« Roger Claudel » : différence entre les versions — Wikipédia


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|ville de naissance = [[Chartres]]

|pays de naissance = [[France]]

|date de décès = {{date de décès|8|12|1944|10|4|1911|en rugby à XIII}}

|ville de décès = [[Rammersmatt]]

|pays de décès = [[France]]

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|mise à jour =

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'''Roger Claudel''', né le {{Date de naissance-|10|4|1911}} à [[Chartres]] et [[mort pour la France]]<ref name="MDH"/> le {{Date de décès-|8|12|1944}} dans la région de [[Rammersmatt]], est un joueur international [[France|français]] de [[rugby à XV]] et de [[rugby à XIII]] dans les [[années 1920,]] 1930à et[[Années 1940|1940]].

Il découvre le rugby à XV lors de son installation à [[Grenoble]] et intègre le club du [[Football Club de Grenoble rugby|FC Grenoble]]. Ce dernier adhère à l'[[Union française de rugby amateur]] en 1930 amenant le départ de nombreux joueurs dont R. Claudel qui rejoint alors le [[Lyon olympique universitaire rugby|Lyon OU]]. Celui-ci connaît à cette période un « âge d'or » et domine le [[Championnat de France de rugby à XV|Championnat de France]] remportant les titres en [[Championnat de France de rugby à XV 1931-1932|1932]] et [[Championnat de France de rugby à XV 1932-1933|1933]] ainsi que le [[Challenge Yves du Manoir]] en [[Challenge Yves du Manoir 1932-1933|1933]]. R. Claudel étant une référence du XV, il côtoie la [[équipe de France de rugby à XV|sélection française]], mais celle-ci connaît à ce moment-là une période trouble et subit une exclusion du [[Tournoi des Six Nations|Tournoi des Cinq Nations]], ne permettant donc pas d'organiser de nombreuses rencontres internationales et contraignant R. Claudel à n'avoir que deux sélections entre 1932 et 1934.

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L'arrivée du code de [[rugby à XIII]] en France en 1934, portée par [[Jean Galia]], séduit R. Claudel qui monte sur la capitale pour intégrer le nouveau club du [[Paris rugby XIII]]. Il y joue quatre saisons mais le club ne remporte aucun titre et se dissout en 1938, amenant R. Claudel à jouer dans la catégorie amateurs à Courbevoie pendant une année, en 1938-1939. Parallèlement, il participe trois fois à la [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII|Coupe d'Europe des nations]] – en [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1935|1935]], [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1935-1936|1936]] et [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1936-1937|1937]] – avec l'[[équipe de France de rugby à XIII|équipe de France]]. En 1939, la réquisition pour la [[Seconde Guerre mondiale]] suspend le Championnat puis le [[régime de Vichy]] prend la décision d'[[Interdiction du rugby à XIII en France|interdire le rugby à XIII en France]] en 1940. R. Claudel dénonce vigoureusement cette politique et se voit contraint de revenir au rugby à XV ; il joue ainsi deux années encore au sein du club parisien du [[Racing 92|Racing CF]] entre 1940 et 1942.

Par la suite, il s'engage dans les [[Forces françaises libres]]. Incorporé dans le [[3e régiment de spahis marocains|{{3e}} régiment de spahis marocains]], il accompagne la [[2e division blindée (France)|division Leclerc]], qui entre en [[Alsace]] pendant l'hiver 1944. C'est là que Roger Claudel trouve la mort, avant de se voir décerner la mention « [[mort pour la France]] »<ref name="MDH"/>.

{{Sommaire|niveau=2}}

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En 1928, Roger Claudel s'engage dans une carrière militaire. Cette même saison 1928-1929, il joue pour le club lyonnais, place forte du rugby<ref name="Match"/>.

Il intègre le [[35e Régiment d''aviation|{{35e}} régiment d'aviation'']] situé à [[Bron]] près de [[Lyon]]<ref name="Match"/>. Ce choix, par l'entremise du capitaine du Lyon O.U., [[Vincent Graule]], amène R. Claudel à jouer pour ce dernier club<ref name="Match"/>. Dans le même temps, le FC Grenoble décide de faire partie de l'organisation sportive regroupant plusieurs clubs de rugby à XV dissidents : l'[[Union française de rugby amateur]], ce qui amène le départ de nombreux joueurs dont [[Julien Saby]] et par la suite Roger Claudel<ref name="Gall">{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46331930/f4.item.r=claudel.zoom|titre= En attendant l'ouverture...ouverture…|périodique=[[L'Auto]]|date= 9 août 1930}}.</ref>.

=== Grande vedette du Lyon OU et obtention de la qualité d'international français ===

==== 1930-1931 : première saison réussie avec une finale de Championnat et une convocation en équipe de France ====

[[Fichier:Joseph Griffard, joueur français de rugby à XV et XIII.png|vignette|Avec [[Joseph Griffard]], il connaît les succès en club et en [[équipe de France de rugby à XV|équipe de France]] entre 1930 et 1934.|alt=Photographie noir et blanc : c'est un portait en buste d'un homme en maillot de sport qui regarde devant lui. À gauche de l'image est visible la moitié d'un visage. L'arrière-plan est flou et on devine des arbres.]]

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==== 1931-1932 : premier titre de Championnat de France et obtention de la qualité d'international ====

Lors de la saison 1931-1932, le Lyon OU est désormais un club attendu à chaque rencontre et se place comme l'une des équipes phares de la saison. Roger Claudel, un temps annoncé au [[Rugby club Châteaurenard#Histoire|Stade châteaurenardais]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3263941p/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=A l'ombre des Papes |périodique=[[Midi olympique]]|date= 21 août 1931}}.</ref>, reste finalement à Lyon<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3263948k/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Aux écoutes |périodique=[[Midi olympique]]|date= 18 septembre 1931}}.</ref>. Comme pressenti par la presse, il est sélectionné en équipe de France en {{Date-|novembre 1931}} pour prendre part à des rencontres de sélection prévues à [[Clermont-Ferrand]] le {{Date-|6|12|1931}}<ref name="Bardet"/> puis à [[Brive-la-Gaillarde|Brive]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46336039/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Nettement supérieure dans toutes ses lignes, l'équipe des Probables bat les Possibles par 43 à 6 |périodique=[[L'Auto]]|date= 21 décembre 1931}}.</ref>. Il n'est pas le seul Lyonnais convoqué puisqu'il est accompagné de Paul Durand et [[Joseph Griffard]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3263967x/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=La commission de sélection de la F.F.R. a formé deux équipes |périodique=[[Midi olympique]]|date= 27 novembre 1931}}.</ref>{{,}}<ref name="Bardet">{{article|auteur=Bardet |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633575f/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Les équipes de France ont été désignées |périodique=[[L'Auto]]|date= 23 novembre 1931}}.</ref>.

Lors de la saison 1931-1932, le Lyon OU est désormais un club attendu à chaque rencontre et se place comme l'une des équipes phares de la saison. Roger Claudel, un temps annoncé au [[Rugby club Châteaurenard#Histoire|Stade châteaurenardais]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3263941p/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=A l'ombre des Papes |périodique=[[Midi olympique]]|date= 21 août 1931}}.</ref>, reste finalement à Lyon<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3263948k/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Aux écoutes |périodique=[[Midi olympique]]|date= 18 septembre 1931}}.</ref>. Comme pressenti par la presse, il est sélectionné en équipe de France en {{Date-|novembre 1931}} pour prendre part à des rencontres de sélection prévues à [[Clermont-Ferrand]] le {{Date-|6|12|1931}}<ref name="Bardet"/> puis à [[Brive-la-Gaillarde|Brive]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46336039/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Nettement supérieure dans toutes ses lignes, l'équipe des Probables bat les Possibles par 43 à 6 |périodique=[[L'Auto]]|date= 21 décembre 1931}}.</ref>. Il n'est pas le seul Lyonnais convoqué puisqu'il est accompagné de Paul Durand et [[Joseph Griffard]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3263967x/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=La commission de sélection de la F.F.R. a formé deux équipes |périodique=[[Midi olympique]]|date= 27 novembre 1931}}.</ref>{{,}}<ref name="Bardet">{{article|auteur=Bardet |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633575f/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Les équipes de France ont été désignées |périodique=[[L'Auto]]|date= 23 novembre 1931}}.</ref>.

