Roger Claudel


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Roger Claudel, né le à Chartres et mort pour la France le dans la région de Rammersmatt, est un joueur de rugby à XV international français et de rugby à XIII international français dans les années 1920, 1930 et 1940.

Il découvre le rugby à XV lors de son installation sur Grenoble et intègre le club du FC Grenoble. Ce dernier adhère à l'Union française de rugby amateur en 1930 amenant le départ de nombreux joueurs dont Claudel qui rejoint alors le Lyon O.U.. Celui-ci connaît à cette période un « âge d'or » et domine le Championnat de France remportant les titres en 1932 et 1933 ainsi que le Challenge Yves du Manoir en 1933. Claudel étant une référence du XV, il côtoie la sélection française, mais celle-ci connaît à ce moment-là une période trouble et subit une exclusion du Tournoi des Cinq Nations ne permettant pas d'organiser de nombreuses rencontres internationales, contraignant Claudel à n'avoir que deux sélections entre 1932 et 1934.

L'arrivée du code de rugby à XIII en France en 1934 portée par Jean Galia séduit Claudel qui monte sur la capitale pour intégrer le nouveau club du Paris rugby XIII. Il y joue quatre saisons mais le club ne remporte aucun titre et se dissout en 1938, amenant Claudel à jouer en amateurs à Courbevoie une année en 1938-1939. Parallèlement, il connaît trois participations à la Coupe d'Europe des nations en 1935, 1936 et 1937 avec l'équipe de France. En 1939, la réquisition pour la Seconde Guerre mondiale suspend le Championnat puis le régime de Vichy prend la décision d'interdire le rugby à XIII en France en 1940. Claudel dénonce vigoureusement cette politique et se voit contraint de revenir au rugby à XV, il joue ainsi deux années encore au sein du club parisien du Racing CF entre 1940 et 1942.

Par la suite, il devient sous-officier dans les Forces françaises libres puis membre du 3e régiment de spahis marocains, et accompagne la Division Leclerc. Cette dernière s'enfonce dans en Alsace en hiver 1944 au cours duquel Claudel décède et reçoit la mention « Mort pour la France ».

Biographie

Enfance, jeunesse et des débuts en rugby à XV sur Grenoble

 
Roger Claudel découvre le rugby à XV lors de son arrivée à Grenoble à l'âge de 17 ans.

Roger Raymond Claudel naît le à Chartres (Eure-et-Loir) au domicile de ses parents au 4 rue Vintant[1]. Son père, Henri Albert Claudel (né à Mulhouse en 1882 et décédé à une date inconnue), est confiseur, et sa mère, Émilie Friess (née à Troyes en 1885 et décédée à Saint-Égrève en 1969), sans profession[1]. Il a une sœur Émilie (1906-1980) et quatre frères Armand (1909-1976), Henri (1903-1992), Émile (1906-1982) et Robert (1914-2005)[2].

Il passe son enfance en Alsace avec sa famille avant de revenir s'établir dans sa ville natale[2]. Il pratique dans sa jeunesse l'athlétisme et le football mais ne connaît pas le rugby à XV avant son arrivée aux côtés de sa famille et de ses quatre frères dans la ville de Grenoble à la fin des années 1920[2]. Intrigué par ce sport, il y joue en cachette de ses parents qui ne voient pas d'un bon œil la pratique de ce sport[2]. Il intègre les rangs du club du FC Grenoble partir de 1927 en équipe réserve. Ses qualités sont vite repérées par l'encadrement grenoblois et lors d'un affrontement contre le Lyon O.U., leurs homologues lyonnais sont du même avis[2].

En 1928, Roger Claudel s'engage dans une carrière militaire. Cette même année 1928-1929, il joue aussi pour le club lyonnais, place forte du rugby[2].

Il intègre le 35e régiment d'aviation situé à Bron près de Lyon[2]. Ce choix, par l'entremise du capitaine du Lyon O.U., Vincent Graule, amène Claudel à jouer pour ce dernier club[2]. Dans le même temps, le FC Grenoble décide de faire partie de l'organisation sportive regroupant plusieurs clubs de rugby à XV dissidents : l'Union française de rugby amateur, ce qui amène le départ de nombreux joueurs dont Julien Saby et par la suite Roger Claudel[3].

Grande vedette du Lyon O.U. et obtention de la qualité d'international français

1930-1931 : première saison réussie avec une finale de Championnat et une convocation en équipe de France

 
Avec Joseph Griffard, il connaît les succès en club et en équipe de France entre 1930 et 1934.

Après quelques rencontres amicales disputées sous le maillot du Lyon O.U. au cours de la saison 1929-1930[4],[5], Roger Claudel s'engage définitivement avec ce club durant la période estivale de 1930[3]. L'arrivée de Roger Claudel au Lyon O.U. est concomitante à la montée en puissance de ce club sur l'échiquier français qui recrute alors de nombreux joueurs puissants du Sud de la France[6]. Le club comprend ainsi Henri Marty, Vincent Graule et Lucien Lafond, entre autres, au début des années 1930.

