« Michel Barnier » : différence entre les versions — Wikipédia


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{{Semi-protection}}

{{Voir homonymes|Barnier}}

{{Confusion|texte=Ne doit pas être confondu avec l'actrice [[Michèle Bernier]].}}

Ligne 161 ⟶ 162 :

À partir de 2016, il est négociateur en chef pour l'[[Union européenne]] chargé de mener les négociations liées au [[Retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne|Brexit]], puis prend la tête de la force opérationnelle formée pour finaliser celles-ci et négocier les [[Relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne|futures relations]] avec le [[Royaume-Uni]].

Candidat au [[congrès des Républicains de 2021]] pour l'[[Élection présidentielle française de 2022|élection présidentielle de 2022]], il est éliminé à l'issue du premier tour de cette [[Élection primaire en France|primaire interne]], arrivant en troisième position avec 23,9 % des voix.

Le {{date|5 septembre 2024}}, il est nommé [[Premier ministre français|Premier ministre]] par [[Emmanuel Macron]], succédant ainsi à [[Gabriel Attal]]. Il forme un [[Gouvernement Michel Barnier|gouvernement minoritaire]] comprenant [[Ensemble (coalition française)|Ensemble]] et LR. Ainsi, louai force à toi

== Situation personnelle ==

Ligne 170 ⟶ 171 :

|url=https://www.lesechos.fr/2001/03/michel-barnier-une-vie-entre-la-savoie-et-paris-1052800

|titre=Michel Barnier, une vie entre la Savoie et Paris

|sitepériodique= le site du quotidien [[Les Échos]]

|date=22 mars 2001

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 179 ⟶ 180 :

|date=6 septembre 2024

|url=https://www.rfgenealogie.com/infos/le-tableau-genealogique-de-michel-barnier

|sitepériodique= le site de [[La Revue française de généalogie]]

|consulté le=7 septembre 2024

}}.</ref>.|group="alpha"}}, et de Denise Durand{{Note|Denise Claire Durand est née le {{date|1 mars 1922}} à [[La Tronche]] et morte le {{date|10 juin 2013}} à [[Albertville]]<ref>[https://deces.matchid.io/id/TCmDjhRbLRKz Fiche « Denise Claire Durand » dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970].</ref>. Sa famille est originaire du [[Midi de la France|Sud de la France]]<ref name="rfgenealogie"/>. Elle est [[Gauche chrétienne|catholique de gauche]] pratiquante<ref>

Ligne 186 ⟶ 187 :

|titre=Savoyard, gaulliste et Européen... Qui est Michel Barnier, le Mister Brexit de l'Europe ?

|auteur=Laurent Marchand

|sitepériodique= le site du quotidien [[Ouest-France]]

|date=15 novembre 2018

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 194 ⟶ 195 :

|titre=Qui est Michel Barnier ? Rencontrez le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit

|auteur=[[Christine Ockrent]]

|sitepériodique= le site du magazine [[Prospect (magazine)|Prospect]]

|date=22 juin 2018

|consulté le=7 septembre 2024

}}.</ref> à l’origine d’une section en Haute-Savoie pour la [[Ligue contre la violence routière]] à la suite de la mort d'un de ses petits-enfants de {{nobr|8 ans}}<ref name="Gala"/>.|group="alpha"}}. Il est le benjamin d'une fratrie de trois garçons<ref>{{Lien web |auteur=Mariana Grépinet |titre=Michel Barnier en 2021 : « Je sais réunir des gens différents autour d’une même table » |url=https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Michel-Barnier-On-ne-peut-pas-devenir-president-de-la-Republique-sans-aimer-les-arbres-1763698 |accès url=payant |périodique=[[Paris Match]] |date=13/10/2021 |consulté le=7 septembre 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="Gala">

{{Lien web |auteur=Chloé Whitman |titre=Michel Barnier : ce Noël tragique qu'il n'oubliera jamais |url=https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/michel-barnier-ce-noel-tragique-quil-noubliera-jamais_467914 |périodique=[[Gala (magazine)|Gala]] |date=30 avril 2021 |consulté le=2021-10-24}}.</ref>.

|url=https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Michel-Barnier-On-ne-peut-pas-devenir-president-de-la-Republique-sans-aimer-les-arbres-1763698

|titre=Michel Barnier en 2021 : « Je sais réunir des gens différents autour d’une même table »

|auteur=Mariana Grépinet

|site=le site du magazine [[Paris Match]]

|consulté le=7 septembre 2024

}}.</ref>{{,}}<ref name="Gala">

{{Lien web

|url=https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/michel-barnier-ce-noel-tragique-quil-noubliera-jamais_467914

|titre=Michel Barnier : ce Noël tragique qu'il n'oubliera jamais

|auteur=Chloé Whitman

|date=30 avril 2021

|site=le site du magazine [[Gala (magazine)|Gala]]

|consulté le=2021-10-24

}}.</ref>.