{{Encadré match

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|fond_titre={{charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}

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France : [[Joseph Griffard]], [[Marcel Laurent (rugby à XV)|Marcel Laurent]], [[Albert Potel]], [[Ernest Camo]], [[Lucien Cognet]], '''Roger Claudel''', [[Henry de Malherbe]], [[Eugène Ribère]] (c) - [[Max Rousié]] (m), [[Antonin Barbazanges]] (o) - [[René Finat]], [[Jean Coderc]], [[Marcel Baillette]], [[Eugène Chaud]], [[Marius Guiral]]</center>

}}

L'équipe de France voit cette saison-là son exclusion du [[Tournoi des Six Nations|Tournoi des Cinq Nations]], ne permettant pas à R. Claudel de le disputer. Seuls des matchs amicaux sont organisés et une unique rencontre officielle annuelle a lieu contre l'[[Équipe d'Allemagne de rugby à XV|Allemagne]] au printemps<ref name="Avril"/>. Celle-ci se déroule à [[Francfort-sur-le-Main|Francfort]] le {{date-|17|4|1932}} entre les quarts de finale et demi-finales du [[Championnat de France de rugby à XV 1931-1932|Championnat]]<ref name="Avril"/>. R. Claudel et son coéquipier Joseph Griffard sont les deux seuls représentants lyonnais à la suite de plusieurs défections dans l'équipe<ref name="Avril"/>. L'Allemagne de son côté ne semble pas assez forte pour empêcher les Français de gagner<ref name="Avril">{{article|auteur= |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46337220/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=L'équipe française de la F.F.R. battra-t-elle celle d'Allemagne aujourd'hui, à Franckfort |périodique=[[L'Auto]]|date= 17 avril 1932}}.</ref>. La rencontre tourne en faveur des Français qui en seconde mi-temps s'appuient sur les attaques de leurs avants et remportent le match 20-4. Roger Claudel réussit ainsi sa première sélection en étant vu comme l'un des meilleurs avants<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32640088/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=France-Allemagne à Francfort |périodique=[[Midi olympique]]|date= 18 avril 1932}}.</ref>{{,}}<ref name="Hayman">{{article|auteur=Hayman |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633723d/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=La défaite de l'équipe d'Allemagne par la sélection de la F.F.R. |périodique=[[L'Auto]]|date= 18 avril 1932}}.</ref>.

[[Fichier:Lyon O.U. rugby team 1932.jpg|vignette|gauche|Équipe de rugby à XV Lyon O.U. en 1932|alt=Photographie noir et blanc d'un groupe d'hommes. Au premier plan sept hommes en maillot et short sont à genou ou en position accroupie. Devant le cinquième est posé au sol un ballon ovale. Un homme vêtu d'une veste et d'un pantalon se tient debout à droite de l'image. Derrière ces huit hommes, dix hommes sont debout dont huit sont en tenue de sport. Derrière les personnes à gauche de l'image se trouve un immeuble de plusieurs étages. Quelques arbres poussent derrière au loin.]]

[[Fichier:Lyon O.U. rugby team 1932.jpg|vignette|gauche|Équipe de rugby à XV Lyon O.U. en 1932.|alt=Photographie noir et blanc d'un groupe d'hommes. Au premier plan sept hommes en maillot et short sont à genou ou en position accroupie. Devant le cinquième est posé au sol un ballon ovale. Un homme vêtu d'une veste et d'un pantalon se tient debout à droite de l'image. Derrière ces huit hommes, dix hommes sont debout dont huit sont en tenue de sport. Derrière les personnes à gauche de l'image se trouve un immeuble de plusieurs étages. Quelques arbres poussent derrière au loin.]]

En Championnat, le Lyon OU écarte en poules de cinq et de trois l'[[Union sportive cognaçaise|US Cognac]], le [[Club athlétique Périgueux Dordogne|CA Périgueux]], l'[[Association sportive soustonnaise rugby|AS Soustons]], le SC Toulouse, l'[[Association sportive de Béziers Hérault|AS Béziers]] et le [[Club athlétique Brive Corrèze Limousin|CA Brive]]. En quart de finale, Lyon affronte le [[Sport athlétique bordelais rugby|SA Bordeaux]]. Grâce à leurs avants plus athlétiques, les Lyonnais prennent rapidement le dessus sur des Bordelais dépassés. Roger Claudel se met en évidence dans un pack très actif avec Griffard et Louis Vallin, qui ne laisse aucune chance aux Bordelais. Les Lyonnais s'imposent sur un score large de 28-0<ref>{{article|auteur=Jean Lafourcade|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633575f/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Le L.O.U. se classe brillamment |périodique=[[L'Auto]]|date= 11 avril 1932}}.</ref>. La demi-finale oppose le Lyon O.U. au [[Stade piscenois]] à [[Bordeaux]]<ref name="herman"/>. Ces derniers, surprise de cette édition, se retrouvent en demi-finale et veulent créer l'exploit<ref name="herman"/>. Précipités, ils attaquent et pressent les Lyonnais qui contre-attaquent en fin de première mi-temps avec un essai marqué par R. Claudel<ref name="herman"/>. Chacune des équipes marque un essai en seconde période pour un score final de 6-3. Les Lyonnais s'imposent ainsi grâce à leur expérience et se qualifient pour leur seconde finale d'affilée de Championnat<ref name="herman">{{article|auteur=Herman Grégoire |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633730j/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Le L.O.U. a eu raison du Stade Piscenois |périodique=[[L'Auto]]|date= 25 avril 1932}}.</ref>. Le [[Racing Club narbonnais|RC Narbonne]] du capitaine [[Joseph Choy]] est leur adversaire en finale à Bordeaux<ref name="finale"/>. Lyon fait figure de favori eu égard à leur finale de la saison passée et au parcours de cette saison, mais leur adversaire, Narbonne, a précédemment éliminé le champion de France en titre, le [[Rugby club toulonnais|RC Toulon]]. Avant cette rencontre, R. Claudel est cité comme l'un des hommes à surveiller dans cette finale<ref name="finale">{{article|auteur=Jean Lafourcade |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46337398/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Narbonne et le Lyon O.U. joueront, demain, la finale du Championnat d'Excellence |périodique=[[L'Auto]]|date= 4 mai 1932}}.</ref>. La finale, disputée devant près de {{formatnum:13000}} spectateurs, est âpre, entre deux équipes hostiles et obnubilées par le résultat, le journal ''[[L'Auto]]'' qualifiant même le jeu pratiqué par les deux équipes de « rugby détestable »<ref name="finale1"/>. À ce jeu, l'équipe de Lyon est la meilleure, dans une rencontre émaillée de faits de jeu amenant des expulsions, J. Choy côté narbonnais et R. Claudel côté lyonnais sous les huées du public<ref name="finale1"/>. Lyon et Roger Claudel remportent leur premier titre de Championnat de France sur le score de 9-3<ref name="finale1">{{article|auteur=O. Bardet |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633741b/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Le Lyon Olympique est régulièrement champion d'excellence |périodique=[[L'Auto]]|date= 6 mai 1932}}.</ref>.

==== 1932-1933 : second titre de Champion de France ====

Roger Claudel comme plusieurs joueurs lyonnais font la une des journaux durant l'intersaison pour des départs annoncés, émettant l'idée de revenir au [[Football Club de Grenoble rugby|FC Grenoble]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633754z/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Autour des touches |périodique=[[L'Auto]]|date= 19 mai 1932}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32640177/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Le Lyon Olympique Universitaire va perdre quelques joueurs |périodique=[[Midi olympique]]|date= 20 mai 1932}}.</ref>. Toutefois, le groupe est largement reconduit pour cette saison 1932-1933 et la défense de leur titre. R. Claudel conserve sa qualité d'international en fin d'année à la suite de la réunion de la commission de sélection et a ses chances pour disputer la rencontre annuelle contre l'Allemagne<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633965f/f5.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Les nouveaux internationaux et les anciens capés |périodique=[[L'Auto]]|date= 13 décembre 1932}}.</ref>. Il est cité comme l'un des meilleurs joueurs que compte la France<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4633965f/f5.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Psychologie de la sélection en général et de celle des arrières en particulier |périodique=[[L'Auto]]|date= 16 décembre 1932}}.</ref>. En {{date-|mars 1933}}, il est annoncé dans l'équipe de France pour affronter l'Allemagne le {{date-|26 mars 1933}} avec son coéquipier lyonnais Griffard<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634056p/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=L'équipe de France qui rencontrera celle d'Allemagne |périodique=[[L'Auto]]|date= 14 mars 1932}}.</ref> mais n'est finalement pas retenu sur la feuille du match au profit de [[Henry de Malherbe]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32641024/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=L'équipe de France battue en première mi-temps se retrouve en seconde et finit par écraser l'équipe allemande par 38 points à 17 |périodique=[[Midi olympique]]|date= 27 mars 1932}}.</ref>.

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France : [[Marcel Laurent (rugby à XV)|Marcel Laurent]], [[Édouard Ainciart]], [[Pierre Escaffre]], [[Joseph Griffard]], [[Joseph Choy]], [[Antoine Blain]], '''Roger Claudel''', [[Louis Dupont (rugby à XV)|Louis Dupont]] - [[François Lombard (rugby à XV)|François Lombard]] (o), [[Léopold Servole]] (m, c) - [[André Cussac|Pierre Cussac]], [[Jean Coderc]], [[Joseph Desclaux]], [[André Duluc]], [[Eugène Chaud]]</center>

}}

Annoncé partant, R. Claudel reste finalement encore une saison sur les bords du Rhône<ref>{{article |auteur=P. Vieux|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634248t/f5.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Le saison à Lyon |périodique=[[L'Auto]]|date= 24 septembre 1933}}.</ref>. Des rumeurs en {{date-|janvier 1934}} font état de touches [[Rugby à XIII|treizistes]] pour R. Claudel ou encore Griffard, mais ces derniers affirment n'avoir aucun contact, R. Claudel déclarant même difficilement concevable de constituer des clubs professionnels en France<ref>{{article |auteur=V.|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634353g/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Le rugby à treize |périodique=[[L'Auto]]|date= 7 janvier 1934}}.</ref>. Il est ensuite appelé en équipe de France dans le cadre de l'opposition annuelle face à l'Allemagne prévue le {{date-|25 mars 1934}}, toujours avec son compère Griffard<ref>{{article |auteur=V.|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634362f/f5.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Rousié, Serin, Bonamy joueront à Bordeaux dans les équipes de sélection |périodique=[[L'Auto]]|date= 16 janvier 1934}}.</ref>. R. Claudel reste considéré comme le [[Troisième ligne aile (rugby à XV)|troisième ligne aile]] par excellence en France et sa place en équipe de France semble garantie<ref>{{article |auteur=Lucien Dubech |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634377w/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=L'équipe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= 31 janvier 1934}}.</ref>. Cela est confirmé en {{Date-|mars 1934}} avec la présence des deux Lyonnais sur la feuille de match<ref>{{article |auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634427b/f3.item.r=claudel.zoom |titre=Demain, à Hanovre, sera joué le IXe match France-Allemagne |périodique=[[L'Auto]]|date= 24 mars 1934}}.</ref>. Malgré des progrès évidents des Allemands, la France s'impose 13-9 devant {{formatnum:18000}} spectateurs<ref>{{article |auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46344295/f1.item.r=claudel.zoom |titre=Hier, à Hanovre, devant 18.000 spectateurs, la France a battu l'Allemagne par 13 points à 9.|périodique=[[L'Auto]]|date= 26 mars 1934}}.</ref>. Il s'agit de la seconde et dernière sélection de R. Claudel en équipe de France.

