Areva

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'''Areva''' était une [[multinationale]] [[France|française]] du [[Énergie (économie)|secteur de l'énergie]] entre 2001 et 2018. Elle œuvrait principalement dans le [[Industrie nucléaire|secteur du nucléaire]] dont elle était un des leaders mondiaux durant deux décennies. En 2016, le groupe en grandes difficultés financières et ébranlé par plusieurs [[Affaire politico-financière|affaires politico-financières]], est restructuré en trois entités :

'''Areva''' fait référence depuis [[2018]] à une holding nommée ''Areva S.A.'' chargée de l'achèvement de la construction de la centrale nucléaire [[Réacteur pressurisé européen|EPR]] d'[[Olkiluoto|Olkiluoto 3]] en [[Finlande]].

* ''{{Lang|en|New NP}}'', qui reprendra le nom de '''[[Framatome]]''' à l'issue d'une cession à [[Électricité de France|EDF]] le 4 {{Date|janvier 2018}} ''–'' anciennement [[AREVA NP|Areva NP]] ;

* ''{{Lang|en|New Areva}}'', qui prendra le nom d''''[[Orano]]''' le 23 janvier 2018 – principalement [[Areva NC]] et [[Areva Mines]] ;

* ''Areva S.A.'', une holding qui conserve les activités liées au contrat de l'[[Réacteur pressurisé européen|EPR]] d[[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|Olkiluoto 3]]. Depuis 2018, le nom Areva fait parfois référence à cette holding, dernière structure à porter le nom d'Areva.

Depuis 2020, Philippe Braidy (également directeur général de [[Framatome]]) est à la tête d'''Areva S.A.''<ref name=":1">{{Article|langue=fr|titre=Qui est Philippe Braidy, chargé de sortir Areva SA du bourbier de l'EPR finlandais|périodique=L'Usine nouvelle|date=2020-06-19|lire en ligne=https://www.usinenouvelle.com/article/qui-est-philippe-braidy-charge-de-sortir-areva-sa-du-bourbier-de-l-epr-finlandais.N977251|consulté le=2023-09-19}}</ref>.

== Activités ==

Entre [[2001]] et [[2018]], Areva était une [[multinationale]] [[France|française]] du [[Énergie (économie)|secteur de l'énergie]], œuvrant principalement dans les métiers du [[Industrie nucléaire|nucléaire]] et restée pendant deux décennies leader mondial<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Début de la production commerciale d'électricité de l'EPR d'OLKILUOTO 3 en Finlande |url=http://www.sa.areva.com/debut-de-la-production-commerciale-d-electricite-de-l-epr-d-olkiluoto-3-en-finlande-0 |site=sa.areva.com|consulté le=2023-09-19}}.</ref>. En 2016, une restructuration du groupe est opérée – la multinationale étant alors en grande difficulté financière et ébranlée par plusieurs [[Affaire politico-financière|affaires politico-financières]] – il en résulte :

=== Entre 2001 et 2018 ===

* ''New NP'', qui reprendra le nom de '''[[Framatome]]''' à l'issue d'une cession à [[Électricité de France|EDF]] le 4 {{Date|janvier 2018}} ''–''&nbsp;anciennement [[AREVA NP|Areva NP]] ;

Née en 2001 du regroupement de trois entreprises du vaste [[Histoire du programme nucléaire civil de la France|programme nucléaire civil français]], Areva avait des activités principalement liées à l'[[énergie nucléaire]] : [[extraction de l'uranium]], concentration, [[Raffinage du pétrole|raffinage]], conversion et [[enrichissement de l'uranium]], fabrication d'assemblages de [[combustible nucléaire]], construction et exploitation de [[Réacteur nucléaire|réacteurs nucléaires]], [[Transport du combustible nucléaire|transport des combustibles nucléaires]], [[Traitement du combustible nucléaire usé|traitement des combustibles nucléaires usés]], [[démantèlement nucléaire]] et gestion des [[Déchet radioactif|déchets radioactifs]]. L'entreprise s'est aussi récemment ouverte aux [[énergies renouvelables]] : l'éolien, les bioénergies, le solaire ainsi que l'[[hydrogène]] et le [[stockage de l'énergie]].

* ''New Areva'', qui prendra le nom d''''[[Orano]]''' le 23 janvier 2018 –&nbsp;principalement [[Areva NC]] et [[Areva Mines]] ;

* ''Areva S.A.'', une holding qui conserve les activités liées au contrat de l’[[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|EPR d’Olkiluoto 3]].

{{Référence nécessaire|En 2004, Areva contrôlait environ 250 filiales. Fin 2014, Areva et ses nombreuses filiales employaient alors 41 847 personnes dont environ 75 % en Europe, 13 % en Afrique et 12 % en Amérique. L'entreprise était présente au niveau industriel dans 43 pays et possède un réseau commercial dans 100 pays.|date={{#time: F Y}}}}

En détail, ''New NP'' –&nbsp;devenu Framatome –&nbsp;est alors issu d'Areva NP qui correspond aux activités de conception, de construction et de maintenance des [[Réacteur nucléaire|réacteurs nucléaires]]. À l'inverse, ''New Areva'' –&nbsp;devenu Orano – regroupe ainsi les activités relatives au [[combustible nucléaire]] : [[extraction de l'uranium]] à la mine, concentration, raffinage, conversion et [[enrichissement de l'uranium]], fabrication d'assemblages de [[Combustible nucléaire|combustibles nucléaires]], [[Transport du combustible nucléaire|transport des combustibles nucléaires]], [[Traitement du combustible nucléaire usé|traitement des combustibles nucléaires usés]], [[démantèlement nucléaire]] et gestion des [[Déchet radioactif|déchets radioactifs]].

En 2012, elle était le quatrième groupe mondial d'enrichissement de l'[[uranium]], derrière le russe [[Rosatom]] ([[Techsnabexport|Tenex]]), les [[États-Unis|américains]] [[Urenco]] et [[USEC|Usec]] mais devant le [[Chine|chinois]] [[CNNC]]. Areva a par ailleurs été ébranlée par plusieurs affaires dont le [[Affaire politico-financière|scandale politico-financier]] d'[[UraMin]].

Les activités suivantes sont cédées préalablement au démantèlement de la multinationale :

Les activités suivantes sont cédées préalablement au démantèlement de la multinationale :

* la [[propulsion nucléaire navale]] – anciennement ''[[Areva TA]] –'' est cédée en 2017 à un consortium composée de l'[[Agence des participations de l'État|Agence des Participations de l'État]] (APE), du [[Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives|Commissariat à l'énergie atomique]] et aux énergies alternatives (CEA) et de [[Naval Group|DCNS]]. L'activité reprendra le nom de '''[[TechnicAtome]]'''.

* la [[propulsion nucléaire navale]] – anciennement ''[[Areva TA]] –'' est cédée en 2017 à un consortium composée de l'[[Agence des participations de l'État|Agence des Participations de l'État]] (APE), du [[Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives|Commissariat à l'énergie atomique]] et aux énergies alternatives (CEA) et de [[Naval Group|DCNS]]. L'activité reprendra le nom de [[TechnicAtome]].

* les instruments de mesure de la radioactivité sont cédés à l'américain ''Mirion Technologies'' (''[[Canberra (entreprise)|Canberra]]'') ;

* les instruments de mesure de la radioactivité sont cédés à l'américain ''Mirion Technologies'' (''[[Canberra (entreprise)|Canberra]]'') ;

* et l'[[éolien offshore]] est cédé au partenaire [[Siemens Gamesa]] (''[[Adwen]]'').

* et l'[[éolien offshore]] est cédé au partenaire [[Siemens Gamesa]] (''[[Adwen]]'').

Philippe Braidy, également directeur général de [[Framatome]], est depuis 2020 à la tête d'''Areva S.A.'', la holding qui subsiste de l'ancienne multinationale<ref name=":1">{{Article|langue=fr|titre=Qui est Philippe Braidy, chargé de sortir Areva SA du bourbier de l'EPR finlandais|périodique=L'Usine nouvelle|date=2020-06-19|lire en ligne=https://www.usinenouvelle.com/article/qui-est-philippe-braidy-charge-de-sortir-areva-sa-du-bourbier-de-l-epr-finlandais.N977251|consulté le=2023-09-19}}</ref>.

{{Sommaire|niveau=2}}

== Activités ==

=== Depuis 2018 ===

=== Depuis 2018 ===

À la suite du recentrage des activités, ''Areva S.A.'' regroupe les actifs risqués de l’ancienne structure, notamment le contrat de la centrale EPR de Finlande et ses contentieux, ainsi que les risques liés aux anomalies sur les dossiers de l’usine du Creusot<ref>[https://www.lesechos.fr/2017/07/letat-lance-la-recapitalisation-qui-va-sauver-areva-176029 L’Etat lance la recapitalisation qui va sauver Areva], les echos, 12 juillet 2017</ref>.

À la suite de sa restructuration, la [[holding]] ''Areva S.A.'' regroupe les actifs risqués de l’ancienne structure, notamment l'achèvement de l’[[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|EPR d’Olkiluoto 3]] en Finlande<ref>[https://new.sfen.org/rgn/visage-areva/ Le nouveau visage d’AREVA], SFEN, 7 février 2017</ref>, ainsi que les risques liés aux anomalies sur les dossiers de l’usine du Creusot<ref>[https://www.lesechos.fr/2017/07/letat-lance-la-recapitalisation-qui-va-sauver-areva-176029 L’Etat lance la recapitalisation qui va sauver Areva], les echos, 12 juillet 2017</ref>.

== Histoire du groupe ==

Depuis 2018, ''Areva S.A.'' a la charge de l'achèvement de l’[[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|EPR d’Olkiluoto 3 en Finlande]]<ref>[https://new.sfen.org/rgn/visage-areva/ Le nouveau visage d’AREVA], SFEN, 7 février 2017</ref>.

=== Avant Areva ===

En 1983, le [[commissariat à l'Énergie atomique]] (CEA) est autorisé par décret à apporter tout son capital d'entreprises industrielles à la ''Société des participations du CEA'', alors dénommée ''[[CEA Industrie]]''. De 1983 à 2001, celle-ci pilote les activités industrielles et commerciales du CEA et contrôle notamment les entreprises [[Cogema]], [[Framatome]] et [[Technicatome|TechnicAtome]].

=== Entre 2001 et 2018 ===

=== Topco (juin à {{Date|septembre 2001}}) ===

{{Article détaillé|topco}}

Née en [[2001]] du regroupement de trois entreprises du vaste [[Histoire du programme nucléaire civil de la France|programme nucléaire civil français]], Areva avait des activités principalement liées à l'[[énergie nucléaire]] : [[extraction de l'uranium]], concentration, [[Raffinage du pétrole|raffinage]], conversion et [[enrichissement de l'uranium]], fabrication d'assemblages de [[combustible nucléaire]], construction et exploitation de [[Réacteur nucléaire|réacteurs nucléaires]], [[Transport du combustible nucléaire|transport des combustibles nucléaires]], [[Traitement du combustible nucléaire usé|traitement des combustibles nucléaires usés]], [[démantèlement nucléaire]] et gestion des [[Déchet radioactif|déchets radioactifs]]. L'entreprise s'est aussi récemment ouverte aux [[énergies renouvelables]] : l'éolien, les bioénergies, le solaire ainsi que l'[[hydrogène]] et le [[stockage de l'énergie]].

[[Topco (Areva)|Topco]] est créée en {{Date|juin 2001}}, réunissant Cogema, Framatome et CEA Industrie. En septembre, la société abandonne le nom commercial Topco pour celui d'Areva. Ce nom est inspiré du nom du village espagnol d'[[Arévalo]] près duquel se situe une [[abbaye]] cistercienne, dont l'architecture présente aux yeux d'[[Anne Lauvergeon]] (alors PDG) les qualités qu'elle veut pour le groupe naissant : simplicité, rigueur et symétrie<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Anne Lauvergeon|titre=La femme qui résiste|passage=47|lieu=Paris|éditeur=[[Plon]]|année=2012|pages totales=237|isbn=978-2-259-21863-4}}.</ref>. Ce nom Arevalo est amputé d'une syllabe pour lui donner un caractère plus international<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Areva retraite l'image du nucléaire |url=http://www.liberation.fr/economie/2001/09/04/areva-retraite-l-image-du-nucleaire_375820 |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=4 septembre 2001 |consulté le=01/06/2015|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>.

=== Areva naissance et structuration du groupe (2001 à 2006) ===

En 2004, Areva contrôlait environ 250 filiales. Fin 2014, Areva et ses nombreuses filiales employaient alors 41 847 personnes dont environ 75 % en Europe, 13 % en Afrique et 12 % en Amérique. L'entreprise était présente au niveau industriel dans 43 pays et possède un réseau commercial dans 100 pays.

La société Areva naît ainsi quand la [[holding]] du CEA passe du rôle de simple holding financière à celui de holding industrielle, avec directoire et conseil de surveillance. Anne Lauvergeon, PDG de la Cogema, devient présidente du directoire d'Areva. L'objectif est de créer un modèle intégré, le « one-stop shop » du nucléaire<ref>{{Lien web|langue=en|titre=The Queen Of Nukes Anne Lauvergeon, head of French nuclear giant Areva, wants the world to give atomic power another chance. Is the world ready to listen? - May 17, 2004 |url=https://money.cnn.com/magazines/fortune/fortune_archive/2004/05/17/369559/index.htm |site=money.cnn.com |consulté le=2020-07-09}}.</ref>.

La branche transmission et distribution d’électricité (qui devient [[Areva T&D]]) est achetée à [[Alstom]] le {{date-|9|janvier|2004}}.

En 2012, elle était le quatrième groupe mondial d'enrichissement de l'[[uranium]], derrière le [[Russie|russe]] [[Rosatom]] ([[Techsnabexport|Tenex]]), les [[États-Unis|américains]] [[Urenco]] et [[USEC|Usec]] mais devant le [[Chine|chinois]] [[CNNC]]. Areva a par ailleurs été ébranlée par plusieurs affaires dont le [[Affaire politico-financière|scandale politico-financier]] d'[[UraMin]].

== Histoire ==<!--[[Fichier:Tour areva.JPG|vignette|[[Tour Areva]].]]-->

=== 1983 ===

Le [[commissariat à l'Énergie atomique]] (CEA) est autorisé par [[décret]] à apporter tout son capital d'entreprises industrielles à la ''Société des participations du CEA'', alors dénommée ''[[CEA Industrie]]''. De 1983 à 2001, celle-ci pilote les activités industrielles et commerciales du CEA et contrôle notamment la [[Cogema]], [[Framatome]] et [[Technicatome]].

=== 2001-2006 ===

[[Topco (Areva)|Topco]] est créée en juin 2001, réunissant Cogema, Framatome et CEA Industrie. En septembre, la société abandonne le nom commercial Topco pour celui d'Areva. Ce nom n'est pas un sigle, mais est inspiré du nom du village d'[[Arévalo]], en Espagne, près duquel se situe une [[abbaye]] cistercienne, dont l'architecture présentait aux yeux d'[[Anne Lauvergeon]] les qualités qu'elle voulait pour le groupe naissant : simplicité, rigueur et symétrie<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Anne Lauvergeon|titre=La femme qui résiste|passage=47|lieu=Paris|éditeur=[[Plon]]|année=2012|pages totales=237|isbn=978-2-259-21863-4}}.</ref>. Ce nom Arevalo est amputé d'une syllabe pour lui donner un caractère plus international<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Areva retraite l'image du nucléaire |url=http://www.liberation.fr/economie/2001/09/04/areva-retraite-l-image-du-nucleaire_375820 |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=4 septembre 2001 |consulté le=01/06/2015|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>. La société Areva naît ainsi quand la [[holding]] du CEA passe du rôle de simple holding financière à celui de holding industrielle, avec directoire et conseil de surveillance. Anne Lauvergeon, PDG de la Cogema, devient présidente du directoire d'Areva. L'objectif est de créer un modèle intégré, le « one-stop shop » du nucléaire<ref>{{Lien web|langue=en|titre=The Queen Of Nukes Anne Lauvergeon, head of French nuclear giant Areva, wants the world to give atomic power another chance. Is the world ready to listen? - May 17, 2004 |url=https://money.cnn.com/magazines/fortune/fortune_archive/2004/05/17/369559/index.htm |site=money.cnn.com |consulté le=2020-07-09}}.</ref>.

La branche transmission et distribution d’électricité ([[Areva T&D]]) est achetée à [[Alstom]] le {{date-|9|janvier|2004}}.

En 2004, Areva engage, en tant que maître d'ouvrage et en consortium avec [[Siemens]]<ref name=":0">{{Lien web |titre=Nouveau retard pour l’EPR finlandais construit par le consortium Areva-Siemens |url=https://www.usinenouvelle.com/article/nouveau-retard-pour-l-epr-finlandais-construit-par-le-consortium-areva-siemens.N914814 |site=usinenouvelle.com |date= }}.</ref>, le chantier de l'[[Réacteur pressurisé européen|EPR]] [[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|d'Olkiluoto]] pour le compte de l'électricien finlandais [[Teollisuuden Voima Oyj|TVO]]. Le chantier se révèle ruineux pour Areva : vendu trois milliards d'euros avec une mise en service prévue en 2009, il coûte plus de neuf milliards d'euros et n'est toujours pas en service en 2020<ref name=":0" />{{,}}<ref name="UN_1">{{lien web |auteur=Ludovic Dupin |titre=Ces 10 années qui ont abimé Areva |url=https://www.usinenouvelle.com/article/ces-10-annees-qui-ont-abime-areva.N261892 |périodique=[[L'Usine nouvelle]] |date=19-11-2014 |consulté le=2-6-2018}}.</ref>{{,}}<ref name="OF_1">{{lien web |auteur=Yann Bessoule |titre=Areva. L’histoire d’une descente aux enfers |url=https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/areva/areva-lhistoire-dune-descente-aux-enfers-4000236 |périodique=[[Ouest-France]] |date=26-2-2016 |consulté le=2-6-2018}}.</ref>.

En 2004, Areva engage, en tant que maître d'ouvrage et en consortium avec [[Siemens]]<ref name=":0">{{Lien web |titre=Nouveau retard pour l’EPR finlandais construit par le consortium Areva-Siemens |url=https://www.usinenouvelle.com/article/nouveau-retard-pour-l-epr-finlandais-construit-par-le-consortium-areva-siemens.N914814 |site=usinenouvelle.com |date= }}.</ref>, le chantier de l'[[Réacteur pressurisé européen|EPR]] [[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|d'Olkiluoto]] pour le compte de l'électricien finlandais [[Teollisuuden Voima Oyj|TVO]]. Le chantier se révèle ruineux pour Areva : vendu trois milliards d'euros avec une mise en service prévue en 2009, il coûte plus de neuf milliards d'euros et n'est toujours pas en service en 2020<ref name=":0" />{{,}}<ref name="UN_1">{{lien web |auteur=Ludovic Dupin |titre=Ces 10 années qui ont abimé Areva |url=https://www.usinenouvelle.com/article/ces-10-annees-qui-ont-abime-areva.N261892 |périodique=[[L'Usine nouvelle]] |date=19-11-2014 |consulté le=2-6-2018}}.</ref>{{,}}<ref name="OF_1">{{lien web |auteur=Yann Bessoule |titre=Areva. L’histoire d’une descente aux enfers |url=https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/areva/areva-lhistoire-dune-descente-aux-enfers-4000236 |périodique=[[Ouest-France]] |date=26-2-2016 |consulté le=2-6-2018}}.</ref>.

En 2005, EDF lance l'[[Centrale nucléaire de Flamanville#Chantier Flamanville 3|EPR de Flamanville]], pour lequel Areva fournit l’îlot nucléaire. Le projet s'avère, là encore, une source de pertes financières : malfaçons, retards et dépassements de budget se multiplient. Initialement prévu pour une mise en service en 2012, le site n'est toujours pas en service en 2022<ref name="UN_1" />{{,}}<ref name="OF_1" />.

En 2005, EDF lance le chantier de l'[[Centrale nucléaire de Flamanville#Chantier Flamanville 3|EPR de Flamanville]], pour lequel Areva fournit l’îlot nucléaire. Le projet s'avère, là encore, une source de pertes financières : malfaçons, retards et dépassements de budget se multiplient. Initialement prévu pour une mise en service en 2012, le site n'est toujours pas en service en 2022<ref name="UN_1" />{{,}}<ref name="OF_1" />.

En 2006, Areva impose une dénomination unique à toutes ses sociétés de premier rang : COGEMA est renommée {{lnobr|Areva NC}} ; Framatome ANP est renommée {{lnobr|Areva NP}} ; Technicatome est renommée {{lnobr|Areva TA}}.

En 2006, Areva impose une dénomination unique à toutes ses sociétés de premier rang : COGEMA est renommée {{lnobr|Areva NC}}, Framatome ANP est renommée {{lnobr|Areva NP}}, et Technicatome est renommée {{lnobr|Areva TA}}.

=== 2007 ===

=== Déclin d'Areva (2008 à 2016) ===

Le {{date-|24 janvier 2007}}, la [[Commission européenne]], représentée par la commissaire à la concurrence [[Nelly Kroes]], condamne Areva ainsi que neuf autres entreprises opérant dans le secteur des appareillages de {{Lien|lang=en|trad=Switchgear#Gas|fr=Commutateur à isolation gazeuse|texte=commutation à isolation gazeuse}} pour [[entente illicite]] (de 1988 à 2004), violant les règles des traités européens. Areva est condamnée à verser une amende de 53,5 millions d'euros au budget européen (somme pour laquelle Alstom est solidairement responsable pour la période pendant laquelle il était propriétaire de la filiale condamnée. Cette filiale ayant été rachetée par le groupe Areva vers la fin de l'infraction, en {{date-|janvier 2004}}, les sociétés mères du groupe Areva partagent solidairement la responsabilité pour la durée de l'infraction après l'acquisition)<ref>{{Lien web |titre=Concurrence : la Commission inflige une amende de {{nb|750 millions}} d'euros aux membres de l'entente sur les appareillages de commutation à isolation gazeuse |description=Communiqué |url=https://europa.eu/rapid/press-release_IP-07-80_fr.htm |site=[[Europa (portail web)|Europa]] |date=24/01/2007 |consulté le=2019-10-21}}.</ref>.

=== 2008-2017 : déclin ===

{{date-|7 juin 2010}}, Areva en difficulté financière cède sa branche transmission et distribution d'électricité ([[Areva T&D]]) à [[Alstom]] et [[Schneider Electric]], se recentrant sur la production d’énergie « sans [[Dioxyde de carbone|{{CO2}}]] » au sens large : les [[énergies renouvelables]] prennent une part croissante dans les activités du groupe, en complémentarité du [[Énergie nucléaire|nucléaire]]. Le [[groupe d'entreprises]] « Énergies renouvelables » est ainsi créé en 2010.

