« Complexe militaro-industriel allemand » : différence entre les versions — Wikipédia


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Le complexe est situé géographiquement dans les houillères de la [[Ruhr (région)|Ruhr]] pour l'essentiel; il est associé à la production métallurgique de masse assurée par le financement de grandes familles capitalistes au sortir de la concentration monopolistique obtenue par la [[révolution industrielle]]: ce [[capitalisme rhénan]] structure les [[Konzern]], intégrations verticales et horizontales liées à tout le secteur du charbon et de l'acier donnant un avantage en termes de puissance de feu à la [[Deutsches Heer]].

La production d'armements s'effectuait entre autres dans les [[arsenaux impériaux allemands]] comme l’[[Arsenal Germania]] de Kiel (exemple d'armement : [[Maschinengewehr 08]]). La production de canons était principalement réalisée par [[Krupp (entreprise)|Krupp Ag]], [[Thyssen (entreprise)|Thyssen]] et [[Preussag]], lesquelles étaient liées à la [[métallurgie]] dans le bassin de la [[Ruhr (région)|Ruhr]] (exemple de canon : [[Grosse Bertha]]).

== Seconde Guerre mondiale ==

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Le 17 mars 1940, [[Fritz Todt]] est nommé ministre de l'Armement du Reich et organise la rationalisation du secteur en temps de guerre dans une perspective d'intégration des industries des pays occupés, mais l'inefficacité et les conflits d'intérêts persistèrent. Celle-ci tournera à plein régime à partir de 1942 mais la capacité de production de ses adversaires s'est montrée largement supérieure.

Le [[complexe militaro-industriel soviétique]] combiné à [[Complexecomplexe militaro-industriel des États-Unis d'Amérique|celui des États-Unis]] et du [[Commonwealth]] ont contribué à écraser l'Allemagne et ses alliés par une production industrielle conjointe de matériel logistique et de guerre supérieure en quantité : c'est ce que Roosevelt a désigné sous le terme d'« arsenal des démocraties ».

Voici un comparatif de la production Allemagne nazie/Union soviétique sur la période 1941-1945 en milliers d'unités<ref>''Seconde Guerre mondiale magazine'' {{refins}}</ref> :

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En effet, Les travailleurs de l'Est sont réquisitionnés de manière brutale par les SS dans les villages et les villes, parfois au hasard dans les rues. Ces transferts massifs de population vers le Reich ont pour conséquence de permettre à l'industrie de guerre allemande de disposer d'environ {{formatnum:2800000}} travailleurs de l'Est à l'automne 1944<ref>R.J. Evans, ''Le Troisième Reich : 1939-1945'', {{p.|419}}</ref>. De plus en octobre 1941, Hitler ordonne la réquisition des prisonniers de guerre soviétiques et leur utilisation comme travailleurs forcés dans le Reich : on estime à {{formatnum:170000}} le nombre de prisonniers soviétiques travaillant en Allemagne en mars 1942, et {{formatnum:600000}} en 1944<ref>R.J. Evans, ''Le Troisième Reich : 1939-1945'', {{p.|417}} et 419.</ref>. Cette réquisition entraîne la présence massive de cette main d’œuvre originaire de Pologne et d'Union Soviétique dans les usines et dans les villes, que la législation tente au maximum d'isoler des citoyens du Reich<ref>R.J. Evans, ''Le Troisième Reich : 1939-1945'', {{pp.|421-423}}</ref>. Guère {{citation|mieux lotis que des porcs}}, ces travailleurs sont très mal nourris, et donc victimes de nombreuses maladies ; à partir de 1942, Rosenberg, allié ainsi aux industriels fait pression sur Hitler pour améliorer le sort de cette population et leur efficacité au travail<ref>R.J. Evans, ''Le Troisième Reich : 1939-1945'', {{p.|424}}</ref>.

En 1944, l'Allemagne employait dans l'agriculture et l'industrie 5,3 millions de civils étrangers et 1,8 million de prisonniers de guerre soit 24 % de l'ensemble de la population active. Au total, entre 1939 et 1945, 12 millions de personnes seront utilisés comme main-d'oeuvreœuvre forcée<ref>Chris McNab, {{Ouvrage|langue=fr|titre=La stratégie nazie, Les: les plans de Hitler,|titre original=Hitler's masterplan|prénom1=Chris|nom1=McNab|lieu=Paris|éditeur=Acropole, |année=2015, p.|pages totales=224|isbn=978-2-735-70388-3|oclc=908443882|passage=195}}</ref>