Annoncé partant, R. Claudel reste finalement encore une saison sur les bords du Rhône<ref>{{article |auteur=P. Vieux|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634248t/f5.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Le saison à Lyon |périodique=[[L'Auto]]|date= 24 septembre 1933}}.</ref>. Des rumeurs en {{date-|janvier 1934}} font état de touches [[Rugby à XIII|treizistes]] pour R. Claudel ou encore Griffard, mais ces derniers affirment n'avoir aucun contact, R. Claudel déclarant même difficilement concevable de constituer des clubs professionnels en France<ref>{{article |auteur=V.|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634353g/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Le rugby à treize |périodique=[[L'Auto]]|date= 7 janvier 1934}}.</ref>. Il est ensuite appelé en équipe de France dans le cadre de l'opposition annuelle face à l'Allemagne prévue le {{date-|25 mars 1934}}, toujours avec son compère Griffard<ref>{{article |auteur=V.|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634362f/f5.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Rousié, Serin, Bonamy joueront à Bordeaux dans les équipes de sélection |périodique=[[L'Auto]]|date= 16 janvier 1934}}.</ref>. R. Claudel reste considéré comme le [[Troisième ligne aile (rugby à XV)|troisième ligne aile]] par excellence en France et sa place en équipe de France semble garantie<ref>{{article |auteur=Lucien Dubech |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634377w/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=L'équipe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= 31 janvier 1934}}.</ref>. Cela est confirmé en {{Date-|mars 1934}} avec la présence des deux Lyonnais sur la feuille de match<ref>{{article |auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634427b/f3.item.r=claudel.zoom |titre=Demain, à Hanovre, sera joué le IXe match France-Allemagne |périodique=[[L'Auto]]|date= 24 mars 1934}}.</ref>. Malgré des progrès évidents des Allemands, la France s'impose 13-9 devant {{formatnum:18000}} spectateurs<ref>{{article |auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46344295/f1.item.r=claudel.zoom |titre=Hier, à Hanovre, devant 18.000 spectateurs, la France a battu l'Allemagne par 13 points à 9.|périodique=[[L'Auto]]|date= 26 mars 1934}}.</ref>. Il s'agit de la seconde et dernière sélection de R. Claudel en équipe de France.

En [[Championnat de France de rugby à XV 1933-1934|Championnat de France]], le Lyon O.U. se qualifie pour les poules de trois après être sorti de la poule des neuf avec l'[[ASM Clermont Auvergne|AS Montferrand]], devant le Stade piscenois, le FC Grenoble ou le [[Stade aurillacois Cantal Auvergne|Stade aurillacois]]. En phase de poule de trois, le Lyon O.U. est mis en échec par le [[Club athlétique Bordeaux Bègles Gironde|CA Bègles]] 6-6 à Clermont-Ferrand, obligeant les Lyonnais à faire un grand match contre le RC Toulon sous peine d'une non qualification pour la demi-finale du Championnat<ref>{{article |auteur=J. Danilo |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46344228/f5.item.r=lyon.zoom# |titre=Les champions tenuis en échec |périodique=[[L'Auto]]|date= 19 mars 1934}}.</ref>. Ce {{Date-|8 avril 1934}} sonne la fin de l'ère du Lyon O.U., puisque le RC Toulon remporte cette ultime rencontre 6-4, éliminant les Lyonnais du Championnat<ref>{{article |auteur=F. Janson |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634443f/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Toulon, Perpignan, Bayonne et Montferrand l'eomportent après de correctes parties sur Lyon, Pau, Toulouse et Vienne |périodique=[[L'Auto]]|date= 9 avril 1934}}.</ref>.

En [[Championnat de France de rugby à XV 1933-1934|Championnat de France]], le Lyon O.U. se qualifie pour les poules de trois après être sorti de la poule des neuf avec l'[[ASM Clermont Auvergne|AS Montferrand]], devant le Stade piscenois, le FC Grenoble ou le [[Stade aurillacois Cantal Auvergne|Stade aurillacois]]. En phase de poule de trois, le Lyon O.U. est mis en échec par le [[Club athlétique Bordeaux Bègles Gironde|CA Bègles]] 6-6 à Clermont-Ferrand, obligeant les Lyonnais à faire un grand match contre le RC Toulon sous peine d'une non qualification pour la demi-finale du Championnat<ref>{{article |auteur=J. Danilo |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46344228/f5.item.r=lyon.zoom# |titre=Les champions tenuis en échec |périodique=[[L'Auto]]|date= 19 mars 1934}}.</ref>. Ce {{Date-|8 avril 1934}} sonne la fin de l'ère du Lyon O.U., puisque le RC Toulon remporte cette ultime rencontre 6-4, éliminant les Lyonnais du Championnat<ref>{{article |auteur=F. Janson |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634443f/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Toulon, Perpignan, Bayonne et Montferrand l'eomportent après de correctes parties sur Lyon, Pau, Toulouse et Vienne |périodique=[[L'Auto]]|date= 9 avril 1934}}.</ref>.

=== 1934 : changement dans sa carrière en rejoignant le Paris rugby XIII et en devenant international français ===

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==== Une saison 1934-1935 de haut-niveau ====

L'importation du code de [[rugby à XIII]] en France par l'ancien international de rugby XV [[Jean Galia]] n'est pas sans conséquence sur le monde du rugby à XV. La tournée effectuée par dix-sept joueurs emmenés en Angleterre en {{date-|mars 1934}}, nommés {{citation|[[Les Pionniers (rugby à XIII)|les Pionniers]]}}, séduit de nombreux quinzistes désirant fuir la violence, l'[[amateurisme marron]] et se consacrer professionnellement à leur sport. Dès le mois de {{date-|mai 1934}}, des rumeurs et des démentis sont recueillis dans la presse annonçant le départ de trois joueurs du [[Lyon olympique universitaire rugby|Lyon O.U.]] vers le rugby à XIII : Joseph Griffard, Henri Marty et Roger Claudel<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46344688/f1.item.r=racing%20claudel%20rugby%22claudel%22.zoom |titre=Claudel et Griffard passent aux Treize |périodique=[[L'Auto]]|date= 4 mai 1934}}.</ref>. Cela n'empêche pas la [[Fédération française de rugby|Fédération française de rugby à XV]] de sélectionner R. Claudel, J. Griffard et d'autres Lyonnais tels que Pal pour une rencontre contre l'Allemagne fin mai, afin de promouvoir le rugby à XV en [[Suisse]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634480q/f4.item.r=racing%20claudel%20rugby%22claudel%22.zoom |titre=Une belle sélection représentera la France à Zurich |périodique=[[L'Auto]]|date= 16 mai 1934}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634493b/f4.item.r=racing%20claudel%20rugby%22claudel%22.zoom |titre=Dès la saison prochaine le rugby sera pratiqué en Suisse |périodique=[[L'Auto]]|date= 29 mai 1934}}.</ref>. Son départ vers le rugby à XIII n'est que retardé.

À la rentrée en {{date-|septembre 1934}}, R. Claudel s'engage au [[Racing 92|Racing CF]] sur [[Paris]] et prend part à des rencontres amicales<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46346041/f3.item.r=racing%20claudel%20rugby%22claudel%22.zoom |titre=Le Racing déjà en grande forme |périodique=[[L'Auto]]|date= 17 septembre 1934}}.</ref>. Finalement, en {{Date-|octobre 1934}}, il apparaît dans l'effectif du [[Paris rugby XIII]], dirigé par par M. Boye, pour les débuts de ce club dans ce nouveau [[Championnat de France de rugby à XIII]]. L'international quinziste côtoie d'autres grands joueurs venus du XV tels que [[Pierre Germineau]] et [[Louis Brané]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634628f/f4.item.r=claudel.zoom |titre=Pour rencontre la Côte basque, Paris rugby « 13 » a formé son équipe |périodique=[[L'Auto]]|date= 12 octobre 1934}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46346983/f4.item.r=claudel.zoom |titre=Propos du ligueur |périodique=[[L'Auto]]|date= 21 décembre 1934}}.</ref>. Dans le même temps, en {{date-|novembre 1934}}, Galia effectue également des sélections françaises pour des rencontres dites {{Citation|de propagande}}, dont le but est de convaincre les spectateurs de province d'y assister et d'attirer des joueurs de rugby à XV. R. Claudel est l'une des vedettes venues du XV et est naturellement convoqué tout comme son coéquipier Germineau<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46346508/f4.item.r=racing%20claudel%20rugby%22claudel%22.zoom |titre=Que vaut l'équipe de France formée par Galia |périodique=[[L'Auto]]|date= 3 novembre 1934}}.</ref>. En Championnat, le [[Paris rugby XIII]], rejoint depuis par [[Georges Caussarieu]], se défend bien sans toutefois disputer les premières places<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634686w/f5.item.r=racing%20claudel%20rugby%22claudel%22.zoom |titre=Championnat à quinze et à treize |périodique=[[L'Auto]]|date= 9 décembre 1934}}.</ref>.

