« Jacques Doillon » : différence entre les versions — Wikipédia


Article Images

Ligne 16 :

| site internet =

}}

'''Jacques Doillon''' est un [[réalisateur]], [[producteur de cinéma|producteur]] et [[scénariste]] [[France|français]] né le {{date de naissance|15 mars 1944}} dans le {{20e arrondissement de Paris}}. Actif depuis les années 1970, il a réalisé une trentaine de films, dont ''[[Les Doigts dans la tête]]'' (1974), ''[[La Femme qui pleure (film, 1979)|La femmeFemme qui pleure]]'' (1979), ''[[La Drôlesse]]'' (1979) et ''[[Ponette]]'' (1996).

Nommé deux fois aux [[César du cinéma|Césars]] dans la catégorie de la meilleure réalisation et deux fois pour la meilleure adaptation, il a notamment reçu le [[Prix Louis-Delluc]] en [[1990 au cinéma|1990]] pour ''[[Le Petit Criminel]]''.

Ligne 43 :

À partir de 2009, Jacques Doillon âgé de 65 ans, a une relation avec Joe Rohanne qui a 22 ans. En décembre 2010, ils ont une fille. À l’été 2012, Joe Rohanne quitte Jacques Doillon<ref name=lm2024 />.

=== Accusations de viol et d'agressions sexuelles ===

== Affaires judiciaires ==

=== Accusations de viol et d'agressions sexuelles ===

{{Section affaire judiciaire en cours|date=février 2024}}

{{Article général|Violences sexuelles et sexistes dans le cinéma français}}

Déclenché par la plainte pour viol déposée par [[Judith Godrèche]], un mouvement de témoignages contre Jacques Doillon apparaît dans les médias.

==== Accusation de Judith Godrèche ====

Le 6 février 2024, la comédienne [[Judith Godrèche]] dépose une plainte contre Jacques Doillon pour [[viol]] sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité. Le cinéaste est accusé de l'avoir violée en marge et au cours du tournage de ''[[La Fille de 15 ans]]''<ref>{{Article|langue=fr|titre=Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par les actrices Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild Le Besco|périodique=Le Monde.fr|date=2024-02-08|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/jacques-doillon-accuse-de-viol-d-agression-sexuelle-et-de-harcelement-par-judith-godreche-anna-mouglalis-et-isild-le-besco_6215477_3225.html|consulté le=2024-02-09|accès url=payant}}.</ref>. Selon la déposition de Judith Godrèche, les faits se sont déroulés {{citation|dans la maison de [[Jane Birkin]] (la compagne du cinéaste à l'époque), et plus précisément dans le bureau de Jacques Doillon{{note|L'actrice revient également sur le tournage du film et indique que Jacques Doillon « a viré l'acteur » pour se mettre à sa place et incarner le personnage du père du petit ami de l'héroïne qui tombe amoureux d'elle. {{citation|Tout d'un coup, il décide qu'il y a une scène d'amour, une scène de sexe entre lui et moi}}, raconte Judith Godrèche ; elle ajoute que, pour cette scène, « 45 prises » ont été faites. {{citation|J'enlève mon pull, je suis torse nu, il me pelote, me roule des pelles}}, décrit-elle. Elle précise que Jane Birkin était présente sur le tournage de cette scène, {{citation|une situation extrêmement douloureuse pour elle}}<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Judith Godrèche accuse le réalisateur Jacques Doillon de l'avoir abusée sexuellement |url=https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/judith-godreche-accuse-le-realisateur-jacques-doillon-de-l-avoir-abusee-sexuellement_6352786.html |site=Franceinfo |date=2024-02-08 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Judith Godrèche a également porté plainte contre Jacques Doillon |url=https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/judith-godreche-a-egalement-porte-plainte-contre-jacques-doillon_6352930.html |site=Franceinfo |date=2024-02-08 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=“Je n’ai jamais été attirée par Benoît Jacquot mais j’ai été son enfant femme”, témoigne Judith Godrèche |url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-jeudi-08-fevrier-2024-5227672 |site=France Inter |date=2024-02-08 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>.|groupe=n}}.}} La déposition est enregistrée le 6 février par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris<ref name=":0"/>. Dans une réponse publiée le 9 février, Jacques Doillon dénonce des enquêtes « non contradictoires » et répond sur les différents points soulevés{{note|Concernant la scène incriminée par Judith Godrèche, il affirme que {{citation|cette scène est dans le scénario original ». « C’est la scène 79 où il est notamment écrit : "Affolés, soulevés, ils font l’amour". Judith Godrèche a évidemment lu et relu le scénario puisqu’elle a même prétendu l’avoir écrit}}, ajoute-t-il<ref name="20minutes9février24>[https://www.20minutes.fr/societe/4075550-20240209-accusations-contre-jacques-doillon-realisateur-denonce-mensonges « Accusations contre Jacques Doillon : Le réalisateur dénonce des "mensonges" »] sur ''20minutes.fr'' avec l'AFP, publié le {{date-|9 2 2024}}.</ref>.|groupe=n}}.