Le {{date|14 janvier 1982}}, il épouse Isabelle Altmayer, [[Avocat (métier)|avocat]]e<ref name="WsW"/>{{,}}{{Note|De 2007 à 2010, Isabelle Altmayer est [[Chargé de mission|chargée de mission]] auprès de [[Roselyne Bachelot]] quand Michel Barnier est [[Liste des ministres français de l'Agriculture|ministre de l'Agriculture et de la Pêche]]. En 2024, elle seraitest responsable de la communication et de la recherche de fonds pour la [[Fondation La Vie au grand air / Priorité enfance|fondation « La Vie au Grand Air »]], spécialisée dans la [[protection de l'enfance]]<ref name=Oh!mymag>

{{Lien web

|url=https://www.ohmymag.com/people/qui-est-isabelle-altmayer-la-femme-de-michel-barnier_art145834.html

|titre=Michel Barnier : qui est Isabelle Altmayer, la femme du Premier ministre ?

|auteur=Camille Lorgnier

|site=le site du magazine d'infodivertissement [[Famed]]

|date=5 septembre 2024

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 225 ⟶ 213 :

|url=https://www.whoswho.fr/biographie/claude-altmayer-22631

|titre=Biographie Claude Altmayer

|site=le site du [[Who's Who in France]]

|accès url=payant

|consulté le=7 septembre 2024

}}.</ref>, la petite-fille du général [[René Altmayer]]<ref name=Altmayer /> et la sœur des producteurs [[Éric et Nicolas Altmayer]]<ref name=Oh!mymag/> et de la femme politique Ségolène Missoffe<ref name=Altmayer/>, ancienne adjointe ([[Union des démocrates et indépendants|UDI]]<ref>{{Lien web|auteur=Anthony Lieures|url=https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/boulogne-billancourt-92100/une-adjointe-de-boulogne-evincee-sur-fond-de-reglement-de-compte-post-legislatives-28-09-2017-7293966.php|titre=Une adjointe de Boulogne évincée sur fond de règlement de comptes post-législatives|périodique=[[Le Parisien]]|date=28 septembre 2017|consulté le=28 septembre 2024}}.</ref>) au maire de [[Boulogne-Billancourt]] et [[Conseil régional d'Île-de-France|conseillère régionale d'Île-de-France]]<ref>{{Lien web|url=https://www.antoinedejerphanion.fr/post/discours-du-8-juin-2022|titre=Discours du 8 juin 2022|site=le site de communication publique territoriale d'Antoine de Jerphanion|date=9 juin 2022|consulté le=28 septembre 2024}}.</ref>.|group="alpha"}}. De ce mariage, naissent trois enfants<ref name="WsW"/> : Nicolas{{Note|Nicolas Barnier est engagé en politique et explique avoir été convaincu de se lancer en politique lors de la campagne présidentielle de 2017 dans le sillage de « la génération nouvelle » soutenant Emmanuel Macron<ref name="LeP"/>. En 2017, il est [[Collaborateur parlementaire en France|collaborateur parlementaire]] de [[Grégory Besson-Moreau]], député [[Renaissance (parti)|La République en marche]]. En 2019, il se présente sans succès aux [[Élections européennes de 2019 en Belgique|élections européennes en Belgique]] pour le parti [[Mouvement réformateur (Belgique)|Mouvement réformateur]] (libéraux francophones) avec le soutien d'[[Emmanuel Macron]]<ref name="AR">

{{Lien web

|url=ttps://www.lefigaro.fr/elections/europeennes/nicolas-barnier-avant-d-etre-un-fils-je-suis-un-candidat-comme-un-autre-20190329

Ligne 233 ⟶ 222 :

|auteur=Anne Rovan

|date=29 mars 2019

|sitepériodique=le site du quotidien [[Le Figaro]]

|consulté le=7 septembre 2024

}}.</ref>{{,}}<ref name="LeP">

Ligne 239 ⟶ 228 :

|url=https://www.lepoint.fr/elections-europeennes/europeennes-le-fils-de-michel-barnier-candidat-en-belgique-29-03-2019-2304565_2095.php

|titre=Européennes : le fils de Michel Barnier candidat en Belgique

|sitepériodique=le site du magazine [[Le Point]]

|date=29 mars 2019

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 246 ⟶ 235 :

|url=https://www.lest-eclair.fr/id237994/article/2021-03-05/nicolas-barnier-rejoint-le-senat

|titre=Qui est Nicolas Barnier, l’assistant parlementaire de Grégory Besson-Moreau qui rejoint aujourd’hui le Sénat ?