À partir de l'été 1944, l'ensemble des travailleurs étrangers présents dans le Reich voient leur sort se détériorer : dans ce contexte, la fuite ou le passage à la clandestinité demeurent les deux principaux choix de ces travailleurs, d'autres tirent au flanc<ref>R.J. Evans, ''Le Troisième Reich : 1939-1945'', {{p.|816}} et 818</ref>. Ainsi, les déplacements des travailleurs étrangers sont toujours plus contrôlés par la police. De plus, rapidement des hiérarchies se mettent en place, basées sur la nourriture (colis), et un marché noir de grande ampleur s'organise, essentiellement au profit des travailleurs occidentaux, à destination des travailleurs de l'Est et des italiens ; en 1944, un certain nombre de travailleurs de l'Est s'organisent en bandes : ces bandes sont composées non seulement de travailleurs de l'Est, mais de déserteurs et d'évadés de prison et de camps de concentration, qui n'hésitent pas à attaquer des postes de police ; dans un contexte marqué par le chaos grandissant en Allemagne à la fin de 1944, la Gestapo arrête et exécute des centaines de travailleurs étrangers : ces exécutions se poursuivent jusque dans les derniers jours du conflit, comme à Dortmund en mars 1945<ref>R.J. Evans, ''Le Troisième Reich : 1939-1945'', {{pp.|818-820}}</ref>.

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* les sous-marins : [[U-boot#Seconde Guerre mondiale|26 types de U-boote]] furent élaborés par l'[[Arsenal Germania]] à destination de la marine allemande pour livrer la guerre sous-marine, menée par [[Karl Dönitz]], lors de la [[Bataille de l'Atlantique (1939-1945)|bataille de l'Atlantique]].

* la [[chimie]] : [[IG Farben]] (production de [[Zyklon-B]], essence ''Leunabenzin'' et [[Buna (caoutchouc)|caoutchouc ''Buna'']]).

* le [[char d'assaut]] : [[Porsche]], [[Hanomag]], [[Rheinmetall]], [[Krupp Ag(entreprise)|Krupp]], [[Henschel]], [[MAN (constructeur)|MAN]] et [[Daimler-Benz AG|Daimler Benz]]…

* les [[aviation|avionneurs]] : [[Heinkel]], [[Junkers]], [[Focke-Wulf]], [[Messerschmitt (entreprise)|Messerschmitt]], Arado…

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Les ingénieurs allemands se distinguent dans une remontée de [[filière]] afin de développer les armements pour garantir les victoires de la [[Heer (armée)|Heer]] dans la Wehrmacht. Ils fabriquent des [[avion]]s et font évoluer le principe du [[Char de combat|tank]], véhicule à chenilles que les britanniques avaient introduit au front sous le nom de code de (''réservoir'' en [[anglais]]). Les constructeurs allemands se groupent autour de commandes étatiques, telles la création du [[Panzer I]] et son [[industrialisation]], dissimulées au départ sous le nom anodin de ''tracteur agricole''<ref>''Landwirtschaftlicher Schlepper''.</ref>. Ce char léger et opérationnel fut préféré aux chars lourds qui lui étaient contemporains, à plusieurs tourelles et beaucoup moins mobiles (semblables au [[Char B1|char B-1bis]] [[Armée française en 1940|français]]) car il permettait de concrétiser la [[Blitzkrieg]] mise au point par les stratèges.

Après les [[accords de Munich]], les [[nazi]]s mettent la main sur la [[filière]] tchèque de production de chars, ''[[{{lien|lang=en|trad=Škoda Works|fr=Škoda Works|texte=Škodovy závody]]}}''<ref>Ancêtre des voitures [[Škoda Auto|Skoda actuelles]].</ref>, et l'intègrent à leur complexe de production avec la bénédiction de [[Jozef Tiso]]. Les chars sont indicés ''t'' comme ''tchèques'' [[Panzerkampfwagen 35(t)|35(t)]] et [[Panzerkampfwagen 38(t)|38(t)]] et leurs lignes de production continuent. Ils fourniront un contingent non négligeable lors de la [[Siège de Varsovie (1939)|bataille de Varsovie]], la [[bataille de France]] et jusque l'[[opération Barbarossa]], après quoi ils seront remplacés par des générations plus récentes de [[blindé]]s.

