« Samuel Cottereau du Clos » : différence entre les versions — Wikipédia


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[[image:Académie des Sciences 1671.jpg|thumb|Visite de Louis XIV à l'Académie royale des sciences ([[Sébastien Leclerc|S. Leclerc]]); au fond à droite, des appareils de chimie (alambic), en arrière-plan, l'Observatoire royal en construction]]

Du Clos lors de sa première intervention à l'Académie traite des Principes avec l'intention d'explorer les fondements des mixtes. L'analyse chimique qu'il juge imparfaite, a conduit les chimistes vulgaires à prendre pour {{citation|principes et premières pièces constituantes}} des mixtes naturels, la pentade (''Esprit, Huile, Sel, Phlegme, Terre''), alors que ces substances sont toutes résolubles en d'autres plus simples, avant de l'être plus radicalement en ''Eau'' qui est « apparemment » dit-il la matière première<ref name=francko3/>. Du Clos émet donc des réserves sur la chimie principielle et lui préfère la chimie des solutions.

Du Clos s'accorde avec Boyle sur '''l'importance en chimie des expériences'''. Mais faire des expériences et être capable de les interpréter sont deux choses différentes. Aussi demande-t-il des preuves plus consistantes aux explications mécanistes de Boyle: {{citation|Qui peut sçavoir si ces différences viennent du changement de tessiture des particules, qu'on ne peut voir}}<ref name=francko2/>. Du Clos ne récuse pas toute explication mécaniste, à condition de les limiter à certains éléments grossiers du monde. Certains phénomènes (comme la séparation des parties par la chaleur) peuvent recevoir une interprétation mécaniste par contre d'autres comme les odeurs, saveurs, couleurs, doivent de préférence trouver une explication chimique (comme la présence d'un soufre raréfié). Si l'explication mécaniste du pétillement de l'esprit de salpêtre mis sur du [[salpêtre]] fixé par le charbon, est vraisemblable, par contre {{citation|la modération de l'acrimonie}} doit être {{citation|plus justement attribuée}} à une raison chimique, comme la {{citation|contrariété des qualités}} plutôt qu'à {{citation|la figure et complication des particules}}<ref>Samuel Cottereau du Clos, PV, ''Registre de mathématiques'', t. 5, vol. 1, janv. 1669</ref>.