« Coudekerque-Branche » : différence entre les versions — Wikipédia


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La ville est en 1918, prenant la succession de [[Petite-Synthe]], le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Petite-Synthe, [[Saint-Pol-sur-Mer]], [[Mardyck]], [[Rosendaël]], [[Malo-les-Bains]], [[Coudekerque-Village]], [[Bergues]], [[Hoymille]], [[Bierne]] font partie de ce commandement d'étapes et ont donc accueilli des troupes<ref name=":24">{{Lien web |titre=Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes |url=https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=3&ref=6&le_id=1 |site=www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |consulté le=2020-08-23}}.</ref>. En 1917-1918, la commune dépendait également du commandement d'étapes de [[Téteghem]]<ref name=":242">{{Lien web |titre=Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes |url=https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=3&ref=6&le_id=1 |site=www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |consulté le=2020-08-23}}.</ref>.

Le {{Date|19 janvierdécembre 19181917}}, laentre gare18h deet triage19h, etune sestorpille environsallemande a reçuéclaté desà torpilles.Coudekerque-Branche Deux ont atteintsur la gare,route déplaçantde troisFurnes. voiesElle eta détruisantdéraciné sixun wagonsarbre deet ravitaillement,creusé deuxun sonttrou tombées dans les champs à proximité desur la gare de triage. Le bombardement n'a fait ni tués ni blesséschaussée<ref>''Journal de marche du commandement d'étapes de Coudekerque-BrancheTéteghem'', pagenovembre 1917-mars 1918, p. 1831, [https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=3&ref=6&le_id=1 lire en ligne].</ref>.

Le {{Date|19 janvier 1918}}, la gare de triage et ses environs a reçu des torpilles. Deux ont atteint la gare, déplaçant trois voies et détruisant six wagons de ravitaillement, deux sont tombées dans les champs à proximité de la gare de triage. Le bombardement n'a fait ni tués ni blessés<ref>''Journal de marche du commandement d'étapes de Coudekerque-Branche'', page 18, [https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=3&ref=6&le_id=1 lire en ligne].</ref>.

Les 21 et 22 janvier 1918, un bombardement aérien a touché Coudekerque-Branche (6 bombes reçues), Malo-les-Bains (3 bombes), Petite-Synthe (1 bombe), Saint-Pol-sur-Mer (5 bombes). À Coudekerque, des voies de la gare de triage, dont celle doublant la voie principale Dunkerque-Hazebrouck, ont été endommagées, un bâtiment touché (vitres brisées), une bombe est tombée dans un champ, une dans le [[Canal de Bergues (France)|canal de Bergues]]. Il n'y a pas de victimes. À Malo-les-Bains, les trois bombes sont tombées dans le sable, ni victimes, ni dégâts. À Petite-Synthe, une bombe tombée dans une rue, ni victimes, ni dégâts. À Saint-Pol-sur-Mer, cinq bombes ont touché la ville, cinq maisons ont été détériorées, aucune victime<ref>''Journal de marche du commandement d'étapes de Coudekerque-Branche'', page 20, [https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=3&ref=6&le_id=1 lire en ligne].</ref>.

Le {{Date|16 février 1918}}, deux torpilles sont tombées sur Couedkerque-Branche, entre le fort Castelnau et la T.S.F. ([[transmission sans fil]]). Elles n'ont fait ni dégât ni victime<ref>''Journal de marche du commandement d'étapes de Coudekerque-Branche'', janvier-mars 1918, page 48, [https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=3&ref=6&le_id=1 lire en ligne].</ref>.