« Tours » : différence entre les versions — Wikipédia


Article Images

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| alt maxi = 109

| superficie = 34.67

| type = Grand centre urbain

| unité urbaine = [[Unité urbaine de Tours|Tours]] <br><small>([[ville-centre]])</small>

| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Tours|Tours]] <br><small>(commune-centre)</small>

| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique ne pas changer -->

| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique ne pas changer -->

| population agglomération = {{Population Unité urbaine de Tours}}<!-- Insertion automatique ne pas changer -->

| année_pop agglomération = {{Population de France/dernière_année}}<!-- Insertion automatique ne pas changer -->

| gentilé = Tourangeau, Tourangelle

| géoloc-département = Indre-et-Loire/Centre-Val de Loire

| siteweb = [http://www.tours.fr/ tours.fr]

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Les travaux de la [[LGV Sud Europe Atlantique]] (tronçon de Tours à Bordeaux) ont démarré en 2013. La ligne a été mise en service le {{date-|2 juillet 2017}}, [[Poitiers]] est désormais à {{heure||30}} et [[Bordeaux]] est maintenant à 2 heures de Tours<ref>D'après les horaires SNCF : http://www.sncf.com/fr/horaires-info-trafic.</ref>.

Dans l'aire urbaine, une quinzaine de gares sont desservies, assez inégalement connectéconnectées aux réseaux de bus ou car.

===== Connexions aériennes =====

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===== Du royaume de Syagrius aux Mérovingiens (475-752) =====

====== L'arrivée des Francs ======

Une des figures marquantes de l'histoire de la ville est saint [[Martin de Tours]], troisième évêque de la ville après le mythique [[Gatien de Tours|Gatien]] et [[Lidoire (évêque)|Lidoire]]. Martin est un ancien militaire devenu officier romain. Épris du message chrétien, il partage son manteau avec un démuni à [[Amiens]], puis se fait moine. Inlassable prédicateur d'une foi modèle dans les assemblées chrétiennes, il y épouse la condition des plus modestes et acquiert une renommée légendaire en Occident. Il crée des communautés dont le [[Abbaye de Marmoutier (Tours)|monastère de MarmoutiersMarmoutier]], dans les trois Gaules et sera aussi patron de la France.

Cette histoire et l'importance ''post-mortem'' de Martin encore plus grande dans l'Occident chrétien médiéval firent de Tours une ville de pèlerinage majeure au [[haut Moyen Âge]], au point qu'en 813 le [[concile de Chalon (813)|concile de Chalon]] donna à ce pèlerinage la même importance qu'à celui de [[Rome]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Alain Dessertenne|titre=La Bourgogne de saint Martin|éditeur=Éditions Cabedita|année=2007|passage=61|isbn=}}</ref> ; c'était inciter les pèlerins cheminant vers Rome à détourner leurs pas et faire étape à Tours.

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En 567, le [[concile de Tours (567)|concile de Tours]] donne aux évêques le droit à l'excommunication pour les juges oppresseurs et instaure la dîme au profit de l'Église.