{{date-|7 juin 2010}}, Areva en difficulté financière cède sa branche transmission et distribution d'électricité ([[Areva T&D]]) à [[Alstom]] et [[Schneider Electric]], se recentrant sur la production d’énergie « sans [[Dioxyde de carbone|{{CO2}}]] » au sens large : les [[énergies renouvelables]] prennent une part croissante dans les activités du groupe, en complémentarité du [[Énergie nucléaire|nucléaire]]. Le [[groupe d'entreprises]] « Énergies renouvelables » est ainsi créé en 2010.

Après la [[catastrophe de Fukushima]] en mars 2011, Areva engage, fin 2011, un plan de redressement baptisé « Action 2016 »<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/le-plan-action-2016-d-areva-benefique-pour-ses-resultats.N179492 Le plan "Action 2016" d'Areva bénéfique pour ses résultats], ''[[L'Usine nouvelle]]'', 26 juillet 2012.</ref>.

Après l'[[catastrophe de Fukushima|accident de la centrale de Fukushima]] en mars 2011, Areva engage, fin 2011, un plan de redressement baptisé « Action 2016 »<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/le-plan-action-2016-d-areva-benefique-pour-ses-resultats.N179492 Le plan "Action 2016" d'Areva bénéfique pour ses résultats], ''[[L'Usine nouvelle]]'', 26 juillet 2012.</ref>.

Jusqu'en 2012, le nom légal d'Areva reste ''Société des participations du commissariat à l'Énergie atomique''<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024979022 Décret {{n°|2011-1883}} relatif à la société des participations du CEA (Areva), à la société Areva NC et à la société Areva Mines], sur [[Légifrance]], 15 décembre 2011.</ref>. Ce n'est qu'en 2012 que la Société des participations du CEA abandonne sa raison sociale pour celle d'Areva, bien que le CEA, qui détient 69 % des parts en 2012, ait toujours un rôle majeur dans la stratégie d'Areva.

Jusqu'en 2012, le nom légal d'Areva reste ''Société des participations du commissariat à l'Énergie atomique''<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024979022 Décret {{n°|2011-1883}} relatif à la société des participations du CEA (Areva), à la société Areva NC et à la société Areva Mines], sur [[Légifrance]], 15 décembre 2011.</ref>. Ce n'est qu'en 2012 que la Société des participations du CEA abandonne sa raison sociale pour celle d'Areva, bien que le CEA, qui détient 69 % des parts en 2012, ait toujours un rôle majeur dans la stratégie d'Areva.

En {{date-|janvier 2013}}, la direction générale déménage du {{n°|33}} de la [[Rue La Fayette (Paris)|rue La Fayette]] à la [[tour Areva]], dans le quartier parisien de [[La Défense]]<ref>{{Lien web |titre=Areva résilie partiellement son bail du 33 rue Lafayette au profit du groupe Richemont |url=http://www.cushmanwakefield.fr/fr/news/2015/02/33-lafayette-paris/ |site=cushmanwakefield.fr |date=13 février 2015 |consulté le=24 juin 2015}}.</ref>.

En {{date-|janvier 2013}}, la direction générale déménage du {{n°|33}} de la [[Rue La Fayette (Paris)|rue La Fayette]] à la [[tour Areva]], dans le quartier parisien de [[La Défense]]<ref>{{Lien web |titre=Areva résilie partiellement son bail du 33 rue Lafayette au profit du groupe Richemont |url=http://www.cushmanwakefield.fr/fr/news/2015/02/33-lafayette-paris/ |site=cushmanwakefield.fr |date=13 février 2015 |consulté le=24 juin 2015}}.</ref>.

En {{date-|février 2015}}, Areva annonce (pour 2014) des pertes provisoires de {{nombre|4,9 milliards}} d'euros<ref>[https://www.20minutes.fr/economie/1546943-20150223-nucleaire-areva-chiffre-maniere-provisoire-pertes-2014-49-milliards-euros Nucléaire: Areva chiffre de manière provisoire ses pertes 2014 à 4,9 milliards d’euros], AFP, le 23 février 2015 (consulté le 23 février 2015).</ref> et le {{date-|7 mai 2015}} dit vouloir baisser ses frais de personnel de 15 % en France et 18 % dans le monde d'ici 2017, en licenciant {{nb|5000}} à {{unité|6000 personnes}} dans le monde<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Areva prévoit de {{nb|3000}} à {{nb|4000 licenciements}} en France pour réduire ses pertes abyssales |url=https://www.huffingtonpost.fr/2015/05/07/areva-licenciement_n_7229556.html |site=[[HuffPost]] |date=7 mai 2015 |consulté le=11 mai 2015}}.</ref>. Trois explications sont les difficultés du chantier de [[Réacteur pressurisé européen|réacteur EPR]] finlandais à la [[centrale nucléaire d'Olkiluoto]], l'affaire [[UraMin]] et les conséquences de la [[catastrophe de Fukushima]]<ref name="rtl_2016">{{Lien web |langue=fr |titre=Nucléaire : les 4 affaires qui ont plombé Areva |url=http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/nucleaire-les-4-affaires-qui-ont-plombe-areva-7782076221 |site=RTL |date=26/02/2016 |consulté le=26 février 2016}}.</ref>. En très mauvaise posture financière, le groupe risque le démantèlement<ref>[[Martine Orange]], [http://www.mediapart.fr/journal/france/030615/letat-fait-les-fonds-de-poches-dedf-pour-sauver-areva « L'État fait les fonds de poches d'EDF pour sauver Areva »], ''[[Mediapart]]'', 3 juin 2015.</ref>.

En {{date-|février 2015}}, Areva annonce (pour 2014) des pertes provisoires de {{nombre|4,9 milliards}} d'euros<ref>[https://www.20minutes.fr/economie/1546943-20150223-nucleaire-areva-chiffre-maniere-provisoire-pertes-2014-49-milliards-euros Nucléaire: Areva chiffre de manière provisoire ses pertes 2014 à 4,9 milliards d’euros], AFP, le 23 février 2015 (consulté le 23 février 2015).</ref> et le {{date-|7 mai 2015}} dit vouloir baisser ses frais de personnel de 15 % en France et 18 % dans le monde d'ici 2017, en licenciant {{nb|5000}} à {{unité|6000 personnes}} dans le monde<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Areva prévoit de {{nb|3000}} à {{nb|4000 licenciements}} en France pour réduire ses pertes abyssales |url=https://www.huffingtonpost.fr/2015/05/07/areva-licenciement_n_7229556.html |site=[[HuffPost]] |date=7 mai 2015 |consulté le=11 mai 2015}}.</ref>. Trois explications sont les difficultés du chantier de [[Réacteur pressurisé européen|réacteur EPR]] finlandais à la [[centrale nucléaire d'Olkiluoto]], l'affaire [[UraMin]] et les conséquences de l'[[catastrophe de Fukushima|accident de Fukushima]]<ref name="rtl_2016">{{Lien web |langue=fr |titre=Nucléaire : les 4 affaires qui ont plombé Areva |url=http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/nucleaire-les-4-affaires-qui-ont-plombe-areva-7782076221 |site=RTL |date=26/02/2016 |consulté le=26 février 2016}}.</ref>. En très mauvaise posture financière, le groupe risque le démantèlement<ref>[[Martine Orange]], [http://www.mediapart.fr/journal/france/030615/letat-fait-les-fonds-de-poches-dedf-pour-sauver-areva « L'État fait les fonds de poches d'EDF pour sauver Areva »], ''[[Mediapart]]'', 3 juin 2015.</ref>.

Le {{date-|30 juillet 2015}}, Areva et [[EDF]] annoncent être parvenus à un accord pour une prise de participation d'EDF dans [[Areva NP]] (réacteurs nucléaires) valorisée à 2,7 milliards d'euros (valorisation qui pourra encore faire l'objet d'un ajustement) entre 51 et 75 % pour un montant de deux milliards d'euros. L'accord à finaliser en 2016 prévoit qu'Areva ait une participation minoritaire de 15 à 25 %. Areva a besoin d'environ sept milliards d'euros avant 2017. Une augmentation de capital sera nécessaire, la recapitalisation d’Areva par l’État français se voulant limitée ; l'entrée d'autres actionnaires minoritaires, notamment chinois, est évoquée. Bernard Fontana, ancien dirigeant du cimentier suisse [[Holcim]], est choisi par EDF, Areva et le gouvernement comme président de la nouvelle entité Areva NP<ref>[https://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/07/30/edf-et-areva-vont-officialiser-leur-accord_4704421_1656994.html EDF va prendre le contrôle des réacteurs nucléaires d’Areva], ''Le Monde'', le 30 juillet 2015 (consulté le 31 juillet 2015).</ref>{{,}}<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150730.OBS3399/areva-et-edf-mettent-un-terme-a-9-mois-de-galeres.html Areva et EDF mettent un terme à 9 mois de galères], ''L'Obs'', le 30 juillet 2015 (consulté le 31 juillet 2015).</ref>.

Le {{date-|30 juillet 2015}}, Areva et [[EDF]] annoncent être parvenus à un accord pour une prise de participation d'EDF dans [[Areva NP]] (réacteurs nucléaires) valorisée à 2,7 milliards d'euros (valorisation qui pourra encore faire l'objet d'un ajustement) entre 51 et 75 % pour un montant de deux milliards d'euros. L'accord à finaliser en 2016 prévoit qu'Areva ait une participation minoritaire de 15 à 25 %. Areva a besoin d'environ sept milliards d'euros avant 2017. Une augmentation de capital sera nécessaire, la recapitalisation d’Areva par l’État français se voulant limitée ; l'entrée d'autres actionnaires minoritaires, notamment chinois, est évoquée. Bernard Fontana, ancien dirigeant du cimentier suisse [[Holcim]], est choisi par EDF, Areva et le gouvernement comme président de la nouvelle entité Areva NP<ref>[https://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/07/30/edf-et-areva-vont-officialiser-leur-accord_4704421_1656994.html EDF va prendre le contrôle des réacteurs nucléaires d’Areva], ''Le Monde'', le 30 juillet 2015 (consulté le 31 juillet 2015).</ref>{{,}}<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150730.OBS3399/areva-et-edf-mettent-un-terme-a-9-mois-de-galeres.html Areva et EDF mettent un terme à 9 mois de galères], ''L'Obs'', le 30 juillet 2015 (consulté le 31 juillet 2015).</ref>.

Le {{date-|2 novembre 2015}}, l'ancien président du conseil d'administration d'Areva, [[Philippe Varin]], signe à Pékin, en présence des présidents [[François Hollande]] et [[Xi Jinping]], un protocole d’accord avec la [[China National Nuclear Corporation]] (CNNC) ouvrant la voie à une prise de participation minoritaire de CNNC au capital d’Areva<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/03/areva-ouvre-son-capital-au-chinois-cnnc_4802189_3234.html Hollande justifie l’entrée du chinois CNNC dans le capital d’Areva], ''[[Le Monde]]'', 3 novembre 2015.</ref>. Ce protocole prévoit aussi un large volet industriel : une coopération entre les deux groupes est envisagée sur l’ensemble des activités du nouvel Areva, des mines d’uranium à la déconstruction des installations nucléaires, en passant par le retraitement des combustibles usés (un projet d'usine de retraitement en Chine est discuté depuis des années)<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021447332154-areva-pret-a-ouvrir-son-capital-au-chinois-cnnc-1171386.php Areva prêt à ouvrir son capital au chinois CNNC], ''[[Les Échos]]'', 2 novembre 2015.</ref>.

Le {{date-|2 novembre 2015}}, l'ancien président du conseil d'administration d'Areva, [[Philippe Varin]], signe à Pékin, en présence des présidents [[François Hollande]] et [[Xi Jinping]], un protocole d’accord avec la [[China National Nuclear Corporation]] (CNNC) ouvrant la voie à une prise de participation minoritaire de CNNC au capital d’Areva<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/03/areva-ouvre-son-capital-au-chinois-cnnc_4802189_3234.html Hollande justifie l’entrée du chinois CNNC dans le capital d’Areva], ''[[Le Monde]]'', 3 novembre 2015.</ref>. Ce protocole prévoit aussi un large volet industriel : une coopération entre les deux groupes est envisagée sur l’ensemble des activités du nouvel Areva, des mines d’uranium à la déconstruction des installations nucléaires, en passant par le retraitement des combustibles usés (un projet d'usine de retraitement en Chine est discuté depuis des années)<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021447332154-areva-pret-a-ouvrir-son-capital-au-chinois-cnnc-1171386.php Areva prêt à ouvrir son capital au chinois CNNC], ''[[Les Échos]]'', 2 novembre 2015.</ref>.

=== Restructuration (2016 à 2018) et démantèlement du groupe ===

En {{date-|février 2016}}, Areva essuie une nouvelle lourde perte (deux milliards d'euros) pour 2015, soit une perte globale de dix milliards d’euros en cinq ans<ref>[http://www.lefigaro.fr/societes/2016/02/26/20005-20160226ARTFIG00041-avec-un-jour-de-retard-areva-annonce-une-perte-de-2-milliards-d-euros-en-2015.php Avec un jour de retard, Areva annonce une perte de 2 milliards], ''Le Figaro'', le 26 février 2016.</ref>. Les causes sont les mêmes que pour l'année précédente<ref name="rtl_2016" />. En 2017, les pertes sont de {{nb|252 millions}} d'euros pour un chiffre d'affaires de 3,9 milliards d'euros, en recul de 10,8 %<ref name="AFP3Mai2018">[https://www.connaissancedesenergies.org/afp/recyclage-de-combustible-use-contrat-avec-lukraine-pour-orano-180503 « Recyclage de combustible usé: contrat avec l'Ukraine pour Orano »], AFP et Connaissance des énergies, 3 mai 2018.</ref>.

En {{date-|février 2016}}, Areva essuie une nouvelle lourde perte (deux milliards d'euros) pour 2015, soit une perte globale de dix milliards d’euros en cinq ans<ref>[http://www.lefigaro.fr/societes/2016/02/26/20005-20160226ARTFIG00041-avec-un-jour-de-retard-areva-annonce-une-perte-de-2-milliards-d-euros-en-2015.php Avec un jour de retard, Areva annonce une perte de 2 milliards], ''Le Figaro'', le 26 février 2016.</ref>. Les causes sont les mêmes que pour l'année précédente<ref name="rtl_2016" />. En 2017, les pertes sont de {{nb|252 millions}} d'euros pour un chiffre d'affaires de 3,9 milliards d'euros, en recul de 10,8 %<ref name="AFP3Mai2018">[https://www.connaissancedesenergies.org/afp/recyclage-de-combustible-use-contrat-avec-lukraine-pour-orano-180503 « Recyclage de combustible usé: contrat avec l'Ukraine pour Orano »], AFP et Connaissance des énergies, 3 mai 2018.</ref>.

Anne Lauvergeon (fondatrice et ancienne présidente d'Areva), est [[mise en examen]] pour présentation et publication de comptes inexacts et diffusion de [[Fake news|fausses informations]] en {{date-|mai 2016}}, les provisions pour constater la perte de valeur d'Uramin n'ayant été passées que très tardivement<ref>[https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/05/13/affaire-uramin-anne-lauvergeon-convoquee-devant-les-juges-d-instruction_4919310_1653578.html « Affaire UraMin : Anne Lauvergeon mise en examen »], ''[[Le Monde|lemonde.fr]]'', 13 mai 2016.</ref>. En {{date-||octobre|2016}}, Alain-Pierre Raynaud (ancien directeur financier d'Areva) est mis en examen dans la même affaire pour {{Citation|complicité de présentation et publication de comptes inexacts et diffusion de fausses informations}}<ref>[https://reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL8N1CI23F {{Citation|France-L'ex-directeur financier d'Areva mis en examen}}], Reuters, 12 octobre 2016.</ref>. En {{date-|juin 2019}}, Anne Lauvergeon et Sébastien de Montessus (ancien directeur des activités minières d'Areva) sont également mis en examen pour entrave aux missions des commissaires aux comptes<ref>{{Lien web |titre=Rachat d'Uramin par Areva: nouvelles mises en examen de dirigeants, dont Anne Lauvergeon |url=https://www.leparisien.fr/economie/rachat-d-uramin-par-areva-nouvelles-mises-en-examen-de-dirigeants-dont-anne-lauvergeon-18-07-2019-8119428.php |site=leparisien.fr |date=18 juillet 2019}}.</ref>.

Anne Lauvergeon (fondatrice et ancienne présidente d'Areva), est [[mise en examen]] pour présentation et publication de comptes inexacts et diffusion de [[Fake news|fausses informations]] en {{date-|mai 2016}}, les provisions pour constater la perte de valeur d'Uramin n'ayant été passées que très tardivement<ref>[https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/05/13/affaire-uramin-anne-lauvergeon-convoquee-devant-les-juges-d-instruction_4919310_1653578.html « Affaire UraMin : Anne Lauvergeon mise en examen »], ''[[Le Monde|lemonde.fr]]'', 13 mai 2016.</ref>. En {{date-||octobre|2016}}, Alain-Pierre Raynaud (ancien directeur financier d'Areva) est mis en examen dans la même affaire pour {{Citation|complicité de présentation et publication de comptes inexacts et diffusion de fausses informations}}<ref>[https://reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL8N1CI23F {{Citation|France-L'ex-directeur financier d'Areva mis en examen}}], Reuters, 12 octobre 2016.</ref>. En {{date-|juin 2019}}, Anne Lauvergeon et Sébastien de Montessus (ancien directeur des activités minières d'Areva) sont également mis en examen pour entrave aux missions des commissaires aux comptes<ref>{{Lien web |titre=Rachat d'Uramin par Areva: nouvelles mises en examen de dirigeants, dont Anne Lauvergeon |url=https://www.leparisien.fr/economie/rachat-d-uramin-par-areva-nouvelles-mises-en-examen-de-dirigeants-dont-anne-lauvergeon-18-07-2019-8119428.php |site=leparisien.fr |date=18 juillet 2019}}.</ref>.

==== Affaire Maureen Kearney ====

Maureen Kearney, secrétaire du comité de groupe européen d'Areva, est retrouvée à son domicile en décembre 2012, ligotée à une chaise, bâillonnée, un manche de couteau introduit dans le vagin et un « A » scarifié sur le ventre. Elle associe cette agression avec son opposition à l'accord signé entre EDF, Areva et [[China General Nuclear Power Corporation|CGNPC]] (Opérateur nucléaire chinois) permettant des transferts de technologie nucléaire<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'étrange agression d'une syndicaliste d'Areva, au cœur d'une erreur judiciaire |url=https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-21-septembre-2019 |site=[[France Inter]] |date=21/09/2019 |consulté le=2019-10-21}}.</ref>. En première instance, elle est condamnée pour {{Citation|avoir inventé son agression}}<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Areva : La justice reconnaît ses erreurs dans l’agression d’une syndicaliste |url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/areva-la-justice-reconnait-ses-erreurs-dans-l-agression-d-une-syndicaliste-1562992.html |site=[[BFM Business]] |date=09/11/2018 |consulté le=2019-10-21}}.</ref>, mais en 2018, la cour d'appel l'innocente et des médias parlent d'erreur judiciaire<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'étrange agression d'une syndicaliste d'Areva, au cœur d'une erreur judiciaire |url=https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-21-septembre-2019 |site=France Inter |date=21/09/2019 |consulté le=2019-10-21}}.</ref>.

=== 2018 à aujourd'hui : restructuration ===

Le {{date-|23 janvier 2018}}, la restructuration du groupe achevée, une nouvelle société créée autour du cycle du [[combustible nucléaire]] prend le nom d'[[Orano]]. Elle conserve le contrôle sur les activités de production et de recyclage du combustible nucléaire, c'est-à-dire les activités d'ex-[[Orano Démantèlement|Areva NC]] (ex-[[Cogema]])<ref>[https://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2018/01/22/nucleaire-new-areva-change-de-nom-et-devient-orano_5245450_1656968.html New Areva change de nom et devient Orano], ''Le Monde'', 23 janvier 2018.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Areva devient Orano pour garder les pieds dans l'atome |url=http://www.liberation.fr/france/2018/01/23/areva-devient-orano-pour-garder-les-pieds-dans-l-atome_1624603 |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=28 janvier 2018 |consulté le=28 janvier 2018}}.</ref>.

Le {{date-|23 janvier 2018}}, la restructuration du groupe achevée, une nouvelle société créée autour du cycle du [[combustible nucléaire]] prend le nom d'[[Orano]]. Elle conserve le contrôle sur les activités de production et de recyclage du combustible nucléaire, c'est-à-dire les activités d'ex-[[Orano Démantèlement|Areva NC]] (ex-[[Cogema]])<ref>[https://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2018/01/22/nucleaire-new-areva-change-de-nom-et-devient-orano_5245450_1656968.html New Areva change de nom et devient Orano], ''Le Monde'', 23 janvier 2018.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Areva devient Orano pour garder les pieds dans l'atome |url=http://www.liberation.fr/france/2018/01/23/areva-devient-orano-pour-garder-les-pieds-dans-l-atome_1624603 |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=28 janvier 2018 |consulté le=28 janvier 2018}}.</ref>.

En mai 2021, Areva, Siemens et TVO annoncent avoir trouvé un accord pour financer l'achèvement de l'EPR Olkiluoto 3 selon lequel Areva et l'État français verseront un surcoût de 600 millions d'euros à travers le rachat d'une partie des titres qu'''Areva S.A.'' détient au capital d'[[Orano]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nucléaire : Areva va verser 600 millions d'euros supplémentaires pour achever l'EPR finlandais |url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/nucleaire-areva-va-verser-600-millions-deuros-supplementaires-pour-achever-lepr-finlandais-1315645 |site=Les Echos |date=2021-05-17 |consulté le=2023-09-19}}.</ref>.

En mai 2021, Areva, Siemens et TVO annoncent avoir trouvé un accord pour financer l'achèvement de l'EPR Olkiluoto 3 selon lequel Areva et l'État français verseront un surcoût de 600 millions d'euros à travers le rachat d'une partie des titres qu'''Areva S.A.'' détient au capital d'[[Orano]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nucléaire : Areva va verser 600 millions d'euros supplémentaires pour achever l'EPR finlandais |url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/nucleaire-areva-va-verser-600-millions-deuros-supplementaires-pour-achever-lepr-finlandais-1315645 |site=Les Echos |date=2021-05-17 |consulté le=2023-09-19}}.</ref>.

