Modification de Diaspora marocaine — Wikipédia

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| ref1 = <ref>{{Article |auteur1=Pierre Vermeren |titre=Comment Molenbeek est devenue le sanctuaire du désastre |périodique=[[Le Figaro]] |date=16-11-2015 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/11/16/31001-20151116ARTFIG00292-comment-la-belgique-est-elle-devenue-le-sanctuaire-du-desastre.php}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=403 Forbidden |url=https://archive.wikiwix.com/cache/19981130000000/http://www.b2benelux.com/fr/pays-bas/en-savoir-plus-sur-les-pays-bas-et-ses-marocains/ |site=b2benelux.com via [[Wikiwix]] |consulté le=03-11-2023}}.</ref>

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| ref11 = <ref>{{Lien web |titre=Recensement du Canada de 2016 : Tableaux de données – Origine ethnique (101), âge (15A), sexe (3) et certaines caractéristiques démographiques, culturelles, de la population active, de la scolarité et du revenu (651) pour la population dans les ménages privés du Canada, provinces et territoires, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement, Recensement de 2016 - Données-échantillon (25 %) |url=https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2016/dp-pd/dt-td/Rp-fra.cfm?TABID=2&LANG=F&A=R&APATH=3&DETAIL=0&DIM=0&FL=A&FREE=0&GC=01&GL=-1&GID=1341679&GK=1&GRP=1&O=D&PID=110528&PRID=10&PTYPE=109445&S=0&SHOWALL=0&SUB=0&Temporal=2017&THEME=120&VID=0&VNAMEE=&VNAMEF=&D1=0&D2=0&D3=0&D4=0&D5=0&D6=0|site=www12.statcan.gc.ca |date=2019-06-17 |consulté le=2019-09-17}}</ref>

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| ref14 = <ref>{{lien web |titre=Chômage en Arabie Saoudite : Les MRE irréguliers sous menace d’expulsion |url=http://www.yabiladi.com/articles/details/16555/chomage-arabie-saoudite-irreguliers-sous.html |site=Yabiladi.com |consulté le=05-06-2020}}.</ref>

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| ref15 = <ref>{{Article |auteur1=Saïb Musette, Mohamed; Khaled, Nourredine |titre=L’Algérie, pays d’immigration ? |périodique=Hommes & migrations. Revue française de référence sur les dynamiques migratoires |éditeur=EPPD - Cité nationale de l'histoire de l'immigration |numéro=1298 |date=01-07-2012 |pages=54–69 |issn=1142-852X |lire en ligne=https://journals.openedition.org/hommesmigrations/1884 |consulté le=05-06-2020}}.</ref>{{,}}<ref name="qlq lq" />

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| ref16 = <ref>{{article|auteur=Mehdi Sekkouri Alaoui (envoyé spécial à Stockholm)|titre=Reportage|sous-titre=Ces Marocains d’un autre royaume|périodique=[[Telquel]]|lieu=Casablanca|numéro=350|jour=du 6 au 12|mois=décembre|année=2008|lire en ligne=http://ww.telquel-online.com/archives/350/maroc3_350.shtml|consulté le=3 septembre 2015}}</ref>

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| ref17 = <ref>{{lien web |langue=ar |titre=مغاربة بتركيا يكشفون لـ”العمق” أوضاعهم ويوجهون رسائل لدولتهم |url=https://al3omk.com/515334.html |site=al3omk.com |date=27-03-2020 |consulté le=01-05-2023}}.</ref>