La [[Bataille de Poitiers (732)|bataille de Tours ou de Poitiers]], est une victoire remportée en 732 ou 733 par une armée franque conduite par [[Charles Martel]], sur des combattants sarrasins conduits par l'émir de [[Cordoue]] [[Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi|Abd al-Rahman]]. Selon quelques auteurs contemporains, la bataille ne s'est pas déroulée à Poitiers, mais à mi chemin entre Poitiers et Tours<ref>''France. Dictionnaire encyclopédique'' de M. Ph. Le Bas en 1843, ''Chronologie de l'histoire de la Touraine'' en 1841, ''France historique et monumentale : Histoire générale de France depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours'' édité à Paris en 1837, ou de ''Bataille de Tours gagnée par Charles-Martel sur les Sarrasins'' édité en 1824, ou ''Charles-Martel ou la France délivrée'' en 1806 ou ''Histoire de Navarre, contenant l'origine, les vies & conquestes de ses Roys depuis leur commencement iusques a présent'' en 1612 !), et ce nom qui a été transmis à d'autres langues majeures (anglais : ''battle of Tours'', allemand : ''Schlacht von Tours'').</ref>, elle devrait de ce fait s'appeler la bataille de Tours<ref>name{{Ouvrage|prénom1=Anthony|nom1=Pagden|titre="Worlds at Warwar: Thethe 2,500-Yearyear Strugglestruggle between East &and West"|éditeur=Random />{{,House|date=2009|isbn=978-0-8129-6890-3|consulté le=2024-08-06}}</ref>, l'historien André-Roger Voisin préfère la situer dans la banlieue sud-ouest de Tours, sur un lieu-dit qui porte le même nom depuis des siècles et qui semble fortement révélateur ''les landes de Charlemagne''<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Franco|nom1=Cardini|titre=Europe and Islam|éditeur=[[Blackwell Publishing]]|collection=The Making of Europe|année=2001|mois=5|jour=10|pages totales=252|passage=10-11|isbn=0-631-22637-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=pePPvGkGZDQC&pg=PA10}}</ref>. Pour tous les historiens, Charles Martel entre en guerre seulement pour défendre le monastère de saint Martin de Tours<ref>Élisabeth Carpentier, {{op. cit.}}, {{p.|14-15}}</ref> le sanctuaire national des Francs, et pour plus tard, bien sûr, en avoir le contrôle<ref>''La Bataille de Poitiers'', Jean-Henri Roy et Jean Deviosse, Gallimard, 1981.</ref>. Cette bataille, pour Charles Martel et les [[Carolingiens]], n'est pas un mythe, mais un symbole historique<ref>{{article|auteur1=Pierre Grunberg|titre=Poitiers, invasion ou raid ?|périodique=[[Guerres & Histoire]]|numéro=16|mois=décembre|année=2013|pages=56 et 57}}</ref>. Dans la réalité les troupes musulmanes souhaitaient toucher le royaume au cœur en détruisant les reliques du saint patron de la Gaule, considérées comme protectrices (comme l'étaient toutes les reliques : sans elles une église, et à plus forte raison le pays rassemblé autour d'elle, n'était plus rien). Tel était leur objectif.

===== La renaissance carolingienne (752-843) =====

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Une partie du centre de la ville est totalement détruite lors du grand incendie du {{date|20 juin-}} au {{date|22 juin}}, causé par des obus incendiaires allemands. Les chefs-d'œuvre architecturaux des {{s2-|XVI|XVIII}} sont en partie perdus, et près de deux cents monuments historiques sont détruits par le feu<ref>Projet agache 1938 liste des monuments historiques à proteger.</ref>, dont le couvent des Jacobins, qui sera détruit entièrement en 1944, les couvents des Augustins, des carmélites, l'église des jésuites et de très nombreux hôtels, de même que la partie Nord de la rue Nationale, et l'entrée monumentale de la ville, la place des arts<ref>Place dénommée « place des arts », par délibération municipale du {{date-|30 novembre 1906}}.</ref>. Cette dernière était constituée du palais royal neuf, du muséum d'histoire naturelle, dont toutes les collections disparaissent, et de la bibliothèque, ancien hôtel de Ville, qui perd aussi une grande partie de ses collections. Le [[Pont Wilson (Tours)|pont Wilson]] (« pont de pierre »), qui approvisionne la ville en eau, a été dynamité pour freiner l'avancée de la [[Wehrmacht]].

[[Fichier:Tours_centre_1949.png|vignette|Centre ville de Tours, Photographie IGN, 1949.|alt=|gauche]]

Le {{date-|16 mars 1942}}, le dirigeant collaborationniste du [[Rassemblement national populaire|RNP]], [[Marcel Déat]], est victime d'un attentat raté lors d'une conférence au théâtre de Tours, la mèche de la bombe artisanale se détachant en heurtant son pupitre, après avoir été lancée des galeries. Membres du [[Front national (Résistance)|Front national de la Résistance]], les deux auteurs, [[Georges Bernard (résistant)|Georges Bernard]] et Maxime Bourdon seront retrouvés et fusillés.

