Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024


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Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024
Image illustrative de l’article Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024
La Seine, lieu de défilé des athlètes, survolée par la Patrouille de France comme lors de la cérémonie (ici en 2015).

Type cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques
Édition 33e
Localisation au fil de la Seine dans Paris
(Drapeau de la France France),
du pont d'Austerlitz environ aux Jardins du Trocadéro
Coordonnées 48° 51′ 39″ nord, 2° 17′ 24″ est
Organisateur CIO
Date
Fréquentation 104 000 spectateurs sur le quai bas (assis)

222 000 spectateurs sur le quai haut (debout)

200 000 spectateurs depuis les immeubles (privée)


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Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024

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La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024, baptisée « La Seine olympique »[1], a lieu dans la soirée du sur la Seine à Paris, avec les cérémonies protocolaires au pied de la tour Eiffel et dans les jardins du Trocadéro.

Cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été 2024, se démarque des précédentes par sa tenue hors d'un stade, une première dans l'histoire des Jeux olympiques, le spectacle prenant place essentiellement le long des quais de la Seine. Douze tableaux thématiques mettent en valeur les savoir-faire et réussites culturelles de la France (artisanat d'art, mode, cinéma, danse, musique) et certains épisodes de son histoire.

Le 25 juillet, la NBC estime qu'un milliard de personnes dans le monde suivra la diffusion télévisée de la cérémonie en direct.[Passage à actualiser]

Outre son cadre d'exécution inédit, qui permet une jauge de spectateurs exceptionnelle pour une cérémonie d'ouverture, la cérémonie, qui se déroule sous une pluie battante, est marquée par la présence de nombreuses légendes du sport, et la prestation de célébrités internationales de l'industrie musicale, Lady Gaga et Céline Dion.

Contexte

Alors que lors de la phase de candidature, le Stade de France a été envisagé de manière assez classique pour y tenir les cérémonies, il est annoncé le , par le comité olympique de Paris 2024, que l'ouverture des Jeux olympiques de Paris sera organisée le sous la forme d'un défilé de bateaux sur la Seine[2] - la devise de Paris étant Fluctuat nec mergitur (« Il est battu par les flots et ne sombre pas »), elle évoque « l'idée de vitalité, de force, de perpétuité... de cette ville »[3].

Ce spectacle doit avoir lieu sur un trajet de six kilomètres, du pont d'Austerlitz, jusqu'au pont d'Iéna où la flamme olympique s'installera place du Trocadéro, face à la Tour Eiffel. Des tribunes provisoires seront aménagées le long de ce parcours au bord du fleuve pour que plus de 300 000 personnes puissent y assister[4],[5].

C'est la première fois depuis la création des Jeux olympiques modernes qu'une cérémonie d'ouverture ne se déroule pas dans un stade. Cette cérémonie sera d'ailleurs la plus importante en nombre de spectateurs.

Les forces de sécurité et divers spécialistes de la question s’inquiètent des enjeux sécuritaires liés à une cérémonie se déroulant sous ce format inédit[6],[7]. L'Élysée choisit cependant de passer outre aux réticences de la préfecture de Police[8].

Bouquinistes sur le quai de l'Hôtel-de-Ville. La cérémonie d'ouverture n'inclura pas ces quais hauts.

En juillet 2023, la Préfecture de police annonce que 570 boîtes des bouquinistes installés sur les quais de la Seine — soit 59 % d'entre elles — devront être retirées durant la période des Jeux. Cette exigence suscite une vive réprobation de la part de nombre de Parisiens et une forte inquiétude des bouquinistes en raison du risque de dégradation des boîtes, même si la ville de Paris s'engage à prendre en charge les réparations éventuelles[9]. En février 2024, la présidence de la République renonce à déplacer les caisses des bouquinistes et décide en conséquence de réduire la capacité d'accueil de la cérémonie[10].

Préparatifs

Gradins installés devant le Musée d'Orsay.

En septembre 2022, le comité d'organisation nomme le metteur en scène Thomas Jolly[11] comme directeur artistique des quatre cérémonies (ouverture et clôture des Jeux olympiques, et des Jeux paralympiques)[12]. Il est assisté de l'historien Patrick Boucheron[13], de la scénariste Fanny Herrero[14], du dramaturge Damien Gabriac et de l'écrivaine Leïla Slimani. Ce travail de construction passe notamment par un repérage en bateau et des ateliers d'écriture en commun[14]. Thomas Jolly justifie ce casting par la nécessité de trouver des talents « complémentaires ». Patrick Boucheron cite la parade de Jean-Paul Goude lors du bicentenaire de la Révolution comme une inspiration et assume avoir imaginé le « contraire d’une histoire virile, héroïsée et providentielle »[15].

La matinée du , une répétition est organisée avec une quarantaine d'embarcations (contre 170 bateaux prévus en 2024, dont 91 pour les athlètes, complétés par une réserve de 25 bateaux) entre les ponts d’Austerlitz et d’Iéna[5]. Un second passage est organisé avec un test de remorquage d'un navire en panne[5]. La circulation fluviale est répartie sur trois voies : une pour les athlètes, une pour les médias et une pour l’assistance et la sécurité[5].

Le , à l'occasion de l'arrivée de la flamme olympique à Marseille, Victor Le Masne est annoncé comme directeur musical des cérémonies et compositeur du thème musical officiel des Jeux[16].

Le , Daphné Bürki est désignée directrice « stylisme et costumes » des quatre cérémonies de Paris 2024[17].

Aux côtés de Thomas Jolly, Maud Le Pladec est la chorégraphe et directrice de la danse pour les différentes cérémonies dont celle d'ouverture, pour piloter les quelque 3 500 danseurs qui se produiront sur les quais, les ponts et les berges parisiens, avec pour ambition d'« intégrer toutes les cultures de la danse »[18],[19].

À partir du 20 juillet, une partie des bateaux de la parade stationnent entre le pont Nelson Mandela d’Ivry-sur-Seine et le pont Charles-de-Gaulle, dans le 13e arrondissement de Paris. La navigation est interrompue sur cette partie de la Seine jusqu’au 27 juillet 11h[20]. Le survol de la ville ainsi que le décollage et l'atterrissage d'avions sur le Bassin parisien, et dans une zone de 150 km autour de Paris, est interdit durant toute la cérémonie[21].

Gradins de spectateurs devant le musée de la Légion d'honneur.


Un film documentaire intitulé Cérémonie d’ouverture : premiers secrets par Manuel Herrero, livre de nombreux indices lors de sa diffusion en deux parties sur France 2 lors des deux soirées précédant la cérémonie[22].

Au lendemain de la cérémonie, Thomas Jolly déclare au journal Le Monde que l'objectif de sa mise en scène était de mettre en avant « des idées républicaines, d’inclusion, de bienveillance, de générosité et de solidarité ». Ainsi, Thomas Jolly assume que la cérémonie qu'il a organisée avait une dimension politique[23]. Patrick Boucheron, qui refuse l'étiquette de « conseiller historique » pour préférer celle d'« auteur »[15], assume également être « [parti] des clichés et [avoir] regardé comment ça se travaillait » et assure n'avoir « rien supprimé de notre histoire. Au contraire, on a augmenté, on a rajouté »[13].

Le Service olympique de radiotélévision (OBS) déploie plus de cent systèmes de caméras ainsi que huit drones, trois hélicoptères et quatre bateaux stabilisés et équipés sur mesure[24]. Ils fournissent les images au monde entier y compris la France.

Déroulement

Parcours hors norme

Le défilé des délégations lors de la cérémonie d'ouverture se déroule sur des barges qui descendent la Seine vers les jardins du Trocadéro. Près de 10 500 athlètes pour le défilé des 206 délégations internationales montent sur 160 bateaux et embarcations[2],[25].

Le trajet de six kilomètres est en grande partie choisi pour sa richesse architecturale illustrée par de nombreux monuments parisiens. La cérémonie débute à 19 h 30 (heure locale) au niveau du pont d'Austerlitz, où embarquent les 10 500 athlètes[26].

Carte

Plan de la cérémonie d'ouverture le long de la Seine.

La durée totale de la cérémonie est estimée à trois heures et demie pour faire passer toutes les barges avec les athlètes embarquant un peu avant le pont d'Austerlitz au niveau du Jardin des plantes.

Il s'ensuit un trajet sous plus de huit ponts et passerelles dont le pont Alexandre-III, avant l'arrivée au pont d'Iéna face à la tour Eiffel. Le trajet de la cérémonie passe entre l'île de la Cité et l'île Saint-Louis, permettant une vue imprenable de différents points de lieux de la capitale. Le parcours met en valeur les nombreux monuments du bord de Seine.