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== Démographie ==

Selon [[Abdel-Ilah Benkiran|Abdelilah Benkirane]], le nombre des [[Marocains]] du monde a connu une hausse durant les dix dernières années pour atteindre {{unité|4,5 millions}} de ressortissants en 2013, contre {{unité|1,7 million}} en 1998<ref name="LMMdM">[http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2013/5/8/marocains-du-monde-le-nombre-de-rme-atteint-45-millions-personnes-contre-17-million-en-1998_211760.html Selon des chiffres officiels : Plus de {{nombre|1,3|million}} de Marocains recensés en France en 2008]</ref>. 70 % des membres de la communauté marocaine sont âgés de moins de {{nobr|45 ans}} et 20 % sont nés à l'étranger<ref name="LMMdM" />. Cette communauté est établie dans {{nobr|100 pays}} des cinq continents, dont la majorité en [[Europe]] et 80 % de ses membres se répartissent entre la [[France]], l'[[Espagne]], l'[[Italie]], la [[Belgique]], les [[Pays-Bas]] et l'[[Allemagne]]<ref name="LMMdM" />.

Selon [[Abdel-Ilah Benkiran|Abdelilah Benkirane]], le nombre des [[Marocains]] du monde a connu une hausse durant les dix dernières années pour atteindre {{unité|9,5 millions}} de ressortissants en 2013, contre {{unité|2,7 million}} en 1998<ref name="LMMdM">[http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2013/5/8/marocains-du-monde-le-nombre-de-rme-atteint-45-millions-personnes-contre-17-million-en-1998_211760.html Selon des chiffres officiels : Plus de {{nombre|1,3|million}} de Marocains recensés en France en 2008]</ref>. 70 % des membres de la communauté marocaine sont âgés de moins de {{nobr|45 ans}} et 20 % sont nés à l'étranger<ref name="LMMdM" />. Cette communauté est établie dans {{nobr|100 pays}} des cinq continents, dont la majorité en [[Europe]] et 80 % de ses membres se répartissent entre la [[France]], l'[[Espagne]], l'[[Italie]], la [[Belgique]], les [[Pays-Bas]] et l'[[Allemagne]]<ref name="LMMdM" />.

La structure socio-professionnelle de la communauté marocaine à l'étranger a connu une transformation qualitative durant les dernières années, puisque le phénomène de l'émigration a également touché les compétences marocaines dans différents domaines<ref name="LMMdM" />.

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La [[région de Bruxelles-Capitale]] reste sans doute le lieu qui détient la plus forte communauté marocaine en [[Europe]]<ref name="iteco">{{lien web |titre=La Belgique marocaine |url=http://www.iteco.be/antipodes/Maroc/La-Belgique-marocaine |site=Iteco.be |consulté le=29-06-2020}}.</ref>. Entre 1960 et 1970, la [[Belgique]] sera à la recherche d'ouvriers non qualifiés. Les Marocains issus du Nord du [[Maroc]] (principalement de [[Nador (Maroc)|Nador]], [[Al ~~Hoceïma]]~~ et [[Tanger]]), les Turcs et les Italiens seront les principaux candidats pour se lancer dans les mines en Wallonie. Bruxelles sera par la suite, le principal pôle d'attraction économique. Un nombre important de Marocains ayant travaillé en Wallonie et en [[Flandre (Belgique)|Flandre]] iront s'installer à Bruxelles dans les années 1980. On comptera dans ces années un nombre de {{nombre|~~57874~~|Marocains}} à Bruxelles<ref>https://www.carhop.be/images/Immigration_marocaine_F.LORIAUX-2005.pdf</ref>. Le chiffre va s'accroître en quelques années, atteignant les {{nombre|~~90000~~|Marocains}} dans l'an 2000. Avec [[Anvers]] comme deuxième capitale économique, une autre partie ira également s'installer dans la ville flamande, principalement à [[Borgerhout]] et [[Kiel]].