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* Cinéma :

** ''[[Désir... Désirs]]'', festival de cinéma, chaque année en mai depuis 1994 au cinéma des Studios.

** Mauvais Genre, festival international de cinéma de Tours, chaque année ende avril2006 depuisà 20072016.

** Tours-Métrages, festival du court métrage de Tours depuis 2006.

** Les [[Journées internationales du film de court-métrage]] de 1955 à 1971.

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** 90.1 [[Alouette (radio)|Alouette]] : grande radio locale des régions [[Poitou-Charentes]], [[Centre-Val de Loire]], [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]] et [[Pays de la Loire]]. Ses studios se trouvent aux [[Les Herbiers|Herbiers]], en [[Vendée (département)|Vendée]].

** 90.9 Radio Antenne Portugaise : radio associative basée à [[Ballan-Miré]], elle est la radio de la communauté portugaise tourangelle.

** 91.6 [[Chérie FM|Chérie Centre-Val de Loire]] : réseau national ayant des studios à [[Saint-Avertin]] (même groupe qu'[[NRJ Groupe|NRJ]]). Elle émet son programme local surà Tours, [[Orléans]] et [[Blois]].

** 93.6 [[Radio Béton]] : radio associative née en 1986, membre de la [[Ferarock|Férarock]].

** 95.6 [[Forum (radio)|Forum]] : grande radio locale des régions [[Centre-Val de Loire]], [[Poitou-Charentes]] et [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]].

** 96.1 [[Virgin Radio (France)|Virgin Radio Tours]] : réseau national émettant un décrochage local surà Tours et quelques villes en [[Centre-Val de Loire]].

** 98.7 [[France Bleu Touraine]] : radio locale publique. Elle émet aussi sur 105.0 sur tout le département d'[[Indre-et-Loire]] grâce au site TDF de [[Chissay-en-Touraine]], en [[Loir-et-Cher]] (où émettent aussi les chaînes de la TNT).

** 99.5 Radio Campus Tours, radio associative jeune, basée sur l'actualité culturelle, politique et musicale.

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=== Lieux et monuments ===

{{article connexe|Liste des monuments historiques de Tours}}

[[Fichier:17 Tours (72) (13196353203).jpg|gauche|vignette|150x150px|Palais des beaux arts.]]

[[Fichier:Tours Cathedral Saint-Gatian.jpg|150px|vignette|[[Cathédrale Saint-Gatien de Tours]]]]

[[Fichier:Grand Théâtre Tours - Façade nuit "Parcours Lumière".jpg|150px|vignette|Grand Théâtre illuminé dans le cadre du Parcours Lumière.]]

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La ville de Tours est classée [[Villes et pays d'art et d'histoire|ville d'art et d'histoire]]. De manière anecdotique, Tours est parfois appelée « le petit Paris » par les étrangers, peut-être du fait de son histoire, de l'aménagement des boulevards de l'hypercentre et de l'architecture de certains monuments du centre historique.

