Modification de Les Quarante-Cinq — Wikipédia


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'''''Les Quarante-Cinq''''' est un roman d'[[Alexandre Dumas]], écrit en {{date|1847|en littérature}}–{{date|1848|en littérature}} en collaboration avec [[Auguste Maquet]]. C'est le troisième et dernier roman de la trilogie des ''[[Maison de Valois|Valois]]'' qui exploite le contexte historique des [[Guerres de Religion (France)|guerres de Religion]]. Il fait suite à ''[[La Reine Margot]]'' et à ''[[La Dame de Monsoreau]]''.

'''''Les Quarante-Cinq''''' est un roman d'[[Alexandre Dumas]], écrit en 1847-1848 en collaboration avec [[Auguste Maquet]]. C'est le troisième et dernier roman de la trilogie des ''[[Maison de Valois|Valois]]'' qui exploite le contexte historique des [[Guerres de Religion (France)|guerres de Religion]]. Il fait suite à ''[[La Reine Margot]]'' et à ''[[La Dame de Monsoreau]]''.



== Contexte ==

== Contexte ==

Dans sa partie historique l'action se passe entre le {{date-|26 octobre 1585}} et le {{date-|10 juin 1586}}, treize ans après le [[massacre de la Saint-Barthélemy]]. Ayant succédé à son frère [[Charles IX (roi de France)|{{souverain-|Charles IX}}]], [[Henri III (roi de France)|{{souverain-|Henri III}}]] règne depuis dix ans sans avoir réussi à calmer l'agitation politique et religieuse qui livre le royaume aux factions.

Dans sa partie historique l'action se passe entre le 26 octobre 1585 et le 10 juin 1586, treize ans après le [[massacre de la Saint-Barthélemy]]. Ayant succédé à son frère [[Charles IX (roi de France)|{{souverain-|Charles IX}}]], [[Henri III (roi de France)|{{souverain-|Henri III}}]] règne depuis dix ans sans avoir réussi à calmer l'agitation politique et religieuse qui livre le royaume aux factions.

<poem>{{Citation bloc|{{incise|Les [[Ligue catholique (France)|catholiques]] d’abord.|fin}}

<poem>{{Citation bloc|- Les [[Ligue catholique (France)|catholiques]] d’abord.

{{incise|Ah ! oui, parce que je n'ai exterminé qu'aux trois quarts les huguenots.|fin}}

- Ah ! oui, parce que je n'ai exterminé qu'aux trois quarts les huguenots.

{{incise|Puis les [[huguenot]]s, parce que tu les as aux trois quarts exterminés.|fin}}

- Puis les [[huguenot]]s, parce que tu les as aux trois quarts exterminés.

{{incise|Ah ! oui ; et les troisièmes ?|fin}}

- Ah ! oui ; et les troisièmes ?

{{incise|Que dis-tu des politiques, Henri ?|fin}}

- Que dis-tu des politiques, Henri ?

{{incise|Ah ! oui, ceux qui ne veulent ni de moi, ni de mon frère ni de [[Henri Ier de Guise|M. de Guise]].|fin}}

- Ah ! oui, ceux qui ne veulent ni de moi, ni de mon frère ni de [[Henri Ier de Guise|M. de Guise]].

{{incise|Mais qui veulent bien de ton [[Henri IV de France|beau-frère de Navarre]].|fin}}

- Mais qui veulent bien de ton [[Henri IV de France|beau-frère de Navarre]].

{{incise|Pourvu qu'il abjure.|fin}}|Alexandre Dumas père, ''Les Quarante-Cinq'', chapitre XIV}}</poem>

- Pourvu qu'il abjure.|Alexandre Dumas père, ''Les Quarante-Cinq'', chapitre XIV}}</poem>



En fait, Dumas mélange les dates. Une partie de l'intrigue fait référence à la septième guerre de religion dite ''guerre des amoureux'' avec la prise de [[Cahors]] par [[Henri IV (roi de France)|Henri de Navarre]], cinq ans plus tôt. [[Guillaume Ier d'Orange-Nassau|Guillaume le Taciturne]], assassiné en 1584, est toujours bien vivant dans le roman de Dumas, et s'il est exact qu'il encouragea le duc d'Anjou à convoiter la couronne des Pays-Bas et que celui-ci devint duc de Brabant en 1582, c'est en 1583, et non en 1585 ou 1586 qu'eut lieu l'attaque d'Anvers à laquelle le duc de Joyeuse ne participa pas, mais qui fut bien une déroute française. L'évènement qu'il décrit en introduction n'a pas eu lieu le {{date-|26 octobre 1585}} mais le {{date-|26 octobre 1582}}. Le duc d'Anjou, mort de tuberculose en {{date-|juin 1584}} à [[Château-Thierry]], meurt ici en {{date-|juin 1586}} ; cette fois-ci empoisonné à la fin du roman, réalisant ainsi une prédiction de [[Côme Ruggieri]] dans ''[[La Reine Margot]]''. Le comte [[Henri de Joyeuse|Henri du Bouchage]] se retira bien du monde pour devenir [[Frères mineurs capucins|capucin]], mais ce fut de douleur à la mort de sa femme Catherine de la Valette, et non par dépit de la froideur de la dame de Monsoreau comme l'imagine Dumas. La vraie dame de Montsoreau, Françoise de Maridor, oublia rapidement Bussy après sa mort, se réconcilia avec son mari-assassin Charles de Chambes, et lui fit six enfants. Ici après sa vengeance contre le duc d'Anjou elle se retire dans le Couvent des Religieuses Hospitalières, qui ne fut historiquement créé que quarante ans plus tard par Anne d'Autriche en 1625.

En fait, Dumas mélange les dates. Une partie de l'intrigue fait référence à la septième guerre de religion dite ''guerre des amoureux'' avec la prise de [[Cahors]] par [[Henri IV (roi de France)|Henri de Navarre]], cinq ans plus tôt. [[Guillaume Ier d'Orange-Nassau|Guillaume le Taciturne]], assassiné en 1584, est toujours bien vivant dans le roman de Dumas, et s'il est exact qu'il encouragea le duc d'Anjou à convoiter la couronne des Pays-Bas et que celui-ci devint duc de Brabant en 1582, c'est en 1583, et non en 1585 ou 1586 qu'eut lieu l'attaque d'Anvers à laquelle le duc de Joyeuse ne participa pas, mais qui fut bien une déroute française. L'évènement qu'il décrit en introduction n'a pas eu lieu le {{date-|26 octobre 1585}} mais le {{date-|26 octobre 1582}}. Le duc d'Anjou, mort de tuberculose en {{date-|juin 1584}} à [[Château-Thierry]], meurt ici en {{date-|juin 1586}} ; cette fois-ci empoisonné à la fin du roman, réalisant ainsi une prédiction de [[Côme Ruggieri]] dans ''[[La Reine Margot]]''. Le comte [[Henri de Joyeuse|Henri du Bouchage]] se retira bien du monde pour devenir [[Frères mineurs capucins|capucin]], mais ce fut de douleur à la mort de sa femme Catherine de la Valette, et non par dépit de la froideur de la dame de Monsoreau comme l'imagine Dumas. La vraie dame de Montsoreau, Françoise de Maridor, oublia rapidement Bussy après sa mort, se réconcilia avec son mari-assassin Charles de Chambes, et lui fit six enfants. Ici après sa vengeance contre le duc d'Anjou elle se retire dans le Couvent des Religieuses Hospitalières, qui ne fut historiquement créé que quarante ans plus tard par Anne d'Autriche en 1625.

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