« Sarah Bernhardt » : différence entre les versions — Wikipédia

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[[Fichier:Sarah Bernhardt grave 2.jpg|vignette|Tombe de Sarah Bernhardt au [[cimetière du Père-Lachaise]].]]Cela ne l'empêche pas de continuer à jouer assise (elle refuse de porter une jambe en bois ou une prothèse en [[celluloïd]]), ni de rendre visite aux [[poilu]]s au front en chaise à porteurs, lui valant le surnom de « Mère La Chaise »<ref>« [https://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=72619 La jambe de Sarah Bernhardt] », ''Courrier international'', {{date|12 avril 2007}}.</ref>. Elle ne s'épanche jamais sur son infirmité, sauf pour rire : « Je fais la pintade ! »<ref>{{Ouvrage|auteur1=Catherine Simon Bacchi|titre=Sarah Bernhardt|sous-titre=mythe et réalité|éditeur=SEDAG|année=1984|passage=52|isbn=}}.</ref>. Son refus des faux-semblants n'a pas été jusqu'à lui faire négliger la chirurgie esthétique. En 1912, elle demande au chirurgien américain Charles Miller un ''[[Rhytidectomie|lifting]]'', technique alors débutante, dont les résultats seront corrigés par [[Suzanne Noël]]<ref>{{article|prénom1=Nicolas |nom1=Guirimand |titre= De la réparation des « gueules cassées » à la « sculpture du visage »| sous-titre=La naissance de la chirurgie esthétique en France pendant l’entre-deux-guerres|périodique=Actes de la recherche en sciences sociales| numéro=156-157|année=2005 |lire en ligne=http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ARSS_156_0072}}.</ref>.

Alors qu'elle est en train de tourner un film pour [[Sacha Guitry]], ''La Voyante'', elle meurt « d'une insuffisance rénale aiguë »<ref>Philippe Charlier, ''Médecin des morts'', Fayard/Pluriel, 2014, p. 322.</ref> le {{date|26|mars|1923|au théâtre}}<ref>[http://canadp-archivesenligne.paris.fr/archives_etat_civil/1860_1902_tables_decennales/td_visu_img.php?registre=V11E_0587&type=TD&vue_tranche_debut=AD075TD_V11E_0587_0023&vue_tranche_fin=AD075TD_V11E_0587_0043&ref_histo=20503&cote=V11E%20587 Tables décennales des décès pour le {{17e|arrondissement}} (vue 12/21)] sur le site des archives numérisées de la ville de Paris.</ref>, au [[Boulevard Pereire|56 boulevard Pereire]] ([[17e arrondissement de Paris|{{17e}} arr.]]), en présence de son fils. Le gouvernement lui organise des [[obsèques nationales]], faisant d'elle la première femme à recevoir un tel honneur en France. Elle est enterrée à [[Paris]] au [[cimetière du Père-Lachaise]] (division 44)<ref>https://pere-lachaise.com/tombe/bernhardt-sarah</ref>.

== L'artiste ==