Quelques jours après la déposition de Judith Godrèche, les actrices [[Isild Le Besco]] et [[Anna Mouglalis]] accusent à leur tour Doillon d'agression et de harcèlement sexuels dans une enquête du journal ''[[Le Monde]]'', pour des faits advenus respectivement en 2000 et en 2011<ref>{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/jacques-doillon-accuse-de-viol-d-agression-sexuelle-et-de-harcelement-par-judith-godreche-anna-mouglalis-et-isild-le-besco_6215477_3225.html|site=[[Le Monde]]lemonde.fr|date=8 février 2024|titre=Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par les actrices Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild Le Besco|auteur=Jérôme Lefilliâtre et Lorraine de Foucher}}.</ref>.

La brigade de protection des mineurs recueille d'autres plaintes, qui aboutissent le 1{{er}} juillet à la mise en garde à vue du cinéaste. Il est relâché sans poursuites le lendemain pour {{citation|raisons médicales}} mais le parquet de Paris se réserve le droit d’apprécier « le périmètre et les modalités des suites à donner » aux plaintes déposées contre lui pour viols et tentatives de viol<ref>{{Article|titre=Accusations de violences sexuelles|périodique=[[Le Soir]]|date=2024-07-02|url=https://www.lesoir.be/599281/article/2024-07-03/le-cineaste-benoit-jacquot-mis-en-examen-pour-viol-et-le-realisateur-jacques}}</ref>{{,}}<ref name=lm2024>{{Article|langue=fr|titre=« Je ne veux plus jamais que tu me fasses ça » : trois nouvelles plaintes pour viols et tentative de viol visent le réalisateur Jacques Doillon

|périodique=lemonde.fr|date=2024-07-03|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/03/je-ne-veux-plus-jamais-que-tu-me-fasses-ca-trois-nouvelles-plaintes-pour-viols-et-tentative-de-viol-visent-le-realisateur-jacques-doillon_6246523_3224.html|consulté le=2024-07-03}}</ref>.

