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Ligne 34 : === L'essayiste polémiste === [[Fichier:Richard Millet 2.jpg|thumb|left|Richard Millet en novembre 2010.]] En 2005, dans ''Le Dernier Écrivain'' et ''Harcèlement littéraire'', Millet critique les écrivains français contemporains qui, selon lui, méconnaissent les règles de la langue française<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le croisé et le rusé |url=https://www.lexpress.fr/culture/livre/le-croise-et-le-ruse_820531.html |site=L'Express |date=2005-05-22 |consulté le=2024-08-30}}</ref> En 2007, dans ''Désenchantement de la littérature'', il fustige une nouvelle fois ce qu'il pense être les manquements des auteurs français contemporains, mais aussi la supposée perte du sentiment religieux en Europe. Il soutient que la France, sans son identité chrétienne, ne serait plus elle-même. Ses positions aussi bien littéraires que religieuses ont suscité de nombreuses critiques dans les milieux littéraires<ref>Par ex., un article très critique dans ''Le Monde'', octobre 2007.</ref>. Il répond à ses détracteurs dans un livre de fragments paru en {{date-|mars 2008}}, ''L'Opprobre'', qui est lui aussi très critiqué<ref>Par ex. : « Richard Millet, généalogie d'un malaise », dans ''Le Monde 2'', 7 juin 2008.</ref>. Contrastant avec ces réactions critiques, l'écrivain [[Philippe Sollers]] se montre en accord, au moins partiel, avec le En [[2010 en littérature|2010]], Richard Millet publie ''L'Enfer du roman'', un ensemble de réflexions sur ce qu'il appelle la {{Citation|postlittérature}}. Il y critique sévèrement l'hégémonie du {{Citation|roman international, insipide, sans style}}, et lui oppose la solitude de l'écrivain et la recherche du style, possible seulement en plongeant dans les profondeurs de la langue. L'année suivante, il développe ses positions littéraires et sociales dans ''Fatigue du sens'' et ''Arguments d'un désespoir contemporain''. |