En septembre 2022, Areva et l'opérateur finlandais TVO annoncent que l'EPR a commencé à produire de l'électricité à pleine puissance, après douze ans supplémentaires pour sa construction<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nucléaire : l'EPR finlandais tourne à pleine puissance |url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/nucleaire-lepr-finlandais-tourne-a-pleine-puissance-1852972 |site=Les Echos |date=2022-09-30 |consulté le=2023-09-19}}.</ref>.

En septembre 2022, Areva et l'opérateur finlandais TVO annoncent que l'EPR a commencé à produire de l'électricité à pleine puissance, après douze ans supplémentaires pour sa construction<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nucléaire : l'EPR finlandais tourne à pleine puissance |url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/nucleaire-lepr-finlandais-tourne-a-pleine-puissance-1852972 |site=Les Echos |date=2022-09-30 |consulté le=2023-09-19}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Début de la production commerciale d'électricité de l'EPR d'OLKILUOTO 3 en Finlande |url=http://www.sa.areva.com/debut-de-la-production-commerciale-d-electricite-de-l-epr-d-olkiluoto-3-en-finlande-0 |site=sa.areva.com |consulté le=2023-09-19}}.</ref>.

=== Chronologie ===

=== Chronologie ===

{{Section à recycler|motif=Ton non neutre, informations d'importance variable, oublie de dates importantes, REFNEC|date=août 2024}}

* 1983 : création de [[CEA Industrie]], ancêtre d'Areva

* 1983 : création de [[CEA Industrie]], ancêtre d'Areva

* 2001 : création d'Areva par fusion des trois principales sociétés

* 2001 : création d'Areva par fusion des trois principales sociétés

* avril 2010 : accord entre EDF et CGNPC<ref name="philippin1812">"Soupçons de guerre nucléaire" par Yann Philippin le 18 décembre 2023 dans ''[[Libération (journal)|Libération]]''</ref>

* avril 2010 : accord entre EDF et CGNPC<ref name="philippin1812">"Soupçons de guerre nucléaire" par Yann Philippin le 18 décembre 2023 dans ''[[Libération (journal)|Libération]]''</ref>

* février 2011 : [[Nicolas Sarkozy]] confie une mission au président du [[Commissariat à l'énergie atomique|CEA]]<ref name="philippin1812" />

* février 2011 : [[Nicolas Sarkozy]] confie une mission au président du [[Commissariat à l'énergie atomique|CEA]]<ref name="philippin1812" />

* juin 2011 : [[Nicolas Sarkozy]] décide l'éviction d'[[Anne Lauvergeon]], présidente d'Areva<ref name="philippin1812" />

* juin 2011 : Nicolas Sarkozy décide l'éviction d'[[Anne Lauvergeon]], présidente d'Areva<ref name="philippin1812" />

* janvier 2012 : révélation dans ''[[L'Obs]]'' du texte de l'accord entre EDF et CGNPC signé en avril 2010 prévoyant que le second pourra {{citation|participer aux nouveaux projets nucléaires d'EDF en France comme investisseur ou fournisseur de services}}. Bernard Cazeneuve et Jean-Marc Ayrault écrivent au gouvernement

* janvier 2012 : révélation dans ''[[L'Obs]]'' du texte de l'accord entre EDF et CGNPC signé en avril 2010 prévoyant que le second pourra {{citation|participer aux nouveaux projets nucléaires d'EDF en France comme investisseur ou fournisseur de services}}. Bernard Cazeneuve et Jean-Marc Ayrault écrivent au gouvernement

* février 2012 : EDF conclut, dans le dos d'Areva, un nouvel accord-cadre, encore plus radical, avec CGNPC<ref name="philippin1812" />

* février 2012 : EDF conclut, dans le dos d'Areva, un nouvel accord-cadre, encore plus radical, avec CGNPC<ref name="philippin1812" />

* 2018 : il en résulte trois sociétés distinctes : [[Framatome]], [[Orano]] et Areva S.A.

* 2018 : il en résulte trois sociétés distinctes : [[Framatome]], [[Orano]] et Areva S.A.

== Actionnariat ==

== État des lieux avant restructuration ==

L’ouverture du capital d'Areva a été annoncée par le [[gouvernement français]] depuis [[2003]], mais a été reportée plusieurs fois<ref>[https://www.challenges.fr/entreprise/20101210.CHA2308/la-chronologie-autour-de-l-augmentation-de-capital-d-areva.html La chronologie autour de l'augmentation de capital d'Areva] - Article Challenge 29/12/2010.</ref>, notamment au profit des privatisations de [[Gaz de France|GDF]] et d'[[Électricité de France|EDF]]. Fin octobre [[2005]], le premier ministre [[Dominique de Villepin]] a annoncé qu'il suspendait le processus<ref>[http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/matignon-ferme-les-portes-de-la-bourse-a-areva_111678.html Matignon ferme les portes de la Bourse à Areva] - Article l'Expansion 27/10/2005.</ref>. L’élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007 a ravivé les discussions autour d’une possible ouverture du capital d’Areva. Le 31 août 2007, Anne Lauvergeon insistait sur la nécessaire évolution du capital pour financer le développement du groupe.

=== Principales filiales avant restructuration ===

Le 30 juin 2009, Areva annonce l’ouverture de son capital à de nouveaux partenaires et à ses salariés, à hauteur de 15 %.

Face aux difficultés d'Areva, l'État-actionnaire (à 86 %) décide de faire entrer un actionnaire minoritaire chinois. Un protocole d'accord est signé le 2 novembre 2015, entre Areva et le chinois [[Compagnie nucléaire nationale chinoise|CNNC]], lors de la visite du président de la République François Hollande à Pékin. Ce protocole d'accord prévoit une prise de participation minoritaire, une coopération industrielle entre les deux groupes et un recentrage d'Areva sur le cycle du combustible<ref>{{lien web |titre=Areva: protocole d'accord avec CNNC prévoyant une possible entrée du groupe chinois à son capital |url=https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/20151102.CHA1136/areva-protocole-d-accord-avec-cnnc-prevoyant-une-possible-entree-du-groupe-chinois-a-son-capital.html |site=[[Challenges]] |date=2 novembre 2015 |consulté le=3 novembre 2015}}.</ref>. Mais les discussions qui s'ensuivent n'aboutissent pas, et début 2017, l'assemblée générale d'Areva approuve l'entrée au capital des deux entreprises japonaises [[Mitsubishi Heavy Industries]] (MHI) et [[Japan Nuclear Fuel Limited]] (JNFL) avec une prise de participation à hauteur de 5 % chacune. Le montant total engagé est 500 millions d'euros<ref>{{Lien web |titre=Deux Japonais entrent au capital d'Areva |url=http://www.lefigaro.fr/societes/2017/02/03/20005-20170203ARTFIG00010-areva-franchit-une-etape-de-sa-restructuration.php |site=Le Figaro |date=03 février 2017}}.</ref>.

== Principales activités et filiales avant restructuration ==

{{Article détaillé|Areva NP|Areva Mines|Areva TA|Areva NC|Areva T&D|Areva Solar|Areva Wind}}

{| class="wikitable"

|+Organigramme d'Areva et de ses 5 principales filiales (cases rouge)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Qu’est-ce qu'Areva, qui fête ses 20 ans et qui est devenu Orano en 2018 ? |url=https://www.lejdd.fr/Economie/quest-quorano-lex-areva-4064710 |site=lejdd.fr |date=2021-09-03 |consulté le=2024-08-20}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=Ouest-France |titre=Nucléaire. L’État rachète à Areva ses dernières parts dans Orano |url=https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/nucleaire-l-etat-rachete-a-areva-ses-dernieres-parts-dans-orano-a0956ea6-1fa2-11ec-8af0-329508a32afd |site=Ouest-France.fr |date=2021-09-27 |consulté le=2024-08-20}}</ref>{{,}}<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=La restructuration d’AREVA pratiquement finalisée |url=https://www.sfen.org/rgn/restructuration-areva-pratiquement-finalisee/ |site=Sfen |consulté le=2024-08-20}}</ref>

! colspan="2" rowspan="2" |Entité précédénte

! rowspan="2" |Activité précédente

! colspan="5" |Areva

! rowspan="2" |Entité suivante

! rowspan="2" |Activité suivante

|-

!2001

!2001-2006

! colspan="2" |2006-2016

!Restructuration

2016-2018

|-

| rowspan="4" |[[CEA Industrie|CEA industrie]]

|[[Framatome]]

|Conception, construction et maintenance de réacteur nucléaire

| rowspan="4" |[[Topco (Areva)|Topco]]

|Framatome ANP

| colspan="2" bgcolor="#fdedec" |[[Framatome|Areva NP]]

|New NP

|[[Framatome]]

|''idem''

|-

| rowspan="2" |[[Cogema]]

| rowspan="2" |[[Cycle du combustible nucléaire en France|Cycle du combustible]] (extraction, production, concentration, enrichissement et retraitement de l'uranium)

| rowspan="2" |Cogema

| colspan="2" bgcolor="#fdedec" |[[Orano Démantèlement|Areva NC]]

| rowspan="2" |New Areva

| rowspan="2" |[[Orano]]

| rowspan="2" |''idem''

|-

| colspan="2" bgcolor="#fdedec" |[[Areva Mines]]

|-

|[[TechnicAtome]]

|[[Propulsion nucléaire navale]]

|TechnicAtome

| colspan="2" bgcolor="#fdedec" |[[Areva TA]] (2006-2017)

|

|[[TechnicAtome]]

|''idem''

|-

| colspan="2" |Multigrid

|Conception et fabrication d'[[Éolienne en mer|éolienne offshore]]

| colspan="2" rowspan="2" |

| rowspan="2" bgcolor="#fdedec" |Areva renouvelables

|[[Areva Wind]] (2010-2016)

| rowspan="2" |

|[[Adwen]]

|''idem''

|-

| colspan="2" |Ausra

|Conception et fabrication de [[Centrale solaire thermodynamique|panneau solaire à concentration]]

|[[Areva Solar]] (2010-2015)

| colspan="2" |Aucune ([[Liquidation judiciaire|liquidation]] en 2015)

|-

| colspan="2" rowspan="2" |Ceme + [[Allgemeine Elektricitäts-Gesellschaft|AEG]] + [[Cegelec]]

| rowspan="2" |[[Réseau électrique|Transmission et distribution d'électricité]]

| rowspan="2" |

| colspan="3" rowspan="2" |[[Areva T&D]] (2004-2010)

| rowspan="2" |

|[[Alstom Grid]]

|Transmission d'électricité

|-

|[[Schneider Electric]] (branche ''Energy'')

|Distribution d'électricité

|-

| colspan="7" |

|Areva S.A.

|Areva S.A., [[holding]] d'[[Électricité de France|EDF]]

|[[Structure de défaisance]] de l'[[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|EPR d'Olkiluoto]]

|}

Le groupe est principalement constitué, jusqu'à sa restructuration de 2016, de cinq filiales à 100 % d’Areva, chacune contrôlant elle-même plusieurs filiales<ref>[http://www.cgt-areva.org/spip.php?article19 ''La liste des entreprises et filiales du groupe''] - Union des syndicats CGT du groupe Areva, 21 octobre 2007.</ref>{{,}}<ref>[http://www.areva.com/mediatheque/liblocal/docs/groupe/Documentreference/2013/DDR_AREVA_2013_FR.pdf ''Document de référence 2013''], Areva {{pdf}}.</ref> :

Le groupe est principalement constitué, jusqu'à sa restructuration de 2016, de cinq filiales à 100 % d’Areva, chacune contrôlant elle-même plusieurs filiales<ref>[http://www.cgt-areva.org/spip.php?article19 ''La liste des entreprises et filiales du groupe''] - Union des syndicats CGT du groupe Areva, 21 octobre 2007.</ref>{{,}}<ref>[http://www.areva.com/mediatheque/liblocal/docs/groupe/Documentreference/2013/DDR_AREVA_2013_FR.pdf ''Document de référence 2013''], Areva {{pdf}}.</ref> :

#* [[Uramin|UraMin]], Areva Gabon, [[Compagnie des mines d'uranium de Franceville]] (COMUF), Areva Resources Namibia, Areva Resources Southern Africa, [[Areva NC Niger]], [[Société des mines de l'Aïr]] (Somaïr), [[COMINAK]], [[Imouraren SA]], [[Division minière de Vendée]], Société des Mines de Jouac, Société des Mines du Bourneix (SMB), [[La Mancha (société)]], [[KATCO]], Areva Mongol, COGEGOBI, Gobigeo, Areva Resources Australia, Areva Resources Canada, Urangesellschaft mbH ;

#* [[Uramin|UraMin]], Areva Gabon, [[Compagnie des mines d'uranium de Franceville]] (COMUF), Areva Resources Namibia, Areva Resources Southern Africa, [[Areva NC Niger]], [[Société des mines de l'Aïr]] (Somaïr), [[COMINAK]], [[Imouraren SA]], [[Division minière de Vendée]], Société des Mines de Jouac, Société des Mines du Bourneix (SMB), [[La Mancha (société)]], [[KATCO]], Areva Mongol, COGEGOBI, Gobigeo, Areva Resources Australia, Areva Resources Canada, Urangesellschaft mbH ;

# '''[[Areva NC]]''' ({{lang|en|Nuclear Cycle}}), spécialisé dans le cycle du combustible nucléaire (anciennement [[Cogema]]) :

# '''[[Areva NC]]''' ({{lang|en|Nuclear Cycle}}), spécialisé dans le cycle du combustible nucléaire (anciennement [[Cogema]]) :

#* [[Compagnie française de mines et métaux]] (CFMM) ; COMINOR ; [[Comurhex]] ; ESI ; EURINFO PARTNERS ; [[Euriware]] ; [[Eurodif SA|Eurodif]] ; [[Eurodif Production]] ; GADS ; Gamma Assistance ; Groupe Euriware ; Lemarechal Celestin (LMC) ; MAINCO ; Mécachimie ; Mecagest ; [[Melox]] ; MSIS ; Open Cascade ; PEA Consulting ; Polinorsud ; SC CREGU ; [[Société industrielle de combustible nucléaire]] (SICN) ; SMB ; SMJ ; [[Socatri]] ; Sovagic ; [[Société des techniques en milieu ionisant]] (STMI) ; [[TN International]] ; Trihom ; [[ATMEA]] ; [[Société d'enrichissement du Tricastin]] (SET) ;

#* [[Compagnie française de mines et métaux]] (CFMM) ; COMINOR ; [[Comurhex]] ; ESI ; EURINFO PARTNERS ; [[Euriware]] ; [[Eurodif SA|Eurodif]] ; [[Eurodif Production]] ; GADS ; Gamma Assistance ; Groupe Euriware ; Lemarechal Celestin (LMC) ; MAINCO ; Mécachimie ; Mecagest ; [[Melox]] ; MSIS ; Open Cascade ; PEA Consulting ; Polinorsud ; SC CREGU ; [[Société industrielle de combustible nucléaire]] (SICN) ; SMB ; SMJ ; [[Socatri]] ; Sovagic ; [[Société des techniques en milieu ionisant]] (STMI) ; TN International ; Trihom ; [[ATMEA]] ; [[Société d'enrichissement du Tricastin]] (SET) ;

# '''[[Areva NP]]''' ({{lang|en|Nuclear Power}}) s'occupe de conception et construction de [[Centrale nucléaire|centrales nucléaires]], fourniture de combustible et de services de maintenance et de modernisation (anciennement [[Framatome ANP]]) :

# '''[[Areva NP]]''' ({{lang|en|Nuclear Power}}) s'occupe de conception et construction de [[Centrale nucléaire|centrales nucléaires]], fourniture de combustible et de services de maintenance et de modernisation (anciennement [[Framatome ANP]]) :

#* [[Compagnie pour l'étude et la réalisation de combustibles atomiques]] (CERCA); [[Compagnie Européenne Du Zirconium]] (Cezus) ; Civad ; Creusot Forge ; Creusot Mécanique ; CTE-NDT ; [[Franco-Belge de Fabrication du Combustible]] (FBFC) ; Intercontrôle ; [[Jeumont Systèmes de Pompes et de Mécanismes]] (JSPM) ; SFAR ; SFARSTEEL ; SOMANU ; [[Enrichment Technology Company]] (ETC)

#* [[Compagnie pour l'étude et la réalisation de combustibles atomiques]] (CERCA); [[Compagnie Européenne Du Zirconium]] (Cezus) ; Civad ; Creusot Forge ; Creusot Mécanique ; CTE-NDT ; [[Franco-Belge de Fabrication du Combustible]] (FBFC) ; Intercontrôle ; Jeumont Systèmes de Pompes et de Mécanismes (JSPM) ; SFAR ; SFARSTEEL ; SOMANU ; Enrichment Technology Company (ETC)

#* '''{{N.B.}}''' : la [[Société générale pour les techniques nouvelles]] (SGN) qui était filiale de Areva NC a été absorbée par Areva NP en 2013 puis a réintégré AREVA NC devenue [[Orano Cycle]] en 2018.

#* '''{{N.B.}}''' : la [[Société générale pour les techniques nouvelles]] (SGN) qui était filiale de Areva NC a été absorbée par Areva NP en 2013 puis a réintégré AREVA NC devenue [[Orano Cycle]] en 2018.

# '''[[Areva TA]]''', réalisation de réacteurs de recherche et de systèmes nucléaires de propulsion (anciennement [[TechnicAtome|Technicatome]]) ;

# '''[[Areva TA]]''', réalisation de réacteurs de recherche et de systèmes nucléaires de propulsion (anciennement [[TechnicAtome|Technicatome]]) ;

#* Principia Recherche Développement SA (n'est plus filiale, a été absorbé par Areva TA),

#* Principia Recherche Développement SA (n'est plus filiale, a été absorbé par Areva TA),

#* Technoplus Industries SAS, cédée en 2013 ;

#* Technoplus Industries SAS, cédée en 2013 ;

# '''[[Areva Renouvelables]]''', jeune pousse spécialisée dans les énergies renouvelables :

# '''Areva Renouvelables''', jeune pousse spécialisée dans les énergies renouvelables :

#* [[Areva Solar]], [[Areva Wind]], Areva Renewables Brazil ;

#* [[Areva Solar]], [[Areva Wind]], Areva Renewables Brazil ;

# '''Autres filiales :'''

# '''Autres filiales :'''

#* Areva Business Support, Areva Insurance & Reinsurance (Areva IR), Arevacom, Brevatome, Cedec, Compagnie d’étude et de recherche pour l’énergie (CERE), Helion, Areva Med, [[Euriware]] (vendue à [[Cap Gemini]] en {{date-|mai 2014}}).

#* Areva Business Support, Areva Insurance & Reinsurance (Areva IR), Arevacom, Brevatome, Cedec, Compagnie d’étude et de recherche pour l’énergie (CERE), Helion, Areva Med, [[Euriware]] (vendue à [[Cap Gemini]] en {{date-|mai 2014}}).

#* La filiale [[Areva T&D]] a fait partie du groupe Areva jusqu'en 2010, ainsi que ses filiales Areva T&D Protection et Contrôle SA ; Areva T&D Transformateur de Mesures SA ; Areva Parafoudres SA ; Laboratoire Oskman Séraphin.

Jusqu'en 2010, Areva était organisée autour de quatre pôles (le pôle ''Amont'', le pôle ''Réacteurs et Services'', le pôle ''Aval'' et le pôle ''T&D Transmission et Distribution'')<ref>{{pdf}} [http://www.insee.fr/fr/ppp/sommaire/imet109n.pdf ''Areva, un groupe industriel intégré''] - Guillaume Dureau - Directeur de la stratégie du groupe Areva - Séminaire de la direction des Statistiques d'entreprises de l'INSEE, 2 décembre 2004.</ref>. Le pôle de transmission et de distribution d’électricité ([[Areva T&D]]) regroupait des activités de production, d’installation et de maintenance des équipements ainsi que les opérations de transmission et distribution d’électricité, en haute et moyenne tension. Areva T&D est vendu en juin 2010 aux groupes industriels [[Alstom]] et [[Schneider Electric]]<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/alstom-et-schneider-bouclent-le-rachat-d-areva-t-et-d.N133194 Alstom et Schneider bouclent le rachat d'Areva T et D] - Article L'Usine Nouvelle , 08/06/2010.</ref>.

La filiale [[Areva T&D]] a fait partie du groupe Areva jusqu'en 2010, ainsi que ses filiales Areva T&D Protection et Contrôle SA ; Areva T&D Transformateur de Mesures SA ; Areva Parafoudres SA ; Laboratoire Oskman Séraphin ;

En 2018, Areva TA redevient [[TechnicAtome]] et Areva NP redevient [[Framatome]]. Areva NC et Areva Mines sont regroupées au sein d'[[Orano]].

=== Principales activités avant restructuration ===

Jusqu'en 2010, Areva était organisée autour de quatre pôles (le pôle ''Amont'', le pôle ''Réacteurs et Services'', le pôle ''Aval'' et le pôle ''T&D Transmission et Distribution'')<ref>{{pdf}} [http://www.insee.fr/fr/ppp/sommaire/imet109n.pdf ''Areva, un groupe industriel intégré''] - Guillaume Dureau - Directeur de la stratégie du groupe Areva - Séminaire de la direction des Statistiques d'entreprises de l'INSEE, 2 décembre 2004.</ref>. Le pôle de transmission et de distribution d’électricité (T&D) regroupait des activités de production, d’installation et de maintenance des équipements ainsi que les opérations de transmission et distribution d’électricité, en haute et moyenne tension. T&D a été vendu en juin 2010 aux groupes industriels [[Alstom]] et [[Schneider Electric]]<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/alstom-et-schneider-bouclent-le-rachat-d-areva-t-et-d.N133194 Alstom et Schneider bouclent le rachat d'Areva T et D] - Article L'Usine Nouvelle , 08/06/2010.</ref>.