Les Panzer furent employés par des commandants imaginatifs, palliant par la tactique des situations d'infériorité numérique ; on peut citer l'emploi que fait [[Rommel]] de ses [[canon de 88 mm|canons de {{unité|88|mm}}]] lors des premiers échanges de la [[guerre du désert]] pour utiliser ses chars légers comme rabatteurs afin d'amener les [[Matilda Mark II|tanks moyens Matilda]] de la [[huitième8e armée britannique(Royaume-Uni)|{{VIIIe}} armée]], si problématiques avec leurs panneaux de blindage latéral<ref>Rommel avait déjà pu observer en France la déconfiture des Matilda et des chars lourds B1 français lorsque traités par ce [[canon antiaérien]].</ref>, à portée des canons anti-aériens employés en tir horizontal. Les 88 prisés par le ''renard du désert'' furent plus tard adaptés directement sur les Tigres I et II une fois que la taille du châssis l'autorisa.

Cette [[filière]] va montrer sa supériorité technique jusque l'apparition du [[char T-34]], très mauvaise surprise sur le [[Front de l'Est (Seconde Guerre mondiale)|front de l'Est]] puisqu'il surclassait les Panzer IV qui formaient le fer de lance des [[panzerdivision]]en au moment de son apparition. Les généraux qui furent confrontés à ce tank soviétique demandèrent même à leur hiérarchie la formation d'[[unités militaires]] de tankistes allemands équipés de T-34 ! Ce fut la fin de la [[Blitzkrieg]], les catégories suivantes allaient monter en poids ; les unités de tankistes furent ensuite réorganisées dans les ''[[Mot Pulk]]'' jusqu'à la grande [[bataille de Koursk]].

Les ingénieurs développèrent systématiquement des dérivés à partir des châssis de toutes les générations de Panzerkampfwagen introduites<ref>PzKpfw. [[Panzerkampfwagen- I|I]]-[[Panzerkampfwagen II|II]]-[[Panzerkampfwagen III|III]]-[[Panzerkampfwagen IV|IV]], [[Panzerkampfwagen V|V]] avec le ''panther'' jusque VI avec le ''[[Panzerkampfwagen VI Tiger|tiger I]]'' et le ''[[Panzerkampfwagen VI Königstiger|tiger II]]''.</ref> :

* exemple d'[[automoteur d'artillerie]] : [[Wespe]] ''(guêpe)'', sur châssis de Panzer II ;

* exemples de [[canon d'assaut]] : [[Brummbär]] ''(grizzly)'', sur châssis de Panzer IV - [[Sturmpanzer IV]] ou [[Sturmtiger]] ''(Sturmmörser = mortier d'assaut)'', sur châssis de Panzer VI - ''tigre'' ;

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Des ingénieurs aéronautiques de talent dont [[Willy Messerschmitt]] ou [[Kurt Tank]] ont permis à l'Allemagne d'être le pays le plus avancé technologiquement sur le plan aéronautique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dès avant la guerre, l'Allemagne se dote de l'[[Luftwaffe|armée de l'air]] la plus moderne du monde. Ses appareils sont tous récents, et sur le plan tactique, elle est à la pointe des nouveaux concepts tels le bombardement en piqué ([[Stuka]]). Cet armement fera ses preuves pendant la [[Guerre civile espagnole|guerre d'Espagne]] dès [[1937]] puis lors des campagnes de 1939 et 1940. Trop peu véloce face aux chasseurs monoplaces, notamment lors de la [[bataille d'Angleterre]], le Junkers [[Junkers Ju 87]] Stuka disparaît ensuite des théâtres où l'Allemagne ne dispose de la supériorité aérienne.

L'Allemagne produira également des chasseurs « classiques » de haute qualité, équivalents à leurs homologues alliés, parfois ponctuellement supérieurs. Les plus fameux sont le [[Messerschmitt Bf 109]] et le Focke Wulf [[FWFocke-Wulf Fw 190]]. Le successeur de ce dernier, le [[Focke-Wulf Ta 152]], entré en service en 1945, est considéré comme le meilleur avion à pistons du conflit.

Mais le principal apport de l'industrie allemande à l'histoire de l'aéronautique sera la production des premiers avions fusée, tel le [[Me 163]], et surtout des premiers avions à réaction opérationnels. Il s'agit du bombardier [[Arado Ar 234]], et du chasseur et chasseur-bombardier [[Messerschmitt Me 262|Me 262]].