Le Lyon O.U. réussit une saison particulièrement brillante[7]. L'équipe s'extirpe des poules de cinq et de trois écartant au cours de la saison le CA Villeneuve, l'AS Bayonne, le CA Brive et le C.A.S.G.. En parallèle, Roger Claudel est sélectionné dans l'équipe de l'armée française au cours de la saison[8] et dispute même une rencontre au stade de Twickenham contre l'armée anglaise[9]. En championnat, le Lyon O.U. surprend ses adversaires alors que Claudel est titulaire. Qualifié pour les quarts de finale du Championnat, Lyon affronte le Racing CF à Bordeaux le [10]. R. Claudel y est cité parmi les meilleurs éléments lyonnais, et le match se conclut une victoire lyonnaise 7-6[10], grâce notamment à son pack d'avants où R. Claudel évolue avec Joseph Griffard entre autres[6]. La demi-finale du Championnat oppose les Lyonnais au champion de France en titre : le SU Agen[11]. À Béziers devant près de 8 000 spectateurs, la puissance lyonnaise prend le pas sur la vitesse des Agenais[11]. Les avants lyonnais sont de nouveau les artisans de la victoire. Roger Claudel, désigné meilleur avant du pack de ce match[12], y marque même un essai permettant aux Lyonnais de mener 8-0, Lyon s'imposant au final 11-8[11]. Claudel prépare ainsi sa première finale de Championnat, au cours de laquelle le Lyon O.U. est opposé au RC Toulon, le au parc Lescure de Bordeaux[13]. La finale tourne en faveur de Toulon, qui s'impose 6-3, disposant d'une mêlée plus puissante, au cours d'une rencontre indécise. R. Claudel, malgré une expulsion temporaire[14], est vu comme le meilleur avant de cette équipe lyonnaise[15] ne déméritant pas tout comme ses coéquipiers[16] et est déjà présenté comme un international incontestable pour les saisons à venir[17]. Il apprend en même temps qu'il est sélectionné en équipe de France, pour son stage de fin de saison au Maroc[18]. Il accompagne ainsi quelques jours après cette finale l'équipe de France au Maroc au cours d'une tournée de matchs amicaux contre des équipes marocaines afin d'y développer le rugby à XV[19].

1931-1932 : premier titre de Championnat de France et obtention de la qualité d'international

Lors de la saison 1931-1932, le Lyon O.U. est désormais un club attendu à chaque rencontre et se place comme l'une des équipes phares de la saison. Roger Claudel, un temps annoncé au Stade châteaurenardais[20], reste finalement à Lyon[21]. Comme pressenti par la presse, il est sélectionné en équipe de France en novembre 1931 pour prendre part à des rencontres de sélection prévues à Clermont-Ferrand le [22] puis à Brive[23]. Il n'est pas le seul Lyonnais convoqué puisqu'il est accompagné de Paul Durand et Joseph Griffard[24],[22].

Première sélection de Roger Claudel face à l'Allemagne

L'équipe de France voit cette saison-là son exclusion du Tournoi des Cinq Nations, ne permettant pas à R. Claudel de le disputer. Seuls des matchs amicaux sont organisés et une unique rencontre officielle annuelle a lieu contre l'Allemagne au printemps[25]. Celle-ci se déroule à Francfort le entre les quarts-de-finale et demi-finales du Championnat[25]. Claudel et son coéquipier Joseph Griffard sont les deux seuls représentants lyonnais à la suite de plusieurs défections dans l'équipe[25]. L'Allemagne de son côté ne semble pas assez forte pour empêcher les Français de gagner[25]. La rencontre tourne en faveur des Français qui en seconde mi-temps s'appuient sur les attaques de leurs avants et remportent le match 20-4. Roger Claudel réussit ainsi sa première sélection en étant vu comme l'un des meilleurs avants[26],[27].

 
Équipe de rugby à XV Lyon O.U. en 1932

En Championnat, le Lyon O.U. écarte en poules de cinq et de trois l'US Cognac, le CA Périgueux, l'AS Soustons, le SC Toulouse, l'AS Béziers et le CA Brive. En quart-de-finale, Lyon affronte le SA Bordeaux. Grâce à leurs avants plus athlétiques, les Lyonnais prennent rapidement le dessus sur des Bordelais dépassés. Roger Claudel se met en évidence dans un pack très actif avec Griffard et Louis Vallin, qui ne laisse aucune chance aux Bordelais. Les Lyonnais s'imposent sur un score large de 28-0[28]. La demi-finale oppose le Lyon O.U. au Stade piscenois à Bordeaux[29]. Ces derniers, surprise de cette édition en se retrouvant en demi-finale, veulent créer l'exploit[29]. Précipités, ils attaquent et pressent les Lyonnais qui contre-attaquent en fin de première mi-temps avec un essai marqué par R. Claudel[29]. Chacune des équipes marque un essai en seconde période pour un score final 6-3. Les Lyonnais s'imposent ainsi grâce à leur expérience et se qualifient pour leur seconde finale d'affilée de Championnat[29]. Le RC Narbonne du capitaine Joseph Choy est leur adversaire en finale à Bordeaux[30]. Lyon fait figure de favori eu égard à leur finale de la saison passée et au parcours de cette saison, mais leur adversaire, Narbonne, a précédemment éliminé le champion de France en titre, le RC Toulon. Avant cette rencontre, R. Claudel est cité comme l'un des hommes à surveiller dans cette finale[30]. La finale, disputée devant près de 13 000 spectateurs, est âpre, entre deux équipes hostiles et obnubilées par le résultat, le journal L'Auto qualifiant même le jeu pratiqué par les deux équipes de rugby détestable[31]. À ce jeu, l'équipe de Lyon est la meilleure, dans une rencontre émaillée de faits de jeu amenant des expulsions, Choy côté narbonnais et Claudel côté lyonnais sous les huées du public[31]. Lyon et Roger Claudel remportent leur premier titre de Championnat de France sur le score de 9-3[31].

1932-1933 : second titre de Champion de France

Roger Claudel comme plusieurs joueurs lyonnais font la une des journaux durant l'intersaison pour des départs annoncés, Claudel émettant l'idée de revenir au FC Grenoble[32],[33]. Toutefois, le groupe est largement reconduit pour cette saison 1932-1933 et la défense de leur titre. R. Claudel conserve sa qualité d'international en fin d'année suite à la réunion de la commission de sélection et possède ses chances pour disputer la rencontre annuelle contre l'Allemagne[34]. Il est cité comme l'un des meilleurs joueurs que compte la France[35]. En , il est annoncé dans l'équipe de France pour affronter l'Allemagne le avec son coéquipier lyonnais Griffard[36] mais n'est finalement pas mis sur la feuille du match au profit de Henry de Malherbe[37].