Malgré les bombardements, et l'incendie du centre-ville en {{date|juin 1940}}, la ville de Tours conserve un patrimoine historique de premier plan. Plus de 160 monuments inscrits ou classées, 10 sites classées ou inscrits et un secteur sauvegardé de {{unité|150|hectares}} donc plusieurs ensembles architecturaux comprenant près de deux mille maisons médiévales<ref>relevé du PLU révisé 2011</ref>{{,}}<ref>il y a 3617 immeubles protégés dans le PSMV du 21 mai 2013</ref>, principalement à pan de bois, donc le trait le plus remarquable<ref>jean-marie Perouse de Montclos opinion citée ARCHITECTURE EN REGION CENTRE page 629</ref> du {{s mini-|XV|e}}, {{s2-|XVI|XVII}}, est le système de distribution par galeries ouvertes et escaliers ouverts dans les cours, traités encore totalement en bois, et formant un style standardisé et unique en France à cette échelle<ref>D'autres exemples existent en France mais en nombres restreint notamment à Sarlat à l'hôtel tapinois de Bétou, à Figeac dans l'impasse Bonhomme, dans le vieux Toulouse et dans la ville de Rennes principalement dans la rue Saint Georges.</ref> dans le [[Quartier du Vieux-Tours|Vieux-Tours]]. Le centre historique de la ville devient lauréat du palmarès Procos des grandes agglomérations pour l’année 2018,avec plus de 900 commerces, le cœur historique et marchand de la ville rayonne sur tout un bassin de consommation de plus de {{nombre|600000|habitants}}. L ’hyper-centre compte un nombre très élevé de points de vente au regard du nombre d’habitants<ref>https://www.tours.fr/actualite/242/73-palmares-tours-1er-centre-ville-commercant.htm</ref>. La ville rejoint le rang des grandes métropoles françaises pour renforcer son attractivité des centres-villes marchands les plus dynamiques dans la catégorie des grandes agglomérations. le vieux tours profite d’une attractivité de tradition d’arts et d’histoire et représente une destination majeure de la Touraine, avec plus de un million de visiteurs<ref>http://www.procos.org/images/procos/presse/2018/procos_palmares-2018.pdf</ref>.

[[Fichier:Vieux tours, nouvelle Basilique Saint- Martin 1888 1902.jpg|alt=Basilique Saint-Martin|vignette|150x150px|Basilique Saint-Martin.|gauche]]

[[Fichier:ÉgliseVieux Saint-Julientours, nouvelle Basilique Saint- NefMartin et1888 public1902.jpg|alt=ÉgliseBasilique Saint-JulienMartin|vignette|225x225px150x150px|ÉgliseBasilique Saint-JulienMartin.]]

[[Fichier:Vieux tours, Palais des Monnaie, 17 et 18èm siècle.jpg|alt=Palais des Monnaie|gauche|vignette|150x150px|Palais des Monnaie.]]

[[Fichier:Église Saint-Julien - Nef et public.jpg|alt=Église Saint-Julien|vignette|225x225px|Église Saint-Julien.]]

[[Fichier:Vieux tours, hôtel Gouin 15 et 16ém , rue du commerce.jpg|alt=hôtel Goüin|vignette|200x200px|Hôtel Goüin.]]

[[Fichier:Loire Indre Tours3 tango7174.jpg|alt=place Plumereau|gauche|vignette|150x150px|Place Plumereau.]]

[[Fichier:Chateau du plessis-lès-tours.JPG|gauche|vignette|150x150px|Château du Plessis-lès-Tours.]]

[[Fichier:Vieux tours, palais du commerce.jpg|alt=palais du commerce|vignette|150x150px|Palais du Commerce.]]