{{Encadré match

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France : [[Marius Guiral]] - [[Robert Samatan]], [[François Noguères]], [[Georges Caussarieu]], [[André Cussac]] - [[Max Rousié]], [[Pierre Germineau]] - [[Jean Duhau]], [[Maurice Porra]], [[Robert Chabannes]], [[Jean Galia]] (c), '''Roger Claudel''', [[André Rousse]] - Sélectionneur : [[Jean Galia]]</center>

}}

En lien avec les Anglais et les Gallois, la création d'une nouvelle compétition entre ces nations et la France, nommée [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1935|Coupe d'Europe des nations]], est décidée. La [[Équipe de France de rugby à XIII|France]] est ainsi appelée à affronter le [[Équipe du pays de Galles de rugby à XIII|pays de Galles]] le {{Date-|1|1|1935}} à Bordeaux<ref name="Philippoff"/>. Dans cette optique, un match de sélection entre trente joueurs est organisé à [[Perpignan]] pour déterminer les joueurs sélectionnés<ref name="Philippoff"/>. R. Claudel fait partie de cette sélection de trente pour disputer cette rencontre<ref name="Philippoff">{{article|auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634699h/f7.item.r=claudel.zoom |titre=Les titulaires seront mis à rude épreuve demain, Perpignan |périodique=[[L'Auto]]|date= 22 décembre 1934}}.</ref> et est de la partie au même titre que ses coéquipiers Germineau et Caussarieu<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634704c/f5.item.r=claudel.zoom# |titre=Les Bordelais ne viendront pas dimanche |périodique=[[L'Auto]]|date= 27 décembre 1934}}.</ref>. Cette rencontre est un réel succès, jouée devant près de {{formatnum:18000}} spectateurs et quelques personnalités telles que le député-maire de Bordeaux [[Adrien Marquet]]<ref name="Dimitri"/>. La France surprend son adversaire et enregistre la première victoire de son histoire, avec un score de 18-11<ref name="Dimitri"/>. R. Claudel est cité parmi les meilleurs joueurs de la rencontre, et décrit comme un {{Citation|avant rapide, capable de jouer à la mêlée et à l'ouverture}}<ref name="Dimitri">{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46347103/f3.item.r=claudel%20germineau%22claudel%22.zoom# |titre=A Bordeaux, la France bat le pays de Galles : 18 points à 11 |périodique=[[L'Auto]]|date= 2 janvier 1935}}.</ref>.

La récupération au mois de janvier est compliquée pour les Parisiens. R. Claudel, souffrant d'une double entorse, tout comme Germineau, est absent quelques semaines, laissant le club en difficulté en Championnat<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634720g/f4.item.r=claudel%20germineau%22claudel%22.zoom |titre=Handicapés, mais confiants les XIII Parisiens partent pour Bordeaux |périodique=[[L'Auto]]|date= 12 janvier 1935}}.</ref>. Il manque ensuite courant février un rassemblement avec la sélection française où sont présents ses coéquipiers Germineau et Brané<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634753v/f5.item.r=claudel%20germineau%22claudel%22.zoom |titre=Les équipes de France et du Reste sont modifiées |périodique=[[L'Auto]] |date= 14 février 1935}}.</ref>, en marge de la préparation de la seconde confrontation en Coupe d'Europe des Nations contre l'[[Équipe d'Angleterre de rugby à XIII|Angleterre]], prévue le {{Date-|28|3|1935}}<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634755p/f1.item.r=claudel%20germineau%22claudel%22.zoom |titre=Les équipes de France et du "Reste" s'affrontent, demain, à Bayonne |périodique=[[L'Auto]] |date= 16 février 1935}}.</ref>. Fin février toutefois, J. Galia refait confiance à R. Claudel, toujours blessé, en le sélectionnant dans l'équipe qui affrontera l'Angleterre avec Caussarieu et Brané<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46347600/f5.item.r=claudel%20germineau%22claudel%22.zoom |titre=Pourquoi Jean Galia a éliminé Germineau du "Treize" national |périodique=[[L'Auto]]|date= 21 février 1935}}.</ref>. Il revient à la compétition et prend une part active au succès parisien contre [[Pau XIII]] 7-3 en quart de finale de la [[Coupe de France de rugby à XIII 1934-1935|Coupe de France]]<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634778p/f3.item.zoom |titre=Paris, Villeneuve, Lyon sont demi-finalistes de la Coupe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= le 11 mars 1935}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|auteur=O. Bardet |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634778p/f3.item.zoom |titre=Défense impitoyable des deux côtés |périodique=[[L'Auto]] |date= 11 mars 1935}}.</ref>.

{{Encadré match

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Ligne 139 ⟶ 143 :

|fond_titre={{charte sportive/Niveau 1|rugby à XIII}}

|texte_titre={{charte sportive/Texte|rugby à XIII}}

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Ligne 150 ⟶ 154 :

France : [[Marius Guiral]] - [[Aimé Bardes]], [[François Noguères]], [[Max Rousié]], [[Robert Samatan]] - [[Joseph Carrère]], [[Roger Lanta]] - [[Jean Duhau]], [[Maurice Porra]], [[Jean Galia]] (c), [[André Rousse]], '''Roger Claudel''', [[Louis Brané]] - Sélectionneur : [[Jean Galia]]</center>

}}

R. Claudel est titularisé contre l'Angleterre au poste de [[Deuxième ligne (rugby à XIII)|deuxième ligne]], et doit alterner durant la rencontre avec Brané leurs postes de deuxième et [[Troisième ligne (rugby à XIII)|troisième ligne]]. La rencontre se déroule au [[stade Buffalo]] à côté de [[Paris]]<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46347956/f4.item.r=claudel%20germineau%22claudel%22.zoom |titre=Le deuxième France-Angleterre cet après-midi, au stade Buffalo doit permettre aux Français d'affirmer leurs progrès |périodique=[[L'Auto]]|date= le 28 mars 1935}}.</ref>.

Héroïque en défense, la France fait mieux que résister et arrache le nul 15-15<ref name="Ang"/>. L'Angleterre remporte toutefois la Coupe d'Europe mais la France démontre sa réussite à avoir constitué une équipe de [[rugby à XIII]] de rang international en moins d'une année<ref name="Ang"/>. R. Claudel et ses partenaires des avants surprennent leurs homologues anglais<ref name="Ang">{{article|auteur=Lucien Dubech |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634796m/f1.item.r=claudel%20germineaupau%20paris%22claudel%22.zoom |titre=La France a magnifiquement tenu en échec l'Angleterre, faisant match nul : 15 points à 15 |périodique=[[L'Auto]]|date= le 29 mars 1935}}.</ref>.

Distancés de la course en tête du classement en Championnat, le Paris rugby XIII de R. Claudel et le [[XIII Catalan]] de [[Perpignan]] s'affrontent le {{Date-|21|4|1935}} à [[Toulouse]] en demi-finale de la Coupe de France<ref name="Demi"/>. Les deux clubs ont l'ambition de briller dans cette compétition<ref name="Demi">{{article|auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634818r/f1.item.zoom |titre=Perpignan et Paris tenteront de se qualifier pour la finale de la Coupe |périodique=[[L'Auto]]|date= le 29 mars 1935}}.</ref>. Après une première mi-temps maîtrisée par le XIII Catalan, le Paris rugby XIII se ressaisit en début de seconde période, avec un essai de R. Claudel et une remontée au score, mais les Catalans éteignent les espoirs parisiens en fin de match pour l'emporter 22-15<ref>{{article|auteur=J.-J. Pouech |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4634820t/f6.item.r=claudel.zoom |titre=Les Catalans se qualifient pour la finale de la Coupe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= 22 avril 1935}}.</ref>.

==== 1935-1936 : Roger Claudel reste une vedette mais le Paris rugby XIII est en retrait ====

Roger Claudel est considéré comme l'un des meilleurs joueurs du [[Championnat de France de rugby à XIII|Championnat de France]]. [[Jean Galia]], [[Max Rousié]] et [[Louis Brané]] sont cités comme les joueurs les plus attractifs suivis donc de R. Claudel ou de [[François Noguères]]. Dans une équipe parisienne, peu renouvelée durant l'intersaison, R. Claudel et ses partenaires semblent limités pour jouer les premières places malgré les quelques joueurs talentueux composant son équipe<ref name="max">{{article|auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4635003v/f5.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=Deux phénomènes : Max Rousié et Brané |périodique=[[L'Auto]]|date= 24 octobre 1935}}.</ref>. Dans le match de sélection déterminant l'équipe qui affrontera le pays de Galles le {{Date-|23|11|1935}}, R. Claudel est l'un des éléments titulaires et rien ne semble remettre en question ce choix<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46350048/f5.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=Une belle équipe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= 25 octobre 1935}}.</ref>. Il est même cité pour être désigné capitaine de la sélection qui finalement échoue<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46350241/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=Qui prendra la succession de Jean Galia au capitanat de l'équipe de France ? |périodique=[[L'Auto]]|date= 14 novembre 1935}}.</ref>.