Le Lyon O.U. ne réalise pas une saison aussi brillante que la précédente et compte des défaites au gré des rencontres. En Championnat, dans sa poule de neuf, il réussit toutefois à se qualifier pour la phase des demi-finales alors qu'étaient présents le RC Toulon (champion en 1931) et le Stade piscénois (demi-finaliste 1932). Dans la phase des demi-finales en avril, le Lyon O.U. bat 9-0 l'UA Libourne à Narbonne avec une passe décisive de R. Claudel à Dugaucher qui s'en va marquer les trois derniers points lyonnais[38]. Pour se qualifier pour la finale, R. Claudel et ses coéquipiers affrontent la Section paloise à Bordeaux, confiants car ces derniers ont été battus par Libourne[39]. Toutefois, la Section paloise donne du fil à retordre aux Lyonnais, ces derniers sont battus 8-3 et ne doive leur salut qu'en faveur de la différences de points marqués/encaissés pour devancer leurs adversaires palois et libournais, et se qualifier pour leur troisième finale de Championnat de France d'affilée, la seconde d'affilée contre le RC Narbonne[40]. R. Claudel a donc la possibilité de remporter son second titre de Championnat de France. Il ne prend pas part à la finale en revanche bien qu'il ait été prévu. La veille de la rencontre, il se blesse dans sa chambre en faisant tomber le lavabo sur son pied[2]. Malgré son absence, le Lyon O.U. conserve son titre au stade Lescure de Bordeaux 10 - 3. En parallèle, Lyon O.U. a disputé tout au long de la saison le Challenge Yves du Manoir et remporte le titre le en battant le S.A. Bordelais et restant invaincu tout au long de cette compétition[41].

1933-1934 : fin de l'âge d'or lyonnais et seconde sélection dans le XV de France

Seconde sélection de Roger Claudel face à l'Allemagne

Annoncé partant, R. Claudel reste finalement encore une saison sur les bords du Rhône[42]. Des rumeurs en font état de touches treizistes à R. Claudel ou encore Griffard, mais ces derniers affirment n'avoir aucun contact, R. Claudel déclarant même difficilement concevable de constituer des clubs professionnels en France[43]. Il est ensuite cité en équipe de France dans le cadre de l'opposition annuelle face à l'Allemagne prévue le , toujours avec son compère Griffard[44]. R. Claudel reste toujours considéré comme le troisième ligne aile par excellence en France et sa place en équipe de France semble être garantie[45]. Cela est confirmé en mars 1934 avec la présence des deux Lyonnais sur la feuille de match[46]. Malgré des progrès évidents des Allemands, la France s'impose 13-9 devant 18 000 spectateurs[47]. Il s'agit de la seconde et dernière sélection de Claudel en équipe de France.

En Championnat de France, le Lyon O.U. se qualifie pour les poules de trois après être sortis de la poule des neuf avec l'AS Montferrand, devant le Stade piscenois, le FC Grenoble ou le Stade aurillacois. En phase de poule de trois, le Lyon OU est mis en échec par le CA Bègles 6-6 à Clermont-Ferrand obligeant les Lyonnais à devoir sortir le grand match contre le RC Toulon sous peine d'une non qualification pour la demi-finale du Championnat[48]. Ce sonne la fin de l'ère du Lyon O.U., puisque le RC Toulon remporte cette ultime rencontre 6-4 éliminant les Lyonnais du Championnat[49].

1934 : changement de code de rugby en rejoignant pour le Paris rugby XIII et international français

 
Avec Louis Brané, Roger Claudel constitue durant trois années la seconde ligne du Paris rugby XIII et de l'équipe de France.

Une saison 1934-1935 de haut-niveau

L'importation du code de rugby à XIII en France par l'ancien international de rugby XV Jean Galia n'est pas sans conséquence sur le monde du rugby à XV. La tournée effectuée par dix-sept joueurs emmené en Angleterre en , nommée « les Pionniers », séduit de nombreux quinzistes désirant fuir la violence, l'amateurisme marron et se consacrer professionnellement à leur sport. Dès le mois de , des rumeurs et des démenties sont recueillis dans la presse annonçant le départ de trois joueurs du Lyon O.U. vers le rugby à XIII : Joseph Griffard, Henri Marty et Roger Claudel[50]. Cela n'empêche pas la Fédération française de rugby à XV de sélectionner R. Claudel, J. Griffard et d'autres Lyonnais tels que Pal pour une rencontre contre l'Allemagne du sud fin mai pour promouvoir le rugby à XV en Suisse[51],[52]. Ce départ vers le rugby à XIII n'est que retardé.

À la rentrée en , R. Claudel s'engage au Racing CF sur Paris et prend part à des rencontres amicales[53]. Finalement, en octobre 1934, R. Claudel apparaît dans l'effectif du Paris rugby XIII managé par M. Boye pour les débuts de ce club dans ce nouveau Championnat de France de rugby à XIII, l'international quinziste côtoie d'autres grands joueurs venus du XV tels que Pierre Germineau et Louis Brané[54],[55]. Dans le même temps, en , Galia effectue également des sélections françaises pour des rencontres dites de propagande et permettre en Province de convaincre les spectateurs d'y assister et d'attirer des joueurs de rugby à XV. R. Claudel est l'une des vedettes venus du XV et est naturellement convoqué tout comme con coéquipier Germineau[56]. En Championnat, le Paris rugby XIII, rejoint depuis par Georges Caussarieu, se défend bien sans toutefois disputer les premières places[57].