|sitepériodique=le site du quotidien [[L'Est éclair]]

|date=5 mars 2021

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 253 ⟶ 242 :

|url=https://www.lest-eclair.fr/id237994/article/2021-03-05/nicolas-barnier-rejoint-le-senat

|titre=Michel Barnier : sa femme, ses enfants, son caractère... Que sait-on du nouveau Premier ministre ?

|sitepériodique=le site du quotidien [[L'Est éclair]]

|date=5 mars 2021

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 261 ⟶ 250 :

|titre=Michel Barnier : une mère féministe, une épouse engagée, qui sont les femmes qui l’entourent ?

|auteur=Alexandra Tizio

|sitepériodique=le site du magazine [[Elle (magazine)|Elle]]

|date=5 septembre 2024

|consulté le=7 septembre 2024

}}.</ref>{{,}}<ref name="L'Estéclair7sept"/>.}} et Benjamin{{Note|Benjamin Barnier, jumeau avec Laëtitia, est [[agent littéraire]]<ref name="L'Estéclair7sept"/>.|group="alpha"}}.

L'aîné, Nicolas Barnier, est engagé en politique. En 2017, il est collaborateur parlementaire de [[Grégory Besson-Moreau]], député [[La République en marche]]. En 2019, il se présente sans succès aux [[Élections européennes de 2019 en Belgique|élections européennes en Belgique]] pour le parti [[Mouvement réformateur (Belgique)|Mouvement réformateur]] (libéraux francophones) avec le soutien d'Emmanuel Macron<ref name="AR"/>{{,}}<ref name="LeP"/>. En 2021, il est chargé de mission à la [[Président du Sénat (France)|présidence du Sénat]]<ref name="L'Estéclair"/>.

=== Formation ===

Après des études secondaires au lycée Jean-Moulin d'[[Albertville]], puis au [[lycée du Parc]] à [[Lyon]], Michel Barnier fait ses études supérieures à l’[[ESCP Business School|École supérieure de commerce de Paris]], dont il sort diplômé en 1972 (dans la même promotion que [[Jean-Pierre Raffarin]])<ref name="Le Monde">

{{Lien web |auteur=Sarah Belouezzane et Solenn de Royer |titre=Election présidentielle 2022 : Michel Barnier, celui qui « coche toutes les cases » mais reste peu connu en France |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/10/23/election-presidentielle-2022-michel-barnier-l-ex-m-brexit-a-la-conquete-de-lr_6099639_823448.html |accès url=payant |périodique=[[Le Monde]] |date=23 octobre 2021 |consulté le=8 septembre 2024}}.</ref>. Il étudie également à l'[[Institut d'études politiques de Paris]]<ref>

{{Lien web

{{Lien web |auteur=Ivanne Trippenbach |titre=Sciences Po cherche désespérément la bonne direction |url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/09/13/sciences-po-cherche-desesperement-la-bonne-direction_6315482_4500055.html |accès url=payant |périodique=[[Le Monde]] |date=13 septembre 2024 |consulté le=13 septembre 2024}}.</ref>. Durant ses études à Paris, Michel Barnier est membre de la [[Conférence Olivaint]]<ref>

|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/10/23/election-presidentielle-2022-michel-barnier-l-ex-m-brexit-a-la-conquete-de-lr_6099639_823448.html

|titre=Election présidentielle 2022 : Michel Barnier, celui qui « coche toutes les cases » mais reste peu connu en France

|auteur= Sarah Belouezzane et Solenn de Royer

|site=le site du quotidien [[Le Monde]]

|date=23 octobre 2021

|consulté le=8 septembre 2024

}}.</ref>. Il étudie également à l'[[Institut d'études politiques de Paris]]<ref>

{{Lien web

|url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/09/13/sciences-po-cherche-desesperement-la-bonne-direction_6315482_4500055.html

|titre=Sciences Po cherche désespérément la bonne direction

|auteur=Ivanne Trippenbach

|site= le site du quotidien [[Le Monde]]

|date=13 septembre 2024

|consulté le=13 septembre 2024

}}.</ref>. Durant ses études à Paris, Michel Barnier est membre de la [[Conférence Olivaint]]<ref>

{{Lien web

|url=https://www.conferenceolivaint.fr/anciens-de-la-conference-olivaint/

|titre=Les Anciens de la Conférence Olivaint

|site= le site de la [[Conférence Olivaint]]

|consulté le=8 septembre 2024

}}.</ref>{{,}}<ref>David Colon, « Les jeunes de la Conférence Olivaint et l’Europe de 1919 à 1992 » in ''revue du Centre d’histoire de Sciences Po'', 2010, 10, {{p.|1-13}}, {{lire en ligne|lien=https://sciencespo.hal.science/hal-01023837/document}}.</ref>.