La [[région de Bruxelles-Capitale]] reste sans doute le lieu qui détient la plus forte communauté marocaine en [[Europe]]<ref name="iteco">{{lien web |titre=La Belgique marocaine |url=http://www.iteco.be/antipodes/Maroc/La-Belgique-marocaine |site=Iteco.be |consulté le=29-06-2020}}.</ref>. Entre 1960 et 1970, la [[Belgique]] sera à la recherche d'ouvriers non qualifiés. Les Marocains issus du Nord du [[Maroc]] (principalement de [[Nador (Maroc)|Nador , Al Hoceima , Tanger , Tétouan]] , Casablanca et la région D’Agadir), les Turcs et les Italiens seront les principaux candidats pour se lancer dans les mines en Wallonie. Bruxelles sera par la suite, le principal pôle d'attraction économique. Un nombre important de Marocains ayant travaillé en Wallonie et en [[Flandre (Belgique)|Flandre]] iront s'installer à Bruxelles dans les années 1980. On comptera dans ces années un nombre de {{nombre|100000|Marocains}} à Bruxelles<ref>https://www.carhop.be/images/Immigration_marocaine_F.LORIAUX-2005.pdf</ref>. Le chiffre va s'accroître en quelques années, atteignant les {{nombre|200000|Marocains}} dans l'an 2000. Avec [[Anvers]] comme deuxième capitale économique, une autre partie ira également s'installer dans la ville flamande, principalement à [[Borgerhout]] et [[Kiel]].

{|class="toccolours" align="right" style="font-size: 85%;margin-left: 15px;margin-bottom: 10px;"

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!scope=col|Ville/territoire de naissance ||scope=col|Population estimée

|-style="background:#eeeeee;"

|{{drapeau|Belgique}} [[Région de Bruxelles-Capitale|Bruxelles]] || align=center | ~~{{formatnum:312003}}~~

|{{drapeau|Belgique}} [[Région de Bruxelles-Capitale|Bruxelles]] || align=center | 350000

|-style="background:#ffffff;"

| {{drapeau|France}} [[île-de-France]] || align=center | ~~{{formatnum:224787}}~~

| {{drapeau|France}} [[île-de-France]] || align=center | 400000

|-style="background:#eeeeee;"

|{{drapeau|Belgique}} [[Anvers (district)|Anvers]]<ref name="npdata 186 anal muslims">http://www.npdata.be/BuG/186-Aantal-moslims-gemeenten/Aantal-moslims.htm</ref> || align=center | ~~{{formatnum:109629}}~~

|{{drapeau|Belgique}} [[Anvers (district)|Anvers]]<ref name="npdata 186 anal muslims">http://www.npdata.be/BuG/186-Aantal-moslims-gemeenten/Aantal-moslims.htm</ref> || align=center | 200000

|-style="background:#ffffff;"

| {{drapeau|Pays-Bas}} [[Amsterdam]] || align=center | ~~{{formatnum:95203}}~~

| {{drapeau|Pays-Bas}} [[Amsterdam]] || align=center | 200000

|-style="background:#eeeeee;"

| {{drapeau|Canada}} [[Montréal]]<ref>{{Lien web |titre=Recensement du Canada de 2016 : Tableaux de données – Origine ethnique (101), âge (15A), sexe (3) et certaines caractéristiques démographiques, culturelles, de la population active, de la scolarité et du revenu (651) pour la population dans les ménages privés du Canada, provinces et territoires, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement, Recensement de 2016 - Données-échantillon (25 %) |url=https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2016/dp-pd/dt-td/Rp-fra.cfm?TABID=2&LANG=F&APATH=3&DETAIL=0&DIM=0&FL=A&FREE=0&GC=01&GID=1341736&GK=1&GRP=1&PID=110528&PRID=10&PTYPE=109445&S=0&SHOWALL=0&SUB=0&Temporal=2017&THEME=120&VID=0&VNAMEE=&VNAMEF=&D1=0&D2=0&D3=0&D4=0&D5=0&D6=0|site=www12.statcan.gc.ca |date=2019-06-17 |consulté le=2019-09-17}}</ref> || align=center | ~~{{formatnum:77450}}~~

|-style="background:#ffffff;"

|{{drapeau|Espagne}} [[Algésiras]] || align=center | {{formatnum:63722}}

Ligne 142 : Ligne 142 :

|{{drapeau|EAU}} [[Abou Dabi (ville)|Abou Dabi]] || align=center | {{formatnum:50493}}

|-style="background:#eeeeee;"