En 2010, Areva adopte une nouvelle organisation divisée en cinq « ''business groups'' » (sigle : ''BG'' - traduction en français : « groupes d'affaires »)<ref>[http://bourse.trader-finance.fr/Areva+met+en+place+une+nouvelle+organisation+tournee+vers+l+efficacite+368414 Areva met en place une nouvelle organisation tournée vers l’efficacité], Trader-finance.fr, 28/01/2010.</ref> :

En 2010, Areva adopte une nouvelle organisation divisée en cinq « ''business groups'' » (sigle : ''BG'' - traduction en français : « groupes d'affaires »)<ref>[http://bourse.trader-finance.fr/Areva+met+en+place+une+nouvelle+organisation+tournee+vers+l+efficacite+368414 Areva met en place une nouvelle organisation tournée vers l’efficacité], Trader-finance.fr, 28/01/2010.</ref> :

# BG ''Mines''

# BG ''Mines''

# BG ''Amont''

# BG ''Amont''

# BG ''Réacteurs et Services''

# BG ''Aval''

# BG ''Aval''

# BG ''Réacteurs et Services''

# BG ''Énergies renouvelables''

# BG ''Énergies renouvelables''

Chacun de ces ''business groups'' sont eux-mêmes subdivisés en « ''business units'' » (sigle : BU - traduction en français : ''unité d'affaires'')<ref>[http://www.utc.fr/~mastermq/public/publications/qualite_et_management/MQ_M2/2013-2014/MIM_stages/delahaye/Acces%20hml/co/Contexte.html Organisation du groupe Areva] - Mémoire d'Intelligence Méthodologique, Fabien Delahaye, Université technologique de Compiègne.</ref>.

Chacun de ces ''{{Lang|en|Business groups}}'' sont eux-mêmes subdivisés en « ''business units'' » (sigle : BU - traduction en français : ''unité d'affaires'')<ref>[http://www.utc.fr/~mastermq/public/publications/qualite_et_management/MQ_M2/2013-2014/MIM_stages/delahaye/Acces%20hml/co/Contexte.html Organisation du groupe Areva] - Mémoire d'Intelligence Méthodologique, Fabien Delahaye, Université technologique de Compiègne.</ref>.

Areva a par ailleurs créé une direction « Ingénierie et Projets » transverse aux activités nucléaires et renouvelables<ref>[http://www.enerzine.com/2/9114+areva-devoile-sa-nouvelle-structure-operationnelle+.html Areva dévoile sa nouvelle structure opérationnelle] - Site enerzine.com, 29/01/2010.</ref>, dirigée par [[Eric Chassard]].

Areva a par ailleurs créé une direction « Ingénierie et Projets » transverse aux activités nucléaires et renouvelables<ref>[http://www.enerzine.com/2/9114+areva-devoile-sa-nouvelle-structure-operationnelle+.html Areva dévoile sa nouvelle structure opérationnelle] - Site enerzine.com, 29/01/2010.</ref>, dirigée par [[Eric Chassard]].

L'organisation d'Areva est une [[organisation matricielle]], dans laquelle les cinq ''business groups'' et la direction Ingénierie & Projets sont soutenus par {{nobr|14 directions}} fonctionnelles, dont la direction des Affaires publiques, dirigée par [[Jacques Gérault]].

L'organisation d'Areva est une [[organisation matricielle]], dans laquelle les cinq ''business groups'' et la direction Ingénierie & Projets sont soutenus par {{nobr|14 directions}} fonctionnelles, dont la direction des Affaires publiques, dirigée par [[Jacques Gérault]].

=== ''{{Lang|en|Business groups}} «'' Mines ''»'' ===

En 2016, une restructuration de la filière nucléaire est décidée. Le groupe Areva rassemble les activités du cycle du combustible (essentiellement les activités d’Areva NC) au sein d'une nouvelle société tandis que l’activité de construction de réacteurs (Areva NP) est cédée à EDF<ref>[http://www.sfen.org/rgn/restructuration-areva-pratiquement-finalisee La restructuration d'Areva pratiquement finalisée] - source SFEN, {{1er}} août 2017.</ref>. La nouvelle société, ''New Areva'', rassemble désormais les activités Mines, Amont, Aval ainsi qu'Areva Projets et Areva Med.

=== Mines ===

Le BG (''business group'') « Mines » compte {{unité|4601 salariés}} dans le monde et représente 15 % du chiffre d’affaires d’Areva en 2012. [[Olivier Wantz]] - directeur général adjoint d'Areva - en est le responsable.

Le BG (''business group'') « Mines » compte {{unité|4601 salariés}} dans le monde et représente 15 % du chiffre d’affaires d’Areva en 2012. [[Olivier Wantz]] - directeur général adjoint d'Areva - en est le responsable.

Le BG (''business group'') « Mines » recouvre les activités de recherche de nouveaux gisements, d’extraction et de traitement du minerai d’uranium et de réaménagement des sites après exploitation. Areva exploite des mines au [[Canada]], au [[Kazakhstan]], et au [[Niger]] (cf plus de détails dans la partie « [[#Sites et implantations mondiales|Sites et implantations mondiales]] »).

Le BG (''business group'') « Mines » recouvre les activités de recherche de nouveaux gisements, d’extraction et de traitement du minerai d’uranium et de réaménagement des sites après exploitation. Areva exploite des mines au [[Canada]], au [[Kazakhstan]], et au [[Niger]] (cf plus de détails dans la partie « [[#Sites et implantations mondiales|Sites et implantations mondiales]] »).

=== Amont ===

=== ''{{Lang|en|Business groups}}'' « Amont » ===

[[Fichier:Yellowcake.jpg|vignette|Concentré d'uranium en poudre ([[yellow cake]]).]]

[[Fichier:Yellowcake.jpg|vignette|Concentré d'uranium en poudre ([[yellow cake]]).]]

Le ''business group'' « Amont » regroupe les activités situées en amont de la production électrique d’origine nucléaire : la conversion et l’enrichissement de l’uranium ainsi que la conception et la fabrication du combustible pour les [[Réacteur à eau légère|réacteurs à eau légère]]. Il compte {{nombre|8555 salariés}} dans le monde et représente 24 % du chiffre d’affaires d'Areva. Il est dirigé par Guillaume Dureau.

Le ''business group'' « Amont » regroupe les activités situées en amont de la production électrique d’origine nucléaire : la conversion et l’enrichissement de l’uranium ainsi que la conception et la fabrication du combustible pour les [[Réacteur à eau légère|réacteurs à eau légère]]. Il compte {{nombre|8555 salariés}} dans le monde et représente 24 % du chiffre d’affaires d'Areva. Il est dirigé par Guillaume Dureau.

* la BU (''business unit'') Combustible réalise la dernière étape de la fabrication du combustible nucléaire : elle conçoit, fabrique et vend du combustible classique à l’oxyde d’uranium naturel enrichi, mais également du combustible [[Combustible MOX|MOX]] et du combustible URE (Uranium de retraitement), produit à partir du recyclage de combustibles usés. Ce combustible est destiné aux réacteurs nucléaires de type REP (Réacteurs à Eau sous Pression) ou REB (Réacteurs à Eau Bouillante). La ''business unit'' Combustible fabrique également les composants en zirconium nécessaires à la réalisation des assemblages – et vend certains de ces composants à des clients externes – et propose des services associés aux combustibles (ingénierie, maintenance des réacteurs).

* la BU (''business unit'') Combustible réalise la dernière étape de la fabrication du combustible nucléaire : elle conçoit, fabrique et vend du combustible classique à l’oxyde d’uranium naturel enrichi, mais également du combustible [[Combustible MOX|MOX]] et du combustible URE (Uranium de retraitement), produit à partir du recyclage de combustibles usés. Ce combustible est destiné aux réacteurs nucléaires de type REP (Réacteurs à Eau sous Pression) ou REB (Réacteurs à Eau Bouillante). La ''business unit'' Combustible fabrique également les composants en zirconium nécessaires à la réalisation des assemblages – et vend certains de ces composants à des clients externes – et propose des services associés aux combustibles (ingénierie, maintenance des réacteurs).

=== Aval ===

=== ''{{Lang|en|Business groups}}'' « Aval » ===

[[Fichier:Dechets_nucleaires_par_types.svg|vignette|Schéma du [[retraitement du combustible nucléaire]]]]

[[Fichier:Dechets_nucleaires_par_types.svg|vignette|Schéma du [[retraitement du combustible nucléaire]]]]

Le ''business group'' « Aval » a représenté en 2012 environ 19 % du chiffre d’affaires d’Areva, soit {{nombre|1732 millions}} d’euros. Il est dirigé par Dominique Mockly.

Le ''business group'' « Aval » a représenté en 2012 environ 19 % du chiffre d’affaires d’Areva, soit {{nombre|1732 millions}} d’euros. Il est dirigé par Dominique Mockly.

* la « direction des Opérations de logistique nucléaire » conçoit et fabrique les emballages pour le transport et l’entreposage des matières nucléaires et organise leur transport{{refnec}}.

* la « direction des Opérations de logistique nucléaire » conçoit et fabrique les emballages pour le transport et l’entreposage des matières nucléaires et organise leur transport{{refnec}}.

=== Réacteurs et services ===

=== ''{{Lang|en|Business groups}}'' « Réacteurs et services » ===

Le ''business group'' « Réacteurs et services » conçoit et fabrique des réacteurs nucléaires, de types REP (réacteur à eau pressurisée) et REB (réacteur à eau bouillante), destinés à des centrales de production d’électricité, mais aussi des réacteurs de propulsion navale et des réacteurs de recherche. Le ''business group'' propose également des produits et services nécessaires à la maintenance, à la modernisation, et au contrôle de tous les types de réacteurs nucléaires. Il compte près de {{unité|16000 salariés}} et a généré 36 % du chiffre d’affaires d’Areva en 2013. Philippe Samama dirige les activités réacteurs et services du groupe Areva depuis juin 2014.

Le ''business group'' « Réacteurs et services » conçoit et fabrique des réacteurs nucléaires, de types REP (réacteur à eau pressurisée) et REB (réacteur à eau bouillante), destinés à des centrales de production d’électricité, mais aussi des réacteurs de propulsion navale et des réacteurs de recherche. Le ''business group'' propose également des produits et services nécessaires à la maintenance, à la modernisation, et au contrôle de tous les types de réacteurs nucléaires. Il compte près de {{unité|16000 salariés}} et a généré 36 % du chiffre d’affaires d’Areva en 2013. Philippe Samama dirige les activités réacteurs et services du groupe Areva depuis juin 2014.

* en cours de construction à [[Centrale nucléaire de Hinkley Point|Hinkley Point]] au Royaume-Uni (deux réacteurs)<ref>[http://www.enerzine.com/2/12438+areva-compte-vendre-8-epr-au-royaume-uni+.html Areva compte vendre {{nb|8 EPR}} au Royaume-Uni], Enerzine, {{1er}} août 2011.</ref>.

* en cours de construction à [[Centrale nucléaire de Hinkley Point|Hinkley Point]] au Royaume-Uni (deux réacteurs)<ref>[http://www.enerzine.com/2/12438+areva-compte-vendre-8-epr-au-royaume-uni+.html Areva compte vendre {{nb|8 EPR}} au Royaume-Uni], Enerzine, {{1er}} août 2011.</ref>.

=== ''{{Lang|en|Business groups}}'' « Énergies renouvelables » ===

==== Cuves défectueuses ====

Les réacteurs EPR sont confrontés à des difficultés de construction et à des études de conception non entièrement finalisées (comme les problèmes liés au système informatique de sûreté) : les deux premiers chantiers de ce réacteur, dirigés l'un par Areva en Finlande depuis 2005 et l'autre par EDF à Flamanville (France) depuis 2007, rencontrent des retards (cinq à neuf ans à ce jour) et des surcoûts : près de {{nobr|9 milliards}}<ref>[http://www.latribune.fr/journal/edition-du-0412/entreprises/734879/flamanville-le-cout-de-l-epr-s-envole-a-85-milliards-d-euros.html Flamanville : le coût de l'EPR s'envole à {{nombre|8,5 milliards}} d'euros], ''La Tribune'', 4 décembre 2012.</ref> au lieu des 3 milliards annoncés au départ.

En avril 2015, l'Autorité de sûreté nucléaire révèle que les cuves de trois réacteurs EPR, forgées par Areva, présentent de sérieuses faiblesses pouvant entrainer l'interdiction de leur utilisation, ce qui serait catastrophique sur le plan industriel et financier. En effet, les cuves sont déjà installées dans les réacteurs en construction et leur retrait exigerait de détruire en partie les réacteurs. Il faudrait aussi fabriquer de nouvelles cuves. Les cuves concernées sont celles de l'EPR de Flamanville et des deux EPR chinois : la seule cuve correctement réalisée, celle de l'EPR finlandais, a été sous-traitée par Areva au japonais Mitsubishi. De nouvelles études sont lancées afin de déterminer la gravité exacte des malfaçons et de pouvoir trancher sur l'utilisation ou non des cuves<ref>[https://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/07/07/areva-connaissait-de-longue-date-les-anomalies-de-la-cuve-de-l-epr_4674521_1656994.html].</ref>.

==== Groupe « Énergies renouvelables » ====

Le ''business group'' « Énergies renouvelables » a représenté en 2012 environ 6 % du chiffre d’affaires d’Areva. Il est dirigé par Louis-François Durret. Il employait, fin 2012, {{nombre|1493 collaborateurs}}. Le BG Énergies renouvelables est constitué des activités liées à l'éolien (notamment [[Éolienne offshore|éolien offshore]]), aux [[Bioénergie|bioénergies]], à l'[[énergie solaire]] ([[Centrale solaire thermodynamique|solaire thermique à concentration]]) et à l'[[hydrogène]] comme vecteur énergétique et solution de stockage :

Le ''business group'' « Énergies renouvelables » a représenté en 2012 environ 6 % du chiffre d’affaires d’Areva. Il est dirigé par Louis-François Durret. Il employait, fin 2012, {{nombre|1493 collaborateurs}}. Le BG Énergies renouvelables est constitué des activités liées à l'éolien (notamment [[Éolienne offshore|éolien offshore]]), aux [[Bioénergie|bioénergies]], à l'[[énergie solaire]] ([[Centrale solaire thermodynamique|solaire thermique à concentration]]) et à l'[[hydrogène]] comme vecteur énergétique et solution de stockage :

# '''Éolien''' : [[Areva Wind]] (ex Multibrid) propose une turbine de {{unité|5 MW}} qui équipe le [[parc éolien offshore Alpha Ventus]], au large de l’[[Allemagne]]<ref>[http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20110125trib000595452/eoliennes-offshore-la-bataille-des-fabricants.html Éoliennes offshore : la bataille des fabricants] - Article la Tribune, 25 janvier 2011.</ref>. Le groupe totalise {{unité|600 MW}} programmés dans les grands parcs en construction en Europe. Areva a signé un contrat avec Wetfeet Offshore Windenergy pour la fourniture de {{nobr|80 turbines}} M5000 du parc éolien offshore Global Tech 1 pour un montant de plus de {{nobr|800 millions}} d’euros, ainsi qu’un protocole d’accord pour la fourniture de {{nobr|40 éoliennes}} pour le parc Borkum West II ({{unité|200 MW}}), {{2e|phase}} du parc Alpha Ventus. Dans le cadre de l’appel d’offres pour l’éolien en mer en France, le gouvernement a attribué au consortium emmené par Iberdrola et EOLE-RES le développement du champ de [[Saint-Brieuc]] ([[Côtes-d'Armor]]). Areva construira {{nobr|100 éoliennes}} de {{unité|5 MW}} chacune pour ce champ dont la mise en service est prévue entre 2017 et 2019<ref>[http://www.euro-energie.com/eolien-en-mer-la-technologie-d-areva-retenue-pour-developper-le-champ-de-saint-brieuc-aux-cotes-d-iberdrola-et-eole-res-n-3144 Éolien en mer : la technologie d’Areva retenue pour développer le champ de Saint-Brieuc aux côtés d’Iberdrola et EOLE-RES] - Article Euro-energie.com, 9 avril 2012.</ref>. En {{date||juillet|2014}} Areva et [[Gamesa]] créent une [[coentreprise]] spécialisée dans les éoliennes en mer<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/07/07/eolien-en-mer-areva-et-gamesa-scellent-leur-union_4452526_3234.html Éolien en mer : Areva et Gamesa scellent leur union], ''Le Monde'', 7 juillet 2014.</ref>. Areva compte profiter de la compétence de Gamesa en matière de gestion de la chaîne d'approvisionnement et des services, tandis que l'entreprise espagnole cherche un partenaire pour partager ses coûts de développement. Mi-juin 2016, Areva, en difficulté, a annoncé se retirer de l'éolien marin (Gamesa) dans les 3 mois en vendant la co-entreprise [[Adwen]] fondée avec l'espagnol [[Gamesa]] (à un tiers ou à Gamesa) mais les engagements au titre des appels d'offres sur l'éolien marin en France métropolitaine resteront portés par Adwen a précisé Areva<ref>Blosseville T (2016) [http://www.environnement-magazine.fr/article/47682-areva-se-retire-de-l-eolien-en-mer/ Areva se retire de l'éolien en mer] ; Brève d'Environnement Magazine publiée 17/06/2016.</ref> ;

# '''Éolien''' : [[Areva Wind]] (ex Multibrid) propose une turbine de {{unité|5 MW}} qui équipe le [[parc éolien offshore Alpha Ventus]], au large de l’[[Allemagne]]<ref>[http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20110125trib000595452/eoliennes-offshore-la-bataille-des-fabricants.html Éoliennes offshore : la bataille des fabricants] - Article la Tribune, 25 janvier 2011.</ref>. Le groupe totalise {{unité|600 MW}} programmés dans les grands parcs en construction en Europe. Areva a signé un contrat avec Wetfeet Offshore Windenergy pour la fourniture de {{nobr|80 turbines}} M5000 du parc éolien offshore Global Tech 1 pour un montant de plus de {{nobr|800 millions}} d’euros, ainsi qu’un protocole d’accord pour la fourniture de {{nobr|40 éoliennes}} pour le parc Borkum West II ({{unité|200 MW}}), {{2e|phase}} du parc Alpha Ventus. Dans le cadre de l’appel d’offres pour l’éolien en mer en France, le gouvernement a attribué au consortium emmené par Iberdrola et EOLE-RES le développement du champ de [[Saint-Brieuc]] ([[Côtes-d'Armor]]). Areva construira {{nobr|100 éoliennes}} de {{unité|5 MW}} chacune pour ce champ dont la mise en service est prévue entre 2017 et 2019<ref>[http://www.euro-energie.com/eolien-en-mer-la-technologie-d-areva-retenue-pour-developper-le-champ-de-saint-brieuc-aux-cotes-d-iberdrola-et-eole-res-n-3144 Éolien en mer : la technologie d’Areva retenue pour développer le champ de Saint-Brieuc aux côtés d’Iberdrola et EOLE-RES] - Article Euro-energie.com, 9 avril 2012.</ref>. En {{date||juillet|2014}} Areva et [[Gamesa]] créent une [[coentreprise]] spécialisée dans les éoliennes en mer<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/07/07/eolien-en-mer-areva-et-gamesa-scellent-leur-union_4452526_3234.html Éolien en mer : Areva et Gamesa scellent leur union], ''Le Monde'', 7 juillet 2014.</ref>. Areva compte profiter de la compétence de Gamesa en matière de gestion de la chaîne d'approvisionnement et des services, tandis que l'entreprise espagnole cherche un partenaire pour partager ses coûts de développement. Mi-juin 2016, Areva, en difficulté, a annoncé se retirer de l'éolien marin (Gamesa) dans les 3 mois en vendant la co-entreprise [[Adwen]] fondée avec l'espagnol [[Gamesa]] (à un tiers ou à Gamesa) mais les engagements au titre des appels d'offres sur l'éolien marin en France métropolitaine resteront portés par Adwen a précisé Areva<ref>Blosseville T (2016) [http://www.environnement-magazine.fr/article/47682-areva-se-retire-de-l-eolien-en-mer/ Areva se retire de l'éolien en mer] ; Brève d'Environnement Magazine publiée 17/06/2016.</ref> ;

Areva a cédé en septembre 2016 ses éoliennes en mer à Gamesa, après avoir abandonné le solaire et la biomasse. Sa diversification ratée dans les énergies vertes, qui n'ont jamais dépassé 6 % du chiffre d’affaires, aura coûté 1,5 milliard d’euros et enterré l’ambition de créer une filière tricolore<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211295569055-les-energies-renouvelables-lautre-gouffre-dareva-2028020.php Les énergies renouvelables, l’autre gouffre d’Areva], Les Échos, 17 septembre 2016.</ref>.

Areva a cédé en septembre 2016 ses éoliennes en mer à Gamesa, après avoir abandonné le solaire et la biomasse. Sa diversification ratée dans les énergies vertes, qui n'ont jamais dépassé 6 % du chiffre d’affaires, aura coûté 1,5 milliard d’euros et enterré l’ambition de créer une filière tricolore<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211295569055-les-energies-renouvelables-lautre-gouffre-dareva-2028020.php Les énergies renouvelables, l’autre gouffre d’Areva], Les Échos, 17 septembre 2016.</ref>.

=== Restructuration ===

=== Sites et implantations mondiales ===

En 2016, une restructuration de la filière nucléaire est décidée. Areva rassemble les activités du cycle du combustible (essentiellement les activités d’Areva NC) au sein d'une nouvelle société tandis que l’activité de construction de réacteurs (Areva NP) est cédée à EDF. La nouvelle société, ''New Areva'', rassemble désormais les activités Mines, Amont, Aval ainsi qu'Areva Projets et Areva Med<ref name=":2" />.

En détail, ''New NP'' –&nbsp;devenu Framatome –&nbsp;est alors issu d'Areva NP qui correspond aux activités de conception, de construction et de maintenance des [[Réacteur nucléaire|réacteurs nucléaires]]. À l'inverse, ''New Areva'' –&nbsp;devenu Orano – regroupe ainsi les activités relatives au [[combustible nucléaire]] : [[extraction de l'uranium]] à la mine, concentration, raffinage, conversion et [[enrichissement de l'uranium]], fabrication d'assemblages de [[Combustible nucléaire|combustibles nucléaires]], [[Transport du combustible nucléaire|transport des combustibles nucléaires]], [[Traitement du combustible nucléaire usé|traitement des combustibles nucléaires usés]], [[démantèlement nucléaire]] et gestion des [[Déchet radioactif|déchets radioactifs]].

== Affaires politico-économiques, scandales et procès ==

=== Condamnation pour entente illicite de 2007 ===

Le {{date-|24 janvier 2007}}, la [[Commission européenne]], représentée par la commissaire à la concurrence [[Nelly Kroes]], condamne Areva ainsi que neuf autres entreprises opérant dans le secteur des appareillages de « Commutateur à isolation gazeuse » pour [[entente illicite]] (de 1988 à 2004), violant les règles des traités européens. Areva est condamnée à verser une amende de 53,5 millions d'euros au budget européen (somme pour laquelle Alstom est solidairement responsable pour la période pendant laquelle il était propriétaire de la filiale condamnée. Cette filiale ayant été rachetée par le groupe Areva vers la fin de l'infraction, en {{date-|janvier 2004}}, les sociétés mères du groupe Areva partagent solidairement la responsabilité pour la durée de l'infraction après l'acquisition)<ref>{{Lien web |titre=Concurrence : la Commission inflige une amende de {{nb|750 millions}} d'euros aux membres de l'entente sur les appareillages de commutation à isolation gazeuse |description=Communiqué |url=https://europa.eu/rapid/press-release_IP-07-80_fr.htm |site=[[Europa (portail web)|Europa]] |date=24/01/2007 |consulté le=2019-10-21}}.</ref>.