Le centre historique de Tours est l'un des mieux conservés de France et possède une grande quantité d'édifices de qualité, souvent en rapport avec le développement économique de cette ville qui fut une capitale religieuse avant de devenir capitale royale. Les quartiers anciens de Tours sont parsemés de maisons et d'hôtels particuliers qui offrent divers aspects de la construction médiévale. On note de très nombreuses constructions en pierre, plus rarement en brique mais surtout à pans de bois, mais bien des maisons de la ville ancienne posent des problèmes de datation du fait de l'ajout de façade sur rue plus moderne sur une base ancienne<ref>''Les carnets du patrimoine « Touraine et Sologne »'', année 2000, direction Patrick Saletta, pages 575 et 576.</ref>. On trouve des hôtels particuliers médiévaux et Renaissance, comme les hôtels [[hôtel de Beaune-Semblançay|de Beaune-Semblançay]], [[hôtel Goüin|Goüin]], [[hôtel de Jean Briçonnet|de Jean Briçonnet]], [[hôtel des Ducs de Touraine|des Ducs de Touraine]] ; comme la [[maison de Tristant l'Hermite]] ; comme les hôtels [[hôtel Robin Quantin|Robin Quantin]] et [[hôtel de Jean Galland|de Jean Galland]]. Des monuments historiques sont visibles dans ses quartiers historiques sur un axe ouest-est, la grande rue ([[Rue Georges-Courteline (Tours)|rue Georges Courteline]], [[Rue du Grand-Marché (Tours)|du Grand-Marché]], [[Rue du Commerce (Tours)|du Commerce]], [[Rue Colbert (Tours)|rue Colbert]], puis [[Rue Albert-Thomas (Tours)|rue Albert Thomas]] et [[Rue Blanqui (Tours)|rue Blanqui]]), comme la [[Cathédrale Saint-Gatien de Tours|cathédrale Saint-Gatien]] ({{sp-|XII|e|au|XVI|e}}) dont le premier état remonte au {{s|IV}}, siège de l'[[Liste des archevêques de Tours|archevêque de Tours]] et cœur de la province ecclésiastique de Tours ; ainsi que le [[château de Tours]] (ancienne résidence des comtes d'Anjou), tout proche, érigé sur les vestiges des remparts du castrum gallo-romain, tout comme la [[chapelle Saint-Libert (Tours)|chapelle Saint-Libert]] plus à l'est.

Le centre historique de Tours est l'un des mieux conservés de France et possède une grande quantité d'édifices de qualité, souvent en rapport avec le développement économique de cette ville qui fut une capitale religieuse avant de devenir capitale royale. Les quartiers anciens de Tours sont parsemés de maisons et d'hôtels particuliers qui offrent divers aspects de la construction médiévale. On note de très nombreuses constructions en pierre, plus rarement en brique mais surtout à pans de bois, mais bien des maisons de la ville ancienne posent des problèmes de datation du fait de l'ajout de façade sur rue plus moderne sur une base ancienne<ref>''Les carnets du patrimoine « Touraine et Sologne »'', année 2000, direction Patrick Saletta, pages 575 et 576.</ref>. On trouve des hôtels particuliers médiévaux et Renaissance, comme les hôtels [[hôtel de Beaune-Semblançay|de Beaune-Semblançay]], [[hôtel Goüin|Goüin]], [[hôtel de Jean Briçonnet|de Jean Briçonnet]], [[hôtel des Ducs de Touraine|des Ducs de Touraine]] ; comme la [[maison de Tristant l'Hermite]] ; comme les hôtels [[hôtel Robin Quantin|Robin Quantin]] et [[hôtel de Jean Galland|de Jean Galland]]. Des monuments historiques sont visibles dans ses quartiers historiques sur un axe ouest-est, la grande rue ([[Rue Georges-Courteline (Tours)|rue Georges Courteline]], [[Rue du Grand-Marché (Tours)|du Grand-Marché]], [[Rue du Commerce (Tours)|du Commerce]], [[Rue Colbert (Tours)|rue Colbert]], puis [[Rue Albert-Thomas (Tours)|rue Albert Thomas]] et [[Rue Blanqui (Tours)|rue Blanqui]]), comme la [[Cathédrale Saint-Gatien de Tours|cathédrale Saint-Gatien]] ({{sp-|XII|e|au|XVI|e}}) dont le premier état remonte au {{s|IV}}, siège de l'[[Liste des archevêques de Tours|archevêque de Tours]] et cœur de la province ecclésiastique de Tours ; ainsi que le [[château de Tours]] (ancienne résidence des comtes d'Anjou), tout proche, érigé sur les vestiges des remparts du castrum gallo-romain, tout comme la [[chapelle Saint-Libert (Tours)|chapelle Saint-Libert]] plus à l'est.

[[Fichier:Vieux tours,11,13,15,17 rue du Change.jpg|alt=rue du Change|gauche|vignette|150x150px|Rue du Change.]]