| {{drapeau|Pays-Bas}} [[Rotterdam]] || align=center | ~~{{formatnum:43500}}~~

| {{drapeau|Pays-Bas}} [[Rotterdam]] || align=center | 90000

|-style="background:#ffffff;"

| {{drapeau|Espagne}} [[Ceuta]] || align=center | {{formatnum:41500}}

Ligne 156 : Ligne 156 :

| {{drapeau|Allemagne}} [[Francfort-sur-le-Main]] || align=center | {{formatnum:28398}}

|-style="background:#ffffff;"

| {{drapeau|Pays-Bas}} [[Utrecht]] || align=center | ~~{{formatnum:26446}}~~

| {{drapeau|Pays-Bas}} [[Utrecht]] || align=center | 40000

|-style="background:#eeeeee;"

| {{drapeau|Pays-Bas}} [[La Haye]] || align=center | ~~{{formatnum:26165}}~~

| {{drapeau|Pays-Bas}} [[La Haye]] || align=center | 30000

|-style="background:#ffffff;"

| {{drapeau|Belgique}} [[Liège]] || align=center | {{formatnum:21074}}

Ligne 166 : Ligne 166 :

|{{drapeau|France}} [[Avignon]] || align=center| {{formatnum:15470}}

|-style="background:#eeeeee;"

| '''Autre''' || align=center | environ ~~{{formatnum:3000000}}~~

| '''Autre''' || align=center | environ 7 000 000

Dans les années 2010, on comptera en [[Belgique]] un large pourcentage de Marocains dans des communes multiculturelles telles que [[Molenbeek-Saint-Jean|Molenbeek]] (en [[Région de Bruxelles-Capitale|région bruxelloise]])<ref name="atlantico 2447610">{{lien web |titre=Molenbeek, la ville belge où l’on apprend à être terroriste |url=http://www.atlantico.fr/decryptage/molenbeek-ville-belge-ou-on-apprend-etre-terroriste-gilles-gaetner-2447610.html |site=Atlantico.fr |consulté le=05-06-2020}}.</ref> ou encore [[Borgerhout]] (à [[Anvers]])<ref name="dewereldmorgen">http://ww.dewereldmorgen.be/blog/janhertogen/2015/03/29/amazigh-de-berbers-een-meerwaarde-voor-antwerpen</ref>. À Bruxelles, les communes de [[Schaerbeek]]<ref name="20160329ARTFIG00348">{{Article |auteur1=Delphine de Mallevoüe |titre=Molenbeek et Schaerbeek, deux communes sous influence |périodique=[[Le Figaro]] |date=29-03-2016 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/international/2016/03/29/01003-20160329ARTFIG00348-molenbeek-et-schaerbeek-deux-communes-sous-influence.php}}.</ref>, [[Anderlecht]], [[Saint-Josse-ten-Noode]] et [[Saint-Gilles (Bruxelles)|Saint-Gilles]] comptent également une forte communauté dominante parmi les étrangers résidents sur ces communes, principalement les communautés [[Turcs en Belgique|turques]] et [[Albanie|albanaises]]. En 2018, les Marocains et binationaux belgo-marocains représentent plus de 14% de la totalité de la population bruxelloise<ref>http://ibsa.brussels/fichiers/publications/focus-de-libsa/focus_20_aout_2017</ref>. Les Marocains natifs de Bruxelles sont souvent surnommés ''Les Maroxellois''<ref>{{lien web |titre=Virée chez les "Maroxellois" (Marocains de Bruxelles) |url=https://www.bladi.net/viree-chez-les-maroxellois-marocains-de-bruxelles.html |site=Bladi.net |consulté le=05-06-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Portrait dun Maroxellois |url=https://www.rtbf.be/info/article/detail_portrait-d-un-maroxellois?id=5096003 |site=RTBF Info |date=23-03-2009 |consulté le=05-06-2020}}.</ref>.