La production aéronautique allemande culmina en 1944 avec près de {{formatnum:36000}} appareils dont {{formatnum:3800}} pour le seul mois de septembre soit sans doute deux ans trop tard pour influer sur le cours de la guerre : l'essentiel de la chasse était depuis un an et demi absorbé à la [[défense du Reich]], que l'apparition du Mustang P51-D en mars 1944 dans le ciel d'Allemagne avait transformée en saignée continue pour les pilotes et les appareils. Même après un engagement massif des appareils de la Luftwaffe, le Führer, à qui on avait présenté le tableau comparé des pertes avec les bombardiers abattus, décida de réaffecter les appareils comme [[chasseur-bombardier|chasseurs-bombardiers]] en appui des opérations terrestres qu'il projetait sur le front Ouest<ref>[[Défense du Reich#Le « Grand Coup »|Source]]</ref>.

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{{loupe|Armes secrètes du Troisième Reich|Propagande nazie}}

[[Image:Comparison of Landkreuzer P 1000 Ratte, Maus and Tiger tanks.png|vignette|droite|Le projet de [[Landkreuzer Projekt#L'artillerie autopropulsée allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale|char forteresse]], ici représenté à côté de chars conventionnels, fut initié par [[Krupp AG(entreprise)|Krupp]] en 1942 et finalement abandonné après une visite de [[Heinz Guderian]], alors l'inspecteur de l'armement : aucun revêtement de route n'aurait tenu après le passage d'un tel engin.]]

Afin de suppléer au mythe de l'''invincibilité de la Wehrmacht'' écorné dans la seconde partie de la guerre, les [[propagande|propagandistes]] d'État se servirent de l'existence de l'innovation technologique dans le secteur de l'armement, devenue fierté nationale, pour propager des rumeurs d'armes secrètes qui allaient inverser le cours de la guerre.

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L'[[industrie de l'armement]] en temps de guerre, durcie par la tournure prise par la forme de [[guerre totale]] et d'usure des [[ressources]], donna une forme d'encadrement très particulière des ouvriers chargés de la production des armes. Les peuples soumis se retrouvèrent dans des usines d'assemblage dans des conditions proches du servage, les usines étant couplées avec des quartiers d'habitation bâtis comme des [[camp de travail|camps de travail]]<ref> Un témoignage : ''[[Les Russkoffs]]'' de François Cavanna. </ref>. Les bombardements d'usine par les forteresses volantes alliées se concentrant, les usines de matériel stratégiques avaient fini par être souterraines : c'est par exemple le cas pour le site de production de [[Dora-Mittelbau]], qui se situe dans un réseau de tunnels sous la montagne de Kohnstein à [[Nordhausen]] et réunit dix mille travailleurs dans des conditions éprouvantes liées à cet environnement ; {{formatnum:2900}} moururent dans ces travaux forcés d'octobre 1943 à mars 1944. Quoique cette usine profondément enfouie sous le massif du [[Harz]], en [[Thuringe]], ne fut jamais bombardée par les Alliés, les bombardements parvinrent tout de même à nuire significativement au potentiel de renouvellement de l'[[arsenal]] du [[Troisième Reich]] à compter de l'année [[1944]].

La machine de guerre allemande doit affronter une chute de la production de matières premières à la fin 1944, compensée en partie par des réserves constituées, la réduction de la consommation civile et la mise en place de produits de substitution. Ainsi, en dépit de la perte de certaines sources d'approvisionnement au cours de l'année 1944 et des bombardements alliés, massifs cette même année, la production reste constante, atteignant même un pic de production en septembre 1944; Durant l'année 1944, les centres de production se déplacent vers l'Est, la Silésie, la Bohème, l'Allemagne centrale, ce qui explique le caractère tardif des pénuries de matériel et de carburant, à partir de mars 1945, avec la perte des derniers puits de pétrole et du bassin industriel de Silésie<ref>PH.Masson, Histoire de l'Armée allemande, 1939-1945, {{p.|427}}.</ref>. , en dépit des efforts de [[Ferdinand Schörner|Schörner]] et de son groupe d'armée jusqu'en mai 1945<ref>PH.Masson, Histoire de l'Armée allemande, 1939-1945, {{p.|453}}.</ref>.