Ligne 304 ⟶ 281 :

|titre=Débats de l'Assemblée nationale sur le projet de loi d'abolition de la peine de mort (17 et 18 septembre 1981)

|sous-titre=annexes au procès-verbal de la {{2e}} séance du vendredi 18 septembre 1981

|site=le[[Assemblée site denationale l'(France)|Assemblée nationale]]

|consulté le=7 septembre 2024

}}.</ref>. Le {{Date|20 décembre 1981-}} suivant, il fait partie des {{nobr|155 députés}} (la quasi-totalité de son groupe parlementaire) qui votent contre l'[[Droits LGBT en France|abrogation de l'alinéa 2 de l'article 331 du Code pénal réprimant toute relation homosexuelle avec un mineur de plus de quinze ans]] (par exception à la disposition générale qui n'interdit les relations sexuelles qu'avec mineur de moins de {{nobr|15 ans}})<ref>

Ligne 310 ⟶ 287 :

|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/04/infliger-des-peines-aux-homosexuels-c-etait-re-vol-tant-en-1982-le-plaidoyer-de-robert-badinter-pour-la-cause-gay_6110340_3225.html

|titre= « Infliger des peines aux homosexuels, c’était ré-vol-tant » : en 1982, le plaidoyer de Robert Badinter pour la cause gay

|auteur=[[Ariane Chemin]]

|sitepériodique=le site du quotidien [[Le Monde]]

|accès url=payant

|date=21 janvier 2022

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 317 ⟶ 295 :

{{Lien web

|url=https://www.francetvinfo.fr/politique/michel-barnier/vrai-ou-faux-le-nouveau-premier-ministre-michel-barnier-a-t-il-vote-contre-la-depenalisation-de-l-homosexualite-en-1981_6764617.html

|titre= Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, a-t-il voté contre la dépénalisation de l'homosexualité en 1981 ?

|auteur=Margaux Duguet

|site=[[Franceinfo]]

|site=le site de la chaîne [[France Info (chaîne de télévision)|France Info]]

|date=21 janvier 2022

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 328 ⟶ 306 :

|titre=Michel Barnier Premier ministre : le RN « jugera sur pièce », « vol » pour la gauche… Les réactions

|auteur=P. Gratian

|sitepériodique=le site du quotidien [[Ouest-France]]

|date=5 septembre 2024

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 339 ⟶ 317 :

|titre=Michel Barnier

|url=https://www.senat.fr/senateur/barnier_michel95008d.html

|site=le site du[[Sénat (France)|Sénat]]

|consulté le=16 septembre 2024

}}.</ref>.

Ligne 346 ⟶ 324 :

|titre=[Sénat - Travaux - [Séance du 11 mai 1999]

|url=https://www.senat.fr/seances/s199905/s19990511/s19990511_mono.html

|site=le site du[[Sénat (France)|Sénat]]

|consulté le=16 septembre 2024

}}.</ref>{{,}}<ref>

Ligne 352 ⟶ 330 :

|titre=[Sénat - Travaux - [Séance du 30 juin 1999]

|url=https://www.senat.fr/seances/s199906/s19990630/s19990630_mono.html

|site=le site du[[Sénat (France)|Sénat]]

|consulté le=16 septembre 2024

}}</ref>.

Ligne 379 ⟶ 357 :

|titre=Coulisses, Bruxelles. Le traité d'Amsterdam au propre

|auteur=[[Jean Quatremer]]

|sitepériodique=le site du quotidien [[Libération (journal)|Libération]]

|date=26 septembre 1997

|consulté le=7 septembre 2024

Ligne 393 ⟶ 371 :

Nommé [[commissaire européen]] le {{date|16 septembre 1999}}, Michel Barnier a la responsabilité d’animer la politique régionale et de cohésion. Il est chargé, par ailleurs, de la réforme des institutions et de la [[Convention sur l'avenir de l'Europe]] : lors du [[Conseil européen des 14 et 15 décembre 2001]], il est désigné, avec son collègue [[António Vitorino]], pour représenter la [[Commission européenne]] au sein du présidium de la Convention sur l’avenir de l’Europe, présidée par [[Valéry Giscard d'Estaing]]. Cette convention se fixe pour objectif d’élaborer une proposition de constitution pour l’Union européenne, {{cita|la plus simple et lisible possible}}, pour lui permettre de répondre aux enjeux de l’élargissement de l'UE tout en renforçant sa dimension politique. C’est dans ce cadre que Michel Barnier se voit confier la présidence du groupe de travail sur la défense européenne.

En 2003, Michel Barnier fonde un club politique nommé « Nouvelle République », dont l'objectif est de faire dialoguer entre eux les décideurs politiques, les chefs d'entreprises et les membres de la société civile de tous bords, ainsi que d'ouvrir le débat français aux idées européennes et internationales<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Jeanne Durieux |titre=Nomination du premier ministre : cinq choses à savoir sur Michel Barnier |url=https://www.lefigaro.fr/politique/nomination-du-premier-ministre-cinq-choses-a-savoir-sur-michel-barnier-20240905 |périodique=[[Le Figaro]] |date=2024-09-05 |consulté le=2024-09-29}}</ref>.

