« Jacques Lacan » : différence entre les versions — Wikipédia


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=== Structuralisme ===

{{section non neutre|date=15 février 2024}}

Interrogé sur son assistance, une seule fois, à un séminaire de Lacan (le premier à l'ENS de la rue d'Ulm, sur ''Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse'', en 1964), [[Claude Lévi-Strauss]] confie qu'il prêta plus d'attention à la situation concrète qu'au contenu des propos, disant qu'il fut fasciné par la dimension ethnographique de cette séance et la manière dont Lacan envoûtait son auditoire, à la manière d'un [[chaman]] : {{citation|Ce qui était frappant, c'était {{non-neutre|cette espèce de rayonnement, de puissance, cette mainmise sur l'auditoire qui émanait à la fois de la personne physique de Lacan et de sa diction, de ses gestes. […] je retrouvais là une sorte d'équivalent de la puissance chamanistique.}} J'avoue franchement que, moi-même l'écoutant, au fond je ne comprenais pas. Et je me trouvais au milieu d'un public qui, lui, semblait comprendre}}<ref>Entretien avec [[Judith Miller (philosophe)|Judith Miller]] et Alain Grosrichard, ''L'Âne. Le magazine freudien'', 1986, {{n°|20}}, {{p.|27-28}}.</ref>. Au-delà de cette présence, la personne et l'art de la parole de Lacan, Lévi-Strauss explique également que s'ils se sont croisés, leurs chemins allaient dans des directions très différentes : {{citation|Moi-même venant de la philosophie, j'essayais d'aller vers ces sciences humaines dont Lacan critiquait la légitimité, tandis que Lacan, qui, lui, était parti d'un savoir positif, ou qui se considérait comme tel, a été amené vers une approche de plus en plus philosophique du problème}}.

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