Première victoire officielle de l'histoire de l'équipe de France de rugby à XIII

En lien avec les Anglais et les Gallois, il est acté la création d'une nouvelle compétition entre ces nations et la France nommée Coupe d'Europe des nations. La France est ainsi appelée à affronter le pays de Galles le à Bordeaux[58]. Dans cette optique, un match de sélection entre trente joueurs est organisé à Perpignan pour déterminer les joueurs sélectionnés[58]. R. Claudel fait partie de cette sélection de trente pour disputer cette rencontre[58] et est de la partie au même titre que ses coéquipiers Germineau et Caussarieu[59]. Cette rencontre est un réel succès[60]. Jouée devant près de 18 000 spectateurs et quelques personnalités telles que le député-maire de Bordeaux Adrien Marquet[60]. La France surprend son adversaire et enregistre la première victoire de son histoire 18-11[60]. R. Claudel est cité parmi les meilleurs joueurs de la rencontre décrit comme un « avant vite, capable de jouer à la mêlée et à l'ouverture »[60].

La récupération au mois de janvier est compliquée pour la Parisiens, R. Claudel, souffrant d'une double entorse tout comme Germineau sont absents quelques semaines laissant le club en difficulté en Championnat[61]. Il manque ensuite courant février un rassemblement avec la sélection française où sont présents ses coéquipiers Germineau et Brané[62] en marge de la préparation de la seconde confrontation en Coupe d'Europe des Nations contre l'Angleterre prévue le [63]. Fin février toutefois, Galia renoue sa confiance à R. Claudel, toujours blessé, en le sélectionnant dans l'équipe qui affronte l'Angleterre avec Caussarieu et Brané[64]. Il revient à la compétition courant et prend une part active au succès parisien sur Pau XIII 7-3 en quart de finale de la Coupe de France[65],[66].

Nul contre l'Angleterre lors de sa seconde sélection

R. Claudel est titularisé contre l'Angleterre au poste de deuxième ligne, et est prévu pour alterner durant la rencontre avec Brané leurs postes de deuxième et troisième ligne. La rencontre se déroule au Stade Buffalo de Paris[67].

Héroïques en défense, la France fait mieux que résister et arrache le nul 15-15[68]. L'Angleterre remporte toutefois la Coupe d'Europe mais la France démontre qu'en moins d'une année avoir constituée une équipe de rang international[68]. R. Claudel et ses partenaires des avants surprennent avec ardeur leurs homologues anglais[68].

Distancés de la course en tête du classement en Championnat, le Paris rugby XIII de R. Claudel et le XIII Catalan de Perpignan s'affrontent le à Toulouse en demi-finale de la Coupe de France[69]. Les deux clubs ont les mêmes ambitions de briller dans cette compétition[69]. Après une première mi-temps maîtrisé par le XIII Catalan, le Paris rugby XIII se ressaisit en début de seconde période avec la clé un essai de Claudel et une remontée au score, mais les Catalans éteint les espoirs parisiens en fin de match pour l'emporter 22-15[70].

1935-1936 : Claudel reste une vedette mais le Paris rugby XIII est en retrait

R. Claudel est considéré comme l'un des meilleurs joueurs à voir dans le Championnat de France. Jean Galia, Max Rousié et Louis Brané sont cités comme les joueurs les plus attractifs suivis donc de R. Claudel ou de François Noguères. Dans une équipe parisienne, peu renouvelée durant l'intersaison, R. Claudel et ses partenaires semblent limités pour jouer les premières places malgré les quelques joueurs talentueux composant son équipe[71]. Dans le match de sélection déterminant l'équipe qui affrontera le pays de Galles le , R. Claudel est l'un des éléments titulaires et rien ne semble remettre en question ce choix[72]. Il est même cité pour être désigné capitaine de la sélection qui finalement échoue à Rousié[73].

Défaite du XIII de France au pays de Galles

Pour cette rencontre, disputée au pays de Galles, la sélection galloise désire se venger de leur défaite contre la France lors de leur confrontation dans la précédente Coupe d'Europe[74]. Les Français comptent quelques absents mais se montrent confiants[74]. R. Claudel est placé au poste de seconde ligne aux côtés de Brané[74]. La sélection française passe à côté de son match et est battue 41-7 où seul Rousié put se rendre en évidence[75]. Claudel et ses coéquipiers avant sont pointés du doigt comme responsables de cette déroute où les Gallois dominèrent outrageusement la mêlée[75].

En Championnat, le Paris rugby XIII avec Claudel reste calé en milieu de classement, luttant avec Dax XIII et Pau XIII[76] avec un sursaut en mi-saison[77], car Agen XIII a déclaré forfait après quelques rencontres. Ils ne peuvent lutter aux côtés de Bordeaux XIII, Côte basque XIII et le SA Villeneuve[76]. Pour la seconde confrontation dans cette édition de Coupe d'Europe, programmée le contre l'Angleterre, un match de sélection se déroule fin décembre 1935 à Lyon[78]. R. Claudel est sélectionné mais perd sa place dans l'équipe de France et rejoint l'équipe du « Reste »[78]. Louis Galia préfère rappeler Charles Petit, membre des Pionniers et Joseph Griffard[78]. Finalement, R. Claudel décline cette invitation[79] pour blessures dans une saison où il n'est pas épargné[80]. Il rend toutefois hommage à ses coéquipiers, dont Griffard, après leur défaite 25-7 contre l'Angleterre en février 1936 stipulant qu'« ils ne se sont pas trop mal défendus » devant cette adversité[80]. En Coupe de France, Paris rugby XIII se fait sortir au stade des quarts-de-finale par Bordeaux XIII début mars. En championnat, le club est également éliminé au stade des quarts de finale où opposés au RC Roanne, il subit la perte de Brané en cours de partie et est battu 19-13, R. Claudel est cité comme l'un des joueurs en vue côté parisien[81].