On trouve des églises comme l'[[Église Saint-Julien de Tours|église Saint-Julien]], ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au {{s|VI}}, et dont l'abbatiale date majoritairement du {{s mini|XIII}} ; l'[[Église Saint-Saturnin de Tours|église Saint-Saturnin]], datant du {{s|XV}}, anciennement église rattachée au prieuré des Carmes ; l'[[église Notre-Dame-la-Riche]] ; l'[[Église Saint-Denis de Tours|église Saint-Denis]] ; l'[[Église Saint-Pierre-le-Puellier de Tours|église Saint-Pierre-le-Puellier]] ; la [[tour Charlemagne]] et la [[Tour de l'Horloge (Tours)|tour de l'Horloge]], qui sont des vestiges du {{s|XIII}} de la collégiale Saint-Martin médiévale ; et, tout près, la [[place Plumereau]] ; l'ancien [[prieuré Saint-Éloi]] ou ''prioratus S. Jacobi de Ulmo Roberti'', mentionné dès le {{s|X}}, et dont la chapelle (fin du {{s mini|XII}}) est actuellement le siège des archives municipales de Tours ; le palais des Archevêques, actuel [[Musée des beaux-arts de Tours|musée des Beaux-Arts de Tours]] ; l'[[amphithéâtre de Tours]], dont l'emplacement, près de la cathédrale, reste visible dans le tracé des rues…rues.

Plusieurs monuments construits par l'architecte tourangeau [[Victor Laloux]] sont dans le cœur de ville : la [[Basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]], édifiée au {{s|XIX}} dans un style néo-byzantin en remplacement de l'ancienne collégiale Saint-Martin, l'[[Hôtel de ville de Tours|hôtel de ville]] et la [[Gare de Tours|gare de Tours-Centre]].

[[Fichier:Escalier et galeries rue colbert.JPG|vignette|Escalier-galerie, {{Numéro avec majuscule|129}} rue Colbert.|alt=|150x150px]]

[[Fichier:Vieux tours, 19 rue de la Monnaie, maison13,14 et 15em siècle.jpg|alt=19 rue de la Monnaie|gauche|vignette|Maison {{s-|XV}}, 19 [[Rue de la Monnaie (Tours)|rue de la Monnaie]].|200x200px]]

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[[Fichier:Hôtellerie du Panier Fleury, cour intérieure et escalier en bois.jpg|gauche|vignette|200x200px|Escalier-galerie, rue du Panier-Fleurie.]]

[[Fichier:Vieux tours, 8 rue du Murier, hôtel XVIIe siècle.jpg|vignette|150x150px|8 rue du Murier, hôtel {{s-|XVII}}.]]

Malgré les bombardements, et l'incendie du centre-ville en {{date|juin 1940}}, la ville de Tours conserve un patrimoine historique de premier plan. Plus de 160 monuments inscrits ou classées, 10 sites classées ou inscrits et un secteur sauvegardé de {{unité|150|hectares}} donc plusieurs ensembles architecturaux comprenant près de deux mille maisons médiévales<ref>relevé du PLU révisé 2011</ref>{{,}}<ref>il y a 3617 immeubles protégés dans le PSMV du 21 mai 2013</ref>, principalement à pan de bois, donc le trait le plus remarquable<ref>jean-marie Perouse de Montclos opinion citée ARCHITECTURE EN REGION CENTRE page 629</ref> du {{s mini-|XV|e}}, {{s2-|XVI|XVII}}, est le système de distribution par galeries ouvertes et escaliers ouverts dans les cours, traités encore totalement en bois, et formant un style standardisé et unique en France à cette échelle<ref>D'autres exemples existent en France mais en nombres restreint notamment à Sarlat à l'hôtel tapinois de Bétou, à Figeac dans l'impasse Bonhomme, dans le vieux Toulouse et dans la ville de Rennes principalement dans la rue Saint Georges.</ref> dans le [[Quartier du Vieux-Tours|Vieux-Tours]]. Le centre historique de la ville devient lauréat du palmarès Procos des grandes agglomérations pour l’année 2018,avec plus