=== Cuves d'EPR défectueuses ===

Les réacteurs EPR sont confrontés à des difficultés de construction et à des études de conception non entièrement finalisées (comme les problèmes liés au système informatique de sûreté) : les deux premiers chantiers de ce réacteur, dirigés l'un par Areva en Finlande depuis 2005 et l'autre par EDF à Flamanville (France) depuis 2007, rencontrent des retards (cinq à neuf ans à ce jour) et des surcoûts : près de {{nobr|9 milliards}}<ref>[http://www.latribune.fr/journal/edition-du-0412/entreprises/734879/flamanville-le-cout-de-l-epr-s-envole-a-85-milliards-d-euros.html Flamanville : le coût de l'EPR s'envole à {{nombre|8,5 milliards}} d'euros], ''La Tribune'', 4 décembre 2012.</ref> au lieu des 3 milliards annoncés au départ.

En avril 2015, l'Autorité de sûreté nucléaire révèle que les cuves de trois réacteurs EPR, forgées par Areva, présentent de sérieuses faiblesses pouvant entrainer l'interdiction de leur utilisation, ce qui serait catastrophique sur le plan industriel et financier. En effet, les cuves sont déjà installées dans les réacteurs en construction et leur retrait exigerait de détruire en partie les réacteurs. Il faudrait aussi fabriquer de nouvelles cuves. Les cuves concernées sont celles de l'EPR de Flamanville et des deux EPR chinois : la seule cuve correctement réalisée, celle de l'EPR finlandais, a été sous-traitée par Areva au japonais Mitsubishi. De nouvelles études sont lancées afin de déterminer la gravité exacte des malfaçons et de pouvoir trancher sur l'utilisation ou non des cuves<ref>{{Article|langue=fr|titre=Areva connaissait de longue date les anomalies de l’EPR de Flamanville|périodique=Le Monde|date=2015-07-07|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/07/07/areva-connaissait-de-longue-date-les-anomalies-de-la-cuve-de-l-epr_4674521_1656994.html|consulté le=2024-08-20}}</ref>.

=== Affaire Maureen Kearney ===

[[Maureen Kearney]], secrétaire du comité de groupe européen d'Areva, est retrouvée à son domicile en décembre 2012, ligotée à une chaise, bâillonnée, un manche de couteau introduit dans le vagin et un « A » scarifié sur le ventre. Elle associe cette agression avec son opposition à l'accord signé entre EDF, Areva et [[China General Nuclear Power Corporation|CGNPC]] (Opérateur nucléaire chinois) permettant des transferts de technologie nucléaire<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'étrange agression d'une syndicaliste d'Areva, au cœur d'une erreur judiciaire |url=https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-21-septembre-2019 |site=[[France Inter]] |date=21/09/2019 |consulté le=2019-10-21}}.</ref>. En première instance, elle est condamnée pour {{Citation|avoir inventé son agression}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Areva : La justice reconnaît ses erreurs dans l’agression d’une syndicaliste |url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/areva-la-justice-reconnait-ses-erreurs-dans-l-agression-d-une-syndicaliste-1562992.html |site=[[BFM Business]] |date=09/11/2018 |consulté le=2019-10-21}}.</ref>, mais en 2018, la cour d'appel l'innocente et des médias parlent d'erreur judiciaire<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'étrange agression d'une syndicaliste d'Areva, au cœur d'une erreur judiciaire |url=https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-21-septembre-2019 |site=France Inter |date=21/09/2019 |consulté le=2019-10-21}}.</ref>.

=== Accusations de corruption au Niger et procès perdu ===

Le 11 décembre 2012, l'Observatoire du nucléaire accuse Areva de corruption<ref>[http://observ.nucleaire.free.fr/corruption-areva-niger.htm].</ref>. Le 19 décembre 2012, s'estimant diffamée, Areva l'assigne en justice<ref>[http://observ.nucleaire.free.fr/areva-assigne-observatoire.htm].</ref>. L'audience du {{1er février}} 2013 au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris a fixé au 20 décembre 2013 la tenue du procès. Le 7 février 2014, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Stéphane Lhomme, président de l'Observatoire du nucléaire, pour diffamation et a ordonné le retrait des propos litigieux du site internet de l'Observatoire<ref>[https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/accusation-de-corruption-l-observatoire-du-nucleaire-condamne-pour-avoir-diffame-areva-article_89153/ Techniques de l'ingénieur].</ref>. Stéphane Lhomme fait appel de ce jugement et, le 21 janvier 2015, Areva est finalement déboutée par la Cour d'appel de Paris<ref>[https://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/21/le-militant-antinucleaire-stephane-lhomme-relaxe-des-accusations-d-areva_4560637_3224.html].</ref>.

Le {{Date|24 novembre 2020}}, Le PNF ([[Parquet national financier|le parquet national financier]]) a affirmé l'ouverture d'une information judiciaire pour {{Citation|corruption d'agent public étranger, corruption privée, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux, abus de confiance et blanchiment en bande organisée de ces délits}} visant la multinationale française dans l'affaire de courtage d'uranium nigérien, appelée [[Uraniumgate]], qui a eu lieu en 2011. Cette affaire a causé d'importantes pertes pour Areva, qui est devenu Orano<ref>{{Article|langue=fr|titre=Ouverture d’une enquête pour corruption sur la vente d’uranium nigérien par Areva en 2011|périodique=Le Monde.fr|date=2020-11-25|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/25/ouverture-d-une-enquete-pour-corruption-sur-la-vente-d-uranium-nigerien-par-areva-en-2011_6061127_3224.html|consulté le=2020-11-27}}</ref>.

=== Santé financière ===

En 2011, [[Corinne Lepage]] affirme que la situation d'Areva était déjà très difficile avant l'[[catastrophe de Fukushima|accident de la centrale de Fukushima]]<ref>[[Corinne Lepage]], ''La vérité sur le nucléaire'', Éditions Albin Michel 2011.</ref>. Depuis lors, à aucun moment le débat public autour de cette société n'a été posé. Selon Corinne Lepage, jusqu'en novembre 2014, les décideurs sont restés dans le déni de la situation financière d'Areva et du gouffre financier et du fiasco commercial que représente l'[[Réacteur pressurisé européen|EPR]]<ref>Corinne Lepage, [https://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/nucleaire-au-bout-du-deni-la-catastrophe_b_6197638.html ''Nucléaire: au bout du déni, la catastrophe''], ''Le Huffington Post'', 21 novembre 2014.</ref>.

==== Perte record en 2014 ====

En 2014, selon le journal ''[[Médiapart]]'', Areva connaîtrait de sérieuses difficultés financières : son endettement atteindrait {{nombre|4,7 milliards}} d’euros pour {{nobr|4 milliards}} de fonds propres. Le président du conseil de surveillance Pierre Blayau aurait prôné un nettoyage sans concession du groupe, voire son démantèlement<ref>Martine Orange, [http://www.mediapart.fr/journal/france/181114/le-groupe-nucleaire-areva-est-en-perdition Le groupe nucléaire Areva est en perdition], ''[[Médiapart]]'', 18 novembre 2014.</ref>. En novembre 2014, selon le [[Réseau Sortir du nucléaire]], la santé financière d’Areva est critique<ref>[http://www.sortirdunucleaire.org/La-sante-financiere-d-Areva-C-est-Tchernobyl La santé financière d'Areva, c'est Tchernobyl], Réseau sortir du nucléaire, novembre 2014.</ref>.

Le mercredi 4 mars 2015, Areva annonce une perte pour l'exercice 2014 de {{nombre|4,8 milliards}} d'euros liée à l'atonie du [[Industrie nucléaire|marché nucléaire]] après l'[[accident nucléaire de Fukushima]], mais aussi à de graves erreurs stratégiques et opérationnelles ([[UraMin]], [[Centrale nucléaire d'Olkiluoto#Chantier de l'EPR Olkiluoto 3|EPR Finlandais]] et [[EPR de Flamanville]], [[réacteur Jules Horowitz]])<ref>{{Lien web |titre=Trois dérapages industriels |url=https://www.lesechos.fr/journal20150224/lec2_industrie_et_services/0204179196797-trois-derapages-industriels-1096182.php |site=[[Les Échos]] |date=24 février 2015 |consulté le=6 mars 2015 |brisé le=2023-10-26}}.</ref>. Parallèlement, le chiffre d’affaires chute de 7,2 % à {{nombre|8,3 milliards}} d'euros. En conséquence, un plan visant à réaliser un milliard d'euros d'économies d'ici 2017 est lancé, notamment en réduisant de 15 % la masse salariale de l'entreprise ({{nombre|45000 salariés}}). Des cessions d'actifs supérieures à {{nobr|450 millions}} d'euros sont également envisagées<ref name="Le Monde" />. Le {{date|15|septembre|2015}}, plus de {{nb|2000 salariés}} manifestent devant le siège du groupe localisé dans le quartier de [[La Défense]] à Paris pour protester contre les milliers de pertes d'emploi annoncées en cas de démantèlement du groupe<ref>AFP, [http://www.boursorama.com/actualites/areva-les-salaries-sonnent-le-debut-de-la-bagarre-e62ed922536a98acda06e1be9aaa986c « Areva: les salariés sonnent "le début de la bagarre" »], [[Boursorama]], 15 septembre 2019.</ref>.

==== Notation financière ====

Le {{Date|20 novembre 2014}}, l'agence de notation [[Standard & Poors]] annonce avoir dégradé la note à long terme d'Areva de « BBB- » à « BB + », la perspective restant négative. Cette dégradation relègue la société dans la catégorie des émetteurs spéculatifs. Elle fait suite à l'annonce par le groupe qu'il ne tiendrait pas ses objectifs cette année, et qu'il abandonnait ses objectifs pour 2015 et 2016. L'agence invoque la probable aggravation du « cash burn » (consommation de trésorerie supérieure à la capacité d'autofinancement) de la société, et donc une nouvelle augmentation de la dette<ref>[https://www.lesechos.fr/journal20141121/lec2_industrie_et_services/0203954964013-standard-poors-relegue-areva-dans-la-categorie-des-emetteurs-speculatifs-1066678.php Standard & Poor's relègue Areva dans la catégorie des émetteurs spéculatifs], [[Les Échos]] 21 novembre 2014.</ref>.

== Sites et implantations mondiales ==

Jusqu’à sa restructuration lancée en 2016, le groupe Areva, dont le siège social était situé à [[La Défense]], est présent en Europe, Afrique, Amérique et Asie, à travers de nombreux sites. Cette partie décrit les implantations du groupe avant sa restructuration, ainsi que la création d'Orano.

Jusqu’à sa restructuration lancée en 2016, le groupe Areva, dont le siège social était situé à [[La Défense]], est présent en Europe, Afrique, Amérique et Asie, à travers de nombreux sites. Cette partie décrit les implantations du groupe avant sa restructuration, ainsi que la création d'Orano.

La répartition des implantations est très variable selon les activités. Les activités minières sont réparties au Niger, au Canada et au Kazakhstan pour l’exploitation mais aussi dans d’autres pays pour l’exploration et les projets (Australie, Namibie, Mongolie…). Les ''business units'' « Chimie et enrichissement », ainsi que Traitement, Recyclage ou Assainissement sont implantées uniquement en France, la ''business unit'' Combustible en France, mais également en Europe hors France et aux États-Unis.

La répartition des implantations est très variable selon les activités. Les activités minières sont réparties au Niger, au Canada et au Kazakhstan pour l’exploitation mais aussi dans d’autres pays pour l’exploration et les projets (Australie, Namibie, Mongolie…). Les ''business units'' « Chimie et enrichissement », ainsi que Traitement, Recyclage ou Assainissement sont implantées uniquement en France, la ''business unit'' Combustible en France, mais également en Europe hors France et aux États-Unis.

==== En Europe ====

=== En Europe ===

Areva réalise en Europe 62,4 % de son chiffre d’affaires et y emploie 79,2 % de ses effectifs. Le groupe est très présent en France, son pays d’origine, mais aussi, via des sites industriels ou des bureaux de représentation, en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni, en Suède, en Finlande, en Espagne, aux Pays-Bas ou encore en Slovaquie.

Areva réalise en Europe 62,4 % de son chiffre d’affaires et y emploie 79,2 % de ses effectifs. Le groupe est très présent en France, son pays d’origine, mais aussi, via des sites industriels ou des bureaux de représentation, en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni, en Suède, en Finlande, en Espagne, aux Pays-Bas ou encore en Slovaquie.

===== En France =====

==== En France ====

Areva réalise en France 40,5 % de son chiffre d’affaires et y emploie 64,8 % de ses effectifs.

Areva réalise en France 40,5 % de son chiffre d’affaires et y emploie 64,8 % de ses effectifs.

En décembre 2017, New Areva annonce avoir signé trois contrats d’une valeur totale de près de 9 millions d’euros pour le traitement et la gestion de déchets radioactifs sur différents sites du [[Commissariat à l'Énergie atomique et aux Énergies alternatives|CEA]]. Le premier contrat concerne le traitement sur le site du CEA à [[Fontenay-aux-Roses]] de déchets liquides de nature chimique et d'intensité radiologique variées. Le second contrat de 5 ans concerne le renouvellement du contrat d'exploitation de la station de traitement de déchets (STD) du site de [[Centre de Cadarache|Cadarache]]. Le troisième concerne le maintien en conditions sûres de l'ancienne station de traitement des effluents (STE) de Cadarache, ceci pour 40 mois<ref>{{Article|langue=fr|titre=New Areva a remporté trois contrats dans la gestion de déchets radioactifs|périodique=Capital.fr|date=2017-12-21|lire en ligne=https://www.capital.fr/entreprises-marches/new-areva-a-remporte-trois-contrats-dans-la-gestion-de-dechets-radioactifs-1262075|consulté le=2018-01-09}}.</ref>.

En décembre 2017, New Areva annonce avoir signé trois contrats d’une valeur totale de près de 9 millions d’euros pour le traitement et la gestion de déchets radioactifs sur différents sites du [[Commissariat à l'Énergie atomique et aux Énergies alternatives|CEA]]. Le premier contrat concerne le traitement sur le site du CEA à [[Fontenay-aux-Roses]] de déchets liquides de nature chimique et d'intensité radiologique variées. Le second contrat de 5 ans concerne le renouvellement du contrat d'exploitation de la station de traitement de déchets (STD) du site de [[Centre de Cadarache|Cadarache]]. Le troisième concerne le maintien en conditions sûres de l'ancienne station de traitement des effluents (STE) de Cadarache, ceci pour 40 mois<ref>{{Article|langue=fr|titre=New Areva a remporté trois contrats dans la gestion de déchets radioactifs|périodique=Capital.fr|date=2017-12-21|lire en ligne=https://www.capital.fr/entreprises-marches/new-areva-a-remporte-trois-contrats-dans-la-gestion-de-dechets-radioactifs-1262075|consulté le=2018-01-09}}.</ref>.

====== Fuite d'uranium au Tricastin ======

===== Fuite d'uranium au Tricastin =====

Le 26 novembre 2013, à la suite du rejet de la [[Cour de cassation (France)|Cour de cassation]], Areva-Socatri a été définitivement condamnée pour pollution des eaux à la suite de l'importante fuite d'[[uranium]] survenue en juillet 2008 à l'usine [[Socatri]] sur le [[Site nucléaire du Tricastin]]<ref>[http://www.actu-environnement.com/ae/news/rejet-pourvoi-cassation-socatri-areva-fuite-uranium-tricastin-20069.php4 ''Fuite d'uranium du Tricastin : la Socatri définitivement condamnée''] - actu-environnement, 27 novembre 2013.</ref>.

Le 26 novembre 2013, à la suite du rejet de la [[Cour de cassation (France)|Cour de cassation]], Areva-Socatri a été définitivement condamnée pour pollution des eaux à la suite de l'importante fuite d'[[uranium]] survenue en juillet 2008 à l'usine [[Socatri]] sur le [[Site nucléaire du Tricastin]]<ref>[http://www.actu-environnement.com/ae/news/rejet-pourvoi-cassation-socatri-areva-fuite-uranium-tricastin-20069.php4 ''Fuite d'uranium du Tricastin : la Socatri définitivement condamnée''] - actu-environnement, 27 novembre 2013.</ref>.

====== Pollution à l'américium et au plutonium à La Hague ======

===== Pollution à l'américium et au plutonium à La Hague =====

L'[[Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest]] (ACRO) relève en octobre 2016 une pollution radioactive liée à la présence d'[[Américium 241|américium-241]] près de [[Usine de retraitement de la Hague|l'usine Areva de La Hague]]. Cette pollution est confirmée par l'entreprise en janvier 2017. L'analyse des échantillons par l'Institut de radiophysique du [[Centre hospitalier universitaire vaudois|centre hospitalier universitaire de Lausanne]] révèle également une pollution au plutonium. Areva exclut {{Citation|un risque sanitaire pour l'homme}}<ref>{{Article|titre=Manche : une pollution au plutonium autour du site nucléaire d'Areva La Hague|périodique=lamanchelibre.fr|date=2 mars 2017|lire en ligne=http://www.lamanchelibre.fr/actualite-279539-manche-une-pollution-au-plutonium-autour-du-site-nucleaire-areva-la-hague.html|consulté le=2017-03-03}}.</ref>.

L'[[Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest]] (ACRO) relève en octobre 2016 une pollution radioactive liée à la présence d'[[Américium 241|américium-241]] près de [[Usine de retraitement de la Hague|l'usine Areva de La Hague]]. Cette pollution est confirmée par l'entreprise en janvier 2017. L'analyse des échantillons par l'Institut de radiophysique du [[Centre hospitalier universitaire vaudois|centre hospitalier universitaire de Lausanne]] révèle également une pollution au plutonium. Areva exclut {{Citation|un risque sanitaire pour l'homme}}<ref>{{Article|titre=Manche : une pollution au plutonium autour du site nucléaire d'Areva La Hague|périodique=lamanchelibre.fr|date=2 mars 2017|lire en ligne=http://www.lamanchelibre.fr/actualite-279539-manche-une-pollution-au-plutonium-autour-du-site-nucleaire-areva-la-hague.html|consulté le=2017-03-03}}.</ref>.

====== Projet ITER ======

===== Projet ITER =====

Le projet de réacteur de fusion [[Tokamak]] [[ITER]] a pour investisseurs de nombreux pays et de nombreuses organisation administrative du Rhône . Le projet est situé sur le [[centre de Cadarache]] ([[Commissariat à l'Énergie atomique et aux Énergies alternatives|CEA]]) dans la commune de [[Saint-Paul-lez-Durance]]. Areva est chargé de la fabrication du prototype de la paroi interne en [[béryllium]] en contact avec la fusion du [[deutérium]]<ref>[http://www.areva.com/FR/actualites-10307/areva-signe-un-contrat-pour-la-fabrication-d-un-prototype-de-panneau-dans-le-cadre-du-projet-iter.html Areva signe un contrat pour la fabrication d'un prototype de panneau dans le cadre du projet ITER], Areva.</ref>. Le projet ITER est critiqué pour ses dérapages de calendrier et de budget, l'estimation de son coût ayant été multipliée par quatre en dix ans<ref>[https://www.lesechos.fr/02/05/2016/LesEchos/22183-078-ECH_nucleaire---nouveau-surcout-de-4-milliards-pour-le-projet-iter.htm Nucléaire : nouveau surcoût de 4 milliards pour le projet Iter], [[Les Échos]], 2 mai 2016.</ref>.

Le projet de réacteur de fusion [[Tokamak]] [[ITER]] a pour investisseurs de nombreux pays et de nombreuses organisation administrative du Rhône . Le projet est situé sur le [[centre de Cadarache]] ([[Commissariat à l'Énergie atomique et aux Énergies alternatives|CEA]]) dans la commune de [[Saint-Paul-lez-Durance]]. Areva est chargé de la fabrication du prototype de la paroi interne en [[béryllium]] en contact avec la fusion du [[deutérium]]<ref>[http://www.areva.com/FR/actualites-10307/areva-signe-un-contrat-pour-la-fabrication-d-un-prototype-de-panneau-dans-le-cadre-du-projet-iter.html Areva signe un contrat pour la fabrication d'un prototype de panneau dans le cadre du projet ITER], Areva.</ref>. Le projet ITER est critiqué pour ses dérapages de calendrier et de budget, l'estimation de son coût ayant été multipliée par quatre en dix ans<ref>[https://www.lesechos.fr/02/05/2016/LesEchos/22183-078-ECH_nucleaire---nouveau-surcout-de-4-milliards-pour-le-projet-iter.htm Nucléaire : nouveau surcoût de 4 milliards pour le projet Iter], [[Les Échos]], 2 mai 2016.</ref>.

===== En Allemagne =====

==== En Allemagne ====

En Allemagne Areva emploie quelque {{nombre|5350 personnes}}, sur {{nobr|8 sites}}, dans les secteurs du nucléaire et des énergies renouvelables.

En Allemagne Areva emploie quelque {{nombre|5350 personnes}}, sur {{nobr|8 sites}}, dans les secteurs du nucléaire et des énergies renouvelables.

Ainsi Areva fournit les éoliennes offshore pour le parc éolien [[Alpha Ventus]], mais également en mer du Nord les parcs éoliens de Trianel Windpark Borkum et Global Tech : le groupe a démarré en septembre 2013 le montage de {{nobr|40 turbines}} M5000 pour le premier et de 80 pour le second<ref>[http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/AREVA-equipe-deux-nouveaux-parcs-eoliens-en-allemagne.htm Article Le Marin].</ref>{{,}}<ref>[http://www.laviedesreseaux.fr/Informez-vous/Actualite/Installation-des-turbines-AREVA-en-Allemagne Article La vie des réseaux].</ref>. Areva a également étendu en Allemagne ses activités de stockage d’hydrogène-énergie, avec un {{1er|gros}} contrat signé en novembre 2013<ref>[http://erh2-bretagne.over-blog.com/2013/11/22-11-2013-AREVA-%C3%A9tend-ses-activit%C3%A9s-de-stockage-d-hydrog%C3%A8ne-%C3%A9nergie-en-allemagne.html ERH2 Bretagne] (Énergies Renouvelables, Hydrogène et piles à combustibles en Bretagne).</ref>.

