« Les Quarante-Cinq » : différence entre les versions — Wikipédia
Article Images
Contenu supprimé Contenu ajouté
Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile |
|||
(11 versions intermédiaires par 5 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 57 : == Un roman à suivre == La fin du roman semble indiquer que Dumas prévoyait une suite. Il ouvre d'ailleurs au moins trois pistes évidentes dans ce roman : on sait que le duc [[Henri de Guise]] fut assassiné en [[1588]] par les Quarante-Cinq, personnages insuffisamment exploités dans le roman si l'on compare les chapitres consacrés à leur arrivée à Paris et ceux où ils jouent effectivement un rôle dans un roman qui porte leur nom. De même le roi fait par hasard la connaissance d'un jeune moine, le frère [[Jacques Clément]], auquel Dumas, par une ironie tragique, fait offrir un poignard, celui-là même peut-être qui servira plus tard à son assassinat en [[1589]]. Enfin le roman se termine sur la mort anachronique du duc d'Anjou, ouvrant la question de la succession au trône de France. Qui de Navarre === Un retour possible de la dame de Monsoreau et de Rémy Le Haudouin === Vers la fin de l’œuvre la Grande Histoire croise la petite histoire romancée qui constituait l'intrigue centrale de ''la Dame de Monsoreau''. Dans une lettre secrète {{incise|interceptée par Chicot sur le corps du gendarme Borromée qu'il venait de tuer en duel}} à sa sœur la [[duchesse de Montpensier]], le duc de Guise écrit avoir identifié à Soissons {{cita|deux personnes que je croyais trépassées}}. Ce sont elles sans doute qui lui révèlent la survie miraculeuse du duc d'Anjou que tout le monde supposait mort Chicot, lui aussi avait aperçu et reconnu à Paris de son balcon la dame de Monsoreau et son serviteur Rémy. Il conversa une fois avec le second en lequel il perçut {{incise|sans le lui faire par pudeur savoir}} un {{cita|vrai fantôme}} un {{cita|pauvre jeune homme}} qu'il avait connu autrefois {{cita|si gai, si vivant, si beau}}. Pour autant à la lecture de la lettre du duc de Guise Chicot ne comprit-il pas l'allusion à ces {{cita|deux personnes}}. Le duc de Guise
* [[Maison capétienne de Valois|les Valois]] ** le roi : {{souverain-|Henri III}}, vieilli, mélancolique, mais aussi désabusé et clairvoyant sur ceux qui l'entourent. Dumas se sert du personnage pour illustrer la solitude du pouvoir. Henri est environné d'ambitieux comme le duc d'Épernon qui ne pensent qu'à leur propre avancement, de jeunes favoris comme les frères de Joyeuse que son manque de charisme n'inspire pas grandement, et d'ennemis qui veulent lui ravir le trône. Sa mère Catherine a été écartée de la cour, et il a rompu avec sa sœur, Marguerite, la reine Margot. Son seul ami véritable est son bouffon, Chicot. Ligne 88 : === Personnages historiques === [[Henri III (roi de France)|{{souverain-|Henri III}}]]• [[Jean-Antoine d'Anglerais (Chicot)|Chicot]] • [[Catherine de Médicis]], reine-mère • [[François de France (1555-1584)|Le duc d'Anjou]] * [[Louise de Lorraine-Vaudémont]], reine consort, • [[Anne de Batarnay de Joyeuse|Anne de Joyeuse]] • [[François de Joyeuse|Le cardinal de Joyeuse]] • [[Henri de Joyeuse|Du Bouchage]] • [[Jean Louis de Nogaret de La Valette|D'Épernon]] • [[Henri Ier de Guise|Le duc Henri de Guise]] • [[Catherine de Guise, duchesse de Montpensier|La duchesse de Montpensier]] • [[Charles de Mayenne|Le duc de Mayenne]] • [[Jacques Clément]] • [[Henri IV (roi de France)|Henri de Navarre]] • [[Marguerite de France (1553-1615)|La reine Margot]] • [[Guillaume Ier d'Orange-Nassau|Guillaume d'Orange]] • [[Louis de Balbes de Berton de Crillon|Crillon •]][[Françoise de Maridor, Diane de Méridor|Françoise de Maridor]] (nommée par Dumas Diane de Méridor) • Orilly (nommé Aurilly par A. Dumas) * [[Jean Bussy-Leclerc]] * [[Turenne]]. === Personnages fictionnels === * Gorenflot * Rémy Le Haudouin * Grandchamp * Frère Borromée * Bonhomet. == Voir aussi == |