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Ligne 96 : À partir de là, certains ninjas, nommés ''onmitsu'', furent utilisés par le ''shogun'' pour espionner les ''daimyo'', et d'autres, les ''oniwaban'', étaient utilisés pour assurer la sécurité rapprochée du ''shogun'' et la surveillance de son château, ainsi que dans une certaine mesure la police dans la capitale [[Tokyo|Edo]]. En effet, la [[période Edo]] se caractérise par une relative paix entre les clans, les techniques de maîtrise non armées ou avec des armes non tranchantes développées par les ninjas étaient particulièrement intéressantes dans ce contexte. == Enseignement du ninjutsu de nos jours ==
Contrairement aux ''bujutsu'' qui ont subi une transformation pacificatrice du [[XVIIIe siècle|XVIII<sup>e</sup>]] au {{s|XX|e}}, le ninjutsu s'est transmis de manière secrète à quelques personnes, sans que l'on sache exactement avec quelle finalité. Deux personne, MM. Hatsumi et Tanemura, ont décidé de transmettre leur savoir au grand public, avec un aspect commercial évident, et une rivalité concernant l'authenticité des techniques. Si l'enseignement s'est bien évidemment pacifié, on peut toutefois se poser la question des motivations des élèves, qui peuvent être plus facinés par le côté « assassin » que par le côté « philosophique ». Si le problème est le même que pour les autres arts martiaux — et d'ailleurs est une problématique générale de la [[catharsis]] et du passage à l'acte — certains estiment qu'il se révèle ici plus aigu puisque les ninja ne se rpévalaient pas des valeurs morales comme ont pu le faire les samouraïs (on remarquera toutefois que la [[savate]] est elle aussi issue des milieux criminels sans les atours philosophiques du taoïsme, sans que cela soulève aucune polémique). == Bibliographie == |