D'après un recensement effectué en 2011 par l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]], la région d'[[Île-de-France]] compterait un nombre de {{nombre|~~224787~~|Marocains}}, soit la troisième plus grande communauté étrangère après les Algériens ({{formatnum:285703}}) et les Portugais ({{formatnum:240445}}). Avec une grande présence d'autres communautés étrangères, la communauté marocaine en Île-de-France vit aujourd'hui avec une énorme influence de multi-culturalité, notamment dans les [[Yvelines]], en [[Hauts-de-Seine]] et au [[Val-d'Oise]]. La majorité des Marocains en Île-de-France est originaire de [[Casablanca]], de [[Meknès]] et d'[[Agadir]].

D'après un recensement effectué en 2011 par l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]], la région d'[[Île-de-France]] compterait un nombre de {{nombre|277000|Marocains}}, soit la troisième plus grande communauté étrangère après les Algériens ({{formatnum:285703}}) et les Portugais ({{formatnum:240445}}). Avec une grande présence d'autres communautés étrangères, la communauté marocaine en Île-de-France vit aujourd'hui avec une énorme influence de multi-culturalité, notamment dans les [[Yvelines]], en [[Hauts-de-Seine]] et au [[Val-d'Oise]]. La majorité des Marocains en Île-de-France est originaire de [[Casablanca]], de [[Meknès]] d'[[Agadir]] , de Oujda , de Berkane , et du sud du Maroc

[[Fichier:Infographic_Moroccan-Dutch.png|vignette|313x313px|gauche|Proportion de Marocains par villes aux [[Pays-Bas]]. Le rouge vif désigne le maximum ([[Amsterdam]], [[Rotterdam]], [[Utrecht]] et [[La Haye]].]]

La capitale néerlandaise d'[[Amsterdam]] arrive en quatrième place d'après une étude effectuée par le ''OIS'' en 2013<ref>{{nl}} [http://www.os.amsterdam.nl/popup/1781 Bevolking naar herkomstgroepering], Bureau Onderzoek en Statistiek. Consulté le 31 juillet 2013.</ref>. Comme et en même temps qu'en [[Belgique]], la première génération d'allochtones marocains est constituée d'individus venus dans les [[années 1960]] et [[Années 1970|1970]] pour répondre aux appels de main-d’œuvre, et de leur famille dans le cadre de la politique du [[regroupement familial]]. Le recrutement de travailleurs marocains s'est poursuivi jusqu'en 1973. Après les années 1980, un nombre important de Marocains venus du Nord du [[Maroc]], plus particulièrement de la région du [[Rif]] ira s'installer à Amsterdam. Dans les années 2000, on comptera dans d'autres grandes villes également un grand nombre de Marocains, notamment à [[Rotterdam]], [[Utrecht]] et [[La Haye]]. La ville d'Amsterdam comptait au début de 2013 un nombre d'environ {{nombre|~~75700~~|Marocains}}, soit la plus grande communauté étrangère de la ville, suivi des [[Suriname|Surinamais]] ({{formatnum:66190}}), des [[Turquie|Turcs]] ({{formatnum:42638}}) et des [[Indonésiens]] ({{formatnum:25792}}). Aujourd'hui, un nombre de plus de {{formatnum:90000}} est estimé selon certains médias néerlandais<ref>https://www.politieacademie.nl/kennisenonderzoek/kennis/mediatheek/PDF/84-14781.pdf</ref>.