{{Encadré match

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Ligne 173 ⟶ 178 :

'''Composition de l'équipe de France''' :

France : [[Henri Mounès]] - [[Laurent Lambert]], [[Antonin Barbazanges]], [[Max Rousié]] (c), [[André Cussac]] - [[Étienne Cougnenc]] (o), [[Joseph Carrère]] (m) - [[André Rousse]], [[Georges Lavielle]], [[Marcel Daffis]], [[Louis Brané]], '''Roger Claudel''', [[Raoul Bonamy]]- Sélectionneur : [[Jean Galia]]</center>

}}

Pour cette rencontre, disputée au pays de Galles, la sélection galloise désire se venger de sa défaite contre la France lors de leur confrontation dans la précédente Coupe d'Europe<ref name="Dimi"/>. Les Français comptent quelques absents mais se montrent confiants<ref name="Dimi"/>. R. Claudel est placé au poste de seconde ligne aux côtés de Brané<ref name="Dimi">{{article|auteur=Dimitri Philippoff |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46350330/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=Les Gallois prendront-ils leur revanche sur l'équipe de France ... |périodique=[[L'Auto]]|date= 23 novembre 1935}}.</ref>. Finalement, la sélection française passe à côté de son match et est battue 41-7<ref name="Dim"/>. R. Claudel et ses coéquipiers avants sont pointés du doigt comme responsables de cette déroute, lors de laquelle les Gallois ont « outrageusement » dominé la mêlée<ref name="Dim">{{article|auteur=Robert Perrier |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4635034d/f4.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=L'équipe de France a connu au pays de Galles une écrasante défaite : 41 à 7 ! |périodique=[[L'Auto]]|date= 24 novembre 1935}}.</ref>.

En [[Championnat de France de rugby à XIII 1935-1936|Championnat]], le Paris rugby XIII avec R. Claudel reste calé en milieu de classement, luttant avec [[Dax XIII]] et [[Pau XIII]]<ref name="fav"/> avec un sursaut en mi-saison<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46350597 |titre=Bataille entre professionnels et amateurs en Coupe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= 18 janvier 1936}}.</ref>, car Agen XIII déclare forfait après quelques rencontres. Ils ne peuvent lutter aux côtés de [[Bordeaux XIII]], [[Côte basque XIII]] et le [[Villeneuve XIII rugby league|SA Villeneuve]]<ref name="fav">{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4635042z/f4.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=Les favoris ont gagné |périodique=[[L'Auto]]|date= 2 décembre 1936}}.</ref>. Pour la seconde confrontation dans cette édition de [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1935-1936|Coupe d'Europe]], programmée le {{Date-|16|2|1936}} contre l'Angleterre, un match de sélection se déroule fin décembre 1935 à Lyon<ref name="reste"/>. R. Claudel est sélectionné mais perd sa place dans l'équipe de France et rejoint l'équipe du « Reste »<ref name="reste"/>. Louis Galia préfère rappeler [[Charles Petit]], membre des Pionniers et [[Joseph Griffard]]<ref name="reste">{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4635053r/f1.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=Les équipes de France et du reste sont formées |périodique=[[L'Auto]]|date= 13 décembre 1935}}.</ref>. Finalement, R. Claudel décline cette invitation<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46350597 |titre=Avant le match France-Reste |périodique=[[L'Auto]]|date= 19 décembre 1935}}.</ref> pour blessures, nombreuses au cours d'une saison où il n'est pas épargné<ref name="blessure">{{article |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629440g/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=Ce qu'ils en pensent|périodique=[[L'Auto]]|date= 17 février 1936}}.</ref>. Il rend toutefois hommage à ses coéquipiers, dont Griffard, après leur défaite 25-7 contre l'Angleterre en février 1936, affirmant qu'{{Citation|ils ne se sont pas trop mal défendus}} devant cette adversité<ref name="blessure"/>. En [[Coupe de France de rugby à XIII 1935-1936|Coupe de France]], Paris rugby XIII se fait éliminer lors des quarts de finale par Bordeaux XIII début mars. En Championnat, le club est également éliminé en quarts de finale. Opposés au [[Racing Club de Roanne XIII|RC Roanne]], ils doivent se séparer de Brané, blessé en cours de match, et sont battus 19-13. R. Claudel est cité comme l'un des joueurs en vue côté parisien<ref>{{article |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629475p/f5.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre=Le RC Roanne était le plus fort |périodique=[[L'Auto]]|date= 23 mars 1936}}.</ref>.

==== 1936-1937 : Roger Claudel garde le statut d'international mais Paris rugby XIII ne décolle pas ====

Roger Claudel entame sa troisième saison au Paris rugby XIII, tout comme ses coéquipiers internationaux [[Pierre Germineau]] et [[Louis Brané]]. Mi-{{date-|novembre 1936}}, il est retenu pour le match de sélection afin de déterminer l'équipe de France qui affronte le {{Date-|6|12|1936}} le pays de Galles<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629709q/f6.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre= Quelques nouveaux ... mais pas assez pour France-Reste|périodique=[[L'Auto]]|date= 13 novembre 1936|page=6}}.</ref>, Jean Galia hésitant entre lui et [[Maurice Brunetaud]]<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46297267/f9.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre= Claudel en forme |périodique=[[L'Auto]]|date= 30 novembre 1936|page=6}}.</ref>. Finalement, Galia innove et nomme [[Max Rousié]] au poste de troisième ligne pour cette rencontre internationale, ne concevant pas que l'on puisse se passer de ce dernier, laissant ainsi de côté M. Brunetaud et R. Claudel<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629727n/f5.item.r=rugby%22claudel%22.zoom# |titre= Jean Galia n'a pas craint d'innover et adopter une solution hardie...|périodique=[[L'Auto]]|date=1 décembre 1936|page= 5}}.</ref>. Parallèlement, son club, Paris rugby XIII, après une série de défaites, attend début décembre pour remporter sa première victoire en [[Championnat de France de rugby à XIII 1936-1937|Championnat]] en battant [[Bordeaux XIII]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46297282/f5.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre= Sur la bonne voie ... |périodique= [[L'Auto]]|date= 2 décembre 1936|page=5}}.</ref> et occupe fin décembre la huitième place du Championnat<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629747d/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom# |titre= Les Bordelais se sont retrouvés et les Basques ont dû s'incliner|périodique=[[L'Auto]]|date= 21 décembre 1936|page= p}}.</ref>, équipe dont R. Claudel prend parfois le [[Capitaine (sport)|capitanat]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629795g/f4.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre=Les amateurs du Celtic passés en revue par les pros de Paris-Treize|périodique=[[L'Auto]]|date=7 février 1937|page=4}}.</ref>. À la mi-février, Paris rugby XIII s'incline au premier tour de la [[Coupe de France de rugby à XIII 1936-1937|Coupe de France]] contre l'[[Lyon-Villeurbanne Rhône XIII|US Lyon-Villeurbanne]] dans une rencontre honnête et disputée à 12 contre 13 à la suite àde la sortie sur blessure de Labourdette<ref>{{article|auteur=O. Bardet|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629803k/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre= Battu, Paris ne démérita point|périodique= [[L'Auto]]|date=15 février 1937|page=7}}.</ref>. En Championnat, le Paris rugby XIII reste englué dans les dernières positions et termine la saison à la neuvième place, début avril<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629853g/f9.item.zoom |titre=Le classement de la première division 1936-1937 |périodique=[[L'Auto]]|date= 5 avril 1937|page=9}}.</ref>.