  • Monuments rencontrés lors du parcours sur la Seine depuis le point de départ
  • Cathédrale Notre-Dame de Paris, à 1,8 km.

  • Palais du Louvre, à 3,1 km.

  • Musée d'Orsay, à 3,7 km.

  • Grand Palais, à 4,9 km.

  • Hôtel des Invalides, à 5 km.

  • Tour Eiffel, à 6 km.

Programme complet

Le programme est découpé en onze chapitres thématiques[27] :

N°. Titre Horaires (CEST : UTC+2)
1 Introduction 19:30–19:45
2 Enchanté 19:45–20:00
3 Synchronicité 20:10-20:20
4 Liberté, égalité, fraternité 20:20–21:00
5 Sororité 21:00–21:05
6 Sportivité 21:05–21:25
7 Festivité 21:25–22:15
8 Obscurité 22:15–22:20
9 Solidarité 22:20–22:20
10 Solennité 22:35–23:05
11 Éternité (conclusion) 23:05–23:30

Introduction

La délégation de la Grèce.

La cérémonie démarre après une séquence humoristique introductive, enregistrée et diffusée, mettant en scène l'humoriste Jamel Debbouze portant la flamme au sein d'un Stade de France qu'il découvre désert, et sous ses yeux éberlués en s'écriant « Zizou-Christ ! », quand le footballeur Zinédine Zidane apparaît devant lui, qui vient la récupérer de ses mains pour plonger ensuite dans les entrailles de Paris, monter dans une rame de métro qui tombe en panne, avant de remettre la torche à un groupe de trois enfants qui traversent alors une partie des catacombes[25]. Ils arrivent ensuite dans la partie couverte du canal Saint-Martin où gigotent des rats et le crocodile Eléonore[28], et découvrent un personnage masqué qui les invite à monter dans une barque pour les conduire sur la Seine, et ainsi prendre le relais.

Ce porteur de flamme masqué de gaze blanche, qui apparaît entre les tableaux, sur la Seine comme sur les toits de Paris, sert de fil rouge à toute la cérémonie qui se déroule entièrement sous la pluie qui s'y est invitée depuis la fin de l'après-midi. Le mystérieux personnage, représentant un « super-héros français » d'après Daphné Bürki, rend hommage à différents personnages masqués de la culture française, comme Le Fantôme de l'Opéra, Belphégor, l'Homme au masque de fer, Fantômas, Arsène Lupin, Fantômette, mais également la série de jeux vidéo Assassin's Creed[29]. Son agilité et sa façon acrobatique de se déplacer évoque le parkour. Le porteur de flamme masqué est interprété par douze personnes dont Simon Nogueira[30], spécialiste du Parkour.

Le défilé des délégations démarre à 19 h 30. Les athlètes des délégations de tous les pays concourant, munis de leurs drapeaux nationaux, prennent place sur des bateaux-mouches, des péniches et autres embarcations de différentes tailles qui se suivent sur la Seine ; ces 85 bateaux de capacité diverse transportent une à plusieurs délégations sportives, selon la composition de chacune. Le nom de chaque pays s'affiche alors sur une banderole violette, en français sur la face visible côté tribord et en anglais sur celle à bâbord, placée à côté des délégations qui saluent avec enthousiasme malgré la pluie dont beaucoup se protègent à l'aide de capes transparentes[25].

La première séquence voit défiler les pays dans l'ordre alphabétique en langue française, suivant la Grèce, comme le veut la tradition rendant hommage aux Jeux olympiques antiques, et le contingent des athlètes réfugiés ensemble réunis, jusqu'à Bahreïn inclus[31].

Enchanté

Alors que l'accordéoniste Félicien Brut, perché sur le pont d'Austerlitz, joue quelques notes[32], le premier chapitre donne lieu au bord de la Seine à une interprétation par Lady Gaga vêtue de noir et accompagnée de danseurs agitant en arabesques de grands éventails (récupérés dans les accessoires de l'ancien cabaret Lido[33]) constitués de plumes roses pour souvent figurer un cœur géant, de Mon truc en plumes, titre célèbre de la meneuse de revue Zizi Jeanmaire, rendant ainsi hommage au monde du cabaret et du music-hall parisien[25]. Cependant, ce passage ne pouvant être réalisé dans de bonnes conditions en direct avec l'arrivée de la pluie, la télévision retransmet une interprétation de la chanteuse enregistrée plus tôt dans la journée, au moment des répétitions[34].

Sur toute la longueur du pont d'Austerlitz, mis à l'honneur, une immense brume tricolore constituée de vapeur d'eau aux couleurs du drapeau de la France, se déploie duveteusement pour planer un temps au-dessus de lui.

Le défilé des délégations sur le fleuve reprend à partir de Bangladesh, et continue jusqu'à Chine. Çà et là, sur des plateformes aux reliefs et couleurs de jardin à la française, installées sur la Seine, des danseurs, acrobates et artistes sportifs se déhanchent au son de la musique ou effectuent des sauts en skateboard et en BMX[22]. Des portraits géants, détails de tableaux de la peinture classique française, émergent partiellement aux abords du fleuve parisien.

Synchronicité

Ce tableau débute par un hommage dansé de 420 personnes aux équipes du chantier de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sa flèche restaurée après l’incendie de 2019, et aux métiers d'art et de l'artisanat en général, qui se tient sur l'île de la Cité.

À cette séquence sur le « peuple de Paris », participent Guillaume Diop, danseur étoile soliste depuis le toit de l'Hôtel de Ville, sur une musique de Victor Le Masne, au sein d'une « large chorégraphie synchronisée », avec 500 autres danseurs se produisant sur le pont Notre-Dame et sur les quais alentours[35], et les champions olympiques Martin Fourcade et Michael Phelps.

Une séquence filmée met en valeur la fabrication des médailles olympiques - qui toutes contiendront un morceau de la tour Eiffel - et leurs trois métaux au cœur de la Monnaie de Paris, ainsi que les fameuses malles les concentrant, réalisées par un atelier du malletier Louis Vuitton (l'un des sponsors de l'événement via sa maison-mère LVMH).

On aperçoit enfin le personnage de Quasimodo sur la flèche restaurée de la cathédrale Notre-Dame, entouré de gargouilles.

Liberté

Ce tableau démarre par une descente par le toit du porteur de flamme dans le bâtiment du théâtre du Châtelet, qui assiste alors à une répétition de la comédie musicale Les Misérables. Les personnages y reproduisent une barricade dans une évocation du tableau La liberté guidant le peuple de Delacroix.

Hommage est ensuite rendu à la Révolution française, avec une référence à la décapitation de Marie-Antoinette figurant en céphalophore à une fenêtre de la Conciergerie, tenant sa tête ensanglantée entre les mains et chantant Ah ! ça ira. Les musiciens engagés sont le groupe de death metal Gojira jouant avec ardeur, perchés sur de petites plateformes disposées devant des fenêtres de la Conciergerie et la cantatrice Marina Viotti qui interprète en voguant sur une embarcation reprenant la forme de celle présente sur le blason de Paris, le célèbre morceau L'amour est un oiseau rebelle de l'opéra Carmen de Bizet. C'est la première fois qu'un groupe de heavy metal se produit dans le cadre d'une cérémonie des Jeux olympiques.

Une illustration du tableau met en scène des danseurs dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale de France au sein du site historique Richelieu, avec des titres classiques et contemporains de la littérature française : dans l'ordre d'apparition, Romances sans paroles de Paul Verlaine, On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset, Bel-Ami de Guy de Maupassant, Passion simple d'Annie Ernaux, Sexe et mensonges de Leïla Slimani, Le Diable au corps de Raymond Radiguet, Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, Les Amants magnifiques de Molière et Le Triomphe de l'amour de Marivaux. Le tableau fait aussi allusion aux formes plurielles de l'amour (LGBT, polyamour[réf. nécessaire]), exprimé par les acrobates de la compagnie XY et des artistes de cirque de la compagnie Gratte-Ciel, suspendus sur des mâts oscillants et vêtus de costumes multicolores.[Pas dans la source] La séquence mettant en scène un ménage à trois, interprétée par les comédiens Yuming Hey, Léa Luce Busato et Elan Ben Ali, se veut un hommage à Marivaux et au marivaudage[36].

Le funambule Nathan Paulin anime en même temps une séquence acrobatique en plein air et la Patrouille de France clôt la séquence en dessinant un immense cœur rose au-dessus de la ville lumière.