1936-1937 : Roger Claudel garde le statut d'international mais Paris rugby XIII ne décolle pas

Roger Claudel entame sa troisième saison au Paris rugby XIII, tout comme ses coéquipiers internationaux Pierre Germineau et Louis Brané. Mi-, il est retenu pour le match de sélection pour déterminer l'équipe de France qui affronte le le pays de Galles[82], Jean Galia hésitant à trancher entre lui et Maurice Brunetaud[83]. Finalement Galia innove et nomme Max Rousié au poste de troisième ligne pour cette rencontre internationale, ne concevant pas que l'on puisse se passer de ce dernier, laissant ainsi de côté Brunetaud et R. Claudel[84]. Parallèlement son club, Paris rugby XIII, après une série de défaites, attend début décembre pour remporter sa première victoire en Championnat en battant Bordeaux XIII[85] et occupe fin décembre la huitième place du Championnat[86], équipe dont désormais R. Claudel en prend parfois le capitanat[87]. Mi-février, Paris rugby XIII s'incline au premier tour de la Coupe de France contre l'US Lyon-Villeurbanne dans une rencontre honnête et disputée à 12 contre 13 suite à la sortie sur blessure de Labourdette[88]. En Championnat, le Paris rugby XIII reste englué dans les dernières positions et clôt celle-ci à la neuvième place début avril[89].

Quatrième et dernière sélection de R. Claudel

Entre-temps au mois de , la sélection française affronte une sélection nommée « Dominions » à laquelle Jean Duhau est préféré à R. Claudel, mais la performance de Duhau ne donne pas satisfaction Galia qui décide dans l'optique de la seconde rencontre de la Coupe d'Europe des nations contre l'Angleterre de rappeler R. Claudel pour une quatrième sélection[90]. R. Claudel apparaît diminué en raison d'un mal de gorge mais tient sa place[91]. Le à Halifax, La France mène à la mi-temps 9-7 mais la sortie définitive sur blessure de Robert Samatan précipité les siens vers une défaite 23-9. Avec M. Brunetaud meilleur joueur français de la partie, R. Claudel est cité comme « très adroit mais un peu brouillon »[92].

1937-1938 : Roger Claudel vit sa dernière saison au Paris rugby XIII

À l'orée de cette saison 1937-1938, le Paris rugby XIII vit sa quatrième saison en première division. R. Claudel, pleinement capitaine[93], et Germineau sont toujours présents et mène le groupe en leur qualité d'international[94]. En début de saison, il est écarté avec Germineau de l'équipe de France par le sélectionneur Jean Galia préférant miser sur des gabarits plus imposants tels qu'André Bruzy, Charles Petit, Joseph Griffard, André Rousse et Maurice Brunetaud pour affronter les équipes britanniques[95]. Malgré cette non-sélection, R. Claudel fait part de ses encouragements et insiste sur les qualités mentales dont devront faire preuve ses coéquipiers de sélection[96].

En , R. Claudel renonce à rester capitaine du Paris rugby XIII et laisse Ribeyre prendre ce rôle à la suite de considérations personnelles, il précise toutefois que son envie de jouer n'est pas remise en cause et compte bien prendre part à toutes les rencontres[97]. Parallèlement, son nom est cité pour affronter en double confrontation contre l'Australie, venue en tournée en Europe pour janvier 1938[98]. Galia, en effet, refait appel à lui pour le match de sélection en décembre 1937 où il s'y trouve l'unique Parisien convoqué et se présente comme un candidat pour une nouvelle sélection[99] avec une forte hésitation avec le troisième ligne de Côte basque Justin Davant[100]. Alors qu'il est pressenti pour être le capitaine de cette équipe de France, R. Claudel se voit déclarer forfait en étant mal remis d'une contusion et cède sa place à Davant[101]. Le nom de R. Claudel, revenu de sa blessure, revient dans le débat pour la deuxième confrontation le [102], mais Galia tranche cette fois-ci en faveur de Brunetaud.

En Championnat, Paris rugby XIII est à la lutte pour les huit premières places, qualificatives aux quarts-de-finale[103], mais cette saison pour R. Claudel est une succession de blessures qui l'éloigne à plusieurs reprises des terrains[104]. Il revient pour la fin de saison aider son club en lutte pour se qualifier pour les phases finales. La lutte tourne en faveur du Toulouse olympique XIII en prenant la huitième place convoité, le club parisien terminant finalement neuvième. R. Claudel et ses coéquipiers espèrent tenir leur revanche en huitième de finale de la Coupe de France mais y sont également défaits par ce même adversaire le 19-7 à Lyon[105].

1938-1939 : fin du Paris rugby XIII, Roger Claudel continue en amateurs à Courbevoie

Le Paris rugby XIII disparaît de la carte du rugby à XIII professionnel pour cette saison 1938-1939. Les joueurs composant alors l'équipe parisienne pour beaucoup rejoignant les clubs amateurs aux alentours tels le RC Courbevoie que R. Claudel choisit d'incorporer[106]. R. Claudel et Courbevoie sont l'une des attractions de ce Championnat amateur que dispute également Saintes, Nantes, le Stade rochelais, le Celtic Saint-Denis et Castres[107]. Finalement le RC Courbevoie est éliminée de la Coupe de France par les professionnels de Bordeaux XIII 30-13, mais s'impose dans la Coupe de France amateurs.

En Championnat amateurs, le RC Courbevoie élimine Castres, Carpentras, Saintes et le Celtic Saint-Denis[108] mais est éliminé en demi-finales par Saintes[109].

