« Samuel Cottereau du Clos » : différence entre les versions — Wikipédia


Article Images

Contenu supprimé Contenu ajouté

m

Dhatier

(discuter | contributions)

214 468 modifications

m

Ligne 282 :

En avril-mai 1685, il brûle la majorité de ses écrits personnels se rapportant à l'[[alchimie]], afin d'empêcher son gendre, le peintre [[Jacques Antoine Friquet de Vauroze|Jacques Friquet]], d'être tenté par la recherche du [[Grand œuvre (alchimie)|Grand Œuvre]]<ref name=presse/>. Friquet qui était par ailleurs professeur d'anatomie à l'[[Académie royale de peinture]], avait certainement mieux à faire dans son Art que de s'occuper de recherches ne menant nulle part. Car du Clos considérait {{citation|qu'il n'y avait rien de plus vain ni de plus inutile que l'espérance dont on se flattait de pouvoir parvenir à la transmutation des métaux}} (''Nouvelles de la République des Lettres''<ref name=presse/>, oct. 1685).

Le 20 août de la même année, étant sur son lit malade, du Clos déclare à son voisin [[Nicolas Clément (bibliothécaire)|Clément]] venu lui rendre visite, qu'il l'autorise à rendre publique son rejet catégorique des recherches en alchimie transmutatoire. Il lui indique aussi qu'il a un « traité des sels & des mixtes » qu'il n'avait pas réussitréussi à faire publier en raison de l'opposition de [[Jean-Baptiste Du Hamel|M. du Hamel]], et qu'il s'était résolu à en remettre une partie à Elsevier pour le faire imprimer à Amsterdam sous le titre de ''Principes des mixtes naturels''. La seconde partie, est un traité des sels qui est resté sous la forme d'un manuscrit non publié (''Dissertation sur les sels, contenüe en plusieurs lettres...,''<ref name=victor/>, 1677).

Enfin, il choisit de se convertir au [[catholicisme]] et d'abjurer son protestantisme<ref group=n>La [[Révocation de l'Édit de Nantes]] sera signée par [[Louis XIV de France|Louis XIV]] le 18 octobre 1685</ref>. Au cours d'une messe solennelle célébrée par l'évêque [[Antoine Godeau]], il fait sa profession de foi auprès du célèbre P. Amédée<ref group=n>Des publications de l'époque, comme les ''Nouvelles de la République des Lettres'' d'octobre 1685, ou le ''Mercure Galant'' d'août 1685, ont rapporté l'événement</ref>.