Ainsi Areva fournit les éoliennes offshore pour le parc éolien [[Alpha Ventus]], mais également en mer du Nord les parcs éoliens de Trianel Windpark Borkum et Global Tech : le groupe a démarré en septembre 2013 le montage de {{nobr|40 turbines}} M5000 pour le premier et de 80 pour le second<ref>[http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/AREVA-equipe-deux-nouveaux-parcs-eoliens-en-allemagne.htm Article Le Marin].</ref>{{,}}<ref>[http://www.laviedesreseaux.fr/Informez-vous/Actualite/Installation-des-turbines-AREVA-en-Allemagne Article La vie des réseaux].</ref>. Areva a également étendu en Allemagne ses activités de stockage d’hydrogène-énergie, avec un {{1er|gros}} contrat signé en novembre 2013<ref>[http://erh2-bretagne.over-blog.com/2013/11/22-11-2013-AREVA-%C3%A9tend-ses-activit%C3%A9s-de-stockage-d-hydrog%C3%A8ne-%C3%A9nergie-en-allemagne.html ERH2 Bretagne] (Énergies Renouvelables, Hydrogène et piles à combustibles en Bretagne).</ref>.

===== En Belgique =====

==== En Belgique ====

En Belgique l’usine de [[FBFC]], filiale d’Areva, située à Dessel, réalise le montage<ref>[http://www.areva.com/FR/activites-996/fbfc-dessel-fabrication-d-assemblages-de-combustible-pour-rep.html Site Areva].</ref> :

En Belgique l’usine de [[FBFC]], filiale d’Areva, située à Dessel, réalise le montage<ref>[http://www.areva.com/FR/activites-996/fbfc-dessel-fabrication-d-assemblages-de-combustible-pour-rep.html Site Areva].</ref> :

* des assemblages de combustibles pour réacteurs à eau sous pression mais aussi à eau bouillante ;

* des assemblages de combustibles pour réacteurs à eau sous pression mais aussi à eau bouillante ;

* des bouchons et ressorts.

* des bouchons et ressorts.

===== En Finlande =====

==== En Finlande ====

Areva construit en Finlande, avec l'électricien finlandais Teollisuuden Voima Oy (TVO), le {{5e|réacteur}} nucléaire finlandais : [[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|Olkiluoto 3]]. Ce réacteur EPR fera de la Finlande le {{1er|pays}} européen à exploiter un réacteur de Génération III+.

Areva construit en Finlande, avec l'électricien finlandais Teollisuuden Voima Oy (TVO), le {{5e|réacteur}} nucléaire finlandais : [[Centrale nucléaire d'Olkiluoto|Olkiluoto 3]]. Ce réacteur EPR fera de la Finlande le {{1er|pays}} européen à exploiter un réacteur de Génération III+.

===== Au Royaume-Uni =====

==== Au Royaume-Uni ====

Areva est présent depuis plus de {{nobr|30 ans}} au Royaume-Uni, où le groupe fournit de nombreux services nucléaires.

Areva est présent depuis plus de {{nobr|30 ans}} au Royaume-Uni, où le groupe fournit de nombreux services nucléaires.

Areva a également fortement accru sa présence au Royaume-Uni dans le domaine de l’éolien offshore. Le groupe a annoncé fin 2012 la création d’une usine en Écosse, qui devrait être opérationnelle en 2015 pour produire des turbines de {{nobr|5 MW}} pour les projets offshores du Royaume-Uni<ref>[http://www.meretmarine.com/fr/content/eolien-offshore-AREVA-va-ouvrir-une-usine-en-ecosse Site Mer et Marine].</ref>.

Areva a également fortement accru sa présence au Royaume-Uni dans le domaine de l’éolien offshore. Le groupe a annoncé fin 2012 la création d’une usine en Écosse, qui devrait être opérationnelle en 2015 pour produire des turbines de {{nobr|5 MW}} pour les projets offshores du Royaume-Uni<ref>[http://www.meretmarine.com/fr/content/eolien-offshore-AREVA-va-ouvrir-une-usine-en-ecosse Site Mer et Marine].</ref>.

===== En Suède =====

==== En Suède ====

{{Article détaillé|Programme nucléaire de la Suède}}

{{Article détaillé|Programme nucléaire de la Suède}}

L’énergie nucléaire représente plus de 40 % de la production énergétique suédoise. Le gouvernement travaille sur un projet destiné à étendre la capacité nucléaire du pays. En janvier 2007, Areva a remporté deux contrats portant sur la modernisation de la tranche 2 de la [[Centrale nucléaire d'Oskarshamn|centrale d'Oskarshamn]] et l'extension de la durée de vie de la tranche 4 de la [[Centrale nucléaire de Ringhals|centrale de Ringhals]]<ref>[http://www.enerzine.com/2/1849+Areva-va-moderniser-les-centrales-nucleaires-suedoises+.html Areva va moderniser les centrales nucléaires suédoises], ''[[Enerzine]]'', 19 janvier 2007.</ref>. Ces deux contrats représentaient un montant total de {{nobr|400 millions}} d'euros<ref>[http://www.lefigaro.fr/temp/2007/01/19/04010-20070119ARTWWW90232-AREVA_deux_contrats_en_suede_pour_millions_deuros.php Article Le Figaro].</ref>.

L’énergie nucléaire représente plus de 40 % de la production énergétique suédoise. Le gouvernement travaille sur un projet destiné à étendre la capacité nucléaire du pays. En janvier 2007, Areva a remporté deux contrats portant sur la modernisation de la tranche 2 de la [[Centrale nucléaire d'Oskarshamn|centrale d'Oskarshamn]] et l'extension de la durée de vie de la tranche 4 de la [[Centrale nucléaire de Ringhals|centrale de Ringhals]]<ref>[http://www.enerzine.com/2/1849+Areva-va-moderniser-les-centrales-nucleaires-suedoises+.html Areva va moderniser les centrales nucléaires suédoises], ''[[Enerzine]]'', 19 janvier 2007.</ref>. Ces deux contrats représentaient un montant total de {{nobr|400 millions}} d'euros<ref>[http://www.lefigaro.fr/temp/2007/01/19/04010-20070119ARTWWW90232-AREVA_deux_contrats_en_suede_pour_millions_deuros.php Article Le Figaro].</ref>.

===== En Ukraine =====

==== En Ukraine ====

Areva fournit des services et du [[combustible nucléaire]] pour les réacteurs des [[Liste des centrales nucléaires en Ukraine|4 centrales nucléaires ukrainiennes]]. Areva est également intervenue pendant 4 ans sur démantèlement de la [[centrale nucléaire de Tchernobyl]] accidentée en 1986, puis elle en a été définitivement écartée<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L’invraisemblable fiasco d’Areva à Tchernobyl |url=http://journaldelenergie.com/nucleaire/linvraisemblable-fiasco-dareva-a-tchernobyl/ |site=journaldelenergie.com |date=6 mai 2015 |consulté le=16 février 2016}}.</ref>.

Areva fournit des services et du [[combustible nucléaire]] pour les réacteurs des [[Liste des centrales nucléaires en Ukraine|4 centrales nucléaires ukrainiennes]]. Areva est également intervenue pendant 4 ans sur démantèlement de la [[centrale nucléaire de Tchernobyl]] accidentée en 1986, puis elle en a été définitivement écartée<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L’invraisemblable fiasco d’Areva à Tchernobyl |url=http://journaldelenergie.com/nucleaire/linvraisemblable-fiasco-dareva-a-tchernobyl/ |site=journaldelenergie.com |date=6 mai 2015 |consulté le=16 février 2016}}.</ref>.

==== En Amérique ====

=== En Amérique ===

Areva réalise en Amérique 20 % de son chiffre d’affaires et y compte 12 % de ses effectifs<ref>[http://areva.com/mediatheque/liblocal/docs/groupe/Documentreference/2013/versioninteractive2013fr/dr2013fr/index.html Document de référence Areva 2013], pages 171, 200.</ref>. Il est présent aux États-Unis, au Canada et au Brésil.

Areva réalise en Amérique 20 % de son chiffre d’affaires et y compte 12 % de ses effectifs<ref>[http://areva.com/mediatheque/liblocal/docs/groupe/Documentreference/2013/versioninteractive2013fr/dr2013fr/index.html Document de référence Areva 2013], pages 171, 200.</ref>. Il est présent aux États-Unis, au Canada et au Brésil.

===== Aux États-Unis =====

==== Aux États-Unis ====

{{Article détaillé|Programme nucléaire des États-Unis}}

{{Article détaillé|Programme nucléaire des États-Unis}}

La société américaine [[Canberra (entreprise)|Canberra]], {{refnec|leader mondial}} pour des prestations de mesure nucléaire pour la sûreté et la sécurité (produits de détection de matériels radioactifs, équipements spécialisés pour les laboratoires et usines du cycle nucléaire, prestations pour la surveillance de la contamination des matériaux et de l'environnement…) était une filiale d’Areva jusqu'en 2016.

La société américaine [[Canberra (entreprise)|Canberra]], {{refnec|leader mondial}} pour des prestations de mesure nucléaire pour la sûreté et la sécurité (produits de détection de matériels radioactifs, équipements spécialisés pour les laboratoires et usines du cycle nucléaire, prestations pour la surveillance de la contamination des matériaux et de l'environnement…) était une filiale d’Areva jusqu'en 2016.

En avril 2017, Areva Nuclear Materials et NorthStar annoncent la création de leur joint-venture ADP (''Accelerated Decommissioning Partners''), qui associe toutes les compétences nécessaires (dans les domaines du management, de la régulation, de l’expertise technique et financière) pour mener à bien des projets d’assainissement-démantèlement d’installations nucléaires aux États-Unis<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Areva se positionne sur le marché américain du démantèlement|url=http://www.sfen.org/fr/rgn/areva-se-positionne-sur-le-marche-americain-du-demantelement |site=sfen.org |consulté le=2018-01-09}}.</ref>. Ils prennent ainsi en charge en juillet 2017 le programme d’assainissement et de démantèlement de la cuve du réacteur à eau bouillante de la [[Centrale nucléaire de Vermont Yankee|centrale de Vermont Yanke]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Démantèlement nucléaire : la France à la conquête du monde|périodique=Le Monde de l'Energie|date=2017-12-09|lire en ligne=|consulté le=2018-01-09}}.</ref>.

En avril 2017, Areva Nuclear Materials et NorthStar annoncent la création de leur joint-venture ADP (''Accelerated Decommissioning Partners''), qui associe toutes les compétences nécessaires (dans les domaines du management, de la régulation, de l’expertise technique et financière) pour mener à bien des projets d’assainissement-démantèlement d’installations nucléaires aux États-Unis<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Areva se positionne sur le marché américain du démantèlement|url=http://www.sfen.org/fr/rgn/areva-se-positionne-sur-le-marche-americain-du-demantelement |site=sfen.org |consulté le=2018-01-09}}.</ref>. Ils prennent ainsi en charge en juillet 2017 le programme d’assainissement et de démantèlement de la cuve du réacteur à eau bouillante de la [[Centrale nucléaire de Vermont Yankee|centrale de Vermont Yanke]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Démantèlement nucléaire : la France à la conquête du monde|périodique=Le Monde de l'Energie|date=2017-12-09|lire en ligne=|consulté le=2018-01-09}}.</ref>.

===== Au Canada =====

==== Au Canada ====

Areva est présent au Canada via sa filiale [[Areva Resources Canada]] Inc., spécialisée dans l’exploration et l’exploitation de gisements d'uranium. Cette filiale exploite la [[mine d'uranium de McClean Lake]], dont l’usine de traitement du minerai en cours d’extension sera remise en service en 2014{{refnec}}. Areva est également partenaire de [[Cameco]] Corp dans l’exploitation de deux autres mines, [[Mine d'uranium de McArthur River|McArthur River]] et [[Mine de Cigar Lake|Cigar Lake]]. Ces deux sites sont considérés comme détenant les plus importants gisements à forte teneur au monde (entre 150 et {{unité|200 kg}} d’uranium par tonne de minerai extrait){{refnec}}.

Areva est présent au Canada via sa filiale [[Areva Resources Canada]] Inc., spécialisée dans l’exploration et l’exploitation de gisements d'uranium. Cette filiale exploite la [[mine d'uranium de McClean Lake]], dont l’usine de traitement du minerai en cours d’extension sera remise en service en 2014{{refnec}}. Areva est également partenaire de [[Cameco]] Corp dans l’exploitation de deux autres mines, [[Mine d'uranium de McArthur River|McArthur River]] et [[Mine de Cigar Lake|Cigar Lake]]. Ces deux sites sont considérés comme détenant les plus importants gisements à forte teneur au monde (entre 150 et {{unité|200 kg}} d’uranium par tonne de minerai extrait){{refnec}}.

En février 2011, la coentreprise entre Areva et [[Mitsubishi Heavy Industries]] Ltd a soumis la conception son réacteur [[ATMEA|ATMEA1]] à la révision d'avant-projet réalisée par la [[Commission canadienne de sûreté nucléaire]] (CNSC). La certification de l’ATMEA 1 a franchi une {{1re}} étape en 2013 avec la validation par la CNSC des objectifs et options globales de sûreté du réacteur<ref>Article [http://www.enerzine.com/2/16023+la-certification-de-latmea1-se-precise-au-canada-selon-Areva+.html Enerzine], 09/07/2013.</ref>.

En février 2011, la coentreprise entre Areva et [[Mitsubishi Heavy Industries]] Ltd a soumis la conception son réacteur [[ATMEA|ATMEA1]] à la révision d'avant-projet réalisée par la [[Commission canadienne de sûreté nucléaire]] (CNSC). La certification de l’ATMEA 1 a franchi une {{1re}} étape en 2013 avec la validation par la CNSC des objectifs et options globales de sûreté du réacteur<ref>Article [http://www.enerzine.com/2/16023+la-certification-de-latmea1-se-precise-au-canada-selon-Areva+.html Enerzine], 09/07/2013.</ref>.

===== Au Brésil =====

==== Au Brésil ====

Areva est présent au Brésil depuis plus de {{nobr|10 ans}}{{Quand|date=6 novembre 2020}}. Son siège se situe à Rio de Janeiro et emploie 6 personnes. Areva apporte son expertise dans le domaine du nucléaire et des énergies renouvelables. Areva emploie plus de {{nobr|300 personnes}} sur ses sites de Rio de Janeiro, Angra dos Reis, Recife Maceio et Sao Paulo{{Référence nécessaire||date=6 novembre 2020}}.

Areva est présent au Brésil depuis plus de {{nobr|10 ans}}{{Quand|date=6 novembre 2020}}. Son siège se situe à Rio de Janeiro et emploie 6 personnes. Areva apporte son expertise dans le domaine du nucléaire et des énergies renouvelables. Areva emploie plus de {{nobr|300 personnes}} sur ses sites de Rio de Janeiro, Angra dos Reis, Recife Maceio et Sao Paulo{{Référence nécessaire||date=6 novembre 2020}}.

En 2012, Areva et [[TechnipFMC|Technip]] ont signé un memorandum d’entente pour travailler sur des solutions de solaire thermique à concentration (CSP) pour l’industrie du gaz et du pétrole{{refnec}}.

En 2012, Areva et [[TechnipFMC|Technip]] ont signé un memorandum d’entente pour travailler sur des solutions de solaire thermique à concentration (CSP) pour l’industrie du gaz et du pétrole{{refnec}}.

==== En Afrique ====

=== En Afrique ===

Areva est présent en [[Afrique]] depuis plus de {{nobr|50 ans}}, essentiellement au [[Niger]], au [[Gabon]] et en [[Namibie]]. Areva acquiert [[UraMin]] en 2007, renommée ''Areva Resources Southern Africa''. Cette société est la représentante des activités d'[[extraction de l'uranium]] en Afrique, à l’exception du Niger et du Gabon<ref>[http://www.areva.com/FR/activites-597/areva-resources-southern-africa--au-centre-des-futurs-projets-miniers.html Areva Resources Southern Africa : au centre des futurs projets miniers].</ref>.

Areva est présent en [[Afrique]] depuis plus de {{nobr|50 ans}}, essentiellement au [[Niger]], au [[Gabon]] et en [[Namibie]]. Areva acquiert [[UraMin]] en 2007, renommée ''Areva Resources Southern Africa''. Cette société est la représentante des activités d'[[extraction de l'uranium]] en Afrique, à l’exception du Niger et du Gabon<ref>[http://www.areva.com/FR/activites-597/areva-resources-southern-africa--au-centre-des-futurs-projets-miniers.html Areva Resources Southern Africa : au centre des futurs projets miniers].</ref>.

===== La politique d’Areva en Afrique =====

==== La politique d’Areva en Afrique ====

Selon l'[[Survie (association)|association Survie]], Areva se procure l'uranium en Afrique à bas coût, au prix d'ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales<ref>"[http://survie.org/IMG/pdf/4_pages_Areva_en_Afrique_A3.pdf Areva en Afrique - La face cachée du nucléaire français]" par Raphaël Granvaud - [[Agone (éditions)|édition Agone]] 2012.</ref>.

Selon l'[[Survie (association)|association Survie]], Areva se procure l'uranium en Afrique à bas coût, au prix d'ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales<ref>"[http://survie.org/IMG/pdf/4_pages_Areva_en_Afrique_A3.pdf Areva en Afrique - La face cachée du nucléaire français]" par Raphaël Granvaud - [[Agone (éditions)|édition Agone]] 2012.</ref>.

En 2012, Areva s'est fixé pour objectif d’avoir une exposition inférieure à {{unité|16 mSv}} par an, sachant que la [[Commission internationale de protection radiologique]] (CIPR) et la directive Euratom 96/29 fixent l'exposition maximale d'un salarié à {{unité|20 mSv}} par an en moyenne sur cinq ans, sans dépasser {{unité|50 mSv}} au cours d'une même année. Concernant les populations riveraines, la limite annuelle est fixée à {{unité|1 mSv}} ajouté au fond radiologique naturel. Cette limite est respectée autour des mines d’[[Arlit]] et Akouta au [[Niger]]<ref>[http://www.afriqueredaction.com/article-areva-niger-les-verite-des-uns-et-des-autres-50638618.html Site AfriqueRédaction].</ref> et de l’ancienne [[mine d'uranium]] de [[Mounana]] au [[Gabon]]. Areva soutient également des projets d’aide à la population. Plus de {{nobr|25 millions}} d’euros ont ainsi été consacrés en six ans à des actions de développement communautaire au Niger (éducation, accès aux soins, développement socio-économique local<ref>Site Areva Niger : [http://niger.areva.com/niger/liblocal/docs/F_AREVA%20et%20Niger.pdf Dossier Areva et le Niger].</ref>…).

En 2012, Areva s'est fixé pour objectif d’avoir une exposition inférieure à {{unité|16 mSv}} par an, sachant que la [[Commission internationale de protection radiologique]] (CIPR) et la directive Euratom 96/29 fixent l'exposition maximale d'un salarié à {{unité|20 mSv}} par an en moyenne sur cinq ans, sans dépasser {{unité|50 mSv}} au cours d'une même année. Concernant les populations riveraines, la limite annuelle est fixée à {{unité|1 mSv}} ajouté au fond radiologique naturel. Cette limite est respectée autour des mines d’[[Arlit]] et Akouta au [[Niger]]<ref>[http://www.afriqueredaction.com/article-areva-niger-les-verite-des-uns-et-des-autres-50638618.html Site AfriqueRédaction].</ref> et de l’ancienne [[mine d'uranium]] de [[Mounana]] au [[Gabon]]. Areva soutient également des projets d’aide à la population. Plus de {{nobr|25 millions}} d’euros ont ainsi été consacrés en six ans à des actions de développement communautaire au Niger (éducation, accès aux soins, développement socio-économique local<ref>Site Areva Niger : [http://niger.areva.com/niger/liblocal/docs/F_AREVA%20et%20Niger.pdf Dossier Areva et le Niger].</ref>…).

===== Au Gabon =====

==== Au Gabon ====

Areva est présent au Gabon depuis la fin des années 1950 et est l’actionnaire principal de la [[Compagnie des Mines d’Uranium de Franceville]] (Comuf). Par ailleurs, le groupe détient à 100 % la filiale Areva Gabon. Les activités d’Areva dans le pays concernant essentiellement l’exploitation minière et le réaménagement de sites.

Areva est présent au Gabon depuis la fin des années 1950 et est l’actionnaire principal de la [[Compagnie des Mines d’Uranium de Franceville]] (Comuf). Par ailleurs, le groupe détient à 100 % la filiale Areva Gabon. Les activités d’Areva dans le pays concernant essentiellement l’exploitation minière et le réaménagement de sites.

Areva a repris fin 2008 des activités de prospection d’uranium dans le bassin du Francevillien<ref>[http://www.gabon-services.com/l-actualite/l-actualite/2046/areva-investit-pour-la-recherche-d-uranium-dans-la-region-de Site web Gabon des services].</ref>. Titulaire de {{nobr|4 permis}} de recherche minière dans le Haut-Ogooué, Areva Gabon a d’ores et déjà investi plusieurs millions d’euros dans des travaux d’exploration répartis sur une surface totale de près de {{Unité|8000 km2}}{{Référence nécessaire||date=6 novembre 2020}}.

Areva a repris fin 2008 des activités de prospection d’uranium dans le bassin du Francevillien<ref>[http://www.gabon-services.com/l-actualite/l-actualite/2046/areva-investit-pour-la-recherche-d-uranium-dans-la-region-de Site web Gabon des services].</ref>. Titulaire de {{nobr|4 permis}} de recherche minière dans le Haut-Ogooué, Areva Gabon a d’ores et déjà investi plusieurs millions d’euros dans des travaux d’exploration répartis sur une surface totale de près de {{Unité|8000 km2}}{{Référence nécessaire||date=6 novembre 2020}}.

===== Au Niger =====

==== Au Niger ====

{{voir|Areva NC Niger}}

{{voir|Areva NC Niger}}

La société opère au [[Niger]] à travers la société '''Areva NC Niger''', filiale à 100 % d’[[Areva NC]], qui coordonne les filiales du groupe, coentreprise entre la société française [[Areva NC]] et l'état [[Niger|nigérien]] : [[Société des mines de l’Aïr|SOMAÏR]], [[Compagnie minière d’Akouta|COMINAK]] et [[Imouraren SA]].