==== Accusation de Judith Godrèche ====

Le 6 février 2024, la comédienne [[Judith Godrèche]] dépose une plainte contre Jacques Doillon pour [[viol]] sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité. Le cinéaste est accusé de l'avoir violée en marge et au cours du tournage de ''[[La Fille de 15 ans]]''<ref>{{Article|langue=fr|titre=Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par les actrices Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild Le Besco|périodique=Le Monde.fr|date=2024-02-08|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/jacques-doillon-accuse-de-viol-d-agression-sexuelle-et-de-harcelement-par-judith-godreche-anna-mouglalis-et-isild-le-besco_6215477_3225.html|consulté le=2024-02-09|accès url=payant}}.</ref>. Selon la déposition de Judith Godrèche, les faits se sont déroulés {{citation|dans la maison de [[Jane Birkin]] (la compagne du cinéaste à l'époque), et plus précisément dans le bureau de Jacques Doillon{{note|L'actrice revient également sur le tournage du film et indique que Jacques Doillon « a viré l'acteur » pour se mettre à sa place et incarner le personnage du père du petit ami de l'héroïne qui tombe amoureux d'elle. {{citation|Tout d'un coup, il décide qu'il y a une scène d'amour, une scène de sexe entre lui et moi}}, raconte Judith Godrèche ; elle ajoute que, pour cette scène, « 45 prises » ont été faites. {{citation|J'enlève mon pull, je suis torse nu, il me pelote, me roule des pelles}}, décrit-elle. Elle précise que Jane Birkin était présente sur le tournage de cette scène, {{citation|une situation extrêmement douloureuse pour elle}}<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Judith Godrèche accuse le réalisateur Jacques Doillon de l'avoir abusée sexuellement |url=https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/judith-godreche-accuse-le-realisateur-jacques-doillon-de-l-avoir-abusee-sexuellement_6352786.html |site=Franceinfo |date=2024-02-08 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Judith Godrèche a également porté plainte contre Jacques Doillon |url=https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/judith-godreche-a-egalement-porte-plainte-contre-jacques-doillon_6352930.html |site=Franceinfo |date=2024-02-08 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=“Je n’ai jamais été attirée par Benoît Jacquot mais j’ai été son enfant femme”, témoigne Judith Godrèche |url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-jeudi-08-fevrier-2024-5227672 |site=France Inter |date=2024-02-08 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>.|groupe=n}}.}} La déposition est enregistrée le 6 février par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris<ref name=":0"/>. Dans une réponse publiée le 9 février, Jacques Doillon dénonce des enquêtes « non contradictoires » et répond sur les différents points soulevés{{note|Concernant la scène incriminée par Judith Godrèche, il affirme que {{citation|cette scène est dans le scénario original ». « C’est la scène 79 où il est notamment écrit : "Affolés, soulevés, ils font l’amour". Judith Godrèche a évidemment lu et relu le scénario puisqu’elle a même prétendu l’avoir écrit}}, ajoute-t-il<ref name="20minutes9février24">[https://www.20minutes.fr/societe/4075550-20240209-accusations-contre-jacques-doillon-realisateur-denonce-mensonges « Accusations contre Jacques Doillon : Le réalisateur dénonce des "mensonges" »] sur ''20minutes.fr'' avec l'AFP, publié le {{date-|9 2 2024}}.</ref>.|groupe=n}}.

En {{date|avril 2024}}, Jacques Doillon réitère ses réfutations<ref name="20minutes9février24" /> dans Le Parisien. Sur l'âge de l'actrice lors de la commission des faits, sur la scène de sexe de ''La Fille de 15 ans'', dont : le nombre de prises, le motif du remplacement de l'acteur par lui-même, la présence de la scène dans le scénario<ref>[https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/viol-agression-et-harcelement-sexuels-conditions-de-casting-jacques-doillon-repond-aux-accusations-10-04-2024-FS4QDYPZB5FNFKFQ6LKQMQCR3E.php Viol, agression et harcèlement sexuels, conditions de casting… Jacques Doillon répond aux accusations], [[Le Parisien]], 10 avril 2024</ref>{{,}}<ref>[https://www.elle.fr/Societe/News/Le-realisateur-Jacques-Doillon-repond-pour-la-premiere-fois-aux-accusations-de-Judith-Godreche-4229156 Le réalisateur Jacques Doillon répond aux accusations de Judith Godrèche], [[Elle (magazine)|Elle]], 10 avril 2024</ref>.

=== Autres accusations et témoignage ===

==== Accusations de Joe Rohanne, Hélène M. et Aurélie Le Roc’h====

À partir de 2009, Jacques Doillon âgé de 65 ans, a une relation avec Joe Rohanne qui a 22 ans. Cette dernière le quitte en 2012. Elle porte plainte en 2024 en mentionnant trois viols, des coups et blessures, et des violences psychologiques<ref name=lm2024 />.

Hélène M. a 15 ans quand elle fait la connaissance de Jacques Doillon, alors âgé de 51 ans. À l'âge de 16 ans, elle indique dans son journal intime «  Vers les 20 heures, je me suis fais [sic] [[Sodomie|sodomiser]] pour la première fois de ma vie par Jacques Doillon. C’était douloureux et peu agréable  ». Elle dépose plainte pour faits de viol et agression sexuelle sur mineur de plus de quinze ans par personne ayant autorité en mars 2024<ref name=lm2024 />.

L'actrice Aurélie Le Roc’h dépose plainte en février 2024, pour « tentative de viol ». Elle affirme qu'en 1998, alors qu'elle est âgée de 21 ans et travaille sur le film [[Petits Frères]] de Jacques Doillon, le réalisateur tente de lui imposer une relation sexuelle <ref name=lm2024 />.