Roger Claudel entame sa troisième saison au Paris rugby XIII, tout comme ses coéquipiers internationaux [[Pierre Germineau]] et [[Louis Brané]]. Mi-{{date-|novembre 1936}}, il est retenu pour le match de sélection afin de déterminer l'équipe de France qui affronte le {{Date-|6|12|1936}} le pays de Galles<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629709q/f6.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre= Quelques nouveaux ... mais pas assez pour France-Reste|périodique=[[L'Auto]]|date= 13 novembre 1936|page=6}}.</ref>, Jean Galia hésitant entre lui et [[Maurice Brunetaud]]<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46297267/f9.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre= Claudel en forme |périodique=[[L'Auto]]|date= 30 novembre 1936|page=6}}.</ref>. Finalement, Galia innove et nomme [[Max Rousié]] au poste de troisième ligne pour cette rencontre internationale, ne concevant pas que l'on puisse se passer de ce dernier, laissant ainsi de côté M. Brunetaud et R. Claudel<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629727n/f5.item.r=rugby%22claudel%22.zoom# |titre= Jean Galia n'a pas craint d'innover et adopter une solution hardie...|périodique=[[L'Auto]]|date=1 décembre 1936|page= 5}}.</ref>. Parallèlement, son club, Paris rugby XIII, après une série de défaites, attend début décembre pour remporter sa première victoire en [[Championnat de France de rugby à XIII 1936-1937|Championnat]] en battant [[Bordeaux XIII]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46297282/f5.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre= Sur la bonne voie ... |périodique= [[L'Auto]]|date= 2 décembre 1936|page=5}}.</ref> et occupe fin décembre la huitième place du Championnat<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629747d/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom# |titre= Les Bordelais se sont retrouvés et les Basques ont dû s'incliner|périodique=[[L'Auto]]|date= 21 décembre 1936|page= p}}.</ref>, équipe dont R. Claudel prend parfois le [[Capitaine (sport)|capitanat]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629795g/f4.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre=Les amateurs du Celtic passés en revue par les pros de Paris-Treize|périodique=[[L'Auto]]|date=7 février 1937|page=4}}.</ref>. À la mi-février, Paris rugby XIII s'incline au premier tour de la [[Coupe de France de rugby à XIII 1936-1937|Coupe de France]] contre l'[[Lyon-Villeurbanne Rhône XIII|US Lyon-Villeurbanne]] dans une rencontre honnête et disputée à 12 contre 13 suite à la sortie sur blessure de Labourdette<ref>{{article|auteur=O. Bardet|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629803k/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre= Battu, Paris ne démérita point|périodique= [[L'Auto]]|date=15 février 1937|page=7}}.</ref>. En Championnat, le Paris rugby XIII reste englué dans les dernières positions et termine la saison à la neuvième place, début avril<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629853g/f9.item.zoom |titre=Le classement de la première division 1936-1937 |périodique=[[L'Auto]]|date= 5 avril 1937|page=9}}.</ref>.

{{Encadré match

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France :[[Marius Guiral]] - [[Robert Samatan]], [[Émile Bosc]], [[François Noguères]], [[André Cussac]] - [[Max Rousié]] (o), [[Pierre Brinsolles]] (m) - [[André Bruzy]], [[Maurice Porra]], [[Charles Petit]], '''Roger Claudel''', [[Joseph Griffard]], [[Maurice Brunetaud]] - Entraîneur : [[Jean Galia]]</center>

}}

Entre-temps, au mois de {{date-|mars 1937}}, la sélection française affronte une sélection nommée « Dominions ». [[Jean Duhau]] est préféré à R. Claudel pour cette rencontre, mais sa performance ne donne pas satisfaction à Galia, qui décide dans l'optique de la seconde rencontre de la [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1936-1937|Coupe d'Europe des nations]] contre l'Angleterre de rappeler R. Claudel pour une quatrième sélection<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46298507/f6.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre= L'équipe de France qui rencontrera celle de l'Angleterre à Bradford ... |périodique=[[L'Auto]]|date=2 avril 1937|page=6}}.</ref>. R. Claudel apparaît diminué en raison d'un mal de gorge mais tient sa place<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629858j/f3.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre= L'équipe de France est arrivée à Bradford |périodique=[[L'Auto]]|date= 10 avril 1937|page=3}}.</ref>. Le {{Date-|10|4|1937}} à [[Halifax (Royaume-Uni)|Halifax]], La France mène à la mi-temps 9-7, mais la sortie définitive sur blessure de Robert Samatan précipite les siens vers une défaite 23-9. Brunetaud est désigné meilleur joueur français de la partie, mais R. Claudel est décrit comme {{Citation|très adroit mais un peu brouillon}}<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629859z/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre= Défaite trop sévère|périodique=[[L'Auto]]|date= 11 avril 1937|page=7}}.</ref>.

Entre-temps, au mois de {{date-|mars 1937}}, la sélection française affronte une sélection nommée « Dominions ». [[Jean Duhau]] est préféré à R. Claudel pour cette rencontre, mais sa performance ne donne pas satisfaction à Galia, qui décide dans l'optique de la seconde rencontre de la [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1936-1937|Coupe d'Europe des nations]] contre l'Angleterre de rappeler R. Claudel pour une quatrième sélection<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46298507/f6.item.r=rugby%22claudel%22.zoom |titre= L'équipe de France qui rencontrera celle de l'Angleterre à Bradford ... Bradford…|périodique=[[L'Auto]]|date=2 avril 1937|page=6}}.</ref>. R. Claudel apparaît diminué en raison d'un mal de gorge mais tient sa place<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629858j/f3.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre= L'équipe de France est arrivée à Bradford |périodique=[[L'Auto]]|date= 10 avril 1937|page=3}}.</ref>. Le {{Date-|10|4|1937}} à [[Halifax (Royaume-Uni)|Halifax]], La France mène à la mi-temps 9-7, mais la sortie définitive sur blessure de Robert Samatan précipite les siens vers une défaite 23-9. Brunetaud est désigné meilleur joueur français de la partie, mais R. Claudel est décrit comme {{Citation|très adroit mais un peu brouillon}}<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4629859z/f7.item.r=rugby%22claudel%22.zoom|titre= Défaite trop sévère|périodique=[[L'Auto]]|date= 11 avril 1937|page=7}}.</ref>.

==== 1937-1938 : Roger Claudel vit sa dernière saison au Paris rugby XIII ====

==== 1937-1938 : Roger Claudel vit sa dernière saison au Paris rugby XIII ====

À l'orée de cette saison 1937-1938, le Paris rugby XIII vit sa quatrième saison en première division. Roger Claudel, pleinement capitaine<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630050z/f6.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Barthe va faire ses débuts avec Paris Treize dimanche, à Perpignan |périodique=[[L'Auto]]|date= 22 octobre 1937|page=6}}.</ref>, et Germineau sont toujours présents et mènent le groupe en leur qualité d'internationaux<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630047g/f6.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Germineau et Claudel ? |périodique=[[L'Auto]]|date= 19 octobre 1937|page=6}}.</ref>. En début de saison, R. Claudel est écarté avec Germineau de l'équipe de France par le sélectionneur Jean Galia, qui préfère miser sur des gabarits plus imposants tels qu'[[André Bruzy]], [[Charles Petit]], [[Joseph Griffard]], [[André Rousse]] et [[Maurice Brunetaud]] pour affronter les équipes britanniques<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630054m/f6.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Être un plaqueur émérite ?|périodique=[[L'Auto]]|date= 26 octobre 1937|page= 6}}.</ref>. Malgré cette non-sélection, R. Claudel fait part de ses encouragements et insiste sur les qualités mentales dont devront faire preuve ses coéquipiers de sélection<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630054m/f6.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Devant l'Empire britannique, la France devra être forte moralement |périodique=[[L'Auto]]|date= 28 octobre 1937|page= 6}}.</ref>.

En {{date-|novembre 1937}}, R. Claudel renonce à rester capitaine du Paris rugby XIII et laisse Ribeyre prendre ce rôle à la suite de considérations personnelles, il précise toutefois que son envie de jouer n'est pas remise en cause et qu'il compte bien prendre part à toutes les rencontres<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630065d/f6.item.r=%22claudel%22.zoom|titre= Claudel démissionne ... et Ribeyre devient capitaine de Paris XIII|périodique= [[L'Auto]]|date= 6 novembre 1937|page=6}}.</ref>. Parallèlement, son nom est cité pour affronter l'[[équipe d'Australie de rugby à XIII|Australie]], venue en tournée en [[Europe]] en {{Date-|janvier 1938}}<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630065d/f6.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Que pensez-vous de cette équipe de France ?|périodique=[[L'Auto]]|date= 12 novembre 1937| page=6}}.</ref>. Galia, en effet, refait appel à lui pour le match de sélection en {{Date-|décembre 1937}}, lors duquel il est l'unique Parisien convoqué et se présente comme un candidat pour une nouvelle sélection<ref>{{article|auteur=J.-J. Pouech|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630098s/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Jean Galia veut en donner à l'équipe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= 9 décembre 1937|page=4}}.</ref>, malgré une forte hésitation avec le troisième ligne du club [[Côte basque XIII|Côte basque]] [[Justin Davant]]<ref>{{article|auteur=Pierre About|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630112m/f4.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Jean Galia veut en donner à l'équipe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= 23 décembre 1937|page= 4}}.</ref>. Alors qu'il est pressenti pour être le capitaine de cette équipe de France, R. Claudel doit déclarer forfait, mal remis d'une contusion, et cède sa place à Davant<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4630119h/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Claudel, mal remis d'une contusion cède sa place - Le Basque Davant jouera ... |périodique=[[L'Auto]]|date= 30 décembre 1937|page=1}}.</ref>. Le nom de Roger Claudel, revenu de sa blessure, réapparaît dans le débat pour la deuxième confrontation le {{date-|16|1|1938}}<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46360621/f6.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Pour le second France-Australie on pourrait ...|périodique= [[L'Auto]]|date= 3 janvier 1938|page=6}}.</ref>, mais Galia tranche cette fois-ci en faveur de Brunetaud.

