Fernando Vallejo


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écrivain mexicain d'origine colombienne

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Fernando Vallejo Rendón est un écrivain d'origine colombienne, né à Medellín en 1942 et naturalisé mexicain en 2007. Il est auteur d'essais (biographies, littérature, physique, biologie) et de romans autofictionnels. Il a été traduit en français, anglais et allemand.

Fernando Vallejo en 2008

Son roman le plus connu est La Vierge des tueurs (La virgen de los sicarios), adapté au cinéma par le réalisateur français Barbet Schroeder. Les thématiques principales de ses œuvres sont la violence, la mémoire, l'histoire de la Colombie et de l'Amérique latine et l'homosexualité. Oscillant sans cesse entre pessimisme, nostalgie et humour, son narrateur adopte généralement un ton imprécatoire.

Vallejo est né dans une famille bourgeoise et conservatrice. Son père, Aníbal Vallejo Álvarez fut avocat et directeur du journal conservateur El Poder. Il mena également une brillante carrière politique puisqu’il fut ministre des Travaux publics, sénateur, ministre du développement, membre de l’assemblée constituante de Colombie, secrétaire d’État et président du Directoire conservateur d’Antioquia. Cependant, rompant par son homosexualité avec tout déterminisme social, Vallejo réussit le tour de force d'être à la fois la bête noire des conservateurs colombiens et de certains intellectuels de gauche qui croient voir en lui un réactionnaire alors que l'ensemble de son œuvre est génialement anticonformiste, provocateur et polémique.

En 2009, Il est intronisé docteur honoris causa par la faculté des sciences humaines de l'université nationale de Colombie.

Bibliographie

  • Logoi. Una gramática del lenguaje literario (1983)
  • Los días azules (Les jours bleus) (1985)
  • El fuego secreto (Le feu secret) (1987), traduction de Michel Bibard, Belfond, 1999
  • Los caminos a Roma (Les chemins à Rome) (1988)
  • Años de indulgencia (Les années d'indulgence) (1989)
  • El mensajero (Le messager) (1991), biographie de Porfirio Barba-Jacob.
  • Entre fantasmas (1993)
  • La virgen de los sicarios (La vierge des tueurs) (1994) / La vierge des tueurs (1997), traduction de Michel Bibard, « Le Livre de Poche », n° 14803, Belfond, 1997.
  • Chapolas negras (1995), biographie de José Asunción Silva.
  • La tautología darwinista (La tautologie de Darwin) (1998)
  • El desbarrancadero (Et nous irons tous en enfer) (2001, Prix Rómulo Gallegos), traduction de Gabriel Iaculli, Le Serpent à plumes, 2005
  • La rambla paralela (2002), traduction de Michel Bibard, Belfond, 2004
  • Mi hermano el alcalde (Mon frère le Maire) (2004) / Carlitos qui êtes aux cieux, traduction de Jean-Marie Saint-Lu, Belfond, 2007.
  • Manualito de imposturología física (2005)
  • La puta de Babilonia (Grande prostituée) (2007).

Interviews

Études

  • Jacques Joset, La muerte y la gramática. Los derroteros de Fernando Vallejo, Bogotá-Madrid-México-Buenos Aires, Taurus ("Pensamiento"), 2010, 211 p.
  • Lionel Souquet, "Ligne de fuite néo-picaresque dans l’autofiction hispano-américaine : Arenas, Copi, Lemebel, Vallejo", in Hommage à Milagros Ezquerro, Théorie et fiction, México / París, RILMA 2 / ADEHL, 2009, p. 601-622.
  • Lionel Souquet, "Fernando Vallejo : Familles, je vous hais ! El desbarrancadero (2001), Mi hermano el alcalde (2004), El don de la vida (2010)", numéro spécial des Langues Néo-latines coordonné par Dorita Nouhaud, Le roman hispano-américain au XXIe siècle, 2 : Des airs de famille, n° 356, mars 2011, p. 45-65.
  • Lionel Souquet, "Néo-picaresque, (néo)réalisme et faillite de l’humanisme : Los Olvidados de Buñuel et La Virgen de los Sicarios de Vallejo, de la modernité à la postmodernité", Les Langues Néo-Latines : Colloque Concours 2012, 105e année, 4, n° 359, décembre 2011, p. 117-156.
  • Lionel Souquet, "Échec et mat ! Constat d’échec et imprécation contre le triomphalisme du storytelling chez Fernando Vallejo", L'échec dans la littérature hispano-américaine, sous la direction de Nathalie Besse (colloque des 25-26 mars 2012), revue reCHERches, n° 8, Université de Strasbourg, printemps 2012, p. 13-25.
  • Lionel Souquet, « Je est l’Autre : archéologie de la construction identitaire et artistique de Reinaldo Arenas et de Fernando Vallejo », Amadis, n° 10 : "L’autre", Brest, Université de Bretagne Occidentale, décembre 2012, p. 159-183.