=== Retour au gouvernement français ===

==== Ministre des Affaires étrangères ====

[[Fichier:2004 05 14 powell-barnier 600.jpg|vignette|gauche|Michel Barnier et [[Colin Powell]], [[secrétaire d'État des États-Unis]] en 2004.]]

Michel Barnier est nommé [[Liste des ministres français des Affaires étrangères|ministre des Affaires étrangères]] dans le [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)|troisième gouvernement]] de [[Jean-Pierre Raffarin]] le {{Date|31 mars 2004}}, lors du remaniement après la défaite de la droite aux [[Élections régionales françaises de 2004|élections régionales]].

L'enlèvement de deux journalistes, [[Christian Chesnot]] et [[Georges Malbrunot]], par un groupe terroriste en [[Irak]], le conduit dans les pays du [[Proche-Orient]] en {{date|août 2004-}} - {{date|septembre 2004}}, pour conduire, avec les services de l'État, les négociations afin d'obtenir leur libération, qui a lieu après {{nobr|124 jours}} de captivité, le {{Date|21 décembre 2004}}. En tant que ministre des Affaires étrangères, il est également impliqué dans l'action diplomatique française visant la libération de [[Florence Aubenas]]. Celle-ci est libérée après {{nobr|157 jours}} de captivité.

Non reconduit dans le [[gouvernement Dominique de Villepin|gouvernement]] de [[Dominique de Villepin]] en juin 2005, il est nommé au [[Conseil d'État (France)|Conseil d'État]] à compter du {{date|15 septembre 2005}}, au tour extérieur par décret du {{date|23 juillet 2005}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=JUSA0500252D|texte=Décret du 23 juillet 2005 portant nomination d'un conseiller d'Etat en service ordinaire}}.</ref>.

==== Ministre de l'Agriculture ====

Ligne 411 ⟶ 389 :

|url=https://ec.europa.eu/archives/commission_2004-2009/index_en.htm

|date=16 février 2010

|site=le site de la [[Commission européenne]]

|consulté le=8 septembre 2024

}}.</ref>.

Ligne 417 ⟶ 395 :

Il est membre du [[groupe Amato]], qui permet de rédiger un projet modificatif du [[traité de Lisbonne]] jusqu'au {{date|4 juin 2007}}.

Devenu conseiller politique de l'UMP le {{Date|6 mars 2006}}, il se rapproche de [[Nicolas Sarkozy]] et lui apporte son soutien lors de la campagne pour l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]]<ref>https://www.lefigaro.fr/actualite/2006/03/07/01001-20060307ARTFIG90044-barnier_si_sarkozy_est_candidat_je_le_soutiendrai.php</ref>. Entendu comme témoin dans l'[[Affaire Clearstream 2|affaire Clearstream]] en octobre 2006, il met en cause Dominique de Villepin, l'accusant de s'être livré à une sorte d'enquête parallèle dans ce dossier impliquant Nicolas Sarkozy<ref>https://www.leparisien.fr/faits-divers/barnier-met-en-cause-villepin-20-10-2006-2007433313.php</ref>.

Le {{Date|19 juin 2007}}, il est nommé, à la suite des [[Élections législatives françaises de 2007|élections législatives de 2007]], ministre de l'Agriculture et de la Pêche du [[Gouvernement François Fillon (2)|deuxième gouvernement de François Fillon]]. Il reste en fonction jusqu'à son élection au [[Parlement européen]] en juin 2009.

Ligne 430 ⟶ 408 :

|titre=Résultats des élections européennes 2009

|url=https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/europeennes_2009/07/07.php

|site=le site du ministère de l'Intérieur

|consulté le=8 septembre 2024

}}.</ref>.

Ligne 443 ⟶ 421 :

|titre=Michel Barnier évincé de la course à la présidence de la Commission Européenne

|url=https://www.leprogres.fr/france-monde/2014/03/07/michel-barnier-evince-de-la-course-a-la-presidence-de-la-commission-europeenne

|sitepériodique=le site du quotidien [[le Progrès (Lyon)|Le Progrès]]

|date=7 mars 2014

|consulté le=14 septembre 2024

Ligne 450 ⟶ 428 :

|titre=Michel Barnier candidat à la future région Rhône-Alpes / Auvergne

|url=https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/politique/michel-barnier-candidat-a-la-future-region-rhone-alpes-auvergne_11189281/

|sitepériodique=le site du quotidien [[la Montagne (journal)|La Montagne]]

|date=20 octobre 2014

|consulté le=14 septembre 2024

Ligne 458 ⟶ 436 :

|auteur=Marc de Boni

|date=6 février 2015

|sitepériodique=le site du quotidien [[Le Figaro]]

|consulté le=14 septembre 2024

}}.</ref>. Il soutient [[Bruno Le Maire]] pour la [[primaire française de la droite et du centre de 2016]]<ref>