L'identifiant comme fauteuse de [[crimes de guerre]], les Alliés ont démantelé cette industrie de l'armement et veillé à mettre fin à sa nocivité au cours de la période des zones d'occupation en Allemagne. Certains capitaines d'industries passèrent en jugement lors du [[procès de Nuremberg]] <ref> voir notamment les articles [[Procès Krupp]], [[Procès Flick]] et [[Procès IG Farben]]. </ref> . Le consortium de l'industrie chimique, qui avait contribué au ravitaillement en [[essence synthétique]], [[Interessengemeinschaft Farbenindustrie]], fut éclaté en cinq entreprises par métier : [[Agfa-Gevaert|Agfa]], [[BASF]], [[Hoechst]], [[Bayer (entreprise)|Bayer AG]], [[Dynamit Nobel]]. [[Fritz Thyssen]] fut déchu, et le cartel [[Famille Thyssen|Vereinigte Stahlwerke AG]] fut démantelé : lointaine héritière de l'empire Krupp, [[ThyssenKrupp|ThyssenKrupp AG]] est aujourd'hui un fabricant d'ascenseurs ainsi qu'une fondation investissant dans l'art pictural<ref>Exemple : Collection du [[musée Thyssen-Bornemisza]], [[Madrid]].</ref>. Les ingénieurs en balistique furent transférés par les deux Grands à l'occasion de l'[[opération Paperclip]] (ainsi qu'une démarche équivalente côté soviétique) dans les effectifs qui allaient s'affronter dans la course à l'Espace la décennie suivante : l'URSS comme les États-Unis eurent donc « leurs Allemands » pour s'affronter sur le plan de la concurrence technologique. Si les Américains mettent la main sur le cerveau de la filière, [[Wernher von Braun]], les Soviétiques ne parviennent à attirer que son assistant : [[Helmut Gröttrup]].

* ''Opérations visant la technologie allemande''

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Cette industrie trouve en 2008 au troisième rang des exportateurs d'armes avec 10 % du marché mondial pour un montant de {{unité|8.7|milliards}} d'euros<ref>{{de}} [https://www.welt.de/politik/deutschland/article2844993/Deutschland-verkauft-13-Prozent-mehr-Waffen.html Deutschland verkauft 13 Prozent mehr Waffen] - ''[[Die Welt]]'', 8 décembre 2008 </ref>. La vente de matériels militaires d'occasion à rapporté {{unité|1.4|milliard}} d'euros entre 2000 et 2009<ref>[http://lemamouth.blogspot.com/2011/04/arm-nbrs-bn-et-lar-chx-ch-clnt.html arm nbrs., bn ét, lar. chx, ch clnt] - Jean-Marc Tanguy, Blog Le mamouth, 8 avril 2011</ref>.

En 2007, le [[budget de la défense]] de l'Allemagne est de {{unité|36.9|milliards}} d'euros (soit au {{6e|rang}} mondial d'après la [[StockholmInstitut Internationalinternational Peacede Researchrecherche Institutesur la paix de Stockholm|SIPRI]]) et, en [[2006]], cinq entreprises de cette nation se classent dans les cent plus grandes du secteur et vendu un total de {{unité|6.08|milliards}} de [[Dollar américain|dollars américains]] d'armement<ref>Diplomatie hors-série {{numéro|7}}, ''Atlas géostratégique 2009'', décembre 2008-janvier 2009</ref> :

* [[Rheinmetall]] ({{numéro|31}})

* [[ThyssenKrupp AG]] ({{numéro|34}})

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== Annexes ==

=== Bibliographie ===

* Fabrice d'Almeida, '{{Ouvrage|langue=fr|titre=L'L’Œilœil du {{IIIe}} Reich, : Walter Frentz, le Photographephotographe de Hitler'', |prénom1=Hans|nom1=Gaertringen|lieu=Paris, |éditeur=Perrin, |année=2008 {{ISBN|isbn=978-2-2620262-274202742-1}}

* Richard J. Evans, ''Le Troisième Reich'', Flammarion, Paris, collection Au fil de l'Histoire, 2009

** Volume I : L'avènement {{ISBN|978-2-08-21011-10}}

** Volume II : 1933-1939 {{ISBN|978-2-08-210112-7}}

** Volume III : 1939-1945 {{ISBN|978-2-08-120955-8}}

* Philippe Masson, ''{{Ouvrage|langue=fr|titre=Histoire de l'Armée allemande :, 1939-1945'', |prénom1=Philippe|nom1=Masson|lieu=Paris|éditeur=Perrin,|collection=Pour l'histoire|année=1994|pages {{ISBNtotales=553|isbn=978-2-262-01355-14|oclc=490950754}}

=== Articles connexes ===

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* [[Histoire de l'Allemagne]]

* [[Organisation Todt]]

* [[Réarmement du Troisième Reich#Dépenses militaires de l'Allemagne etsous l'URSSle deTroisième 1928 à 1939Reich|Dépenses militaires de l'Allemagne et l'URSS de 1928 à 1939]].

=== Liens externes ===