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En 2007, dans ''Désenchantement de la littérature'', il fustige une nouvelle fois les manquements des auteurs français contemporains, mais aussi la perte du sentiment religieux en Europe. Il soutient que la France, sans son identité chrétienne, ne serait plus elle-même. Ses positions aussi bien littéraires que religieuses ont suscité de nombreuses critiques dans le monde littéraire<ref>Par exemple, [http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-968236,0.html article très critique], ''Le Monde'', octobre 2007.</ref>. Il a répondu à ses détracteurs dans un livre de fragments paru en mars 2008, ''L'Opprobre'', qui fut lui aussi très critiqué<ref>Par exemple [http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2008/06/06/richard-millet-genealogie-d-un-malaise_1054475_1004868.html « Richard Millet, généalogie d'un malaise »], dans ''Le Monde 2'', 7 juin 2008.</ref>.

=== L'assassinexpérience de la guerre ===

Dans son livre ''La Confession négative'', Richard Millet, dans la lignée d'écrivains comme [[André Malraux]], explique, à travers son double de fiction, comment « il va s'engager aux côtés des chrétiens, moins par conviction que par principe, "ignorant des enjeux réels de cette guerre" [la guerre du Liban] mais persuadé qu'elle seule peut donner à l'écrivain qu'il veut être, sa vérité, encouragé en ce sens par [[Hemingway]], [[Ernst Jünger|Jünger]], [[Faulkner]], [[Malaparte]] ou [[T.E. Lawrence]].<ref>[http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=60862 Chronique de Richard Blin] pour ''Le Matricule des anges''.</ref> »

Dans son livre ''La confession négative'', Richard Millet avoue avoir tué des gens, probablement durant la guerre du Liban.

Extrait :

:« J'ai dû tuer des hommes, autrefois, et des femmes, des vieillards, peut-être des enfants. Et puis j'ai vieilli. Nous avons vieilli plus vite que les autres. Nous avons dit ce qu'on dit que nul ne peut regarder fixement : le soleil, la souffrance, la mort. De tout ça, je peux parler à peu près librement : ceux qui m'avaient fait jurer de me taire et me menaçaient de mort, si je racontais certaines choses, ceux-là ne sont plus de ce monde, maintenant, et il y a longtemps que j'ai regagné l'Europe où les hommes ne croient plus à rien et où les ormes sont morts de maladie. »<ref>[http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/millet/milletrichard.html Sur le site] d'''Esprits nomades''.</ref> »

== Publications ==