Roger Claudel sous la Seconde Guerre mondiale

Arrêt des compétitions de rugby et prémices de l’interdiction du rugby à XIII

L'entrée en guerre de la France stoppe de nombreuses compétitions et les joueurs pour beaucoup sont réquisitionnés. R. Claudel est quant à lui sur une base aérienne à l'instar de Léopold Fabre et Marcel Baillette[110]. Il est démobilisé en et revient sur Paris[111].

Il se positionne et dénonce l'annonce de l'interdiction du rugby à XIII en France que le régime de Vichy désire ardemment[112], décision défendue par Jean Ybarnégaray, Jean Borotra et Joseph Pascot. Aux accusations formulées par ces dernier, R. Claudel qui a la qualité d'avoir été international en rugby à XV et en rugby à XIII critique l'incohérence de cette décision pour des faits de professionnalisme appliqué au rugby à XIII et non au football, il met également en avant son parcours car après avoir été professionnel, il joua amateur à Courbevoie[112]. Enfin, il rappelle que la Ligue française de rugby à XIII obligeait chaque treiziste à avoir une situation professionnelle en dehors de son activité sportive[112]. Il ajoute également que cette fusion forcée se fait au détriment du XIII et rappelle que les principes élémentaires du rugby lui ont été enseignés qu'en XIII après avoir pourtant pratiqué six années le rugby à XV, il met en avant que le rugby à XIII permettait un bien meilleur encadrement et instructions sur les techniques de placages, d'attaques et les qualités d'adresse et de souffle[113]. Cet avis reçoit le soutien de René Arotça, ex international à XV parti au XIII[114].

1940-1942 : retour au rugby à XV et intégration au Racing CF

Le XIII interdit, il rejoint alors le club de rugby à XV de la capitale du Racing CF en , n'oubliant pas de dénoncer l'amateurisme marron qu'il avait connu en rugby à XV, avec des sommes bien supérieurs aux rétributions touchées en rugby à XIII[115].

Il joue durant deux saisons dans le club parisien. Il reste alors une référence à son poste de deuxième ligne, connaissant même des sélections dans des équipes régionales parisiennes[116], mais est oublié pour la finale de la Coupe nationale 1941, préféré à Jean Blond du stade Français dans la sélection du « Nord »[117]. Il s'éloigne alors de la pratique du rugby durant six mois pour se reposer et son métier pour revenir en toute fin d'année 1941, toujours sous les couleurs du maillot du Racing CF[118] et se voit même cité homme du match du derby Racing-Stade Français de janvier 1942[119]. En , il prend part à une rencontre fêtant les dix ans de la victoire du Lyon O.U. contre leurs homologues de la finale de 1932 l'USA Perpignan[120].

Engagement dans les FFI et la Division Leclerc

Roger Claudel est menacé d'être enrôle dans le service du travail obligatoire en en Allemagne[121]. Il décide alors de s'exiler par l'Espagne et rejoint les Forces françaises de l'intérieur[121]. Il intègre par la suite le 3e régiment de spahis marocains (3e RSM)[122] qui accompagne la Division Leclerc où il prend position sur la tourelle de son char de combat. Pénétrant sur le front d'Alsace en , il décède mort pour la France le dans la région de Rammersmatt (Haut-Rhin)[121].

Palmarès

Rugby à XV

Détails en sélection

Matchs internationaux de Roger Claudel
Date Adversaire Résultat Compétition Poste Points Essais Pen. Drops
sous les couleurs de la France
1.   Allemagne 20-4 Coupe d'Europe Troisième ligne aile - - - -
2.   Allemagne 13-9 Coupe d'Europe Troisième ligne aile - - - -

Statistiques en club

Saison Championnat Coupe Sélection
Comp. Class. Comp. Class. Comp. M Pts Ess. Buts Dp.
1929-30   FC Grenoble Championnat de France Phase de poules
1930-31   Lyon O.U. Championnat de France Finaliste
1931-32 Championnat de France Vainqueur Challenge Yves du Manoir 2e
1932-33 Championnat de France Vainqueur Challenge Yves du Manoir Vainqueur
1933-34 Championnat de France Phase de poules Challenge Yves du Manoir 2e (poule A)
1940-41   Racing CF[Note 1]
1941-42

Rugby à XIII

  • Collectif :
    • Vainqueur de la Coupe de France amateurs : 1939 (Courbevoie).

Coupe d'Europe des nations

Détails du parcours de Claudel en Coupe d'Europe des nations.[123]
Édition Rang Résultats France Résultats Claudel Matchs Claudel
1935 2 1 v 1 n 0 d 1 v 1 n 0 d 2/2
1936 3 0 v 0 n 2 d 0 v 0 n 1 d 1/2
1937 3 0 v 0 n 2 d 0 v 0 n 1 d 1/2

Détails en sélection

Matchs internationaux de Roger Claudel[124]
Date Adversaire Résultat Compétition Poste Points Essais Pen. Drops
sous les couleurs de la France
1.   Pays de Galles 18-11 Coupe d'Europe Deuxième ligne - - - -
2.   Angleterre 15-15 Coupe d'Europe Troisième ligne - - - -
3.   Pays de Galles 7-41 Coupe d'Europe Deuxième ligne - - - -
4.   Angleterre 9-23 Coupe d'Europe Deuxième ligne - - - -

Statistiques en club

Saison Championnat Coupe Sélection
Comp. Class. Comp. Class. Comp. M Pts Ess. Buts Dp.
1934-35   Paris rugby XIII Championnat de France 8e Coupe de France 1/4 finale CE 2 0 0 0 0
1935-36 Championnat de France 1/4 finale Coupe de France 1/4 finale CE 1 0 0 0 0
1936-37 Championnat de France 9e Coupe de France 1er tour CE 1 0 0 0 0
1937-38 Championnat de France 9e Coupe de France 1/8 finale
1938-39   Courbevoie Championnat de France 2e div. 1/2 finale Coupe de France 1/8 finale