Ligne 465 ⟶ 443 :

|titre=Michel Barnier : « J’ai choisi Bruno Le Maire pour 2017

|url=https://www.la-croix.com/France/Politique/Michel-Barnier-J-choisi-Bruno-Le-Maire-pour-2017-2016-03-17-1200747404

|sitepériodique=le site du quotidien [[La Croix]]

|date=17 mars 2016

|consulté le=16 septembre 2024

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L'hypothèse d'une nomination de Michel Barnier à la fonction de [[Premier ministre français|Premier ministre]] commence à apparaître dans la [[Presse en France|presse française]] durant l'entre-deux tours des [[Élections législatives françaises de 2024|élections législatives anticipées de juin-juillet 2024]], qui ont lieu après la [[Dissolution parlementaire (France)|dissolution parlementaire]] décrétée par le [[Président de la République française|président de la République]], [[Emmanuel Macron]], alors que le [[Rassemblement national]] vient de remporter les [[Élections européennes de 2024 en France|élections européennes]]<ref name=":1" />{{,}}<ref name="Les scénarios du 8 juillet/Ce que mijote Emmanuel Macron">{{Article|titre=Les scénarios du 8 juillet/Ce que mijote Emmanuel Macron|périodique=[[La Lettre de l'Expansion]]|pages=3|date={{1er}} juillet 2024}}</ref>{{,}}<ref name="Législatives : le fantasme d’une grande coalition">{{Article|auteur1=Corinne Lhaïk|titre=Législatives : le fantasme d’une grande coalition|périodique=[[L'Opinion (quotidien français)|L'Opinion]]|numéro=2799|pages=1-2|date=4 juillet 2024}}</ref>. Cette possibilité intervient alors que le RN est donné en tête mais sans [[majorité absolue]]<ref name="Les scénarios du 8 juillet/Ce que mijote Emmanuel Macron" />{{,}}<ref name="Législatives : le fantasme d’une grande coalition" />.

Le {{date-|4|août|2024}}, le nom de Michel Barnier est avancé par la ministre démissionnaire [[Aurore Bergé]] dans un entretien au ''[[Le Figaro|Figaro]]''{{Note|{{Citation|[[Xavier Bertrand]], Michel Barnier ou [[Gérard Larcher]] ont une expérience solide de gouvernement, du Parlement et du compromis. Nous n'avons pas besoin d'un [[gouvernement technique]], mais d'un gouvernement politique, avec des gens expérimentés qui savent construire des compromis, tout en étant respectés des députés et des Français}}<ref>{{Article|titre=Bergé souhaite un « gouvernement politique »|périodique=Les Echos|numéro=24267|pages=4|date=5 août 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=L. B.|auteur2=Éloïse Cimbidhi|titre=Aurore Bergé : « Nous avons besoin d'un nouveau premier ministre »|périodique=Le Figaro|numéro=24868|pages=2|date=6 août 2024}}</ref>.}}. Dans la foulée, Emmanuel Macron soumet cette hypothèse à ses collaborateurs<ref name="LOpinion20240807">{{Article|auteur1=Corinne Lhaïk|titre=Premier ministre : l’inspecteur Macron mène l’enquête|périodique=L'Opinion|numéro=2823|pages=2|date=7 août 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=[[Solenn de Royer-Dupré|Solenn de Royer]]|titre=Après la trêve, la crise politique rattrape Macron|périodique=Le Monde|numéro=24762|pages=8|date=13 août 2024}}</ref>. De son côté, Michel Barnier se montre {{Citation|très intéressé par le poste}} selon ''[[L'Opinion (quotidien français)|L'Opinion]]''<ref name="LOpinion20240807" />. Le {{date|4 septembre 2024-}}, Emmanuel Macron teste cette éventualité auprès des chefs des différents partis représentés au [[Parlement français|Parlement]], avec qui il mène des consultations depuis deux semaines<ref>{{Article|auteur1=Claire Gatinois|auteur2=Clément Guillou|auteur3=Corentin Lesueur|titre=Matignon : le RN en arbitre du choix de Macron|périodique=[[Le Monde]]|numéro=24783|pages=6|date=6 septembre 2024|lire en ligne=https://journal.lemonde.fr/data/4008/reader/reader.html?t=1726127732093#!preferred/0/package/4008/pub/5630/page/6/alb/222261}}.</ref>. L'objectif affiché du président est alors de trouver la personnalité la moins susceptible d'être immédiatement [[Motion de censure en France|censurée]]<ref>{{Article|auteur1=Isabelle Ficek|titre=Nouveau Premier ministre : face aux risques de censure, Emmanuel Macron dans l’impasse|périodique=[[Les Échos]]|numéro=24289|pages=2|date=5 septembre 2024|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/nouveau-premier-ministre-face-aux-risques-de-censure-emmanuel-macron-dans-limpasse-2116963}}.</ref>.