Égalité

L'orchestre de la Garde républicaine interprète instrumentalement For me formidable, composé et originellement chanté par Charles Aznavour, sur le pont des Arts, devant l'Institut de France dont l’Académie française, pour ouvrir le quatrième chapitre, Égalité.

La chanteuse de pop-afro-zouk Aya Nakamura devenue blonde pour l'occasion s'avance alors spartiates aux pieds, revêtue d'une robe courte cousue de plumes d'or mat, sur le tapis doré et humide déroulé sur le pont des Arts, suivie de danseuses qui l'entourent ensuite, habillées comme elle de mordoré, en interprétant en playback un extrait de son tube Pookie, puis elle reprend en un pot-pourri arrangé For me formidable et son propre succès Djadja, accompagnée par le Chœur de l'Armée française et entourée in fine par les musiciens de la Garde républicaine qui se déhanchent en rythme tout en jouant de leurs instruments et en chantant[37],[38]. Comme en contrepartie, la chanteuse et ses danseuses terminent leur prestation au garde-à-vous[39].

Fraternité

Ce tableau démarre avec la Danse macabre de Camille Saint-Saëns[40], et une référence au vol de La Joconde au Louvre en 1911. Le joyeux défilé des délégations reprend à partir de Chypre jusque Gabon.

Depuis la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, le pianiste Alexandre Kantorow interprète Jeux d'eau de Maurice Ravel, sous une pluie battante qui émaille d'innombrables gouttes le couvercle de son piano à queue[41]. Le passage des nations se poursuit à partir de Gambie jusqu'à Jamaïque.

La cérémonie se situe ensuite au musée d'Orsay représentant la diversité de l'art du XIXe siècle, puis avec un hommage aux sciences de l'image, avec les frères Lumière, la première arrivée cinématographique d'un train en 1895, et Georges Méliès.

La séquence passe ensuite sous l'eau, avec un jeu des Minions se chamaillant, production du cinéma d'animation français, dans un sous-marin d'où s'échappe La Joconde précédemment dérobée au Louvre, qui émerge enfin à la surface de la Seine.

En stoïque figure de proue sur le toit du Grand Palais, la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel, vêtue d'une longue robe blanche confectionnée par Dior et tenant de sa main droite la hampe inclinée d'un grand drapeau français dont n'apparaît à sa hauteur que la partie bleue et dont l'extrémité rouge au sol est relevée et accrochée à la gauche de sa taille à la manière d'une traîne - la composition figurant ainsi les trois couleurs du drapeau national avec l'artiste au centre -, interprète solennellement le premier et le sixième couplet de La Marseillaise.

Sororité

Démarre dès lors la sixième séquence, Sororité, qui met en lumière dix femmes françaises remarquables et pionnières dans leur domaine respectif, matérialisées par des statues dorées en pied les caractérisant qui émergent de piliers disposés le long des quais de Seine : Olympe de Gouges, Alice Milliat, Gisèle Halimi, Paulette Nardal, Jeanne Barret, Christine de Pizan, Louise Michel, Alice Guy, Simone Veil et Simone de Beauvoir (cette dernière statue ne s'élève pas lors de la cérémonie à cause d'un incident mécanique). Ces statues ont vocation à être fixées par la suite sur le sol parisien pour un hommage pérenne[42],[43].

Sportivité

La septième séquence, Sportivité, démarre avec la reprise du ballet des délégations défilant sur la Seine, de Japon à Norvège.

Entre temps, après avoir esquissé quelques pas acrobatiques en guise d'hommage à la breakdance qui fait son entrée aux Jeux, le contre-ténor polonais Jakub Józef Orliński, travesti en Pierrot, interprète un air baroque, Viens, Hymen, de Jean-Philippe Rameau. Le rappeur « tonton » Rim'K vêtu d'une veste rouge à carreaux noirs se produit ensuite chaussé de lunettes de soleil alors que la nuit tombe rythmée par la pluie, en chantant King, entre le pont des Invalides et celui de l’Alma[44].

Festivité

La délégation des États-Unis.

Le huitième tableau, Festivité, démarre avec un hommage à la mode française, qui prend la forme d'un défilé de créations françaises, parisiennes et provinciales, sur le tapis rouge de la passerelle Debilly. Pendant ce temps, les délégations poursuivent leur passage sur la Seine, de Nouvelle-Zélande à Zimbabwe. Le défilé s'achève avec les délégations d'Australie (pays hôte des Jeux olympiques d'été de 2032 à Brisbane) et des États-Unis (pays hôte des Jeux olympiques d'été de 2028 à Los Angeles).

Le porteur de flamme masqué traverse alors à son tour la passerelle Debilly, alors qu'une vidéo en direct met en valeur le comité d'accueil de Tahiti, saluant joyeusement la caméra embarquée sur un drone qui le survole au petit matin, du fait du décalage horaire, où les épreuves de surf se dérouleront, sur le site de Teahupo'o.

Enfin, la délégation française ferme le sillage des bateaux sur la Seine, au son de Que je t'aime et Midnight City du groupe de musique électronique M83.

Une séquence d'hommage à l'Europe est introduite par quelques notes de The Final Countdown du groupe homonyme, mixé par Barbara Butch[45], tandis que le défilé de drag queens, dont Nicky Doll, Paloma et Piche[46], et de divers danseurs, dont Germain Louvet, Electro Street, Giselle Palmer[47], le collectif Mazelfreten et ceux du groupe de La Bourrée de Paris interprétant quelques pas de bourrée, danse traditionnelle du Massif central[48], se poursuit sur le tapis rouge gorgé d'eau de la passerelle Debilly, au rythme de Freed from Desire, Stereo Love ou encore Sandstorm.

Philippe Katerine, sorti d'une cloche géante, fait son apparition, quasiment dénudé et entièrement grimé en Bacchus bleu pailleté d'argent et à la barbe safran, pour interpréter Nu, son ode à la paix, à demi-allongé derrière un assortiment de fromages, sur un plateau de fruits et fleurs colorés, disposé en offrande au centre de la longue table de banquet réunissant différents personnages bigarrés dont la DJ Barbara Butch à la tête ceinte d'une couronne d'Hélios, d'icône sainte ou de statue de la Liberté[49], trônant devant sa console de mixage, et nombre de drag queens, un temps figés derrière lui. D'aucuns interprètent cet extrait comme une référence à La Cène de Vinci[25],[50],[51],[52] ou au Festin des dieux de Jan van Bijlert[53],[54], sur lequel Apollon couronné joue de la lyre au centre de la table ainsi que Bacchus au premier plan[55]. À la fin de sa prestation, Katerine remet le son.

La bande-son des huit premiers tableaux est ponctuée de grands classiques de la chanson et de la pop culture française, réarrangés, comprenant Initials B.B. de Gainsbourg, Dreams are my reality de Vladimir Cosma et Richard Sanderson, refrain slow extrait de la B.O. du premier film La Boum, Chacun fait (c'qui lui plaît) par Chagrin d'amour, Laissez-moi danser (Monday, Tuesday) par Dalida, Marcia Baïla et Andy des Rita Mitsouko, le French cancan par les danseuses du Moulin-Rouge, la Gymnopédie no 1 d'Érik Satie, Ça balance pas mal à Paris de Michel Berger, DJ de Diam's, Spacer par Sheila, L'Aziza de Balavoine, Chanson sur ma drôle de vie de Véronique Sanson, Lettre à France de Polnareff, Music Sounds Better with You de Stardust, Alexandrie Alexandra de notamment Claude François, D.A.N.C.E. de Justice, Désenchantée de Mylène Farmer ou Louxor, j'adore de Philippe Katerine.

Obscurité

Le neuvième tableau, Obscurité, consiste en une séquence musicale poétique unique : Juliette Armanet interprète Imagine sur un radeau-récif émaillé de douces lumières au sol, au milieu de la Seine devenue sombre, en guise d'appel à la paix, alors que Sofiane Pamart près d'elle l'accompagne au piano ardent d'où voltigent les flammes orange et or d'un incendie contenu.

Solidarité

Le dixième tableau, Solidarité, met en scène une mystérieuse cavalière vêtue d'argent brillant portant en cape le drapeau olympique et montée sur un cheval métallique, galopant longuement sur le fleuve parisien devenu noir sur lequel se reflètent des lumières de la cérémonie, et censée propager l'esprit des Jeux dans la ville. La cavalière masquée est interprétée par Morgane Suquart, conceptrice du cheval mécanique[56]. Faisant référence à Jeanne d'Arc[57], il s’agit aussi de l’incarnation de Sequana, déesse du fleuve et symbole de résistance, selon le directeur artistique de la cérémonie Thomas Jolly[58]. Une allusion à Pierre de Coubertin, à la re-création des Jeux olympiques décidée à la Sorbonne en 1892 et à l'histoire des Jeux est faite en même temps, par la diffusion de nombreuses images d'archives des différentes éditions olympiques internationales.