de 900 commerces, le cœur historique et marchand de la ville rayonne sur tout un bassin de consommation de plus de {{nombre|600000|habitants}}. L ’hyper-centre compte un nombre très élevé de points de vente au regard du nombre d’habitants<ref>https://www.tours.fr/actualite/242/73-palmares-tours-1er-centre-ville-commercant.htm</ref>. La ville rejoint le rang des grandes métropoles françaises pour renforcer son attractivité des centres-villes marchands les plus dynamiques dans la catégorie des grandes agglomérations. le vieux tours profite d’une attractivité de tradition d’arts et d’histoire et représente une destination majeure de la Touraine, avec plus de un million de visiteurs<ref>http://www.procos.org/images/procos/presse/2018/procos_palmares-2018.pdf</ref>.

'''Le patrimoine architectural''' antérieur au {{s-|XIX}} de la ville de Tours, peut se diviser en trois groupe. Le patrimoine religieux, militaire et civil.

À noter aussi le [[Palais de justice de Tours|palais de Justice]] ; l'[[hôtel de préfecture d'Indre-et-Loire]] ; l'hôtel de la CCI, l'ancienne [[abbaye de Marmoutier (Tours)|abbaye de Marmoutier]], fondée au {{s|IV}} par [[Martin de Tours|saint Martin]], évêque de Tours, aujourd'hui un collège-lycée privé ; la [[synagogue de Tours]], l'Étoile bleue (ancienne [[lupanar|maison close]])…

'''Le patrimoine religieux''' représentait plus de 70 églises et chapelles dont il ne reste aujourd'hui qu'un bien maigre souvenir, des 7 principaux établissements religieux seul la [[Cathédrale Saint-Gatien de Tours|cathédrale Saint-Gatien]] et son quartier canonial, l'[[Abbaye de Saint-Julien (Tours)|abbaye de Saint-Julien]], une grande partie du [[prieuré de Saint-Cosme]] et deux tours, un cloitre et le quartier canonial de la [[basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]] sont conservés

Il ne reste presque rien de l'[[abbaye de Marmoutier (Tours)|abbaye de Marmoutier]], de l'[[abbaye de Beaumont]] et du [[Château de Plessis-lèz-Tours|couvent des grand minimes du Plessis]], des quatre couvents mendiants du {{s-|XIII}} et {{s-|XIV}}, il ne reste presque rien des Jacobins, des Cordeliers, des Augustins seul reste [[Église Saint-Saturnin de Tours|les Carmes]].

''Les églises disparues'' sont les Feuillants, les Capucins, les Visitandines, les Carmélites, l'hôtel-Dieu, le couvent des Capucines,

le Prieuré Saint-Sauveur, Le Couvent Notre-Dame de la Charité du Refuge, le Grand Séminaire Saint-Charles, Saint-Vincent, Saint-Saturnin, Saint-Hilaire, Saint-Jean-Descous, Saint-Clément, Saint-Simple, Notre-Dame-de-l'Éclignole, le prieuré Saint-Loup, Saint-Pierre-du-Boille, [[Église Saint-François de Tours|Église Saint-François]] , Saint-Étienne, Saint-Venant, Saint-Michel-de-la-Guerche, Saint-Martin-de-la-Bazoche, Saint-Pierre-du-Chardonnet, la Sainte-Chapelle saint jean du Pléssis lez Tours, Saint-Marthias, la chapelle Saint-André, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, la chapelle de rougemont, l'église saint benoit, l'église saint jacques, l'église saint-Aubin, le couvent de la madeleine, la chapelle royale du chateau de Tours, le Couvent des Calvairiennes.