La chroniqueuse, femme de lettres et professeur [[Mara Goyet]] raconte dans un livre intitulé ''Jeu cruel'' le climat incestueux et les violences prévalant sur le tournage du film ''[[La Vie de famille (film)|La vie de famille]]'' en 1984, alors qu’elle était âgée de dix ans, et souligne le traumatisme qui s’en est suivi pour elle. Elle qualifie Jacques Doillon de {{citation|figure perverse}}<ref>{{Lien web|auteur=Isabelle Spaak|titre=Mara Goyet : « Jacques Doillon est une figure perverse »|url=https://www.lefigaro.fr/culture/mara-goyet-jacques-doillon-est-une-figure-perverse-20240917|site=lefigaro.fr|date=17 septembre 2024.}}</ref>.

=== Conséquences ===

MalgréLe la{{date-|27 polémique,2 2024}} la société de production maintientreporte la sortie deen [[CE2salles du dernier (film) du réalisateur, prévue le {{date-|27 3 2024}}<ref>[https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/la-sortie-du-film-ce2-de-jacques-doillon-accuse-de-viol-et-d-agressions-sexuelles-est-reportee_6391738.html « La sortie du film ''CE2''] de Jacques Doillon, accusé de viol et d'agressions sexuelles, est "reportée" »], dernierpar filmJacky duBornet, cinéasteFrance Télévisions - Rédaction Culture, prévuesur ''francetvinfo.fr'', le {{date-|27 32 2024}}.</ref>, après l'avoir un temps maintenue<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Malgré les accusations visant Jacques Doillon, la sortie de son film CE2 maintenue le 27 mars |url=https://www.lefigaro.fr/culture/malgre-les-accusations-visant-jacques-doillon-la-sortie-de-son-film-ce2-maintenue-le-27-mars-20240216 |site=Le Figaro |date=2024-02-16 |consulté le=2024-02-21}}.</ref>{{,}} {{note|Son actrice principale, [[Nora Hamzawi]], déclare alors sur [[Instagram]] ne pas soutenir cette décision qui constitue pour elle « un mépris de la parole des femmes ». Elle ajoute : {{citation|ceCe qui se passe dans le milieu du cinéma, et qui je l’espère s’étend à d’autres milieux, est essentiel et important. C’est la chose à soutenir en priorité aujourd’hui<ref>{{Article| langue = fr| titre = Nora Hamzawi s’oppose à la sortie du dernier film de Jacques Doillon, mis en cause pour des violences sexuelles par plusieurs actrices| périodique = [[Le Monde]]lemonde.fr| date = 2024-02-21| lire en ligne = https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/21/nora-hamzawi-s-oppose-a-la-sortie-du-dernier-film-de-jacques-doillon-mis-en-cause-pour-des-violences-sexuelles-par-plusieurs-actrices_6217712_3246.html| consulté le = 2024-02-21}}.</ref>{{,}}<ref name="Lib">{{Article| langue = fr| titre = MeToo cinéma

Nora Hamzawi se désolidarise de la sortie de ''CE2'' de Jacques Doillon, Alexis Manenti n’en assurera pas la promotion non plus| périodique = [[Libération (journal)libération.fr|Libération]]| date = 2024-02-21| lire en ligne = https://www.liberation.fr/culture/cinema/nora-hamzawi-se-desolidarise-de-la-sortie-du-film-de-jacques-doillon-alexis-manenti-nen-assurera-pas-la-promotion-non-plus-20240221_LSMYMY5USVGQ5NTKNF4VCNG6SU/?redirected=1 | consulté le = 2024-02-24}}.</ref>.}}|groupe=n}}, puis annonce, le {{date-|27 2 2024}}, que la sortie en salles est « reportée » jusqu'à nouvel ordre<ref>[https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/la-sortie-du-film-ce2-de-jacques-doillon-accuse-de-viol-et-d-agressions-sexuelles-est-reportee_6391738.html « La sortie du film ''CE2'' de Jacques Doillon, accusé de viol et d'agressions sexuelles, est "reportée" »], par Jacky Bornet, France Télévisions - Rédaction Culture, sur ''francetvinfo.fr'', le {{date-|27 2 2024}}.</ref>.