Simultanément, des porteurs de drapeaux de chaque pays prennent place sous la tour Eiffel. La cavalière métallique réapparaît alors montée sur un véritable cheval blanc qui marche au pas, entourée de deux gardes républicains également à cheval. Elle est interprétée à ce moment par Floriane Issert, sous-officier de gendarmerie[59],[56]. Après avoir traversé le pont d'Iéna, elle descend de sa monture et s'avance seule pour apporter le drapeau olympique aux délégués à son hissement sur le mât positionné au bout de l'estrade en forme de tour Eiffel inversée installée au sol devant le palais du Trocadéro, et autour de laquelle ont pris place les athlètes. Par erreur, le drapeau olympique est monté à l'envers sur le mât (3 anneaux en bas, 2 anneaux en haut), mais cela est à peine remarqué car faute de vent, le drapeau ne flotte pas[60].

L'hymne olympique est alors interprété par le Chœur de Radio France et la Maîtrise de Radio France accompagnés par l'Orchestre national de France.

Solennité

Dans un onzième tableau, Solennité, suit la séquence consacrée aux Lauriers olympiques, comme c'est le cas à chaque cérémonie d'ouverture depuis 2016. Le diplomate italien Filippo Grandi en est le récipiendaire, au nom du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Tony Estanguet, président du comité d'organisation et le président du CIO Thomas Bach, prennent ensuite la parole en français puis en anglais, sur l'estrade placée dos à la tour Eiffel, alors que la nuit est tombée, pour accueillir les participants, saluer le public et les organisateurs.

Puis le président de la République Emmanuel Macron se présente à l’estrade pour proclamer officiellement l’ouverture des Jeux de la XXXIIIe olympiade de Paris 2024 ; il est en partie sifflé lors de ce court moment[61].

Le serment olympique est ensuite prononcé par les deux porte-drapeaux de la délégation française, Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou, l'entraîneur de l’équipe de France de judo Christophe Messina, et une arbitre de lutte. Zinédine Zidane réapparaît pour monter alors sur scène reprendre en main la flamme olympique apportée par le mystérieux porteur masqué, et la transmettre au tennisman Rafael Nadal, quatorze fois vainqueur du tournoi parisien de Roland-Garros et double champion olympique ; ce faisant, les deux cèdent à une souriante et amicale accolade. Un jeu de lumières géométriques spectaculaire anime alors la tour Eiffel, débutant par un faisceau qui en descend pour éclairer le dessin originel des anneaux olympiques esquissé par Pierre de Coubertin en son temps.

Au son de Supernature, tube disco de Marc Cerrone, se produit en chant signe le danseur Shaheem Sanchez, souffrant de surdité, alors que la tour Eiffel s'embrase[25]. Rafael Nadal remonte la Seine en bateau, accompagné de trois autres multiples champions olympiques de différentes générations : l'athlète Carl Lewis, la joueuse de tennis Serena Williams et la gymnaste Nadia Comăneci, qui se relaient à bord pour porter la flamme[25] ; ces quatre stars du sport cumulent vingt médailles d'or aux Jeux. Le bateau accoste près du Louvre, et la flamme olympique est confiée sur le quai à la championne de tennis Amélie Mauresmo qui entame son relais en courant, et transmet à son tour à l'entrée extérieure du palais la torche au joueur de basket Tony Parker. Les deux personnalités poursuivent la course en trottant ensemble, et sont rejointes devant la pyramide du Louvre par les champions handisport Nantenin Keïta, Alexis Hanquinquant et Marie-Amélie Le Fur, tous habillés d'une tenue sportive blanche gansée de blanc fluorescent. Cette séquence ouvre le douzième et dernier tableau, Éternité.

Éternité

Les cinq relayeurs passent sous le Carrousel du Louvre et rejoignent le jardin des Tuileries où le handballeur Michaël Guigou, puis son homologue Allison Pineau, reprennent le flambeau. Se succèdent ensuite, tous vêtus de blanc de la même façon, Jean-François Lamour, Félicia Ballanger, Florian Rousseau, Émilie Le Pennec, David Douillet, Clarisse Agbegnenou, Alain Bernard, Laure Manaudou, Renaud Lavillenie, Laura Flessel et enfin Charles Coste sur sa chaise roulante, centenaire et doyen des champions olympiques français, cycliste médaillé d'or en 1948[62].

Ce dernier transmet la flamme aux deux ultimes relayeurs, les champions olympiques Teddy Riner et Marie-José Pérec, qui embrasent le chaudron olympique surplombé par un ballon à gaz, le tout conçu par Mathieu Lehanneur, devenant une montgolfière de 30 mètres de hauteur, qui s'élève alors illuminée par des projecteurs à LED dans les airs comme un soleil de nuit, pour le clou du spectacle, inspirée par la mythologie grecque où « la flamme olympique descend du soleil », faisant également écho au premier vol en ballon de 1783[25],[63]. Pendant toute la durée des Jeux, la montgolfière de la vasque olympique restera visible aux visiteurs dans les jardins des Tuileries, pour s'envoler chaque soir jusqu’à 2 heures du matin[63].

Céline Dion, qui n'avait pas chanté en public depuis quatre ans pour des raisons de santé[64], fait alors son apparition couverte d'une robe fourreau blanche de chez Dior brodée de perles et cristaux scintillants disposés en franges[65], au centre du premier étage de la tour Eiffel pour interpréter avec conviction et émotion comme en final l'Hymne à l'amour d'Édith Piaf, accompagnée de son pianiste et directeur musical Scott Price[66], ce qui clôt la cérémonie[25]. Puis quelques notes de La Marseillaise parachèvent la conclusion.

À ce moment de la nuit festive, la pluie cesse de tomber[25].

Scènes non diffusées

La pluie a impacté certaines scènes, notamment une prestation sur les toits qui a été annulée[67].

Du fait que le Service olympique de radiotélévision s'occupait de la diffusion en France et dans le monde, certaines scènes ne sont que brièvement apparues à l'écran, tels la patrouille de France ainsi qu'un hommage à des personnages historiques comme Napoléon Ier, le général De Gaulle ou Louis XIV[67].

Programmation musicale

La programmation musicale de la cérémonie est riche de plusieurs dizaines de titres, pour la plupart diffusés par extraits, et ayant bénéficié d'arrangements, représentatifs de la diversité de la production musicale française, comprenant des standards de la variété et de la chanson française, des succès de la French touch et des airs connus de l'opéra et du répertoire classique. Plusieurs titres étrangers, originaires de différents pays européens, sont mis en valeur lors du tableau Festivité.

Dans l'ordre chronologique, ces titres sont :

La soirée est également ponctuée par la présence récurrente du thème de la parade, composé par Victor Le Masne[68],[69].

Cérémonie d'ouverture à Tahiti

Parallèlement à la cérémonie parisienne, une cérémonie d'ouverture est organisée à Tahiti, en Polynésie française, où se déroulent les épreuves de surf[70]. Organisée sur les rives du parc d’Atimaono à Papara, cette cérémonie mêle traditions polynésiennes et du monde du surf à celles de la cérémonie des JO. Les artistes participant à la cérémonie de Tahiti sont dirigés par Heimoana Metua, la chef de troupe de Teva i Uta[71].

La cérémonie de Tahiti commence par l'arrivée au son du pu et des pahu d'une pirogue à voile, un va’a traditionnel, au cœur du lagon de Papara. Cette pirogue transporte la maire de Teahupo'o, Roniu Poare, qui tient dans ses mains le hue contenant l’eau de mer de la passe de Hava’e. Portée par deux tane jusqu’au sable, elle y est accueillie par des femmes vêtues d'une jupe de more, les cheveux lâchés et une lance à la main[71].

Les 48 surfeurs qualifiés, 24 femmes et 24 hommes, représentant 21 nations, sont tous présents pour participer à la retransmission télévisée internationale, rejoignant leurs équipes olympiques nationales à distance. Les athlètes et les officiels de leurs délégations sont accueillis par le chant traditionnel tahitien Himene Ai’a et un Orero de Mataiea (déclamation traditionnelle), avant de se joindre au défilé des sportifs tandis que les surfeurs, emmenés par les porteurs de drapeaux, entrent sous le chapiteau au son de la musique et sous les applaudissements des spectateurs[71],[72].

