Mademoiselle Beauval

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'''Jeanne Olivier Bourguignon''', dite '''Mademoiselle Beauval''', est une [[actrice]] [[France|française]] née en 1648 et morte en 1720.

'''Jeanne-Olivier Bourguignon''', dite '''Mademoiselle Beauval''', est une [[actrice]] [[France|française]] née en 1648 en Hollande et morte le 20 mars 1720.

== Biographie ==

== Biographie ==

Elle débute dans la [[Troupe du Roy]] en [[1670]].

=== Enfance et débuts ===

[[Sociétaire de la Comédie-Française]] en [[1680]].

Jeanne-Olivier Bourguignon naît en 1648 en [[Hollande]]<ref name=":0">{{Lien web |langue=en |prénom=Hands |nom=Agency |titre=Mademoiselle Beauval |url=https://www.comedie-francaise.fr/en/artist/beauval-mademoiselle |site=Mademoiselle Beauval |consulté le=2024-07-29}}</ref>. C'est une enfant trouvée, recueillie par une blanchisseuse, adoptée à l'âge de dix ans par le comédien [[Philandre|Jean-Baptiste Monchaingre, dit Philandre]] qui dirige une troupe itinérante<ref name=":1">{{Lien web |titre=Jeanne-Olivier Bourguignon — SiefarWikiFr |url=https://siefar.org/dictionnaire/fr/Jeanne-Olivier_Bourguignon |site=siefar.org |consulté le=2024-07-29}}</ref>.

Elle débute dans ladite troupe qui revient en France en 1658, à La Rochelle notamment moyennant quelques changements de comédiens. La nouvelle troupe est mise sous la protection du [[Prince de Condé|prince Louis II de Condé]] et se rend à [[Lyon]] en 1665<ref name=":1" />.

Retraitée en [[1704]].

Elle épouse alors Jean Patin (1635-1709), dit Beauval, un comédien de petits rôles ou moucheur de chandelles. Ils ont plusieurs enfants, dont Louise Beaubour qui fait carrière au théâtre<ref name=":0" />.

=== Carrière de comédienne ===

==== La Troupe du Roy ====

Jeanne-Olivier Bourguignon intègre la Troupe du Maris en 1667-1668, puis celle de Savoie en 1669. Elle rejoint ensuite la [[Troupe du Roy]] en [[1670]], suite à une demande de [[Molière]]<ref name=":1" />.

Il lui propose les rôles de [[Soubrette|soubrettes]] et de niais dont le rôle centrale de Nicole dans ''[[Le Bourgeois gentilhomme]]''. Elle se fait connaître pour son rire communicatif et sa voix qui porte<ref name=":1" />.

Elle prend par la suite le rôle de Zerbinette dans ''[[les Fourberies de Scapin]]'' et Toinette dans ''[[le Malade imaginaire]]''<ref name=":0" />. Ou encore des reines de tragédie comme ''[[Tite et Bérénice]]'' de [[Pierre Corneille|Corneille]] en 1670.

==== Hôtel de Bourgogne et Comédie Française ====

À Pâques 1673<ref name=":1" />, le couple intègre l'[[Hôtel de Bourgogne (Paris)|Hôtel de Bourgogne]], où elle crée le personnage d'Œnone dans ''[[Phèdre (Racine)|Phèdre]]<ref name=":0" />.''

Elle devient la 18^e [[sociétaire de la Comédie-Française]] en [[1680]]<ref name=":0" />. Elle joue dans les pièces de [[Jean de Palaprat]], de [[David Augustin de Brueys]] et de [[Jean-François Regnard]]. Elle apparaît notamment au naturel dans le prologue ''Le Rendez-vous des Tuileries'' en 1685 de [[Michel Baron]] et ''Les Folies amoureuses'' en 1704 de Regnard<ref name=":1" />.

Elle est retraitée en [[1704]]<ref name=":0" /> avec une pension de 1 000 livres, mais elle continue de se participer à des pièces données lors de fêtes chez Madame du Maine à Sceaux<ref name=":1" />.

== Bibliographie ==

* Frères Parfaict, ''Histoire du théâtre français'', 1748

== Liens externes ==

== Liens externes ==