La capitale néerlandaise d'[[Amsterdam]] arrive en quatrième place d'après une étude effectuée par le ''OIS'' en 2013<ref>{{nl}} [http://www.os.amsterdam.nl/popup/1781 Bevolking naar herkomstgroepering], Bureau Onderzoek en Statistiek. Consulté le 31 juillet 2013.</ref>. Comme et en même temps qu'en [[Belgique]], la première génération d'allochtones marocains est constituée d'individus venus dans les [[années 1960]] et [[Années 1970|1970]] pour répondre aux appels de main-d’œuvre, et de leur famille dans le cadre de la politique du [[regroupement familial]]. Le recrutement de travailleurs marocains s'est poursuivi jusqu'en 1973. Après les années 1980, un nombre important de Marocains venus du Nord du [[Maroc]], plus particulièrement de la région du [[Rif]] ira s'installer à Amsterdam. Dans les années 2000, on comptera dans d'autres grandes villes également un grand nombre de Marocains, notamment à [[Rotterdam]], [[Utrecht]] et [[La Haye]]. La ville d'Amsterdam comptait au début de 2013 un nombre d'environ {{nombre|75000|Marocains}}, soit la plus grande communauté étrangère de la ville, suivi des [[Suriname|Surinamais]] ({{formatnum:66190}}), des [[Turquie|Turcs]] ({{formatnum:42638}}) et des [[Indonésiens]] ({{formatnum:25792}}). Aujourd'hui, un nombre de plus de {{formatnum:90000}} est estimé selon certains médias néerlandais<ref>https://www.politieacademie.nl/kennisenonderzoek/kennis/mediatheek/PDF/84-14781.pdf</ref>.

Quant à la ville d'[[Utrecht]], elle est totalement dominée par la présence marocaine dans les quartiers de [[Nieuwegein]], Overvecht et Kanaleneiland. Ces quartiers seront considérés dans les années 2010 comme étant de réels ghettos après avoir tiré une mauvaise réputation due à la délinquance et la criminalité<ref>{{lien web |langue=en |titre=Criminele families in Utrecht hebben leidende rol in drugshandel |url=https://www.duic.nl/criminaliteit/criminele-families-utrecht-hebben-leidende-rol-drugshandel/ |site=De Utrechtse Internet Courant |date=19-04-2018 |consulté le=05-06-2020}}.</ref>.

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* La troisième période couvre la période de 1974 à nos jours. En 1974, le ralentissement de la croissance économique conduit le gouvernement à décider l'arrêt de l'immigration, sauf dans le cadre du regroupement familial et de demandes spécifiques émanant d'employeurs. L'échec de la politique d'aide au retour mise en place par le gouvernement et la crainte des difficultés de revenir en France ont poussé les immigrés marocains installés en France à prolonger leur séjour et à faire venir leur famille. C'est à partir de cette date charnière que l'immigration marocaine va connaître des mutations profondes dans sa structure, sa composition, ses difficultés, ses revendications, son évolution, etc.

Les [[Maroc]]ains constituent désormais la deuxième communauté d'immigrés en [[France]] derrière les Algériens. Un total de ~~{{unité|1314000~~ ~~Marocains}}~~, entre immigrés et descendants directs d'immigrés, ont été recensés en France à fin 2008, selon une étude de l'Institut national de statistiques et des études économiques français ([[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]])<ref name="aufait13">[http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2012/10/11/plus-de-13-millions-de-marocains-recences-en-france-en-2008_194970.html#.UrUt5dJ5O-k Selon des chiffres officiels : Plus de {{nombre|1,3|million}} de Marocains recensés en France en 2008]</ref>.

Les [[Maroc]]ains constituent désormais la deuxième communauté d'immigrés en [[France]] derrière les Algériens. Un total de 3 500 000, entre immigrés et descendants directs d'immigrés, ont été recensés en France à fin 2008, selon une étude de l'Institut national de statistiques et des études économiques français ([[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]])<ref name="aufait13">[http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2012/10/11/plus-de-13-millions-de-marocains-recences-en-france-en-2008_194970.html#.UrUt5dJ5O-k Selon des chiffres officiels : Plus de {{nombre|1,3|million}} de Marocains recensés en France en 2008]</ref>.

Selon cette même étude, près de {{unité|654000 immigrés}} nés au Maroc étaient installés en France en 2008, soit 12 % de la population immigrée en France ({{unité|5,3 millions}}). Celle-ci représente 8 % de la population totale de France<ref name="aufait13" />. Leur nombre a presque triplé depuis 1975, année à laquelle l'immigration marocaine représentait 6 % de la population immigrée<ref name="aufait13" />.