Les athlètes participent également à la cérémonie des sables du monde (sands of the world ceremony), une tradition organisée par l'Association internationale de surf avant les compétitions importantes, demandant aux athlètes d'apporter du sable de leurs pays respectifs et de le verser dans une boîte collective pour symboliser la diversité et l'unité[73],[71]. Fernando Aguerre, le président de l'Association internationale de surf, est le dernier à participer à cette cérémonie, en versant du sable de Rio de Janeiro, le lieu où il a été annoncé pour la première fois que le surf serait inclus dans les Jeux olympiques, ainsi qu'un coquillage de la plage d'Ichinomiya au Japon, où le surf a fait ses débuts olympiques dans le cadre des Jeux de Tokyo 2020. Le récipient sera placé dans l'hôtel de ville de Teahupo'o[72].

Les valeurs sportives du fair-play, de l'humilité, du respect et de la bienveillance sont ensuite célébrées lors d'une cérémonie Rahiri. Un athlète représentant chaque équipe, ainsi que Fernando Aguerre, la ministre déléguée aux Outre-mer Marie Guévenoux, le président de la Polynésie française Moetai Brotherson et leurs collègues dignitaires placent des feuilles de bananier les unes sur les autres, pour les attacher en un seul ensemble, qui restera sur la plage de Teahupo'o en signe d'unité[72].

Un spectacle de danse traditionnelle suivit, avant le discours de clôture[74].

La cérémonie de Tahiti se déroulant en même temps que celle de Paris, un écran géant est installé, permettant de suivre la grande cérémonie parisienne, et les délégations sont présentées en direct à Paris grâce à la retransmission de France Télévisions[71].

Liste des représentants présents

Quatre-vingt-cinq chefs d'État et de gouvernement ou leurs représentants assistent à la cérémonie[25].

Nations

Pays Personnalité Titre
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud Gayton McKenzie Ministre des Sports, des Arts et de la Culture
Drapeau de l'Albanie Albanie Edi Rama Premier ministre
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Olaf Scholz Chancelier fédéral
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite Reema bint Bandar Al Saoud Princesse
Drapeau de l'Argentine Argentine Javier Milei Président de la Nation argentine
Drapeau de l'Australie Australie Anika Wells Ministre des Sports (en)
Drapeau de l'Autriche Autriche Karl Nehammer Chancelier fédéral
Drapeau de la Belgique Belgique Philippe
Mathilde
Alexander De Croo
Roi
Reine
Premier ministre
Drapeau du Bhoutan Bhoutan Jigyel Ugyen Wangchuck Prince
Drapeau du Brésil Brésil Rosângela Lula da Silva
André Fufuca
Première dame
Ministre des Sports (en)
Drapeau du Cameroun Cameroun Paul Biya
Chantal Biya
Président de la République
Première dame
Drapeau du Canada Canada Carla Qualtrough Ministre des Sports et de l'Activité physique
Drapeau du Chili Chili Jaime Pizarro Ministre des Sports (en)
Drapeau de la République populaire de Chine Chine Han Zheng Vice-président de la République
Drapeau de la Colombie Colombie Gustavo Petro Président de la République
Drapeau de la Croatie Croatie Kolinda Grabar-Kitarović Ancienne présidente de la République et membre du CIO
Drapeau du Danemark Danemark Frederik X
Mary
Roi
Reine
Drapeau de Djibouti Djibouti Ismaïl Omar Guelleh Président de la République
Drapeau de l'Espagne Espagne Felipe VI
Letizia
Roi
Reine
Drapeau de l'Estonie Estonie Alar Karis Président de la République
Drapeau des États-Unis États-Unis Jill Biden
Jennifer Siebel Newsom
Première dame
Première partenaire de Californie
Drapeau des Fidji Fidji Wiliame Katonivere Président de la République
Drapeau de la Finlande Finlande Alexander Stubb Président de la République
Drapeau de la France France Emmanuel Macron
Gabriel Attal
François Hollande
Anne Hidalgo
Tony Estanguet
David Lappartient
Amélie Oudéa-Castéra
Président de la République
Premier ministre (démissionnaire)
Ancien président de la République
Maire de Paris
Président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024
Président du Comité national olympique et sportif français
Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
Drapeau du Gabon Gabon Brice Oligui Nguema Président de la Transition de la République gabonaise
Drapeau de la Géorgie Géorgie Salomé Zourabichvili
Irakli Kobakhidze
Présidente
Premier ministre
Drapeau de la Grèce Grèce Kyriákos Mitsotákis Premier ministre
Drapeau de l'Indonésie Indonésie Prabowo Subianto Président de la République (élu) et ministre de la Défense
Drapeau de l'Irak Irak Abdel Latif Rachid Président de la République
Drapeau de l'Irlande Irlande Simon Harris Premier ministre
Drapeau d’Israël Israël Isaac Herzog Président de l'État
Drapeau de l'Italie Italie Sergio Mattarella Président de la République
Drapeau du Japon Japon Yūko Kishida Épouse du Premier ministre
Drapeau de la Jordanie Jordanie Fayçal ben al-Hussein Prince et membre du CIO
Drapeau du Kosovo Kosovo Vjosa Osmani
Albin Kurti
Présidente de la République
Premier ministre
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan Sadyr Japarov Président de la République
Drapeau du Kurdistan irakien Kurdistan irakien Netchirvan Barzani Président du Gouvernement régional du Kurdistan
Drapeau de la Lettonie Lettonie Edgars Rinkēvičs Président de la République
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein Nora Princesse
Drapeau de la Lituanie Lituanie Gitanas Nausėda Président de la République
Drapeau du Luxembourg Luxembourg Henri Grand-duc et membre du CIO
Drapeau de Madagascar Madagascar Andry Rajoelina Président de la République
Drapeau des Maldives Maldives Hussain Mohamed Latheef (en) Vice-président de la République (en)
Drapeau du Maroc Maroc Aziz Akhannouch Chef du gouvernement
Drapeau du Mexique Mexique Jesús María Tarriba (en) Premier gentilhomme (désigné)
Drapeau de la Moldavie Moldavie Maia Sandu Présidente de la République
Drapeau de Monaco Monaco Albert II
Charlène
Jacques[75]
Gabriella[75]
Prince souverain, président du Comité olympique monégasque et membre du CIO
Princesse consort
Prince héréditaire
Princesse
Drapeau de la Mongolie Mongolie Ukhnaagiin Khürelsükh Président de l'État
Drapeau du Monténégro Monténégro Jakov Milatović
Milojko Spajić
Président
Premier ministre
Drapeau du Niger Niger Abdoulaye Mohamadou Ministre des Sports
Drapeau d'Oman Oman Basil bin Ahmed al Rawas Sous-secrétaire du ministère de la Culture, des Sports et de la Jeunesse pour les Sports et la Jeunesse
Drapeau du Paraguay Paraguay Santiago Peña Président de la République
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Willem-Alexander
Máxima
Catharina-Amalia
Alexia
Dick Schoof
Roi
Reine consort
Princesse héritière
Princesse
Premier ministre
Drapeau de la Pologne Pologne Andrzej Duda Président de la République
Drapeau du Portugal Portugal Marcelo Rebelo de Sousa Président de la République
Drapeau du Qatar Qatar Tamim ben Hamad Al Thani Émir
Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra Président de la République
Drapeau de la Tchéquie République tchèque Petr Fiala Premier ministre
Drapeau de la Roumanie Roumanie Klaus Iohannis Président
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Anne
Keir Starmer
Princesse royale, présidente du Comité olympique britannique et membre du CIO
Premier ministre
Drapeau du Rwanda Rwanda Paul Kagame Président de la République
Drapeau du Sénégal Sénégal Bassirou Diomaye Faye Président de la République
Drapeau de la Serbie Serbie Aleksandar Vučić Président de la République
Drapeau de Sierra Leone Sierra Leone Julius Maada Bio Président de la République
Drapeau de Singapour Singapour Tharman Shanmugaratnam Président de la République
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie Peter Pellegrini Président de la République
Drapeau de la Slovénie Slovénie Nataša Pirc Musar
Robert Golob
Présidente de la République
Président du gouvernement
Drapeau de la Suisse Suisse Viola Amherd[76] Présidente de la Confédération et chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports
Drapeau de l'Ukraine Ukraine Matvii Bidnyi[77] Ministre de la Jeunesse et des Sports par intérim
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam Nguyễn Văn Hùng (de) Ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme

Organisations internationales

Organisation Personnalité Titre
Drapeau olympique CIO Thomas Bach Président
Drapeau des Nations unies ONU António Guterres
Audrey Azoulay
Secrétaire général
Directrice générale de l'UNESCO
Drapeau de l’Union européenne Union européenne Charles Michel
Ursula von der Leyen
Christine Lagarde
Président du Conseil européen
Présidente de la Commission européenne
Présidente de la Banque centrale européenne
Drapeau de l'OTAN OTAN Jens Stoltenberg Secrétaire général

Liste de diffuseurs

La captation télévisuelle de la cérémonie est entièrement réalisée par le Service olympique de radiotélévision (OBS), entreprise dédiée gérée par le CIO[78]. Les différents diffuseurs sont responsables uniquement des commentaires et pour certains peuvent censurer certains passages lors de la diffusion (voir infra). En France, France Télévisions a ajouté quelques plans à bord de la péniche de la délégation française, ayant un caméraman à bord.

