états généraux, LR roule à droite et tape sur la majorité », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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- ↑ (en) « France: Socialist Party joins leftist coalition – DW – 05/06/2022 », sur dw.com (consulté le )
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- ↑ Ouest-France, « Le Parti socialiste aux élections européennes : actualités, candidats, programme », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- ↑ (en) NicoláS De La Cerda et Jacob R. Gunderson, « Are party families in Europe ideologically coherent today? », European Journal of Political Research, (ISSN 0304-4130 et 1475-6765, DOI 10.1111/1475-6765.12638, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Officiellement intronisé premier secrétaire du PS, Olivier Faure promet une ligne 'vraiment à gauche, vraiment réaliste' », sur Franceinfo, (consulté le )
- ↑ « Faut-il voir dans le virage à gauche d’Olivier Faure l’influence des insoumis ? », sur Public Senat, (consulté le )
- ↑ « Socialistes et apparentés (SOC-A) - Assemblée Nationale », sur datan.fr (consulté le )
- ↑ « Parti Socialiste (PS) : Infos et actualités du parti en direct », sur 20 minutes (consulté le )
- ↑ Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », sur parties-and-elections.eu (consulté le )
- ↑ Jannick Alimi, « A gauche ou à droite, cinquante nuances d’écologie », sur leparisien.fr, (consulté le )
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Voir aussi
Bibliographie
Presse
- « Le sabordage français vu de l'étranger », Courrier International, no 1754, (ISSN 1154-516X et 1768-3076, OCLC 423459559, lire en ligne)
Articles connexes
- Élections législatives en France
- Élections législatives françaises de 2022
- Second quinquennat d'Emmanuel Macron