Notes et références

Notes

  1. Le Championnat de France de rugby à XV est interrompu entre 1940 et 1942.

Références

  1. a et b « Acte de naissance de Roger Claudel », sur Archives départementales d'Eure-et-Loire (consulté le ).
  2. a b c d e f g h et i « Vedette chez les "13" : Roger Claudel », Match-L'Intran,‎ (lire en ligne).
  3. a et b « En attendant l'ouverture... », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  4. « Échos et rumeurs », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  5. « Autour des touches », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  6. a et b Geo Villetan, « Une belle équipe lyonnaise », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  7. « Toulon jouera demain à Lyon sous le patronage de la presse locale », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  8. « Le C.A.S.G. bat l'armée française », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  9. Paul-Adrien Schaye, « Le match Armée française-Armée anglaise se joeura demain à armée », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  10. a et b Géo Villetan, « Le Lyon Olympique se qualifie en grande équipe », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  11. a b et c Géo Villetan, « Le S.U. Agenais a perdu son titre de champion de France », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  12. « Le match Agen-Lyon O.U. », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  13. Géo Villetan, « La finale du Championnat de France d'excellence se jouera demain à Bordeaux », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  14. « Le R.C. Toulonnais Champion de France », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  15. « Considérations sur la finale », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  16. Géo Villetan, « Après une partie magnifique, le R.C. Toulonnais a battu le Lyon O.U. par 6 points à 3 », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  17. J.-P. Cathala, « Après le match de Bordeaux », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  18. « Autour des touches », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  19. « L'équipe de France est partie pour le Maroc », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  20. « A l'ombre des Papes », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  21. « Aux écoutes », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  22. a et b Bardet, « Les équipes de France ont été désignées », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  23. « Nettement supérieure dans toutes ses lignes, l'équipe des Probables bat les Possibles par 43 à 6 », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  24. « La commission de sélection de la F.F.R. a formé deux équipes », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  25. a b c et d « L'équipe française de la F.F.R. battra-t-elle celle d'Allemagne aujourd'hui, à Franckfort », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  26. « France-Allemagne à Francfort », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  27. Hayman, « La défaite de l'équipe d'Allemagne par la sélection de la F.F.R. », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  28. Jean Lafourcade, « Le L.O.U. se classe brillamment », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  29. a b c et d Herman Grégoire, « Le L.O.U. a eu raison du Stade Piscenois », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  30. a et b Jean Lafourcade, « Narbonne et le Lyon O.U. joueront, demain, la finale du Championnat d'Excellence », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  31. a b et c O. Bardet, « Le Lyon Olympique est régulièrement champion d'excellence », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  32. « Autour des touches », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  33. « Le Lyon Olympique Universitaire va perdre quelques joueurs », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  34. « Les nouveaux internationaux et les anciens capés », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  35. « Psychologie de la sélection en général et de celle des arrières en particulier », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  36. « L'équipe de France qui rencontrera celle d'Allemagne », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  37. « L'équipe de France battue en première mi-temps se retrouve en seconde et finit par écraser l'équipe allemande par 38 points à 17 », Midi olympique,‎ (lire en ligne).
  38. Soustre, « Le Lyon O.U. domina nettement », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  39. « Confiants en la forme d'équipes valeureuses - Quatre grands clubs espèrent triompher », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  40. O. Bardet, « L'un vainqueur, l'autre battu, le RC Narbonnais et le Lyon Olympique sont tous deux finalistes du Championnat de France », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  41. P. Vieux, « Le Lyon O.U. remporte la première place », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  42. P. Vieux, « Le saison à Lyon », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  43. V., « Le rugby à treize », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  44. V., « Rousié, Serin, Bonamy joueront à Bordeaux dans les équipes de sélection », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  45. Lucien Dubech, « L'équipe de France », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  46. Dimitri Philippoff, « Demain, à Hanovre, sera joué le IXe match France-Allemagne », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  47. Dimitri Philippoff, « Hier, à Hanovre, devant 18.000 spectateurs, la France a battu l'Allemagne par 13 points à 9. », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  48. J. Danilo, « Les champions tenuis en échec », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  49. F. Janson, « Toulon, Perpignan, Bayonne et Montferrand l'eomportent après de correctes parties sur Lyon, Pau, Toulouse et Vienne », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  50. « Claudel et Griffard passent aux Treize », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  51. « Une belle sélection représentera la France à Zurich », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  52. « Dès la saison prochaine le rugby sera pratiqué en Suisse », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  53. Dimitri Philippoff, « Le Racing déjà en grande forme », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  54. « Pour rencontre la Côte basque, Paris rugby « 13 » a formé son équipe », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  55. « Propos du ligueur », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  56. « Que vaut l'équipe de France formée par Galia », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  57. « Championnat à quinze et à treize », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  58. a b et c Dimitri Philippoff, « Les titulaires seront mis à rude épreuve demain, Perpignan », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  59. « Les Bordelais ne viendront pas dimanche », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  60. a b c et d Dimitri Philippoff, « A Bordeaux, la France bat le pays de Galles : 18 points à 11 », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  61. « Handicapés, mais confiants les XIII Parisiens partent pour Bordeaux », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  62. « Les équipes de France et du Reste sont modifiées », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  63. « Les équipes de France et du "Reste" s'affrontent, demain, à Bayonne », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  64. « Pourquoi Jean Galia a éliminé Germineau du "Treize" national », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  65. Dimitri Philippoff, « Paris, Villeneuve, Lyon sont demi-finalistes de la Coupe de France », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  66. O. Bardet, « Défense impitoyable des deux côtés », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  67. Dimitri Philippoff, « Le deuxième France-Angleterre cet après-midi, au stade Buffalo doit permettre aux Français d'affirmer leurs progrès », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  68. a b et c Lucien Dubech, « La France a magnifiquement tenu en échec l'Angleterre, faisant match nul : 15 points à 15 », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  69. a et b Dimitri Philippoff, « Perpignan et Paris tenteront de se qualifier pour la finale de la Coupe », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  70. J.