La société opère au [[Niger]] à travers la société Areva NC Niger, filiale à 100 % d’[[Areva NC]], qui coordonne les filiales du groupe, coentreprise entre la société française [[Areva NC]] et l'état [[Niger|nigérien]] : [[Société des mines de l’Aïr|SOMAÏR]], [[Compagnie minière d’Akouta|COMINAK]] et [[Imouraren SA]].

==== En Namibie ====

====== Accusations de corruption au Niger et procès perdu ======

Le 11 décembre 2012, l'Observatoire du nucléaire accuse Areva de corruption<ref>[http://observ.nucleaire.free.fr/corruption-areva-niger.htm].</ref>. Le 19 décembre 2012, s'estimant diffamée, Areva l'assigne en justice<ref>[http://observ.nucleaire.free.fr/areva-assigne-observatoire.htm].</ref>. L'audience du {{1er février}} 2013 au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris a fixé au 20 décembre 2013 la tenue du procès. Le 7 février 2014, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Stéphane Lhomme, président de l'Observatoire du nucléaire, pour diffamation et a ordonné le retrait des propos litigieux du site internet de l'Observatoire<ref>[https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/accusation-de-corruption-l-observatoire-du-nucleaire-condamne-pour-avoir-diffame-areva-article_89153/ Techniques de l'ingénieur].</ref>. Stéphane Lhomme fait appel de ce jugement et, le 21 janvier 2015, Areva est finalement déboutée par la Cour d'appel de Paris<ref>[https://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/21/le-militant-antinucleaire-stephane-lhomme-relaxe-des-accusations-d-areva_4560637_3224.html].</ref>.

Le {{Date|24 novembre 2020}}, Le PNF ([[Parquet national financier|le parquet national financier]]) a affirmé l'ouverture d'une information judiciaire pour {{Citation|corruption d'agent public étranger, corruption privée, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux, abus de confiance et blanchiment en bande organisée de ces délits}} visant la multinationale française dans l'affaire de courtage d'uranium nigérien, appelée [[Uraniumgate]], qui a eu lieu en [[2011]]. Cette affaire a causé d'importantes pertes pour Areva, qui est devenu Orano<ref>{{Article|langue=fr|titre=Ouverture d’une enquête pour corruption sur la vente d’uranium nigérien par Areva en 2011|périodique=Le Monde.fr|date=2020-11-25|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/25/ouverture-d-une-enquete-pour-corruption-sur-la-vente-d-uranium-nigerien-par-areva-en-2011_6061127_3224.html|consulté le=2020-11-27}}</ref>.

===== En Namibie =====

Areva est présent en Namibie au travers de sa filiale Areva Resources Namibia, créée en 2007 pour exploiter le [[Mine d'uranium de Trekkopje|gisement de Trekkopje]], situé à {{unité|70 km}} au nord-est de Swakopmund<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/areva-en-namibie.N62123 L'Usine Nouvelle].</ref>, dans la région désertique d’Erongo. Le gisement de Trekkopje, à faible teneur en uranium (environ {{unité|0,1 kg}} d’uranium par tonne de minerai extrait), couvre une surface d’environ {{unité|16 km}} sur {{unité|4 km}}. Ce site exploitera le procédé de traitement du minerai à faible teneur par [[lixiviation]] en tas par voie alcaline.

Areva est présent en Namibie au travers de sa filiale Areva Resources Namibia, créée en 2007 pour exploiter le [[Mine d'uranium de Trekkopje|gisement de Trekkopje]], situé à {{unité|70 km}} au nord-est de Swakopmund<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/areva-en-namibie.N62123 L'Usine Nouvelle].</ref>, dans la région désertique d’Erongo. Le gisement de Trekkopje, à faible teneur en uranium (environ {{unité|0,1 kg}} d’uranium par tonne de minerai extrait), couvre une surface d’environ {{unité|16 km}} sur {{unité|4 km}}. Ce site exploitera le procédé de traitement du minerai à faible teneur par [[lixiviation]] en tas par voie alcaline.

Pour alimenter son installation de traitement du minerai de Trekkopje, grosse consommatrice d’eau, Areva a construit la {{1re}} usine de dessalement de l’eau de mer d’Afrique australe : l’EDP (Erongo Desalination Plant). Capable de produire jusqu’à {{unité|20 Mm 3}} d’eau potable par an grâce à une technologie d’ultrafiltration, cette usine approvisionnera en eau les activités d’Areva<ref>[http://www.durable.com/actualite/article_areva-exploitation-d-un-gisement-d-uranium-en-namibie_846 Site Durable.com].</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/19/areva-fait-de-la-namibie-sa-nouvelle-frontiere-pour-l-extraction-d-uranium_1338511_3234.html Le Monde].</ref>. En attendant le redémarrage du projet Trekkopje, Areva a signé un contrat de distribution de l’eau avec la compagnie nationale des eaux Namibia Water Corporation Ltd (NamWater)<ref>[http://www.boursier.com/actualites/economie/namibie-areva-signe-un-contrat-avec-namwater-20903.html Site Boursier.com].</ref>.

Pour alimenter son installation de traitement du minerai de Trekkopje, grosse consommatrice d’eau, Areva a construit la {{1re}} usine de dessalement de l’eau de mer d’Afrique australe : l’EDP (Erongo Desalination Plant). Capable de produire jusqu’à {{unité|20 Mm 3}} d’eau potable par an grâce à une technologie d’ultrafiltration, cette usine approvisionnera en eau les activités d’Areva<ref>[http://www.durable.com/actualite/article_areva-exploitation-d-un-gisement-d-uranium-en-namibie_846 Site Durable.com].</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/19/areva-fait-de-la-namibie-sa-nouvelle-frontiere-pour-l-extraction-d-uranium_1338511_3234.html Le Monde].</ref>. En attendant le redémarrage du projet Trekkopje, Areva a signé un contrat de distribution de l’eau avec la compagnie nationale des eaux Namibia Water Corporation Ltd (NamWater)<ref>[http://www.boursier.com/actualites/economie/namibie-areva-signe-un-contrat-avec-namwater-20903.html Site Boursier.com].</ref>.

===== En république démocratique du Congo =====

==== En République Démocratique du Congo ====

Le 26 mars 2009, [[Joseph Kabila]] a décidé de confier la relance de la filière uranium à Areva lors de la visite de [[Nicolas Sarkozy]] et [[Anne Lauvergeon]]<ref>Jeuneafrique.com - 17/04/2009 : [http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2517p057-060.xml0/ Enquête - Comment la France a mis la main sur l'uranium congolais].</ref>. Au sud du pays, la mine d'uranium de [[Shinkolobwe]] possède d’un gisement d'uranium qui est exploité clandestinement<ref>Radio Okapi - 17 octobre 2014 : [http://radiookapi.net/actualite/2014/10/17/allemagne-le-congolais-golden-misabiko-prime-pour-sa-lutte-contre-le-nucleaire/ ''Allemagne: le Congolais Golden Misabiko primé pour sa lutte contre le nucléaire''].</ref>.

Le 26 mars 2009, [[Joseph Kabila]] a décidé de confier la relance de la filière uranium à Areva lors de la visite de [[Nicolas Sarkozy]] et [[Anne Lauvergeon]]<ref>Jeuneafrique.com - 17/04/2009 : [http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2517p057-060.xml0/ Enquête - Comment la France a mis la main sur l'uranium congolais].</ref>. Au sud du pays, la mine d'uranium de [[Shinkolobwe]] possède d’un gisement d'uranium qui est exploité clandestinement<ref>Radio Okapi - 17 octobre 2014 : [http://radiookapi.net/actualite/2014/10/17/allemagne-le-congolais-golden-misabiko-prime-pour-sa-lutte-contre-le-nucleaire/ ''Allemagne: le Congolais Golden Misabiko primé pour sa lutte contre le nucléaire''].</ref>.

==== En Asie ====

=== En Asie ===

Areva réalise 18 % de son chiffre d’affaires dans la zone Asie/Pacifique, qui regroupe 1 % de ses effectifs. Dans cette zone, Areva est présent essentiellement en Chine, en Inde et en Mongolie{{refnec}}.

Areva réalise 18 % de son chiffre d’affaires dans la zone Asie/Pacifique, qui regroupe 1 % de ses effectifs. Dans cette zone, Areva est présent essentiellement en Chine, en Inde et en Mongolie{{refnec}}.

===== En Chine =====

==== En Chine ====

{{Article détaillé|Programme nucléaire de la Chine}}

{{Article détaillé|Programme nucléaire de la Chine}}

Areva collabore avec la Chine depuis les années 1980. Fin 2012, le groupe est présent en Chine à travers {{nobr|12 sites}} localisés à [[Pékin]], [[Shanghaï]], dans les provinces de Jiangsu, [[Sichuan]] et [[Guangdong]]. Le groupe emploie plus de {{nobr|850 personnes}} en Chine<ref>[http://www.areva.com/FR/maps-59/areva-worldwide-map.html?oid=CN Areva in China].</ref> et souhaite saisir les opportunités offertes par l’accélération du programme nucléaire dans le pays<ref>[http://www.areva.com/mediatheque/liblocal/docs/pdf/groupe/pdf-doc-ref-10-vf.pdf Document de référence Areva 2010], {{p.|99}}.</ref>.

Areva collabore avec la Chine depuis les années 1980. Fin 2012, le groupe est présent en Chine à travers {{nobr|12 sites}} localisés à [[Pékin]], [[Shanghaï]], dans les provinces de Jiangsu, [[Sichuan]] et [[Guangdong]]. Le groupe emploie plus de {{nobr|850 personnes}} en Chine<ref>[http://www.areva.com/FR/maps-59/areva-worldwide-map.html?oid=CN Areva in China].</ref> et souhaite saisir les opportunités offertes par l’accélération du programme nucléaire dans le pays<ref>[http://www.areva.com/mediatheque/liblocal/docs/pdf/groupe/pdf-doc-ref-10-vf.pdf Document de référence Areva 2010], {{p.|99}}.</ref>.

Areva a contribué à la construction de neuf des onze centrales nucléaires en service à ce jour en Chine. Le groupe a en particulier construit les îlots nucléaires de [[Centrale nucléaire de Daya Bay|Daya Bay]] (en service depuis 1993-1994) et de [[Centrale nucléaire de Ling Ao|Ling Ao]] (en service depuis 2002), et a fourni des équipements pour les [[Centrale de Qinshan|centrales de Qinshan]], [[Centrale de Tianwan|Tianwan]] et [[Centrale de Hongyanhe|Hongyanhe]]{{refnec}}.

Areva a contribué à la construction de neuf des onze centrales nucléaires en service à ce jour en Chine. Le groupe a en particulier construit les îlots nucléaires de [[Centrale nucléaire de Daya Bay|Daya Bay]] (en service depuis 1993-1994) et de [[Centrale nucléaire de Ling Ao|Ling Ao]] (en service depuis 2002), et a fourni des équipements pour les [[Centrale de Qinshan|centrales de Qinshan]], [[Centrale de Tianwan|Tianwan]] et [[Centrale nucléaire de Hongyanhe|Hongyanhe]]{{refnec}}.

Depuis 2004-2005, Areva a signé de nouveaux contrats en Chine, concernant la construction de quatre nouvelles centrales nucléaires (en particulier la réalisation de la phase 2 de Ling Ao II et de la phase 2 de Qinshan II){{refnec}}.

Depuis 2004-2005, Areva a signé de nouveaux contrats en Chine, concernant la construction de quatre nouvelles centrales nucléaires (en particulier la réalisation de la phase 2 de Ling Ao II et de la phase 2 de Qinshan II){{refnec}}.

La collaboration d’Areva avec la Chine concerne également :

La collaboration d’Areva avec la Chine concerne également :

* la fabrication et gestion des assemblages de combustible :

* la fabrication et gestion des assemblages de combustible :

** Areva a noué un partenariat avec la [[centrale de Yibin]], appartenant à la CNNC ([[China National Nuclear Corporation]]). Le {{1er}} programme de transfert de technologie date de 1991 avec la technologie d’assemblage de combustible [[AFA 2G]] (Advanced Fuel Assembly {{2e}} génération)<ref>Dossier de presse [http://www.areva.com/news/liblocal/docs/CP_Groupe/2013/Press%20Kit%20AREVA%20in%20China_VF.pdf Areva en Chine], avril 2013.</ref>,

** Areva a noué un partenariat avec la centrale de Yibin, appartenant à la CNNC ([[China National Nuclear Corporation]]). Le {{1er}} programme de transfert de technologie date de 1991 avec la technologie d’assemblage de combustible AFA 2G (Advanced Fuel Assembly {{2e}} génération)<ref>Dossier de presse [http://www.areva.com/news/liblocal/docs/CP_Groupe/2013/Press%20Kit%20AREVA%20in%20China_VF.pdf Areva en Chine], avril 2013.</ref>,

** en 1998, un accord portant sur une nouvelle technologie du combustible a été signé pour prolonger la durée des cycles de combustible grâce à un assemblage de combustible plus performant, [[AFA 3G]],

** en 1998, un accord portant sur une nouvelle technologie du combustible a été signé pour prolonger la durée des cycles de combustible grâce à un assemblage de combustible plus performant, AFA 3G,

** Areva a participé à la construction de la seconde ligne de fabrication d’assemblages de combustible de Chine à [[Baotou]] ([[Mongolie-Intérieure]]). En 2011, Areva a fourni à la Chine plus de {{nombre|1600 assemblages}} de combustible. Aujourd’hui, le groupe fournit la totalité des composants importés en Chine pour la fabrication des assemblages AFA 3G<ref>Article [http://www.capital.fr/bourse/communiques/chine-areva-consolide-son-leadership-dans-la-fourniture-d-elements-combustible Capital], 22/12/2011.</ref> ;

** Areva a participé à la construction de la seconde ligne de fabrication d’assemblages de combustible de Chine à [[Baotou]] ([[Mongolie-Intérieure]]). En 2011, Areva a fourni à la Chine plus de {{nombre|1600 assemblages}} de combustible. Aujourd’hui, le groupe fournit la totalité des composants importés en Chine pour la fabrication des assemblages AFA 3G<ref>Article [http://www.capital.fr/bourse/communiques/chine-areva-consolide-son-leadership-dans-la-fourniture-d-elements-combustible Capital], 22/12/2011.</ref> ;

* les services :

* les services :

Le 3 novembre 2015, lors d'un voyage du président Hollande, l'entreprise chinoise CNNC a proposé d'entrer au capital d'Areva (le Figaro){{Référence nécessaire||date=6 novembre 2020}}.

Le 3 novembre 2015, lors d'un voyage du président Hollande, l'entreprise chinoise CNNC a proposé d'entrer au capital d'Areva (le Figaro){{Référence nécessaire||date=6 novembre 2020}}.

===== Au Japon =====

==== Au Japon ====

Un des réacteurs de la [[centrale nucléaire de Fukushima Daiichi]] fonctionnait au [[combustible MOX]], fourni par Areva<ref>{{lien web |langue=fr |titre=Areva juge « sans incidences » le combustible MOX de la centrale de Fukushima |url=http://www.lepoint.fr/monde/areva-juge-sans-incidences-le-combustible-mox-de-la-centrale-de-fukushima-14-03-2011-1306362_24.php|site=lepoint.fr |date=14 mars 2011 |consulté le=2 juillet 2014}}.</ref>.

Un des réacteurs de la [[centrale nucléaire de Fukushima Daiichi]] fonctionnait au [[combustible MOX]], fourni par Areva<ref>{{lien web |langue=fr |titre=Areva juge « sans incidences » le combustible MOX de la centrale de Fukushima |url=http://www.lepoint.fr/monde/areva-juge-sans-incidences-le-combustible-mox-de-la-centrale-de-fukushima-14-03-2011-1306362_24.php|site=lepoint.fr |date=14 mars 2011 |consulté le=2 juillet 2014}}.</ref>.

Le {{date|5|mai|2014}} Areva annonce son association avec le Japonais [[Atox]] (spécialiste de la maintenance des sites nucléaires) dans une coentreprise nommée Anadec, dont le but sera le démantèlement de cette centrale<ref>[https://www.challenges.fr/entreprise/20140505.CHA3427/nucleaire-areva-s-associe-avec-un-groupe-japonais-pour-travailler-a-fukushima.html Nucléaire: Areva s'associe avec un groupe japonais pour travailler à Fukushima], ''Challenges'', 5 mai 2014.</ref>.

Le {{date|5|mai|2014}} Areva annonce son association avec le Japonais [[Atox]] (spécialiste de la maintenance des sites nucléaires) dans une coentreprise nommée Anadec, dont le but sera le démantèlement de cette centrale<ref>[https://www.challenges.fr/entreprise/20140505.CHA3427/nucleaire-areva-s-associe-avec-un-groupe-japonais-pour-travailler-a-fukushima.html Nucléaire: Areva s'associe avec un groupe japonais pour travailler à Fukushima], ''Challenges'', 5 mai 2014.</ref>.

===== En Inde =====

==== En Inde ====

{{Article détaillé|Programme nucléaire de l'Inde}}

{{Article détaillé|Programme nucléaire de l'Inde}}

Dès la réouverture du commerce nucléaire entre le pays et le reste du monde, Areva a conclu, fin décembre 2008, le premier contrat de fourniture d’uranium d’origine étrangère, signé avec le département à l’Énergie atomique indien. Cet accord porte sur la livraison de {{nobr|300 tonnes}} d’uranium à l’électricien nucléaire indien [[Nuclear Power Corporation of India|Nuclear Power Corporation of India Ltd]] (NPCIL), destinées à alimenter ses réacteurs soumis aux contrôles de l’[[AIEA]]{{refnec}}.

Dès la réouverture du commerce nucléaire entre le pays et le reste du monde, Areva a conclu, fin décembre 2008, le premier contrat de fourniture d’uranium d’origine étrangère, signé avec le département à l’Énergie atomique indien. Cet accord porte sur la livraison de {{nobr|300 tonnes}} d’uranium à l’électricien nucléaire indien [[Nuclear Power Corporation of India|Nuclear Power Corporation of India Ltd]] (NPCIL), destinées à alimenter ses réacteurs soumis aux contrôles de l’[[AIEA]]{{refnec}}.

Le 10 avril 2015, à l’occasion de la visite en France du premier ministre indien Narendra Modi, Areva a signé avec ses partenaires indiens (NPCIL et Larsen & Toubro) deux contrats pour des activités de préparation pour les EPR de Jaitapur<ref>Article [http://www.areva.com/FR/actualites-10497/inde-areva-signe-des-accords-industriels-dans-le-cadre-du-projet-epr-de-jaitapur.html, 10/04/2015].</ref>.

Le 10 avril 2015, à l’occasion de la visite en France du premier ministre indien Narendra Modi, Areva a signé avec ses partenaires indiens (NPCIL et Larsen & Toubro) deux contrats pour des activités de préparation pour les EPR de Jaitapur<ref>Article [http://www.areva.com/FR/actualites-10497/inde-areva-signe-des-accords-industriels-dans-le-cadre-du-projet-epr-de-jaitapur.html, 10/04/2015].</ref>.

===== En Mongolie =====

==== En Mongolie ====

Areva emploie {{nobr|130 salariés}} en Mongolie. Le groupe mène des opérations d’exploration minière depuis plus de {{nobr|15 ans}} dans le pays, où il détient {{nobr|25 licences}} d’exploration : {{nobr|11 licences}} sur le bassin du Sainshand et 14 sur le bassin de Dariganga.

Areva emploie {{nobr|130 salariés}} en Mongolie. Le groupe mène des opérations d’exploration minière depuis plus de {{nobr|15 ans}} dans le pays, où il détient {{nobr|25 licences}} d’exploration : {{nobr|11 licences}} sur le bassin du Sainshand et 14 sur le bassin de Dariganga.

Le 26 octobre 2013, un accord a été signé pour créer la société Areva Mines LLC, détenue à 44 % par Areva, 22 % par Mitsubishi Corporation et 34 % par MON-ATOM, société publique nucléaire mongole<ref>Article [http://www.usinenouvelle.com/article/areva-obtient-l-autorisation-pour-developper-des-mines-d-uranium-en-mongolie.N212565 L'Usine Nouvelle] 28/10/2013.</ref>. Cette nouvelle société chapeautera tous les projets d’exploitation minière.

Le 26 octobre 2013, un accord a été signé pour créer la société Areva Mines LLC, détenue à 44 % par Areva, 22 % par Mitsubishi Corporation et 34 % par MON-ATOM, société publique nucléaire mongole<ref>Article [http://www.usinenouvelle.com/article/areva-obtient-l-autorisation-pour-developper-des-mines-d-uranium-en-mongolie.N212565 L'Usine Nouvelle] 28/10/2013.</ref>. Cette nouvelle société chapeautera tous les projets d’exploitation minière.

===== Au Kazakhstan =====

==== Au Kazakhstan ====

Depuis 1996, Areva exploite l'uranium du [[Kazakhstan]] via sa filiale [[KATCO]] avec l'entreprise Kazak [[Kazatomprom]]. En 2012, environ 40 % de l'uranium extrait par Areva provient du Kazakhstan{{Référence nécessaire||date=6 novembre 2020}}.

Depuis 1996, Areva exploite l'uranium du [[Kazakhstan]] via sa filiale [[KATCO]] avec l'entreprise Kazak [[Kazatomprom]]. En 2012, environ 40 % de l'uranium extrait par Areva provient du Kazakhstan{{Référence nécessaire||date=6 novembre 2020}}.

En 2014, Areva procède à un transfert de technologies concernant des lignes d'assemblage de combustible nucléaire dans l'[[usine métallurgique d'Oulba]]<ref>[https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/10/10/le-kazakhstan-ses-mines-d-uranium-et-ses-oligarques_4502666_4355770.html ''Le Kazakhstan, ses mines d'uranium et ses oligarques''] - Le Monde, 10 octobre 2014.</ref>.

En 2014, Areva procède à un transfert de technologies concernant des lignes d'assemblage de combustible nucléaire dans l'[[usine métallurgique d'Oulba]]<ref>[https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/10/10/le-kazakhstan-ses-mines-d-uranium-et-ses-oligarques_4502666_4355770.html ''Le Kazakhstan, ses mines d'uranium et ses oligarques''] - Le Monde, 10 octobre 2014.</ref>.