Polémiques et faux pas

Critiques de la participation d'Aya Nakamura

Fin février 2024, selon L'Express, le président de la République Emmanuel Macron aurait demandé à la chanteuse Aya Nakamura d'interpréter une chanson d'Édith Piaf lors de la cérémonie d'ouverture des J.O[89].

L'annonce suscite de vives réactions notamment de l'extrême droite[90]. Le 9 mars, un collectif identitaire nommé « Les Natifs » manifeste sur les bords de Seine[91] à Paris contre la possible participation de la chanteuse[92]. Le collectif dénonce « un choix très politique et complètement démagogique » du chef d'État[93]. Le lendemain, Aya Nakamura réagit à l'action du collectif sur son compte Twitter, déclarant : « Vous pouvez être racistes mais pas sourds. C’est sa qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d’état numéro 1 en débats, etc. mais je vous dois quoi en vrai ? Kedal » (sic)[92].

Des huées surgissent à l'évocation de la chanteuse lors d'un meeting de campagne des élections européennes de Reconquête, parti d'Éric Zemmour[94].[non pertinent]

Présentation de la Corée du Sud

Lors de la cérémonie d'ouverture, la Corée du Sud a été présentée comme la « République populaire démocratique de Corée » en français, puis « Democratic People's Republic of Korea » en anglais, nom officiel de la Corée du Nord[95]. Le Comité international olympique publie des excuses sur le compte X en coréen[96], mais aucune excuse n'est publiée sur les comptes officiels en anglais ou en français des médias sociaux.

Jang Mi-ran, deuxième vice-ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme, demande au CIO d'organiser une réunion avec le président Bach au sujet de cet incident[97].

« Nous avons également demandé au ministère des Affaires étrangères de déposer une plainte ferme auprès de la France au niveau gouvernemental. Le Comité olympique et sportif coréen a immédiatement demandé au comité d'organisation de Paris d'empêcher que des faits similaires ne se reproduisent et soumettra une protestation officielle sous l'égide de notre chef de mission. Le comité rencontrera également le CIO. »

— Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme (Corée du Sud)

Polémique autour de la scène avec des drag queens

Un passage avec des drag queens réunies autour d'une table de banquet et Philippe Katerine nu et peint en bleu pailleté fait polémique, notamment au sein de la droite et de l'extrême droite. Il est interprété par beaucoup comme une parodie de La Cène, tableau de Léonard de Vinci représentant le dernier repas de Jésus-Christ. Il s'agirait donc d'un blasphème pour certains chrétiens[98],[50],[99]. Il pourrait plutôt s'agir d'une bacchanale[100] ; certains internautes y voient une interprétation du tableau Le Festin des Dieux du peintre Jan van Bijlert, représentant les dieux de l'Olympe[101].

La Conférence des évêques de France dénonce une « scène de dérision et de moquerie du christianisme »[102],[103]. Toujours en France, le député Renaissance Charles Rodwell se désole d'un « souillage [sic] » des chrétiens de France à travers une caricature de la Cène[98]. Le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dénonce également la représentation en ce sens : « À quoi bon risquer de blesser les croyants ? Même quand on est anticlérical ! Nous parlions au monde ce soir-là. Dans le milliard de chrétiens du monde, combien de braves et honnêtes personnes à qui la foi donne de l’aide […], sans gêner personne ? »[104]. À l'étranger, certaines personnalités politiques font également part de leurs désapprobations : le président de la Chambre des représentants des États-Unis Mike Johnson estime que la « moquerie était choquante et insultante envers les chrétiens partout dans le monde […] La guerre contre notre foi et valeurs traditionnelles ne connait aucune limite »[105]. Des commentaires similaires sont exprimés par l'entrepreneur Elon Musk[106] et l'évêque Robert Barron[99]. L'entreprise de télécommunications américaine C Spire déclare retirer l'ensemble de ses publicités en conséquence[107]. Certains gouvernements étrangers font également part de leur désapprobation. C'est le cas de la Russie, par la voix de sa diplomatie, qui critique une « parodie LGBT de la Cène », ou de la Hongrie dont le premier ministre Viktor Orbán juge la cérémonie symptomatique de « l'absence de morale politique » des nations occidentales[108]. Certains diffuseurs font aussi le choix de ne pas montrer cette séquence, comme SNRT au Maroc et NBC lors de la diffusion en différé aux États-Unis[109],[110],[111].

Le compte Twitter officiel des Jeux olympiques affirme qu'il s'agit d’une représentation du dieu grec Dionysos, et non d’une reprise de La Cène. Le directeur artistique Thomas Jolly explique quant à lui qu'il souhaitait simplement afficher de l'inclusion : « notre sujet n'était pas d'être subversif. Nous n'avons jamais voulu être subversif. Nous voulions parler de diversité […]. Nous voulions inclure tout le monde, c'est aussi simple que ça »[105] ; il dément s'être inspiré de La Cène[112] ; certains drag queens y ayant participé affirment la même chose[113] ou le contraire[114],[115],[116], sans toutefois en reconnaître le caractère provoquant[116].

Le 28 juillet 2024, deux jours après la cérémonie d'ouverture, l'organisation des Jeux de Paris, via Anne Descamps, sa directrice de la communication, présente des excuses officielles : « Clairement notre intention n’était pas d’afficher un manque de respect à quelque groupe religieux que ce soit. À l’inverse, notre intention était de montrer de la tolérance et de la communion. Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons. »[113],[117].

Représentation du Marie-Antoinette

La représentation par Marina Viotti d'une Marie-Antoinette décapitée (faisant référence à son exécution par guillotine le 16 octobre 1793) à la Conciergerie a suscité beaucoup de polémiques et a été considérée comme assez offensante pour les communautés royalistes françaises, tout en étant également critiquée comme très grotesque et atroce.[118][119] On a particulièrement insisté contre la glorification de la violence et du règne de la terreur, et aussi sur le fait que ces scènes sanglantes étaient inappropriées et contraires aux droits des enfants.[120] Il y a également eu des critiques en raison de la présence de la chanson "Ah! ça Ira" de la Révolution française, jouée par le groupe de heavy metal français Gojira (qui a également été accusé de sataniste). Les personnalités françaises notables qui ont critiqué le segment étaient Oliver Babeau, Gabrielle Cluzel, Charles Prats, Marion Maréchal, Jean-Christophe Buisson (celui-ci, en tant que biographe de Marie Antoinette, a déclaré que ce n'était pas un motif de fierté de célébrer la mort d'une femme). qui a été victime de préjugés révolutionnaires).[121]

Les monarchistes français officiels et les institutions traditionalistes ont fait des déclarations contre la Cérémonie en raison des excuses jacobines, comme le Cercle d'Action Légitimiste (fidèles au prétendant légitimiste Louis XX). Même les membres de la Maison de Bourbon ont protesté, comme l'orléaniste Charles-Philippe. d'Orléans, qui était déprimé de voir ce manque de respect envers son ancêtre et critiquait également les scènes anti-monarchiques provocatrices.[122] Des membres de la Maison des Habsbourg-Lorraine ont également exprimé leur indignation, comme Eduard Habsburg, qui a commenté sur Twitter de manière satirique: «... parce que décapiter les Habsbourg et ridiculiser les événements chrétiens centraux sont vraiment les deux PREMIÈRES choses qui viennent à l'esprit quand on pense pensez aux #JeuxOlympiques».[123]Tandis que les politiciens français de gauche défendaient ces scènes représentant la Révolution française (en faisant appel au mythe historiographique de l’âge sombre) en affirmant que l’extrême droite vit toujours avec les valeurs de l’obscurantisme médiéval plutôt que celles de la modernité.[124]Il y a également eu des comparaisons entre cette cérémonie et la cérémonie d'ouverture de Londres 2012, au cours de laquelle les institutions monarchiques ont été respectées et glorifiées avec la participation d'Elizabeth II, tandis que la figure de Marie-Antoinette n'est pas respectée.[125][126]

Thomas Jolly, directeur de la cérémonie, a affirmé qu'il n'y avait pas de «glorification de cet instrument de mort qu'était la guillotine». «Si nous utilisons notre travail pour régénérer […] la division, la haine […] et que cela continue à progresser, alors que je crois que nous avons fait un peu de paix […], alors ce serait vraiment honteux».[127]

Interdiction du hidjab

La cérémonie olympique de Paris 2024 interdit le port de tenues religieuses pour les athlètes français musulmans, y compris le hidjab, invoquant la laïcité de l'État français, l'une des valeurs de la République française.

