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Ligne 60 : === Un retour possible de la dame de Monsoreau et de Rémy Le Haudouin === Vers la fin de l’œuvre la Grande Histoire croise la petite histoire romancée qui constituait l'intrigue centrale de ''la Dame de Monsoreau''. Dans une lettre secrète {{incise|interceptée par Chicot sur le corps du gendarme Borromée qu'il venait de tuer en duel}} à sa sœur la [[duchesse de Montpensier]], le duc de Guise écrit avoir identifié à Soissons {{cita|deux personnes que je croyais trépassées}}. Ce sont elles sans doute qui lui révèlent la survie miraculeuse du duc d'Anjou que tout le monde supposait mort Chicot, lui aussi avait aperçu et reconnu à Paris de son balcon la dame de Monsoreau et son serviteur Rémy. Il conversa une fois avec le second en lequel il perçut {{incise|sans le lui faire par pudeur savoir}} un {{cita|vrai fantôme}} un {{cita|pauvre jeune homme}} qu'il avait connu autrefois {{cita|si gai, si vivant, si beau}}. Pour autant à la lecture de la lettre du duc de Guise Chicot ne comprit-il pas l'allusion à ces {{cita|deux personnes}}. Le duc de Guise connaissait depuis longtemps le baron Augustin de Méridor : le père était affilié à la Ligue. À l'abbaye Sainte-Geneviève, lors du {{cita|premier acte}} de la cérémonie secrète contre Henri III (le combat contre la religion réformée acceptée par le roi), à laquelle Chicot avait assisté dans ''La Dame de Monsoreau'' sous le déguisement de Frère Gorenflot, le comte Brian de Monsoreau avait informé tout le monde que le baron était paralysé en Anjou par l'annonce de la mort de sa fille. Henri de Guise était également lié à Bussy qu'il avait envisagé, juste avant son assassinat dans la Maison des Tournelles, de nommer capitaine, comme sa sœur Catherine de l'épouser un jour) et par voie de conséquence à son médecin {{incise|ami Rémy Le Haudouin|fin}}, de par le duc d'Anjou, et les trois {{cita|amis de Bussy}} : Antraguet, Livarot, Ribeirac. Tous les quatre étaient, comme Monsoreau, parties prenantes du {{cita|deuxième acte}} (le couronnement de François duc d'Anjou) de la Conspiration contre Henri III. La connivence de Diane et de Rémy avec Henri de Guise et Louise de Lorraine amène à croire à un possible retour des {{cita|deux personnes}}, dans une quatrième partie de la saga. La Dame de Monsoreau n'est pas à l'abri d'une vengeance de Catherine de Médicis. Alors que les gouverneurs de Chateau-Thierry partent à la recherche des deux mystérieux empoisonneurs, la reine-mère entend son fils expirer en prononçant les mots, "Bussy {{cita|Diane}}". Il avait bien compris avoir été victime de la vengeance de Diane de Méridor, comtesse de Monsoreau, ancienne maîtresse de Bussy d'Amboise. |