« Iris Murdoch » : différence entre les versions — Wikipédia


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== Romans ==

Murdoch sera fortement influencée par [[Raymond Queneau]], [[Platon]], [[Sigmund Freud|Freud]] et [[Jean-Paul Sartre|Sartre]]. Ses romans intenses / étranges, seront remplis d’humour noir et de retournements imprévisibles au plan de l’intrigue. Ils exploreront les dessous apparemment 'civilisés' de ses personnages issus, pour la plupart, de la classe sociale supérieure. Les scénarios de ses romans mettront en scène divers personnages homosexuels (notamment dans ''The Bell'' (1958) et dans ''A Fairly Honourable Defeat'' (1970) ou carrément machistes et au pouvoir souvent démoniaque lesquels imposeront leur volonté à autrui… tout à fait à l'image de son amant, [[Elias Canetti]], qu'elle prendra, d'ailleurs, pour modèle.

Écrivain originellement réaliste, Murdoch fera tout de même montre d'une certaine ambiguïté de ton dans son écriture, recourant souvent aux procédés factices et trompeurs d'un certain symbolisme entremêlé d'éléments imaginaires lors de scènes décrites avec force détails dans plusieurs de ses romans. Dès lors, ''The Unicorn'' (1963) pourrait être perçu en tant que roman 'gothique' modèle au langage sophistiqué et pleins de pièges ou, encore, comme une brillante parodie du genre. Ainsi, le Prince noir de ''James Tait's Black Memorial Prize'' (1973) se révèlera être une étude quelque peu sombre sur les obsessions érotiques du personnage central. Le propos devenant, au fil de l'intrigue, de plus en plus complexe et se prêtant à de multiples interprétations lorsque des personnages secondaires viendront contredire le narrateur et le mystérieux « éditeur » du livre dans une série de postfaces.