Ainsi, l'athlète islamique franco-guinéenne Sounkamba Sylla a failli ne pas participer à la cérémonie (autorisée seulement après un compromis lui permettant de porter une casquette à la place du hidjab)[128]. Bien que la décision ne s'applique pas aux athlètes musulmans d'autres pays, une coalition de groupes, incluant Human Rights Watch et Amnesty International, écrit au Comité International Olympique pour condamner cette interdiction et demander son annulation[129],[130],[131].

Panne de courant

Un jour après la cérémonie, une panne de courant affecte certains quartiers de Paris pendant près de dix minutes. Cet incident est interprété par certains croyants comme un message de Dieu contre la cérémonie, en raison des accusations de « blasphème », tandis que d'autres y voient une cyberattaque politique contre les Jeux Olympiques[132],[133]. D'autres encore soupçonnent des groupes anarchistes d'extrême gauche d'avoir l'intention de saboter la cérémonie[134].[non pertinent]

Omniprésence des marques du groupe LVMH

De nombreux observateurs et spectateurs critiquent la présence des marques du groupe LVMH jugée excessive perçue comme une exploitation commerciale de l'événement sportif mondial. En particulier, la firme Louis Vuitton est pointée du doigt pour avoir transformé la cérémonie en une vitrine publicitaire, détournant l'attention du véritable esprit des Jeux Olympiques​[135].

Utilisation du playback

Victor Le Masne, directeur musical de l'évènement, révèle que les chanteuses Lady Gaga et Aya Nakamura ont préenregistré leurs prestations en cas de souci technique et se sont produites à la cérémonie en playback, tandis que Céline Dion a chanté réellement en direct[136].

Billetterie

La quasi totalité des places sont attribuées à des partenaires privés et publics (collectivités locales) qui apportent leur subvention à l'évènement. Le 31 janvier 2024, des places sont annoncées à 90 euros, mais elles ne sont pas proposées au public, car il s'agit de contreparties de partenariat (sponsoring).

Les spectateurs accédant aux places sur les quais hauts bénéficient de billets gratuits, ceux sur les quais bas se voient proposer des places avec des prix allant de 90 euros (places debout) à 2 700 euros pour les tribunes se situant dans la partie ouest (entre la Concorde et le Trocadéro)[137].

Réception

En France

Population

86 % des Français considèrent que les cérémonies ont été un succès et 96 % ont déclaré les avoir appréciées. Avec plus de 23 millions de téléspectateurs, il s'agit de la deuxième meilleure audience de l’histoire de la télévision française[138].

Presse

La presse française se montre globalement satisfaite de la cérémonie. Le Monde parle d'une « fête grandiose », qu'il juge à même de réconcilier Paris avec son fleuve comme les Jeux de Barcelone en 1992 ont réuni la capitale catalane à la mer. Le quotidien s'interroge sur quelques longueurs, un kitsch peut-être excessif sur certaines séquences et relaie des questionnements sur le manque d'universalité de certaines scènes, notamment celle avec Philippe Katerine, mais reconnaît la capacité des organisateurs à avoir relancé le show à chaque moment de flottement par un « petit miracle », et adoube notamment la prestation finale de Céline Dion[139]. L'Équipe titre en une « Imagine », louant une cérémonie « sublime » et « inoubliable », s'enthousiasmant pour une ambiance « joyeusement fiévreuse », tout en regrettant que la procession des athlètes ait contribué à briser « la poésie des plus beaux tableaux »[140]. Le Journal du dimanche estime que la cérémonie d'ouverture a lancé les Jeux de Paris en beauté[141]. Le Parisien (« époustouflant ») et Libération (« grandiose »)[142] s'enthousiasment également. Le Figaro relève qu'un seul titre de la presse quotidienne régionale, L'Ardennais, choisit de ne pas placer la cérémonie sur sa une[143]. Plus partagé, Paul Sugy du Figaro parle d'une fête « grandiose et somptueuse » mais estime que plusieurs scènes auraient pu être « épargnées » aux spectateurs[144].

Responsables politiques

En France, l'essentiel de la classe politique salue le spectacle donné. Dans le camp présidentiel, Gabriel Attal salue notamment la performance d'Aya Nakamura avec la Garde républicaine, mettant au défi de trouver un meilleur duo (« Name a better duo, I'll wait »), quand Emmanuel Macron lui-même légende cette séquence par la formule qu'il a contribuée à populariser pour défendre sa méthode politique, « en même temps »[145]. La gauche salue globalement l'événement[98]. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, remercie les organisateurs « d'avoir sublimé notre héritage révolutionnaire »[146]. La députée écologiste Sandrine Rousseau voit dans le spectacle « la meilleure réponse à la montée du fascisme et de l’extrême droite »[106]. Jean-Luc Mélenchon salue « l'esprit rebelle » de la France que le spectacle met en avant, tout en regrettant la mise en scène macabre de Marie-Antoinette, « d'un âge des punitions que nous ne voulons plus revoir », et ce qu'il interprète comme de la dérision appliquée à la Cène qui « risquer[ait] de blesser les croyants »[147].

Le Figaro observe une classe politique « divisée » après la cérémonie d’ouverture des JO 2024, la droite y voyant de la « propagande woke et grossière » alors que la gauche se félicite de l'indignation de l'extrême droite : « l'extrême droite en PLS »[148].

Une partie des représentants politiques, à droite et à l'extrême-droite, critique la cérémonie. La députée européenne Marion Maréchal se désole d'une « propagande woke aussi grossière »[149]. Marion Maréchal pense que cette cérémonie était l'illustration d'une forme de « sécession des élites politiques et culturelles »[150]. Le député RN Julien Odoul évoque un « saccage pour la culture française », pointant tout particulièrement la prestation d'Aya Nakamura. Tout en affirmant vouloir se concentrer sur le positif de la cérémonie, la sénatrice LR Valérie Boyer déplore une « vision de [l']Histoire qui met en spectacle la décapitation de Marie-Antoinette et qui cherche à ridiculiser les Chrétiens »[151]. Pour Philippe de Villiers, cette cérémonie consacre le « suicide » de la France « devant le monde entier »[106]. Le vice-président des Républicains Julien Aubert regrette que « le sport [ait] été invisibilisé par des messages politiques et sociétaux qui n'y avaient pas sa [sic] place »[146]. Voix discordante de la majorité sortante, le député Renaissance Charles Rodwell se désolé d'une « déferlante woke » qu'il juge également insultante envers les chrétiens[98].

Certains élus de l'extrême-droite et de la droite se montrent toutefois satisfaits de l'événement, comme les députés RN Bruno Clavet et Jean-Philippe Tanguy ou le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand[106].

Responsables religieux

Dans un communiqué, la Conférence des évêques de France déplore « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme » et dénonce, d'une façon plus générale, « l'outrance et la provocation de certaines scènes ». Les évêques français font allusion à une supposée parodie de La Cène, avec une DJ et des drag queens à la place de Jésus-Christ et ses disciples. Ils saluent néanmoins des « moments de beauté, d'allégresse, riches en émotions »[102],[103].

Dans le monde

Population

Au niveau international, le Comité international olympique a communiqué les résultats d’un sondage réalisé dans une quinzaine de pays : 88 % des personnes sondées ont aimé la cérémonie[réf. nécessaire] et 76 % estiment que cette ouverture a été « la plus mémorable qu’ils aient vue »[138].

Presse

Le spectacle proposé a été reconnu par la presse internationale comme étant un spectacle original et audacieux[152]. Plusieurs critiques ont été formulées, après la cérémonie, sur le choix du format et de sa mise en scène, peu adaptées à la captation audiovisuelle et aux aléas météorologiques.