Le {{date|5 septembre 2024}}, Michel Barnier est nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, succédant à [[Gabriel Attal]], démissionnaire depuis le {{date|8 juillet 2024-}} précédent<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 5 septembre 2024 portant nomination du Premier ministre|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050185112|consulté le=2024-09-07}}.</ref>{{,}}<ref>

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|titre=Le LR Michel Barnier nommé premier ministre

|auteur=Louis Hausalter

|sitepériodique=le site du quotidien [[Le Figaro]]

|date=5 septembre 2024

|consulté le=12 septembre 2024

}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Solenn de Royer|titre=Michel Barnier, un homme de consensus à Matignon|périodique=[[Le Monde]]|date=2024-09-05|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/05/michel-barnier-un-homme-de-consensus-a-matignon_6304804_823448.html|consulté le=2024-09-05}}</ref>. À {{nobr|73 ans}}, il devient ainsi le Premier ministre le plus âgé de la {{Ve République}}<ref name=":1">{{Lien web |langue=en-GB |titre=Michel Barnier named by Macron as new French PM |url=https://www.bbc.com/news/articles/cqjlxvg2gj7o |accès url=libre |site=BBC |date=2024-09-05 |consulté le=2024-09-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr |prénom=Grégoire |nom=Pinson |titre=Michel Barnier nommé Premier ministre : les raisons derrière le choix d’Emmanuel Macron |url=https://www.challenges.fr/politique/michel-barnier-nomme-premier-ministre-les-raisons-derriere-le-choix-d-emmanuel-macron_904250 |accès url=libre |périodique=[[Challenges]]|date=2024-09-05|consulté le=2024-09-05}}</ref>.

Pour son premier déplacement officiel en tant que nouveau Premier ministre, le {{Date|7 septembre 2024-}}, il se rend à l'[[hôpital Necker-Enfants malades]], situé dans le [[15e arrondissement de Paris|{{15e}} arrondissement de Paris]]<ref>{{Lien web |titre=Michel Barnier en visite à l'hôpital Necker à Paris : les soignants dénoncent un manque de "ressources humaines suffisantes" |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/crise/michel-barnier-en-visite-a-l-hopital-necker-a-paris-les-soignants-denoncent-un-manque-de-ressources-humaines-suffisantes_6768742.html |site=[[France Info]]|date=2024-09-07 |consulté le=2024-09-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr |titre=Michel Barnier effectue son premier déplacement en tant que premier ministre à l’hôpital Necker à Paris|url=https://www.lefigaro.fr/politique/michel-barnier-va-effectuer-son-premier-deplacement-en-tant-que-premier-ministre-a-l-hopital-necker-a-paris-20240907 |périodique=[[Le Figaro]]|date=2024-09-07|consulté le=2024-09-07}}</ref>. Lors de son passage, il indique notamment que {{Citation|la santé publique sera une priorité dans les campagnes et les villes}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Noémie Lair |titre=Nouveau gouvernement : "La santé publique sera une priorité dans les campagnes et les villes", affirme Michel Barnier|url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/nouveau-gouvernement-la-sante-publique-sera-une-priorite-dans-les-campagnes-et-les-villes-affirme-michel-barnier-1559178 |site=[[France Bleu]]|date=2024-09-07|consulté le=2024-09-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=« Je suis sous la surveillance de tous les Français », affirme Michel Barnier, en déplacement à l’hôpital Necker|url=https://www.leparisien.fr/politique/barnier-a-lecoute-des-soignants-pour-son-premier-deplacement-le-premier-ministre-se-rend-a-lhopital-necker-07-09-2024-XEVGDNLP55EQRJC4RMGR3FVYGY.php |périodique=[[Le Parisien]]|date=2024-09-07 |consulté le=2024-09-07}}</ref> et qu'il est {{Citation|sous la surveillance de tous les Français}}<ref>{{Article|titre=Michel Barnier se dit « sous la surveillance de tous les Français », en réponse à Jordan Bardella, qui l’estimait « sous la surveillance » du Rassemblement national |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/07/michel-barnier-se-dit-sous-la-surveillance-de-tous-les-francais-en-reponse-a-jordan-bardella-qui-l-estimait-sous-la-surveillance-du-rassemblement-national_6306713_823448.html |périodique=[[Le Monde]]|date=2024-09-07 |consulté le=2024-09-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr |titre=Michel Barnier répond à Jordan Bardella: « Je suis sous la surveillance de tous les Français »|url=https://www.lefigaro.fr/politique/michel-barnier-repond-a-jordan-bardella-je-suis-sous-la-surveillance-de-tous-les-francais-20240907 |périodique=[[Le Figaro]] |date=2024-09-07 |consulté le=2024-09-07}}</ref> en répondant à [[Jordan Bardella]].