En [[Championnat de France de rugby à XIII 1937-1938|Championnat]], Paris rugby XIII est à la lutte pour les huit premières places, qualificatives aux quarts de finale<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46360762/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Le Championnat de France|périodique=[[L'Auto]]|date= 17 janvier 1938|page=3}}.</ref>, mais cette saison est une succession de blessures pour R. Claudel, qui l'éloignent à plusieurs reprises des terrains<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46360992/f6.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Claudel et Delpech sur la touche, mais voici Jean Jalabert|périodique=[[L'Auto]]|date= 9 février 1938|page=6}}.</ref>. Il revient pour la fin de saison afin d'aider son club en lutte pour se qualifier pour les phases finales. La lutte tourne en faveur du [[Toulouse olympique XIII]], qui prend la huitième place convoitée, le club parisien terminant finalement neuvième. R. Claudel et ses coéquipiers espèrent tenir leur revanche en huitième de finale de la [[Coupe de France de rugby à XIII 1937-1938|Coupe de France]] mais y sont également défaits 19-7 par ce même adversaire le {{Date-|27|3|1938}}, à Lyon<ref>{{article|auteur=Rivière|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46361468/f6.item.r=%22claudel%22.zoom |titre=Les Toulousains furent les plus rapides |périodique=[[L'Auto]]|date= 28 mars 1938|page=6}}.</ref>.

==== 1938-1939 : fin du Paris rugby XIII, Roger Claudel continue en amateurs à Courbevoie ====

Le Paris rugby XIII disparaît de la carte du rugby à XIII professionnel pour la saison 1938-1939. Les joueurs composant alors l'équipe parisienne rejoignent pour beaucoup les clubs amateurs aux alentours tels le RC Courbevoie, que Roger Claudel choisit d'intégrer<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4635277v/f5.item.r=%22claudel%22.zoom|titre= Courbevoie sera très fort|périodique=[[L'Auto]]|date= 22 octobre 1938|page=5}}.</ref>. R. Claudel et Courbevoie sont l'une des attractions de ce Championnat amateur que disputent également Saintes, Nantes, le [[Stade rochelais]], le [[Celtic de Paris|Celtic Saint-Denis]] et Castres<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46353598/f4.item.r=%22claudel%22.zoom# |titre= Courbevoie avec ses anciens pros peut dominer le Celtic demain, en Coupe de France |périodique=[[L'Auto]]|date= 14 janvier 1939|page=4}}.</ref>. En termes de résultats, le RC Courbevoie est éliminé de la [[Coupe de France de rugby à XIII 1938-1939|Coupe de France]] par les professionnels de [[Bordeaux XIII]] 30-13, et s'incline en finale de la Coupe de France amateurs contre Saint-Gaudens 9-3 à [[Brive-la-Gaillarde|Brive]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3264528r/f3.item.r=courbevie.zoom |titre= Saint-Gaudens remporte la Coupe de France amateurs|périodique=[[Midi olympique]]|date=11 mai 1939|page=3}}.</ref>.

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=== Roger Claudel pendant la Seconde Guerre mondiale ===

==== Arrêt des compétitions de rugby et prémices de l’interdiction du rugby à XIII ====

L'[[Déclaration de guerre de la France contre l'Allemagne|entrée en guerre de la France]] stoppe de nombreuses compétitions et les joueurs sont pour beaucoup réquisitionnés. R. Claudel sert quant à lui sur une [[base aérienne]], à l'instar de [[Léopold Fabre]] et [[Marcel Baillette]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46356562/f2.item.r=%22claudel%22.zoom|titre= Sportifs sous les armes|périodique=[[L'Auto]]|date=8 novembre 1939|page=2}}.</ref>. Il est démobilisé en {{date-|août 1940}} et revient à Paris<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4642530t/f2.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Et voici des nouvelles |périodique=[[L'Auto]]|date=2 août 1940|page=2}}.</ref>.

Il se positionne et dénonce l'[[interdiction du rugby à XIII en France]], que le [[régime de Vichy]] désire ardemment<ref name="Vichy"/>, décision défendue par [[Jean Ybarnégaray]], [[Jean Borotra]] et [[Joseph Pascot]]. En réponse aux accusations formulées par ces derniers, R. Claudel, en sa qualité d'international en rugby à XV et en rugby à XIII, critique l'incohérence de cette décision pour des faits de professionnalisme appliqué au rugby à XIII et non au [[football]] ; il met également en avant son parcours : après avoir été professionnel, il a joué en tant qu'amateur à Courbevoie<ref name="Vichy"/>. Enfin, il rappelle que la [[Fédération française de rugby à XIII|Ligue française de rugby à XIII]] oblige chaque treiziste à avoir une situation professionnelle en dehors de son activité sportive<ref name="Vichy">{{article|auteur=Maurice Blein|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4642593b/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Et pourtant, la Ligue exigeait un métier à ses professionnels|périodique=[[L'Auto]]|date= 4 octobre 1940|page=3}}.</ref>. Il ajoute également que cette fusion forcée se fait au détriment du rugby à XIII et rappelle que les principes élémentaires du rugby ne lui ont été enseignés qu'en XIII après avoir pourtant pratiqué pendant six années le rugby à XV. Il met enfin en avant le fait que le rugby à XIII permet un bien meilleur encadrement et instructions sur les techniques de placages, d'attaques et les qualités d'adresse et de souffle<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46426194/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Les anciens des 13 serviront d'excellents conseillers techniques|périodique=[[L'Auto]]|date= 30 octobre 1940|page=1}}.</ref>. Cet avis reçoit le soutien de [[René Arotça]], ex-international de XV parti vers le XIII<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46426216/f3.item.r=%22claudel%22.zoom|titre=Arotça partage la thèse de Roger Claudel sur les deux rugby |périodique=[[L'Auto]]|date=1 novembre 1940|page=3}}.</ref>.

==== 1940-1942 : retour au rugby à XV et intégration au Racing CF ====

Le XIII interdit, R. Claudel rejoint alors le club de rugby à XV de la capitale, le [[Racing 92|Racing CF]], en {{date-|novembre 1940}}, n'oubliant pas de dénoncer l'[[amateurisme marron]] qu'il avait connu en rugby à XV, avec des sommes bien supérieures aux rétributions touchées en rugby à XIII<ref>{{article|auteur=Dimitri Philippoff|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4642629h/f1.item.r=%22claudel%22.zoom|titre= Roger Claudel prépare sa rentrée au Racing |périodique=[[L'Auto]]|date= 9 novembre 1940|page=1}}.</ref>.

Il joue durant deux saisons dans le club parisien. Il reste alors une référence à son poste de deuxième ligne, connaissant même des sélections dans des équipes régionales parisiennes<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46426780/f3.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Voici les équipes de Paris et de son Reste|périodique= [[L'Auto]]|date= 28 décembre 1940|page= 3}}.</ref>, mais est oublié pour la finale de la [[Coupe nationale de rugby à XV 1940-1941|Coupe nationale 1941]], [[Jean Blond]], du [[Stade français Paris rugby|Stade Français]] étant préféré dans la sélection du « Nord »<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46427916/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= L'équipe de rugby du Nord |périodique= [[L'Auto]]|date=23 avril 194|page=1}}.</ref>. Il s'éloigne alors de la pratique du rugby durant six mois pour se reposer et exercer son métier, pour revenir en toute fin d'année 1941, toujours sous les couleurs du maillot du Racing CF<ref>{{article|auteur=Maurice Blein|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4642997c/f3.item.r=%22claudel%22.zoom|titre= Roger Claudel a le trac|périodique=[[L'Auto]]|date= 19 décembre 1941|page= 3}}.</ref>. Il se voit même nommé homme du match lors du derby Racing-Stade Français de {{Date-|janvier 1942}}<ref>{{article|auteur=Maurice Blein|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46430149/f1.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Le Racing, aussi ardent que le Stade, finit plus vite |périodique=[[L'Auto]]|date= 12 janvier 1942|page=1}}.</ref>. En {{date-|octobre 1942}}, il prend part à une rencontre fêtant les dix ans de la victoire du Lyon O.U. contre leurs homologues de la saison 1932 de l'[[USA Perpignan]]<ref>{{article|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4643245j/f2.item.r=%22claudel%22.zoom |titre= Rugby|périodique=[[L'Auto]]|date=9 octobre 1942|page=2}}.</ref>.

==== Engagement dans les FFIForces etfrançaises la division Leclerclibres ====

Roger Claudel est menacé d'enrôlement dans le [[Service du travail obligatoire (France)|service du travail obligatoire]] en {{date-|février 1943}} en Allemagne<ref name="Blein"/>. Il décide alors de s'exilerpasser en Espagne, puispour rejointensuite rejoindre les [[Forces françaises de l'intérieurlibres]]<ref name="Blein"/>. Il intègre par la suite le [[3e régiment de spahis marocains|{{3e|régiment}} de spahis marocains]]<ref name="MDH">{{Lien web | langue = fr | titre = Roger Raymond Claudel | url = https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523cac52530dc | accès url = libre | site = [[Mémoire des hommes]] | éditeur = [[Ministère des Armées]] | consulté le = 28 juin 2023}}.</ref>, qui accompagne la {{Douteux|[[2e division blindée (France)|division Leclerc]],|Voir avecen laquelle il se poste sur la tourelle d'un [[charpage de combat]]discussion|28/06/2023}}. Pénétrant sur le front d'Alsace en {{date-|décembre 1944}}, il décèdeest mort au combat, {{Citation|sur la tourelle de son [[char de combat|char]]}}, le {{date-|8|12|1944}} dans la région[[Massif des Vosges|montagne vosgienne]], près de [[Rammersmatt]] ([[Haut-Rhin]]). Il sera considéré commedéclaré « [[mort pour la France]] »<ref name="MDH"/>{{,}}<ref name="Blein">{{article|auteur=Maurice Blein|url=https://www.retronews.fr/journal/france-soir/27-decembre-1944/2459/3191533/2?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522roger%2520claudel%2522%26sort%3Ddate-asc%26publishedStart%3D1900-01-01%26publishedEnd%3D1949-12-31%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D20&index=17 |titre= L'international de rugby Roger Claudel n'est plus ...|périodique=[[France-soir]]|date= 27 décembre 1944|page=2}}.</ref>.

