Romaine Cauque


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Romaine Cauque est une romancière québécoise. Parmi ses contributions : deux romans (Meilleure chance la prochaine fois[1], Triptyque, 2016 ; Love bombing à Tio'tia:ke, DL&DR, 2020[2]), textes de commentaire d'actualité[3] et micro-fiction[4].

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Origine du nom de plume

Si dans l’imaginaire québécois, le nom « Romaine » évoque une des dernières grandes rivières du Nord (laissée sauvage jusqu’au déploiement d’un projet d’Hydro-Québec en 2009) et la réserve innue du même nom (« Romaine » ayant été choisi par son assonance avec « unamen », « pierre rouge » en innu), le nom complet indique de par son effet comique une posture ludique assumée par son assonance avec le nom d'un cocktail : au Québec, le « rhum-coca » est désigné par son nom américain « rhum’n’coke », parfois lui-même confondu avec le « Cuba libre ».

« Cauque » est utilisé dans certaines régions de France pour désigner un crustacé, animal qui correspond, de par ses caractéristiques aux les traits du personnage central de Meilleure chance la prochaine fois (capacité d’attaque et vulnérabilité sous la carapace).

Réception

Dans son premier roman, Meilleure chance la prochaine fois, selon Le Devoir, « la romancière nous offre un peu le microcosme de beaucoup de ces femmes qui ont dépassé le cap de le trentaine et qui se trouvent encore seules, peut-être parce qu’elles placent la barre trop haute[1] ». La chroniqueuse Caroline Jarry rattache le livre au genre de la « littérature de filles », connue sous le nom de « chick lit » (un genre auquel se rattache la série des Bridget Jones d’Helen Fielding ou le Manuel de chasse et de pêche à l’usage des filles de Melissa Bank), sans relever le propos explicitement féministe du récit (où les questions de double standard -professionnels, amoureux- entre hommes et femmes, de maternité, de vieillissement ou de plafond de verre sont abordées). Le fait que le roman déroge à la convention principale d'un genre réputé pour son caractère hyper-codifié[5] (à savoir, la fin heureuse) ainsi qu'à la normalisation linguistique (usage d'argot montréalais et d'anglicismes, néologismes, variations des registres de langue, intertextualité) tend à indiquer qu'il s'inscrit dans la mouvance des appropriations subversives de ce « genre disqualifié en raison même de son caractère féminin »[6]. Ce type de réception confirme la « prégnance des stéréotypes » qui reproduit « le stigmate associant littérature commerciale et littérature écrite (par) et destinée aux femmes »[7] de le rejet des potentialités de renouvellement du genre[8]. La chroniqueuse affirme en effet que « le roman de Romaine Cauque n’a ni la drôlerie ni la finesse de ses prédécesseurs, et il s’ajoute plutôt à la liste des romans ultralégers et peu intéressants qui ont malheureusement donné mauvaise réputation au genre »[1]. Ailleurs, on souligne toutefois l'intérêt des "de lire des pages à contre-courant de la pensée unique[6]"; d'après le site Canoe, l'écriture du livre est « franche, parfois tranchante, mais toujours teintée d'humour »[9].

Le roman a été finaliste[10],[11] pour le prix Jovette-Bernier du Salon du livre de Rimouski en 2017[12]; une suite est prévue.

Love bombing à Tio'tia:ke marque un tournant par l'emploi d'un style plus près du flux de conscience et de la narration intimiste. Présenté sous forme de journal, le roman situe l'action à Montréal, dans les semaines précédant le référendum de sécession de la Catalogne.

Références

  1. a b et c « Dans l’abyssale vacuité de la « chick lit » ordinaire », sur Le Devoir, (consulté le )
  2. « Love bombing à Tio’tia:ke », sur DLDR (consulté le )
  3. « MILF ou Cougar : Réflexions sur le cas Macron-Trogneux », sur jesuisféministe.com, (consulté le )
  4. « Profil de l'auteur Romaine Cauque - 1 abonné - page 1 - Short Édition », sur short-edition.com (consulté le )
  5. Françoise Hache-Bissette, « La Chick lit : romance du XXI e siècle ? », Le Temps des médias, vol. 19, no 2,‎ , p. 101 (ISSN 1764-2507 et 2104-3671, DOI 10.3917/tdm.019.0101, lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « CULTURE HEBDO * MONTREAL * CRITIQUES * LIVRES * DISQUES * DVD * VINS * VIDÉOS », sur www.culturehebdo.com (consulté le )
  7. Delphine Naudier, « Genre et activité littéraire : les écrivaines francophones », Sociétés contemporaines, vol. 78, no 2,‎ , p. 5 (ISSN 1150-1944 et 1950-6899, DOI 10.3917/soco.078.0005, lire en ligne, consulté le )
  8. Anne-Marie Shink, « Ce que les romans d’amour ont à nous apprendre », Cahiers d'histoire, vol. 36, no 2,‎ , p. 109–127 (ISSN 0712-2330 et 1929-610X, DOI https://doi.org/10.7202/1066847ar, lire en ligne, consulté le )
  9. Québecor Média, « Comment survivre à la fin trentaine? », sur fr.canoe.ca (consulté le )
  10. « Kim Thùy, Raôul Duguay et Larry Tremblay à l’honneur au Salon du livre de Rimouski », Le Soleil,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Le Salon du livre de Rimouski, un « rare et important semeur d’étincelles » », sur www.lavantage.qc.ca (consulté le )
  12. « Le Salon du livre de Rimouski demeure toujours aussi populaire », sur CKMN, (consulté le )

Liens externes