-J. Pouech, « Les Catalans se qualifient pour la finale de la Coupe de France », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  71. Dimitri Philippoff, « Deux phénomènes : Max Rousié et Brané », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  72. Dimitri Philippoff, « Une belle équipe de France », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  73. « Qui prendra la succession de Jean Galia au capitanat de l'équipe de France ? », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  74. a b et c Dimitri Philippoff, « Les Gallois prendront-ils leur revanche sur l'équipe de France ... », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  75. a et b Robert Perrier, « L'équipe de France a connu au pays de Galles une écrasante défaite : 41 à 7 ! », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  76. a et b « Les favoris ont gagné », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  77. Dimitri Philippoff, « Bataille entre professionnels et amateurs en Coupe de France », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  78. a b et c Dimitri Philippoff, « Les équipes de France et du reste sont formées », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  79. Dimitri Philippoff, « Avant le match France-Reste », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  80. a et b « Ce qu'ils en pensent », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  81. « Le RC Roanne était le plus fort », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  82. Dimitri Philippoff, « Quelques nouveaux ... mais pas assez pour France-Reste », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  83. Dimitri Philippoff, « Claudel en forme », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  84. Dimitri Philippoff, « Jean Galia n'a pas craint d'innover et adopter une solution hardie... », L'Auto,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  85. « Sur la bonne voie ... », L'Auto,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  86. Dimitri Philippoff, « Les Bordelais se sont retrouvés et les Basques ont dû s'incliner », L'Auto,‎ , p (lire en ligne).
  87. « Les amateurs du Celtic passés en revue par les pros de Paris-Treize », L'Auto,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  88. O. Bardet, « Battu, Paris ne démérita point », L'Auto,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  89. « Le classement de la première division 1936-1937 », L'Auto,‎ , p. 9 (lire en ligne).
  90. « L'équipe de France qui rencontrera celle de l'Angleterre à Bradford ... », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  91. Dimitri Philippoff, « L'équipe de France est arrivée à Bradford », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  92. Dimitri Philippoff, « Défaite trop sévère », L'Auto,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  93. « Barthe va faire ses débuts avec Paris Treize dimanche, à Perpignan », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  94. « Germineau et Claudel ? », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  95. « Être un plaqueur émérite ? », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  96. Dimitri Philippoff, « Devant l'Empire britannique, la France devra être forte moralement », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  97. « Claudel démissionne ... et Ribeyre devient capitaine de Paris XIII », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  98. « Que pensez-vous de cette équipe de France ? », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  99. J.-J. Pouech, « Jean Galia veut en donner à l'équipe de France », L'Auto,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  100. Pierre About, « Jean Galia veut en donner à l'équipe de France », L'Auto,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  101. Dimitri Philippoff, « Claudel, mal remis d'une contusion cède sa place - Le Basque Davant jouera ... », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  102. Dimitri Philippoff, « Pour le second France-Australie on pourrait ... », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  103. Dimitri Philippoff, « Le Championnat de France », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  104. Dimitri Philippoff, « Claudel et Delpech sur la touche, mais voici Jean Jalabert », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  105. Rivière, « Les Toulousains furent les plus rapides », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  106. « Courbevoie sera très fort », L'Auto,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  107. « Courbevoie avec ses anciens pros peut dominer le Celtic demain, en Coupe de France », L'Auto,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  108. « Courbevoie contre Celtic Saint-Denis », L'Auto,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  109. « Encore une finale à Bordeaux ! Celle des amateurs », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  110. « Sportifs sous les armes », L'Auto,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  111. « Et voici des nouvelles », L'Auto,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  112. a b et c Maurice Blein, « Et pourtant, la Ligue exigeait un métier à ses professionnels », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  113. Dimitri Philippoff, « Les anciens des 13 serviront d'excellents conseillers techniques », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  114. Dimitri Philippoff, « Arotça partage la thèse de Roger Claudel sur les deux rugby », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  115. Dimitri Philippoff, « Roger Claudel prépare sa rentrée au Racing », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  116. « Voici les équipes de Paris et de son Reste », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  117. « L'équipe de rugby du Nord », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  118. Maurice Blein, « Roger Claudel a le trac », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  119. Maurice Blein, « Le Racing, aussi ardent que le Stade, finit plus vite », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  120. « Rugby », L'Auto,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  121. a b et c Maurice Blein, « L'international de rugby Roger Claudel n'est plus ... », France-soir,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  122. « Roger Raymond CLAUDEL -Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale » (consulté le ).
  123. (en) « Fiche de Roger Claudel en compétitions internationales », sur rugbyleagueproject.org (consulté le )
  124. (en) « Fiche de Roger Claudel », sur rugbyleagueproject.org (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole  .

Ouvrages généraux
  • André Passamar, L'Encyclopédie de Treize Magazine, Toulouse, Treize Magazine, , 168 p. (OCLC 461737232)
  • Louis Bonnery, Le rugby à XIII : le plus français du monde, Cano & Frank, , 489 p. (OCLC 45029080)
  • Denis Arcas, Rugby à XIII : Il était une fois ... Le rugby de Liberté, St Ouen, Les Éditions du Net, , 548 p. (ISBN 9782312065854, lire en ligne)

Liens externes

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