En Suisse, Le Temps parle d'un spectacle grandiose tout en regrettant que « plusieurs tableaux aient tiré en longueur – à l’image [du] cheval mécanique »[153], tandis que la Neue Zürcher Zeitung le résume comme suit : « beaucoup de kitsch, de spectacle et d'histoire culturelle - et bien sûr du mauvais temps »[154]. La Radio télévision suisse qualifie la cérémonie de « hors norme » et de « moderne et étincelante »[155], la Schweizer Radio und Fernsehen de « grande fête » lors de laquelle les Français ont présenté « toute leur diversité culturelle »[156], la Radiotelevisione svizzera di lingua italiana de « cérémonie somptueuse », « spectaculaire » et « résolument agréable » lors de laquelle les athlètes et l'histoire française ont défilé en alternance sur la Seine[157]. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung, « il n’y a jamais eu de spectacle comme celui-ci ! » . Der Spiegel se montre enthousiaste tout en regrettant par exemple, le faux suspense quant à l'identité du mystérieux personnage masqué, présent durant toute la cérémonie mais dont le visage ne sera justement jamais révélé[158]. Le China Daily souligne les efforts du comité d'organisation pour mettre en valeur le romantisme de la ville et l'utilisation des monuments culturels de Paris mettent en valeur l'esprit humaniste des Jeux olympiques[159] tandis que Le journal hong-kongais South China Morning Post souligne un spectacle « extravagant » avec des références constantes à l’histoire mouvementée de la France et « adapté pour tous les goûts »[160]. Le journal espagnol Marca parle de la meilleure cérémonie d'ouverture de toutes les éditions, « la plus révolutionnaire qui ait jamais existé », bien que la superposition des évènements ait rendu la cérémonie un peu difficile à suivre[161]. Corriere dello Sport évoque « une inauguration unique et parfois spectaculaire, qui a cependant désamorcé les porte-drapeaux, rendus totalement anonymes par le défilé sur les bateaux »[162]. The Washington Post, la cérémonie est un « exploit audacieux », transformant Paris en « une scène spectaculaire » et démontrant « qu'une réflexion audacieuse pouvait redonner de l'éclat à un événement mondial qui a vu sa popularité chuter »[163]. Le quotidien grec Kathimerini parle d'une « fête fantastique ». Le Times of India juge que la cérémonie est « la plus tentaculaire et la plus élaborée de tous les temps ». La Corriere della Sera souligne que « Paris a présenté au monde une version adoucie, irénique et idéalisée de son histoire »[164]. Le Nikkei relate l'impression d'un spectacle comme étant un « tournoi grand ouvert »[165]. Al-Jazeera note une « interprétation sombre et émouvante de l’hymne national français », soulignant « la contribution des femmes à la société française »[166].

The New York Times se montre plus partagé. Si le quotidien américain applaudit l'apparition des bateaux, la partie finale du show, au Louvre, la prestation d'Aya Nakamura « qui mêle avec brio tradition française et modernité » et le fait de placer les musiciens et les danseurs tout le long de la Seine, il juge que le choix de présenter les équipes sur des bateaux a rendu le spectacle moins fort que lors des éditions précédentes : « Tandis que les bateaux transportant les athlètes naviguaient sur la Seine, on remarquait ce qui manquait. La grande masse d'athlètes réunis en un seul endroit, se déplaçant dans une marée continue. La palette chaotique des costumes nationaux, les différents styles de marche, les fiers porte-drapeaux ». Pour le quotidien américain, ce choix a infériorisé les athlètes, comme réduits au rôle de supporters sommés de faire du bruit pour se faire remarquer. Le journal poursuit en notant la différence qu'il existait entre le spectacle vu des gradins et celui retransmit par la télévision : « les spectateurs ne pouvaient voir que ce qui se trouvait devant eux, et pas très bien ; quand nous les avons vus applaudir, ils réagissaient très probablement aux images diffusées sur un moniteur à proximité. Mais le téléspectateur n’avait pas non plus le sentiment d’avoir la meilleure vue possible. Les athlètes sur leurs bateaux regardaient toujours au loin ; les numéros [chantés ou dansés] n’étaient pas mis en scène de manière inventive à destination des caméras. »[167]. The Guardian se montre beaucoup plus mordant, évoquant une soirée kitsch et ironique, un « spectacle complexe, nuancé, amusant, énergique, diffus, dilué et trop étalé », « une cérémonie qui était, comme toujours, amusante, ridicule, trop longue, trop sombre[168]. Mais aussi agréable, chaleureuse, nécessaire et (...) otage de sa propre arrogance », risible parce que ruinée par la pluie, cet évènement météorologique inattendu qui a fait dégonfler les prétentions de ses organisateurs, mais heureusement sauvée, dans ses dernières minutes, par la prestation de Céline Dion. Et le quotidien anglais de s'interroger : « Peut-être que ce n’était pas seulement la pire cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de tous les temps. Peut-être que ce n’était pas le pire événement en plein air de tous les temps. Peut-être que c’était la pire chose qui soit »[169]. The Independent regrette, lui aussi, que le format choisi n'ait pas su s'adapter à la pluie battante, évoquant une « occasion ratée »[170]. Le journal britannique The Telegraph est mitigé estimant que le final de la cérémonie était « grandiose » notamment le passage avec Céline Dion mais considère que la cérémonie dans son ensemble était un « fiasco » ; il lui attribue la note de 3 étoiles sur 5[171]. La chaîne télévisée britannique GB News[172] déclare que la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris était « la pire de tous les temps »[173]. C'est également l'avis du tabloïd britannique The Daily Express[174].

Officiels

Plusieurs responsables politiques internationaux officiels font état de leur adhésion à l'esprit de la cérémonie. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen y a vu une célébration de la « coopération mondiale, la solidarité, l'équité et la persévérance athlétique ». Le chancelier allemand Olaf Scholz parle d'une fête « unique », quand le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'attarde sur la prestation de sa compatriote Céline Dion qu'il juge « inoubliable »[175].

Audiences

Le 25 juillet, la NBC estime qu'un milliard de personnes dans le monde suivra la diffusion télévisée de la cérémonie en direct[176]. Aux Etats-Unis, 28,6 millions de téléspectateurs ont regardé la cérémonie sur NBC et Peacock. C'est 60% de téléspectateurs de plus que pour la cérémonie Jeux de Tokyo en 2021, mais 12 millions de téléspectateurs en moins par rapport à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Londres en 2012 qui avait attiré 40,7 millions de téléspectateurs[177].

En France, la cérémonie diffusée sur France 2, réunit 23,24 millions de téléspectateurs soit 83,1 % de part de marché entre 19 h 26 et 23 h 30. À noter, un pic d'audience de 25,2 millions (90,2 %) à 21 h 56. Il s'agit d'un record historique d'audience pour la chaîne de service public France 2, qui place la cérémonie comme deuxième meilleure audience de l'histoire de la télévision française, après la finale de la Coupe du monde de football 2022 diffusée sur TF1 (24,08 millions de téléspectateurs soit 81 % de part de marché)[178],[179],[180],[181].

En Allemagne, la diffusion de la cérémonie sur Das Erste a été visionnée par plus de 10,1 millions de personnes, soit 45,7 % des téléspectateurs. L'audience de la chaîne privée Eurosport 1 était d'environ 180 000 spectateurs[182].

En Espagne, l'audience atteint 3,4 millions de téléspectateurs, soit une part de marché de 38,1 % [183].

En Italie la RAI a enregistré une audience moyenne de 4,204 millions de téléspectateurs soit 29,1 % de part d'audience et un pic d'audience à 20 h 48 avec 5,328 millions spectateurs[184].

Censure

La cérémonie d'ouverture ayant à son menu des scènes de nudité, plusieurs diffuseurs ont décidé de censurer certaines des scènes. La chaîne NBC aux États-Unis a choisi de ne pas diffuser la séquence où Philippe Katerine apparaît à l'écran presque nu, entièrement peint en bleu, sortant d’une cloche et représentant le dieu du vin Dionysos. De même la chaîne marocaine SNRT, qui a un règlement assez strict sur la diffusion de la nudité, et qui a remplacé la séquence par une photo du musée du Louvre[185],[186].

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Voir aussi

Bibliographie

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Documentaire

Cérémonie d'ouverture : premiers secrets, réalisé par Manuel Herrero, produit par OBS, diffusé en deux parties les 24 et 25 juillet 2024 sur France 2.

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