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Ligne 35 : En fait, Dumas mélange les dates. Une partie de l'intrigue fait référence à la septième guerre de religion dite ''guerre des amoureux'' avec la prise de [[Cahors]] par [[Henri IV (roi de France)|Henri de Navarre]], cinq ans plus tôt. [[Guillaume Ier d'Orange-Nassau|Guillaume le Taciturne]], assassiné en 1584, est toujours bien vivant dans le roman de Dumas, et s'il est exact qu'il encouragea le duc d'Anjou à convoiter la couronne des Pays-Bas et que celui-ci devint duc de Brabant en 1582, c'est en 1583, et non en 1585 ou 1586 qu'eut lieu l'attaque d'Anvers à laquelle le duc de Joyeuse ne participa pas, mais qui fut bien une déroute française. L'évènement qu'il décrit en introduction n'a pas eu lieu le {{date-|26 octobre 1585}} mais le {{date-|26 octobre 1582}}. Le duc d'Anjou, mort de tuberculose en {{date-|juin 1584}} à [[Château-Thierry]], meurt ici en {{date-|juin 1586}} ; cette fois-ci empoisonné à la fin du roman, réalisant ainsi une prédiction de [[Côme Ruggieri]] dans ''[[La Reine Margot]]''. Le comte [[Henri de Joyeuse|Henri du Bouchage]] se retira bien du monde pour devenir [[Frères mineurs capucins|capucin]], mais ce fut de douleur à la mort de sa femme Catherine de la Valette, et non par dépit de la froideur de la dame de Monsoreau comme l'imagine Dumas. La vraie dame de Montsoreau, Françoise de Maridor, oublia rapidement Bussy après sa mort, se réconcilia avec son mari-assassin Charles de Chambes, et lui fit six enfants. Ici après sa vengeance contre le duc d'Anjou elle se retire dans le Couvent des Religieuses Hospitalières, qui ne fut historiquement créé que quarante ans plus tard par Anne d'Autriche en 1625. Tout ceci n'est pas en soi étonnant. Dumas ne s'en cache pas : il construit un roman, brode, prend des libertés avec l'Histoire grande ou petite, modifie allègrement les dates des évènements. Peu importe disait-il qu'on viole l'Histoire, {{cita|du moment qu'on lui fait de beaux enfants}}. Ainsi dans la trilogie des Mousquetaires, le respect de l'Histoire Ici le choix anachronique de l'année 1585 pourrait s'expliquer par le désir de croiser une année historique avec une année romanesque : l'année du décès d'Augustin de Méridor père romanesque de Diane, dame de Monsoreau, sur Olivier de Maridor (1505–1585), père historique de la vraie dame de Montsoreau (Françoise de Maridor). C'est le seul détail historique qui reste des arrangements qu'il a pris, avec cette chronique depuis ''La Dame de Monsoreau'' et l'apparition romanesque de son héroïne. Également a joué la nécessité de respecter l'année de naissance de la garde des ''Quarante-Cinq''. En 1582 ou 1583, la situation n'est pas suffisamment tendue pour la justifier. |