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Ligne 73 : La croyance dans l'existence de [[limbes]] pour les jeunes enfants non baptisés, où ils auraient joui d'une félicité naturelle mais où le bonheur suprême de voir Dieu leur était refusé, n'a jamais été officialisée par l'Église catholique avant d'être définitivement balayée le 19 avril 2007, comme contraire à l'universalité du salut offert par le Christ à tous ceux qui le veulent<ref name="zenit">[http://www.zenit.org/article-15210?l=french « Les enfants morts sans baptême eux aussi destinés au « paradis » »], [[ZENIT]], 23 avril 2007. Consulté le 3 octobre 2008.</ref>. [[Fichier:Hortus Deliciarum - Hell.jpg|vignette|Illustration de l'Enfer au Moyen Àge, v. 1180]] La durée des châtiments en enfer a fait l'objet de controverses depuis les premiers temps du christianisme. L'écrivain et théologien chrétien du {{s-|III}} [[Origène]] et son école, l'école d'Alexandrie, enseignaient que ces châtiments avaient pour but de purifier des péchés, et qu'ils étaient proportionnels à l'importance des fautes commises. Origène soutenait qu'avec le temps l'effet purificateur serait obtenu chez tous, même les mauvais, que le châtiment finirait par cesser et que ceux qui se trouvaient en enfer pourraient enfin avoir droit au bonheur. Sa doctrine fut condamnée par le [[deuxième concile de Constantinople]] en 553, principalement à cause de sa conception éternelle de l'âme. La croyance en un châtiment éternel en enfer devint par contre une caractéristique de l'Église [[catholicisme|catholique]], principalement sous l'influence d'[[Augustin d'Hippone]], mais aussi d'[[Anselme de Cantorbéry]] et de [[Thomas d'Aquin]]. Le [[Christianisme orthodoxe]], bien plus attentif à l'ensemble de la [[Philocalie des Pères neptiques]], comme aux écrits d'[[Isaac de Ninive]], a toujours mis en évidence l'incompatibilité de l'Amour de Dieu avec l'idée d'un châtiment éternel. Dieu est miséricordieux et offre Son aide pour tous. C'est plutôt le Les représentations de l’enfer dans l’art et la littérature médiévale décrivaient un paysage cauchemardesque peuplé de démons, de flammes et de damnés en proie à d’innommables souffrances. Cette vision de l’enfer servait souvent à inculquer la peur du châtiment divin et à promouvoir la piété et la crainte de Dieu. Les récits sur l’enfer étaient également utilisés comme un moyen d’enseignement moral, mettant en garde contre les conséquences des actes pécheurs. C’est ce que l’historien [[Jean Delumeau]] appelle « la pastorale de la terreur »{{Référence souhaitée|date=12 mai 2024}}. Ligne 172 : == Dans le Shintoïsme == [[Fichier:Jigoku-Zoushi.jpg|vignette|320x320px|Détail de l'enfer, [[Musée national de Tokyo|musée national de Tōkyō]].]] Il n'existe pas à proprement parler d'enfer mais plutôt un [[monde souterrain]], où le corps subit la putrescence, introduisant l'idée que tout ce qui se rapporte à la mort est impur. |