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Le chiffre exact des Marocains et binationaux en France serait encore plus important, étant donné que l'étude ne prend pas en compte les Marocains des troisième et quatrième générations nés en France de parents français de naissance, ni les Marocains nés en France et qui n'ont pas encore opté pour la nationalité française<ref name="aufait13" />.

Ainsi, en 2015, l'historien Pierre Vermeren, spécialiste du Maghreb, a estimé que, d'après les chiffres de l'INSEE de 2008, le nombre de Marocains et personnes d'origine marocaine en France était de ~~{{unité|2,5~~ millions}} sur quatre générations : {{citation|Ce chiffre est une extrapolation qui part du chiffre de l’Institut national de la statistique et des études économiques, Insee, lequel ne concerne que les immigrés et leurs enfants, soit {{unité|1,314 million}} de personnes en 2008 ; or à cette date, l’immigration marocaine compte trois voire quatre générations, dont les descendants sont considérés comme « marocains » à Rabat}}<ref>Pierre Vermeren, [http://orientxxi.info/magazine/france-maroc-je-t-aime-moi-non,0788 France-Maroc : je t’aime, moi non plus], Orient XXI, 22 janvier 2015</ref>.

Ainsi, en 2015, l'historien Pierre Vermeren, spécialiste du Maghreb, a estimé que, d'après les chiffres de l'INSEE de 2008, le nombre de Marocains et personnes d'origine marocaine en France était de 4 millions sur quatre générations<ref>Pierre Vermeren, [http://orientxxi.info/magazine/france-maroc-je-t-aime-moi-non,0788 France-Maroc : je t’aime, moi non plus], Orient XXI, 22 janvier 2015</ref>.

==== Natalité ====

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[[Fichier:Pasionaria - 2018-03-21 - Andy Mabbett - 01.jpg|vignette|upright=1.0|gauche|Plaque proche de ''Pasionaria'', une œuvre d’Emilio Lopez-Menchereo, à Bruxelles, sous-titrée "Porte-voix pour parole publique, dédié à tous les migrants".]]

En [[Belgique]], le nombre de personnes d’origine marocaine (au moins un parent né avec la nationalité marocaine) était de {{formatnum:550000}} au {{date-|1 janvier 2012}}, soit environ 4 % de la population du pays. Cette proportion s’élève à 6,7 % pour les moins de {{nobr|15 ans}}. Ce chiffre a plus que doublé en vingt ans<ref name="sudinfo.be">{{Lien web |titre=429.580 Belges sont d’origine marocaine: deux fois plus qu’il y a 20 ans! |url=http://www.sudinfo.be/art/1056057/article/2014-07-14/550000-belges-sont-d-origine-marocaine-deux-fois-plus-qu-il-y-a-20-ans |site=sudinfo.be |date=14-07-2014 |consulté le=2020-10-13}}.</ref>. Avec un pourcentage de 4 %, la population marocaine (comptant les Belges d'origine marocaine) possède le pourcentage le plus élevé en [[Europe]] parmi les Marocains résidents à l'étranger. La [[région de Bruxelles-Capitale]] (45 % des MRE en Belgique) compte le plus de Marocains en Belgique ainsi qu'en [[Europe]], suivis d'[[Anvers]] (22,7 %), de [[Liège]] (8,8 %) et de [[Charleroi]] (5,2 %)<ref name="sudinfo.be" />. Une grande majorité des Marocains en Belgique sont originaires du [[Rif]] ~~([[Al~~ ~~Hoceïma]],~~ [[~~Nador (Maroc)|Nador~~]], [[~~Tanger~~]] et [[~~Tétouan~~]])<ref>{{Article |titre=1/2 siècle d’immigration belgo-marocaine |périodique=[[La Libre Belgique]] |date=16-02-2014 |lire en ligne=http://www.lalibre.be/actu/belgique/12-siecle-d-immigration-belgo-marocaine-5300f9173570c16bb1ce4c49 |consulté le=29-06-2020}}.</ref>.