Roger Claudel est menacé d'enrôlement dans le [[Service du travail obligatoire (France)|service du travail obligatoire]] en {{date-|février 1943}} en Allemagne<ref name="Blein"/>. Il décide alors de s'exiler en Espagne, puis rejoint les [[Forces françaises de l'intérieur]]<ref name="Blein"/>. Il intègre par la suite le [[3e régiment de spahis marocains]]<ref name="MDH">{{Lien web | langue = fr | titre = Roger Raymond Claudel | url = https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523cac52530dc | accès url = libre | site = [[Mémoire des hommes]] | éditeur = [[Ministère des Armées]] | consulté le = 28 juin 2023}}.</ref>, qui accompagne la [[2e division blindée (France)|division Leclerc]], avec laquelle il se poste sur la tourelle d'un [[char de combat]]. Pénétrant sur le front d'Alsace en {{date-|décembre 1944}}, il décède le {{date-|8|12|1944}} dans la région de [[Rammersmatt]] ([[Haut-Rhin]]). Il sera considéré comme « [[mort pour la France]] »<ref name="MDH"/>{{,}}<ref name="Blein">{{article|auteur=Maurice Blein|url=https://www.retronews.fr/journal/france-soir/27-decembre-1944/2459/3191533/2?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522roger%2520claudel%2522%26sort%3Ddate-asc%26publishedStart%3D1900-01-01%26publishedEnd%3D1949-12-31%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D20&index=17 |titre= L'international de rugby Roger Claudel n'est plus ...|périodique=[[France-soir]]|date= 27 décembre 1944|page=2}}.</ref>.

== Palmarès ==

=== Rugby à XV ===

* Collectif :

* Collectif :

** Vainqueur du [[Championnat de France de rugby à XV|Championnat de France]] : [[Championnat de France de rugby à XV 1931-1932|1932]] et [[Championnat de France de rugby à XV 1932-1933|1933]] ([[Lyon olympique universitaire rugby|Lyon]]).

** Vainqueur du [[Challenge Yves du Manoir]] : [[Challenge Yves du Manoir 1932-1933|1933]] ([[Lyon olympique universitaire rugby|Lyon]]).

Ligne 242 ⟶ 241 :

==== Détails en sélection ====

{| class="wikitable sortable" border="1" style="float:center; border:1px; font-size:85%; margin-left:1em;"

{| class="wikitable sortable" border="1" style="float:center; border:1px; font-size:85%; margin-left:1em;"

! scope=col colspan=12 width=1000|Matchs internationaux de Roger Claudel

|-

! scope=col |

! scope=col |Date

! scope=col |Adversaire

! scope=col |Résultat

! scope=col |Compétition

! scope=col |Poste

! scope=col |Points

! scope=col |Essais

! scope=col |Pen.

! scope=col |Drops

Ligne 265 ⟶ 263 :

==== Statistiques en club ====

{| class="wikitable" style="font-size:90%; style="text-align:center"

! colspan="2" rowspan="2" scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}};|Saison

Ligne 297 ⟶ 294 :

|-

| style="text-align:left" |1930-31

| rowspan="4" |{{FRA-d}} [[Lyon olympique universitaire rugby|Lyon O.U.]]

| bgcolor=#e5e5e5|[[Championnat de France de rugby à XV 1930-1931|Championnat de France]]

| bgcolor=#e5e5e5|Finaliste

Ligne 315 ⟶ 312 :

| bgcolor=#e5e5e5|{{2e}}

|

| 1

| 0

| 0

| 0

| 0

|-

| style="text-align:left" |1932-33

Ligne 339 ⟶ 336 :

| bgcolor=#eecc99|2e (poule A)

|

| 1

| 0

| 0

| 0

| 0

|-

| style="text-align:left" |1940-41

| rowspan="2" |{{FRA-d}} [[Racing 92|Racing CF]]<ref group="Note">Le [[Championnat de France de rugby à XV]] est interrompu entre 1940 et 1942.</ref>

|

|

Ligne 372 ⟶ 369 :

=== Rugby à XIII ===

* Collectif :

* Collectif :

** Finaliste de la Coupe de France amateurs : 1939 (Courbevoie).

==== Coupe d'Europe des nations ====

{| class="wikitable centre alternance" style="font-size:90%; text-align:center; width:65%;"

|+'''Détails du parcours de Claudel en Coupe d'Europe des nations.'''<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Fiche de Roger Claudel en compétitions internationales |url=https://www.rugbyleagueproject.org/matches/Custom/LS0xMi0tLS0tLTE0MDAxLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLQ== |site=rugbyleagueproject.org|consulté le=2 juin 2023}}</ref>

Ligne 391 ⟶ 386 :

| 1 v 1 n 0 d

| 1 v 1 n 0 d

| 2/2

|----

! scope="row" style="text-align:center;" | [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1936|1936]]

Ligne 397 ⟶ 392 :

| 0 v 0 n 2 d

| 0 v 0 n 1 d

| 1/2

|----

! scope="row" style="text-align:center;" | [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1937|1937]]

Ligne 403 ⟶ 398 :

| 0 v 0 n 2 d

| 0 v 0 n 1 d

| 1/2

|}

==== Détails en sélection ====

{| class="wikitable sortable" border="1" style="float:center; border:1px; font-size:85%; margin-left:1em;"

{| class="wikitable sortable" border="1" style="float:center; border:1px; font-size:85%; margin-left:1em;"

! scope=col colspan=12 width=1000|Matchs internationaux de Roger Claudel<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Fiche de Roger Claudel |url=https://www.rugbyleagueproject.org/matches/Custom/NTMtLS0tLS0tLTE0MDAxLS0tLS15LS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0= |site=rugbyleagueproject.org|consulté le=6 juin 2023}}</ref>

|-

! scope=col |

! scope=col |Date

! scope=col |Adversaire

! scope=col |Résultat

! scope=col |Compétition

! scope=col |Poste

! scope=col |Points

! scope=col |Essais

! scope=col |Pen.

! scope=col |Drops

Ligne 434 ⟶ 428 :

==== Statistiques en club ====

{| class="wikitable" style="font-size:90%; style="text-align:center"

! colspan="2" rowspan="2" scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XIII}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XIII}};|Saison

Ligne 453 ⟶ 446 :

|-

| style="text-align:left" |1934-35

| rowspan="4" |{{FRA-d}} [[Paris rugby XIII]]

| [[Championnat de France de rugby à XIII 1934-1935|Championnat de France]]

| {{8e}}

Ligne 515 ⟶ 508 :

== Notes et références ==

=== Notes ===

{{Références|groupe=Note}}

=== Références ===

{{Références nombreuses}}

== Voir aussi ==

{{Autres projets

| commons = Category:Roger Claudel

}}

=== Bibliographie ===

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole {{Plume}}.

* {{Ouvrage |prénom1=André |nom1=Passamar |titre=L'Encyclopédie de Treize Magazine |lieu=Toulouse |éditeur=[[Treize Magazine]] |année=1984 |pages totales=168 |isbn= |oclc=461737232}}

* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Louis|nom1=Bonnery|lien auteur1=Louis Bonnery|titre=Le rugby à XIII|sous-titre=le plus français du monde|éditeur=Cano & Frank|année=1996|pages totales=489|isbn=|oclc=45029080}}

==== Ouvrages généraux ====

* {{Ouvrage |prénom1langue=Andréfr |nom1auteur1=PassamarDenis Arcas |titre=L'EncyclopédieRugby à XIII : Il était une fois … Le rugby de TreizeLiberté Magazine|sous-titre=1933-1941, de la naissance à l'interdiction |lieu=ToulouseSt Ouen |éditeur=Treize[[Les MagazineÉditions du Net]] |année=19842019 |oclc=461737232|pages totales=168548 |isbn=9782312065854 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=tU5QEAAAQBAJ&printsec=frontcover}}

* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Louis|nom1=Bonnery|lien auteur1=Louis Bonnery|titre=Le rugby à XIII|sous-titre=le plus français du monde|éditeur=Cano & Frank|année=1996|pages totales=489|oclc=45029080}}

* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Denis Arcas |titre=Rugby à XIII : Il était une fois ... Le rugby de Liberté |lieu=St Ouen |éditeur=Les Éditions du Net |année=2019 |pages totales=548 |isbn=9782312065854 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=tU5QEAAAQBAJ&printsec=frontcover}}

=== Liens externes ===

{{Autres projets

| commons = Category:Roger Claudel

}}

{{Liens}}

{{Portail|rugby à XIII|rugby à XV|Résistance française|France}}

{{Bon article|vote=BA|oldid=205374570|date=23 juin 2023}}

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[[Catégorie:Joueur de Paris rugby XIII]]

[[Catégorie:Joueur du Racing 92]]

[[Catégorie:Militaire des Forces françaises libres (terrestres)]]

[[Catégorie:Naissance en avril 1911]]

[[Catégorie:Naissance à Chartres]]