À partir du {{Date|18 septembre 2024}}, il évoque une potentielle hausse d'impôts par son gouvernement, ce qui lui attire la réprobation du camp présidentiel ainsi que des oppositions<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre="C'est une ligne rouge" : en évoquant une hausse d'impôts, Michel Barnier fait frémir une partie de la classe politique |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/parlement-francais/assemblee-nationale/c-est-une-ligne-rouge-en-evoquant-une-hausse-d-impots-michel-barnier-fait-sursauter-une-partie-de-la-classe-politique_6786727.html |site=Franceinfo |date=2024-09-18 |consulté le=2024-09-19}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=DECRYPTAGE. Michel Barnier et les impôts : en laissant entendre qu’il envisageait une hausse, le Premier ministre s’est-il piégé tout seul ? |url=https://www.ladepeche.fr/2024/09/19/decryptage-michel-barnier-et-les-impots-en-laissant-entendre-quil-envisageait-une-hausse-le-premier-ministre-sest-il-piege-tout-seul-12206130.php |site=ladepeche.fr |consulté le=2024-09-19}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Gouvernement Barnier : l’idée d’une hausse d’impôts provoque de vives secousses politiques|périodique=La Croix|date=2024-09-18|issn=0242-6056|lire en ligne=https://www.la-croix.com/france/gouvernement-barnier-l-idee-dune-hausse-dimpot-provoque-de-vives-secousses-politiques-20240918|consulté le=2024-09-19}}</ref>.

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* jusqu’en 1999 : membre du bureau politique du RPR

* à partir de 2003 : président fondateur du club Nouvelle République

* à partir de 2006-? : conseiller politique de [[Nicolas Sarkozy]]

* à partir du {{date|31 mars 2006}}-? : vice-président du [[Parti populaire européen]]

* à partir de 2008 : conseiller politique à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]

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Le {{date|11 juillet 1997}}, Michel Barnier est nommé au grade de chevalier dans l'[[ordre national de la Légion d'honneur]] au titre de {{citation|ancien ministre, ancien co-président du comité d'organisation des Jeux olympiques d'Albertville ; 25 ans d'activités professionnelles, de services civils, militaires et de fonctions électives.}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PREX9701193D|texte=Décret du 11 juillet 1997 portant promotion et nomination}}.</ref> puis fait chevalier de l'ordre le {{date|15 octobre 1998}}<ref name="Off">{{Légifrance|base=JORF|numéro=PREX0609790D|texte=Décret du 31 décembre 2006 portant promotion et nomination}}.</ref>. Il est promu au grade d'officier dans l'ordre le {{date|31 décembre 2006}} au titre d'{{citation|ancien ministre des affaires étrangères}}<ref name="Off"/>.

Il est ''[[Liste de locutions latines commençant par E|ex officio]]'' commandeur de l'[[ordre du Mérite agricole]] en tant que ministre de l'Agriculture (2007)<ref>{{Lien web |titre=Article 9 - Décret n°59-729 du 15 juin 1959 RELATIF A L'ORDRE DU MERITE AGRICOLE (COMPOSITION DE L'ORDRE CONTINGENT, NOMINATIONS, PROMOTIONS, DISCIPLINE, CONTROLE) - Légifrance|url=https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000027647791/1959-06-17/#LEGIARTI000027647791 |site=[[Légifrance]]}}</ref> et ''ex officio'' commandeur de l'[[ordre du Mérite maritime]] en tant que ministre chargé de la Pêche (2007)<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=EQUX0100070D|texte=Décret n°2002-88 du 17 janvier 2002 relatif à l'ordre du Mérite maritime}}.</ref>.

=== Décorations étrangères ===

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=== Décorations internationales ===

* {{Déco Ordre olympique échelon or}} ([[Comité international olympique]]), à l'issue des [[Jeux olympiques d'hiver de 1992|Jeux olympiques d'hiver d'Albertville en 1992]]<ref>

* {{Déco Ordre olympique échelon or}} ([[Comité international olympique]]), à l'issue des [[Jeux olympiques d'hiver de 1992|Jeux olympiques d'hiver d'Albertville en 1992]]<ref>

{{Article|titre=La fête est terminée|périodique=[[L'Express]]|pages=28 sur 32|date=24 février 1992|lire en ligne=https://doc.rero.ch/record/71331/files/1992-02-24.pdf|format=pdf}}.</ref>