===== En Corée du Sud =====

==== En Corée du Sud ====

En décembre 2017, New Areva et Korea Hydro & Nuclear Power Co., Ltd. (KHNP) annoncent la signature d’un accord important visant à renforcer leur coopération dans les domaines de l’assainissement et du démantèlement<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Corée du Sud : New Areva et KHNP signent un accord stratégique dans le démantèlement|périodique=Capital.fr|date=2017-12-04|lire en ligne=https://www.capital.fr/entreprises-marches/coree-du-sud-new-areva-et-khnp-signent-un-accord-strategique-dans-le-demantelement-1259054|consulté le=2018-01-09}}

En décembre 2017, New Areva et Korea Hydro & Nuclear Power Co., Ltd. (KHNP) annoncent la signature d’un accord important visant à renforcer leur coopération dans les domaines de l’assainissement et du démantèlement<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Corée du Sud : New Areva et KHNP signent un accord stratégique dans le démantèlement|périodique=Capital.fr|date=2017-12-04|lire en ligne=https://www.capital.fr/entreprises-marches/coree-du-sud-new-areva-et-khnp-signent-un-accord-strategique-dans-le-demantelement-1259054|consulté le=2018-01-09}}

En raison du retard du chantier de l'[[Centrale nucléaire d'Olkiluoto#Chantier de l'EPR Olkiluoto 3|EPR Finlandais]], Areva doit provisionner pour verser des pénalités à TVO. Une provision de {{nobr|60 millions}} d'euros a été passée en 2005, puis une provision évaluée à {{nobr|200 millions}} d'euros au premier semestre 2006<nowiki><ref>Areva pourrait perdre plus d'1 milliard d'euros en Finlande - Rumeurs du 20/10/2006 </nowiki>{{lire en ligne|lien=http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=FI&numero=60021&Cat=BEH&numpage=1}}.</ref>. À fin 2006, le montant de ces provisions est estimé à {{nobr|700 millions}} d'euros<ref name="investir.fr">Les retards s'accumulent pour l'EPR finlandais et la facture grimpe - investir.fr 13-08-2007 {{lire en ligne|lien=http://www.investir.fr/cours-actions-cotation/FR/ISI/cours-Areva_CI-FR0004275832-CEI/infos-conseils/74795/Les_retards_s_accumulent_pour_l_EPR_finlandais_et_la_facture_grimpe.html}}.</ref>. En 2007, de nouvelles provisions devraient être passées pour un montant évalué entre 500 et {{nobr|700 millions}} d'euros, ce qui porterait le surcoût à {{unité|1,5 milliard}} d'euros<ref>Nouveaux retards pour l'EPR finlandais ; La Tribune ; 13/08/2007.</ref>. Au premier septembre 2009, Areva porte ces provisions à {{unité|2,3 milliards}} d'euros et menace d'arrêter le chantier, après avoir porté plainte contre son client<ref>Areva menace d'arrêter le chantier de l'EPR en Finlande {{lire en ligne|lien=https://www.lesechos.fr/info/energie/020119023342.htm}}.</ref>. En mars 2015, de nouvelles provisions sur perte d'un montant de {{nobr|720 millions}} d'euros sont incluses dans les résultats annuels 2014<ref name="Le Monde">{{lien web |auteur=Jean-Michel Bezat |titre=Hollande a demandé aux dirigeants d'Areva et d'EDF de travailler à un rapprochement |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/04/areva-annonce-un-plan-d-un-milliard-d-euros-d-economies-a-l-horizon-2017_4586899_3234.html|site=[[Le Monde]] |date=4 mars 2015 |consulté le=6 mars 2015}}.</ref>.

En raison du retard du chantier de l'[[Centrale nucléaire d'Olkiluoto#Chantier de l'EPR Olkiluoto 3|EPR Finlandais]], Areva doit provisionner pour verser des pénalités à TVO. Une provision de {{nobr|60 millions}} d'euros a été passée en 2005, puis une provision évaluée à {{nobr|200 millions}} d'euros au premier semestre 2006<nowiki><ref>Areva pourrait perdre plus d'1 milliard d'euros en Finlande - Rumeurs du 20/10/2006 </nowiki>{{lire en ligne|lien=http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=FI&numero=60021&Cat=BEH&numpage=1}}.</ref>. À fin 2006, le montant de ces provisions est estimé à {{nobr|700 millions}} d'euros<ref name="investir.fr">Les retards s'accumulent pour l'EPR finlandais et la facture grimpe - investir.fr 13-08-2007 {{lire en ligne|lien=http://www.investir.fr/cours-actions-cotation/FR/ISI/cours-Areva_CI-FR0004275832-CEI/infos-conseils/74795/Les_retards_s_accumulent_pour_l_EPR_finlandais_et_la_facture_grimpe.html}}.</ref>. En 2007, de nouvelles provisions devraient être passées pour un montant évalué entre 500 et {{nobr|700 millions}} d'euros, ce qui porterait le surcoût à {{unité|1,5 milliard}} d'euros<ref>Nouveaux retards pour l'EPR finlandais ; La Tribune ; 13/08/2007.</ref>. Au premier septembre 2009, Areva porte ces provisions à {{unité|2,3 milliards}} d'euros et menace d'arrêter le chantier, après avoir porté plainte contre son client<ref>Areva menace d'arrêter le chantier de l'EPR en Finlande {{lire en ligne|lien=https://www.lesechos.fr/info/energie/020119023342.htm}}.</ref>. En mars 2015, de nouvelles provisions sur perte d'un montant de {{nobr|720 millions}} d'euros sont incluses dans les résultats annuels 2014<ref name="Le Monde">{{lien web |auteur=Jean-Michel Bezat |titre=Hollande a demandé aux dirigeants d'Areva et d'EDF de travailler à un rapprochement |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/04/areva-annonce-un-plan-d-un-milliard-d-euros-d-economies-a-l-horizon-2017_4586899_3234.html|site=[[Le Monde]] |date=4 mars 2015 |consulté le=6 mars 2015}}.</ref>.

== Communication et lobbying ==

==== Perte record en 2014 ====

Le mercredi 4 mars 2015, Areva annonce une perte pour l'exercice 2014 de {{nombre|4,8 milliards}} d'euros liée à l'atonie du [[Industrie nucléaire|marché nucléaire]] après l'[[accident nucléaire de Fukushima]], mais aussi à de graves erreurs stratégiques et opérationnelles ([[UraMin]], [[Centrale nucléaire d'Olkiluoto#Chantier de l'EPR Olkiluoto 3|EPR Finlandais]] et [[EPR de Flamanville]], [[réacteur Jules Horowitz]])<ref>{{Lien web |titre=Trois dérapages industriels |url=https://www.lesechos.fr/journal20150224/lec2_industrie_et_services/0204179196797-trois-derapages-industriels-1096182.php |site=[[Les Échos]] |date=24 février 2015 |consulté le=6 mars 2015|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>. Parallèlement, le chiffre d’affaires chute de 7,2 % à {{nombre|8,3 milliards}} d'euros. En conséquence, un plan visant à réaliser un milliard d'euros d'économies d'ici 2017 est lancé, notamment en réduisant de 15 % la masse salariale de l'entreprise ({{nombre|45000 salariés}}). Des cessions d'actifs supérieures à {{nobr|450 millions}} d'euros sont également envisagées<ref name="Le Monde" />.

==== Notation S&P ====

Le 20 novembre 2014, l'agence de notation [[Standard & Poors]] a annoncé avoir dégradé la note à long terme d'Areva de « BBB- » à « BB + », la perspective restant négative. Cette dégradation relègue la société dans la catégorie des émetteurs spéculatifs. Elle fait suite à l'annonce par le groupe qu'il ne tiendrait pas ses objectifs cette année, et qu'il abandonnait ses objectifs pour 2015 et 2016. L'agence invoque la probable aggravation du « cash burn » (consommation de trésorerie supérieure à la capacité d'autofinancement) de la société, et donc une nouvelle augmentation de la dette<ref>[https://www.lesechos.fr/journal20141121/lec2_industrie_et_services/0203954964013-standard-poors-relegue-areva-dans-la-categorie-des-emetteurs-speculatifs-1066678.php Standard & Poor's relègue Areva dans la catégorie des émetteurs spéculatifs], [[Les Échos]] 21 novembre 2014.</ref>.

==== Actionnariat ====

L’ouverture du capital d'Areva a été annoncée par le [[gouvernement français]] depuis [[2003]], mais a été reportée plusieurs fois<ref>[https://www.challenges.fr/entreprise/20101210.CHA2308/la-chronologie-autour-de-l-augmentation-de-capital-d-areva.html La chronologie autour de l'augmentation de capital d'Areva] - Article Challenge 29/12/2010.</ref>, notamment au profit des privatisations de [[Gaz de France|GDF]] et d'[[Électricité de France|EDF]]. Fin octobre [[2005]], le premier ministre [[Dominique de Villepin]] a annoncé qu'il suspendait le processus<ref>[http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/matignon-ferme-les-portes-de-la-bourse-a-areva_111678.html Matignon ferme les portes de la Bourse à Areva] - Article l'Expansion 27/10/2005.</ref>. L’élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007 a ravivé les discussions autour d’une possible ouverture du capital d’Areva. Le 31 août 2007, Anne Lauvergeon insistait sur la nécessaire évolution du capital pour financer le développement du groupe.

Le 30 juin 2009, Areva annonce l’ouverture de son capital à de nouveaux partenaires et à ses salariés, à hauteur de 15 %.

Face aux difficultés d'Areva, l'État-actionnaire (à 86 %) décide de faire entrer un actionnaire minoritaire chinois. Un protocole d'accord est signé le 2 novembre 2015, entre Areva et le chinois CNNC, lors de la visite du président de la République François Hollande à Pékin. Ce protocole d'accord prévoit une prise de participation minoritaire, une coopération industrielle entre les deux groupes et un recentrage d'Areva sur le cycle du combustible<ref>{{lien web |titre=Areva: protocole d'accord avec CNNC prévoyant une possible entrée du groupe chinois à son capital |url=https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/20151102.CHA1136/areva-protocole-d-accord-avec-cnnc-prevoyant-une-possible-entree-du-groupe-chinois-a-son-capital.html|site=[[Challenges]] |date=2 novembre 2015 |consulté le=3 novembre 2015}}.</ref>. Mais les discussions qui s'ensuivent n'aboutissent pas, et début 2017, l'assemblée générale d'Areva approuve l'entrée au capital des deux entreprises japonaises [[Mitsubishi Heavy Industries]] (MHI) et [[Japan Nuclear Fuel Limited]] (JNFL) avec une prise de participation à hauteur de 5 % chacune. Le montant total engagé est 500 millions d'euros<ref>{{Lien web |titre=Deux Japonais entrent au capital d'Areva |url=http://www.lefigaro.fr/societes/2017/02/03/20005-20170203ARTFIG00010-areva-franchit-une-etape-de-sa-restructuration.php |site=Le Figaro |date=03 février 2017 }}.</ref>.

=== Communication ===

=== Communication ===

En octobre 2013, Areva lance une nouvelle campagne publicitaire : « L’avenir pour énergie ». Elle est déployée dans les médias français, en presse écrite et sur le web, et relayée sur les médias sociaux. Cette campagne se compose de {{nobr|5 annonces}} des engagements du groupe (la sûreté, les énergies renouvelables, l’emploi, l’innovation et le développement à l'international) illustrés par des photographies industrielles, des faits et chiffres marquants. Ces annonces mettent en valeur des métiers et des expertises de collaborateurs Areva, se voulant « factuelle, authentique et fidèle à [leurs] métiers »<ref>Article sur le site [http://www.capital.fr/bourse/actualites/areva-a-lance-une-nouvelle-campagne-publicitaire-880288 Capital.fr].</ref>. À cette occasion, Areva a également changé son identité sonore.

En octobre 2013, Areva lance une nouvelle campagne publicitaire : « L’avenir pour énergie ». Elle est déployée dans les médias français, en presse écrite et sur le web, et relayée sur les médias sociaux. Cette campagne se compose de {{nobr|5 annonces}} des engagements du groupe (la sûreté, les énergies renouvelables, l’emploi, l’innovation et le développement à l'international) illustrés par des photographies industrielles, des faits et chiffres marquants. Ces annonces mettent en valeur des métiers et des expertises de collaborateurs Areva, se voulant « factuelle, authentique et fidèle à [leurs] métiers »<ref>Article sur le site [http://www.capital.fr/bourse/actualites/areva-a-lance-une-nouvelle-campagne-publicitaire-880288 Capital.fr].</ref>. À cette occasion, Areva a également changé son identité sonore.

==== Politique environnementale ====

{{…}}

==== Le sponsoring sportif ====

==== Le sponsoring sportif ====

[[Fichier:Meeting_Areva_au_stade_de_France_à_Paris_2015_(63).jpg|vignette|La dernière édition du [[Meeting Areva]] en 2015 au Stade de France à Paris.]]

[[Fichier:Meeting_Areva_au_stade_de_France_à_Paris_2015_(63).jpg|vignette|La dernière édition du [[Meeting Areva]] en 2015 au Stade de France à Paris.]]

Areva sponsorise des bateaux français à la [[Coupe de l'America]] : [[Défi Areva]] en 2003, Areva Challenge quatre ans plus tard. Une action de [[greenpeace]] est entreprise à [[Lorient]] en 2002 contre le bateau de l'équipe française de l'America's Cup, ce qui donna lieu à une plainte de la société propriétaire du Défi Areva contre les militants de Greenpeace dont l'embarcation avait heurté le voilier<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20020520.OBS5730/defi-areva-plainte-contre-greenpeace.html Défi Areva : plainte contre Greenpeace] ''[[Le Nouvel Observateur]]'' du 20 mai 2002.</ref>.

Areva sponsorise des bateaux français à la [[Coupe de l'America]] : Défi Areva en 2003, Areva Challenge quatre ans plus tard. Une action de [[greenpeace]] est entreprise à [[Lorient]] en 2002 contre le bateau de l'équipe française de l'America's Cup, ce qui donna lieu à une plainte de la société propriétaire du Défi Areva contre les militants de Greenpeace dont l'embarcation avait heurté le voilier<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20020520.OBS5730/defi-areva-plainte-contre-greenpeace.html Défi Areva : plainte contre Greenpeace] ''[[Le Nouvel Observateur]]'' du 20 mai 2002.</ref>.

En Allemagne, [[Areva NP]], dont le siège social allemand se trouve à [[Erlangen]] près de [[Nuremberg]], est le principal [[sponsor]] du club de football de [[Championnat d'Allemagne de football|première division]] [[1. FC Nuremberg|1. FC Nürnberg]] de 2008<ref>{{de}} [http://www.areva-club.de/Sponsoring-Meldung.36+M5e026a2d7aa.0.html ''Sponsoring heißt Partnerschaft''] (site Areva/1. FCN, consulté le 26 avril 2011).</ref> à 2012. Le contrat, signé en 2008<ref>{{de}} [http://www.fcn.de/news/artikel/saison-rueckblick-teil-i-1/ ''Saison-Rückblick Teil I - Die aufregende Saison 2008/09 im Club-Tagebuch''] (site du 1. FCN, consulté le 27 avril 2011).</ref>, court jusqu’à la saison 2011/2012. Cependant, après les [[accidents nucléaires de Fukushima]], des protestations de supporteurs et de groupes écologistes remettent en cause le contrat liant le club à l'entreprise<ref>[http://www.liberation.fr/sports/01012333628-le-maillot-areva-boude-par-les-supporteurs ''Le maillot Areva boudé par les supporteurs''], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 25 avril 2011, consulté le 27 avril 2011.</ref>{{,}}<ref>{{de}} [http://www.taz.de/1/sport/artikel/1/atomgeld-nein-danke/ ''Nürnberger Fanprotest gegen Sponsor – Atomgeld, nein danke!''] (site du quotidien berlinois ''taz'', consulté le 27 avril 2011).</ref>. Le contrat achevé, Areva se concentre alors sur l’athlétisme<ref>{{Lien web |titre=Areva renouvelle avec la Fédération française d’athlétisme |url=http://www.sportstrategies.com/actualites/sponsoring/240710-areva-renouvelle-avec-la-federation-francaise-d-athletisme|site=sportstrategies.com}}.</ref>.

En Allemagne, [[Areva NP]], dont le siège social allemand se trouve à [[Erlangen]] près de [[Nuremberg]], est le principal [[sponsor]] du club de football de [[Championnat d'Allemagne de football|première division]] [[1. FC Nuremberg|1. FC Nürnberg]] de 2008<ref>{{de}} [http://www.areva-club.de/Sponsoring-Meldung.36+M5e026a2d7aa.0.html ''Sponsoring heißt Partnerschaft''] (site Areva/1. FCN, consulté le 26 avril 2011).</ref> à 2012. Le contrat, signé en 2008<ref>{{de}} [http://www.fcn.de/news/artikel/saison-rueckblick-teil-i-1/ ''Saison-Rückblick Teil I - Die aufregende Saison 2008/09 im Club-Tagebuch''] (site du 1. FCN, consulté le 27 avril 2011).</ref>, court jusqu’à la saison 2011/2012. Cependant, après les [[accidents nucléaires de Fukushima]], des protestations de supporteurs et de groupes écologistes remettent en cause le contrat liant le club à l'entreprise<ref>[http://www.liberation.fr/sports/01012333628-le-maillot-areva-boude-par-les-supporteurs ''Le maillot Areva boudé par les supporteurs''], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 25 avril 2011, consulté le 27 avril 2011.</ref>{{,}}<ref>{{de}} [http://www.taz.de/1/sport/artikel/1/atomgeld-nein-danke/ ''Nürnberger Fanprotest gegen Sponsor – Atomgeld, nein danke!''] (site du quotidien berlinois ''taz'', consulté le 27 avril 2011).</ref>. Le contrat achevé, Areva se concentre alors sur l’athlétisme<ref>{{Lien web |titre=Areva renouvelle avec la Fédération française d’athlétisme |url=http://www.sportstrategies.com/actualites/sponsoring/240710-areva-renouvelle-avec-la-federation-francaise-d-athletisme |site=sportstrategies.com}}.</ref>.

En 2009, le groupe Areva se lance dans le programme « Athlenergy » et devient jusqu'en 2015 le sponsor de la Fédération Française d'Athlétisme et le partenaire officiel du Meeting Diamond League de Paris Saint-Denis (athlétisme), appelé « Meeting Areva »<ref>[http://www.franceinfo.fr/sports/sports/article/ffa-areva-arrete-617935 Areva donnait son nom ces dernières années au meeting Ligue de diamant de Paris-St Denis] franceinfo.fr, décembre 2014.</ref>.

En 2009, le groupe Areva se lance dans le programme « Athlenergy » et devient jusqu'en 2015 le sponsor de la Fédération Française d'Athlétisme et le partenaire officiel du Meeting Diamond League de Paris Saint-Denis (athlétisme), appelé « Meeting Areva »<ref>[http://www.franceinfo.fr/sports/sports/article/ffa-areva-arrete-617935 Areva donnait son nom ces dernières années au meeting Ligue de diamant de Paris-St Denis] franceinfo.fr, décembre 2014.</ref>.

Le groupe a également sous contrat l’image de certains athlètes, composé de « têtes d’affiches » ainsi que de jeunes espoirs. Pour l’année 2013, ces athlètes sont le sprinteur [[Jimmy Vicaut]], l’heptathlonienne [[Antoinette Nana Djimou]]<ref>Article sur le site [http://www.athle.fr/asp.net/main.news/news.aspx?newsid=10727 Athle.fr].</ref> et le groupe d’entraînement du Montpellier Décathlon Elite (notamment avec [[Romain Barras]] et [[Kévin Mayer]]). Ce partenariat se poursuit jusqu’en 2016<ref>Article sur le site [http://www.sportstrategies.com/actualites/sponsoring/240710-areva-renouvelle-avec-la-federation-francaise-d-athletisme Sporstratégies.com].</ref>.

Le groupe a également sous contrat l’image de certains athlètes, composé de « têtes d’affiches » ainsi que de jeunes espoirs. Pour l’année 2013, ces athlètes sont le sprinteur [[Jimmy Vicaut]], l’heptathlonienne [[Antoinette Nana Djimou]]<ref>Article sur le site [http://www.athle.fr/asp.net/main.news/news.aspx?newsid=10727 Athle.fr].</ref> et le groupe d’entraînement du Montpellier Décathlon Elite (notamment avec [[Romain Barras]] et [[Kévin Mayer]]). Ce partenariat se poursuit jusqu’en 2016<ref>Article sur le site [http://www.sportstrategies.com/actualites/sponsoring/240710-areva-renouvelle-avec-la-federation-francaise-d-athletisme Sporstratégies.com].</ref>.

=== Critiques ===

En 2011, [[Corinne Lepage]] affirme que la situation d'Areva était déjà très difficile avant la [[catastrophe de Fukushima]]<ref>[[Corinne Lepage]], ''La vérité sur le nucléaire'', Éditions Albin Michel 2011.</ref>. Depuis lors, à aucun moment le débat public autour de cette société n'a été posé. Selon Corinne Lepage, jusqu'en novembre 2014, les décideurs sont restés dans le déni de la situation financière d'Areva et du gouffre financier et du fiasco commercial que représente l'[[Réacteur pressurisé européen|EPR]]<ref>Corinne Lepage, [https://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/nucleaire-au-bout-du-deni-la-catastrophe_b_6197638.html ''Nucléaire: au bout du déni, la catastrophe''], ''Le Huffington Post'', 21 novembre 2014.</ref>.

En 2014, selon le journal ''[[Médiapart]]'', Areva connaîtrait de sérieuses difficultés financières : son endettement atteindrait {{nombre|4,7 milliards}} d’euros pour {{nobr|4 milliards}} de fonds propres. Le président du conseil de surveillance Pierre Blayau aurait prôné un nettoyage sans concession du groupe, voire son démantèlement<ref>Martine Orange, [http://www.mediapart.fr/journal/france/181114/le-groupe-nucleaire-areva-est-en-perdition Le groupe nucléaire Areva est en perdition], ''[[Médiapart]]'', 18 novembre 2014.</ref>. En novembre 2014, selon le [[Réseau Sortir du nucléaire]], la santé financière d’Areva est critique<ref>[http://www.sortirdunucleaire.org/La-sante-financiere-d-Areva-C-est-Tchernobyl La santé financière d'Areva, c'est Tchernobyl], Réseau sortir du nucléaire, novembre 2014.</ref>.

Le {{date|15|septembre|2015}}, plus de {{nb|2000 salariés}} manifestent devant le siège du groupe localisé dans le quartier de [[La Défense]] à Paris pour protester contre les milliers de pertes d'emploi annoncées en cas de démantèlement du groupe<ref>AFP, [http://www.boursorama.com/actualites/areva-les-salaries-sonnent-le-debut-de-la-bagarre-e62ed922536a98acda06e1be9aaa986c « Areva: les salariés sonnent "le début de la bagarre" »], [[Boursorama]], 15 septembre 2019.</ref>.

=== Activité de lobbying ===

=== Activité de lobbying ===