En [[Belgique]], le nombre de personnes d’origine marocaine (au moins un parent né avec la nationalité marocaine) était de {{formatnum:550000}} au {{date-|1 janvier 2012}}, soit environ 4 % de la population du pays. Cette proportion s’élève à 6,7 % pour les moins de {{nobr|15 ans}}. Ce chiffre a plus que doublé en vingt ans<ref name="sudinfo.be">{{Lien web |titre=429.580 Belges sont d’origine marocaine: deux fois plus qu’il y a 20 ans! |url=http://www.sudinfo.be/art/1056057/article/2014-07-14/550000-belges-sont-d-origine-marocaine-deux-fois-plus-qu-il-y-a-20-ans |site=sudinfo.be |date=14-07-2014 |consulté le=2020-10-13}}.</ref>. Avec un pourcentage de 4 %, la population marocaine (comptant les Belges d'origine marocaine) possède le pourcentage le plus élevé en [[Europe]] parmi les Marocains résidents à l'étranger. La [[région de Bruxelles-Capitale]] (45 % des MRE en Belgique) compte le plus de Marocains en Belgique ainsi qu'en [[Europe]], suivis d'[[Anvers]] (22,7 %), de [[Liège]] (8,8 %) et de [[Charleroi]] (5,2 %)<ref name="sudinfo.be" />. Une grande majorité des Marocains en Belgique sont originaires du [[Rif]] , de [[Casablanca]] , de [[Oujda]] et du [[Souss]]<ref>{{Article |titre=1/2 siècle d’immigration belgo-marocaine |périodique=[[La Libre Belgique]] |date=16-02-2014 |lire en ligne=http://www.lalibre.be/actu/belgique/12-siecle-d-immigration-belgo-marocaine-5300f9173570c16bb1ce4c49 |consulté le=29-06-2020}}.</ref>.

À l'heure actuelle, on retrouve trois grands pays d’origine qui ont marqué l’histoire migratoire de la Belgique d’après-guerre : le [[Maroc]], la [[Turquie]] et la [[République démocratique du Congo]]. Le point commun entre ces trois courants migratoires est qu’ils ont démarré au début des années 1960. Les migrants originaires de ces trois pays se sont progressivement installés en Belgique et ont donné naissance à des populations ayant chacune leurs propres caractéristiques démographiques. L’immigration marocaine a contribué à façonner de manière durable le visage de la Belgique sur le plan démographique, économique, social et culturel. Deux exemples sont particulièrement significatifs : les Marocains constituent à l’heure actuelle la première communauté étrangère en Belgique ; la loi du {{date-|19 juillet 1974}} reconnaît le culte [[islam]]ique parmi ceux qui doivent bénéficier d’un financement public. Il y a d’ailleurs concordance de date entre la reconnaissance de l’[[islam]] et l’arrêt de l’immigration. Le regroupement familial reste cependant autorisé, ce qui va permettre l’installation durable des immigrés marocains dans le pays et l’augmentation du nombre des fidèles de confession [[Islam|musulmane]]. D’où l’intérêt de revenir sur la convention belgo-marocaine relative à l’occupation de travailleurs marocains en Belgique, signée le {{date-|17 février 1964}} et passée presque totalement inaperçue à l’époque. Certaines entreprises comme [[Caterpillar]], apprennent l’existence de la convention en 1974, l’année même où l’immigration est arrêtée. Le citoyen belge moyen ignore jusqu’à son existence. Certains ouvrages spécialisés lui accordent une ligne<ref>{{Lien web |titre=La convention belgo-marocaine du 17 février 1964 relative à l'occupation de travailleurs marocains en Belgique |url=http://www.crisp.be/librairie/catalogue/1470-convention-belgo-marocaine-17-fevrier-1964-relative-a-loccupation-travailleurs-marocains-belgique.html |site=La librairie du CRISP |consulté le=05-06-2020}}.</ref>.