Le 1{{er}} juillet 2024, Jacques Doillon est placé en [[Garde à vue en droit français|garde à vue]] à Paris par la [[Brigade de protection des mineurs]] suite à 3 plaintes pour viol et tentative de viol<ref name=lm2024>{{Article|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/03/je-ne-veux-plus-jamais-que-tu-me-fasses-ca-trois-nouvelles-plaintes-pour-viols-et-tentative-de-viol-visent-le-realisateur-jacques-doillon_6246523_3224.html|titre=« Je ne veux plus jamais que tu me fasses ça » : trois nouvelles plaintes pour viols et tentative de viol visent le réalisateur Jacques Doillon|périodique=[[Le Monde]]|date=2024-07-02|auteur=Lorraine de Foucher|auteur2=Jérôme Lefilliâtre}}</ref>. Il est relâché sans poursuites le lendemain pour {{citation|raisons médicales}}<ref name=lm2024 /> mais le parquet de Paris avait précisé se réserver le droit d’apprécier ''«'' le périmètre et les modalités des suites à donner ''»'' aux plaintes déposées contre lui pour viols et tentatives de viol<ref>{{Article|titre=Accusations de violences sexuelles|périodique=[[Le Soir]]|date=2024-07-02|url=https://www.lesoir.be/599281/article/2024-07-03/le-cineaste-benoit-jacquot-mis-en-examen-pour-viol-et-le-realisateur-jacques}}</ref>.

== Style ==

{{refnec|lang=fr|

{{section à sourcer|date=mars 2024}}

Ses films, intimistes et personnels, proposent une réflexion sur l'enfance, la frustration, le tourment, la complexité du sentiment et le rapport de classe. Son œuvre se caractérise principalement par des récits linéaires et ténus, marqués par une grande tendresse pour les personnages en perdition et fait le choix récurrent d'espaces clos et de décors naturels, réduits au strict minimum. On note par ailleurs des dialogues foisonnants et des plans inscrits ostensiblement dans la durée.}}

Le critique de cinéma [[Éric Neuhoff]] évoquant l'ensemble de son œuvre écrit le 16 février 2024 {{citation |se replonger dans (sa) filmographie est une punition}}, et décrit Doillon comme {{citation |illustrant le cinéma d'auteur jusqu'à la caricature}}, {{citation |braillard et sentencieux, verbeux et brouillon}}, ayant {{citation |élevé l'ennui au niveau des beaux-arts}}. Un cinéma {{citation |prétentieux}}, {{citation |narcissique}}, et des histoires de {{citation |touche-pipi}}, d'incestes, d'hommes mûrs couchant avec de jeunes adolescentes<ref name="Jacquot, Doillon, Garrel : se replonger dans leur filmographie est une punition">{{Article |langue=fr |titre=Jacquot, Doillon, Garrel : se replonger dans leur filmographie est une punition |périodique=Le Figaro.fr |date=2024-02-16 |lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/cinema/jacquot-doillon-garrel-se-replonger-dans-leur-filmographie-est-une-punition-20240216 |consulté le=2020-02-21 }}.</ref>.

== Filmographie ==

Ligne 91 ⟶ 95 :

* 1987 : ''[[Comédie ! (film)|Comédie !]]''

* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[La Fille de 15 ans]]''

* [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[La Vengeance d'une femme (film, 1990)|La Vengeance d'une femme]]''

* 1990 : ''[[Le Petit Criminel]]''

* [[1992 au cinéma|1992]] : ''[[Amoureuse (film)|Amoureuse]]''

Ligne 143 ⟶ 147 :

== Réception critique ==

{{…}}

Le critique de cinéma [[Éric Neuhoff]], évoquant l'ensemble de l'œuvre de Jacquot, Doillon et Garrel, écrit le 16 février 2024 {{citation|se replonger dans leur filmographie est une punition}}. Il décrit Doillon comme {{citation|illustrant le cinéma d'auteur jusqu'à la caricature}}, {{citation|braillard et sentencieux, verbeux et brouillon}}, ayant {{citation|élevé l'ennui au niveau des beaux-arts}}. Un cinéma {{citation|prétentieux}}, {{citation|narcissique}}, et des histoires de {{citation|touche-pipi}}, d'incestes, d'hommes mûrs couchant avec de jeunes adolescentes<ref>{{Article |langue=fr |titrename="Jacquot, Doillon, Garrel : se replonger dans leur filmographie est une punition" |périodique=Le Figaro.fr |date=2024-02-16 |lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/cinema/jacquot-doillon-garrel-se-replonger-dans-leur-filmographie-est-une-punition-20240216 |consulté le=2020-02-21 }}.</ref>.

== Notes et références ==