''Les églises conservées'' sont, l'[[Église Saint-Denis de Tours|église Saint-Denis]], l'[[église Notre-Dame-la-Riche]], l'[[Église Sainte-Croix de Tours|église Sainte-Croix]], l'[[Église Saint-Symphorien de Tours|église Saint-Symphorien]], l'[[Église Saint-Jean de Beaumont]], l’église Saint-Pierre-des-Corps, l’église Sainte-Radegonde, le [[prieuré Saint-Éloi]], le prieuré Sainte-Anne, la [[chapelle du Petit-Saint-Martin]], la [[chapelle Saint-Libert (Tours)|chapelle Saint-Libert]], [[Hôpital Bretonneau (Tours)|la chapelle Saint-Roch]], l'[[église Saint-Grégoire des Minimes]], la [[Temple protestant de Tours|Chapelle des Filles de l'Union Chrétienne]], la [[Chapelle Saint-Jean de Tours|chapelle Saint-Jean]], le [[Couvent des Ursulines de Tours|couvent des Ursulines]], le couvent des Récollets, la [[Maladrerie Saint-Lazare (Tours)|maladrerie Saint-Lazare]], la chapelle Saint-Médard, la chapelle Saint-Michel, la chapelle des sept-dormants, Saint-Nicolas-des-quatre-coins, la chapelle de Beaune-Semblancay, la chapelle de jean briçonnet et il reste une partie de [[Église Saint-Pierre-le-Puellier de Tours| Saint-Pierre-le-Puellier]] et [[Hôtel Princé|Saint-Pierre-et-Saint-Paul]], [[musée des Beaux-Arts de Tours|Saint-Gervais-et-Saint-Portais]].

'''Le patrimoine militaire''' comportait quatre enceintes successives et trois châteaux dont il reste encore aujourd'hui des vestiges bien visibles.

L'[[Enceinte gallo-romaine de Tours|enceinte gallo-romaine]] et son extension l'enceinte des Arcis du {{s-|XI}}, reste celle qui a conservé le plus d'éléments visibles, suivie par l'[[enceinte de Châteauneuf]] qui conserve quelques tours encore visibles, l'enceinte du {{s-|XIV}} dite la [[Enceinte médiévale de Tours|clouaison]] et l'[[Enceinte bastionnée de Tours|enceinte]] du {{s-|XVII}} n'ont laissé que quelques éléments et pans de murs. Le [[château de Tours]] et de [[Château de Plessis-lèz-Tours|Plessis-lèz-Tours]] ont été en partie détruits vers la fin du {{s-|XVIII}}, la [[tour Feu Hugon]] a presque complètement disparu.

'''Le patrimoine civil''' repéré et inscrit dans le PSMV du {{date-|21|mai|2013}} comptabilise 2607 édifices civils dont 337 du {{s-|XII}} au {{s-|XIV}} en pierre et principalement présents dans le quartier Saint-Martin et le quartier Saint-Gatien, 2017 édifices du {{s-|XV}} au {{s-|XVII}} et 253 du {{s-|XVIII}}, qui se décomposent par {{nombre|1302|maisons}} à boutique et atelier en structure à [[Maison à colombages|colombages]], 127 hôtels ou logis nobles du {{s-|XV}} au {{s-|XVI}}, 79 hôtels ou logis nobles du {{s-|XVIII}} et {{nombre|1099|maisons}} résidentielles <ref> http://www.tours.fr/services-infos-pratiques/172-plan-local-d-urbanisme.htm?AnnuaireCartoSelection=619#par3013 PSMV ville de Tours

21 mai 2013, Partie 4 - Tours PSMV rapport de présentation, page 4</ref>.

Plusieurs monuments construits par l'architecte tourangeau [[Victor Laloux]] sont dans le cœur de ville : la [[Basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]], édifiée au {{s|XIX}} dans un style néo-byzantin en remplacement de l'ancienne collégiale Saint-Martin, l'[[Hôtel de ville de Tours|hôtel de ville]] et la [[Gare de Tours|gare de Tours-Centre]]. noter aussi le [[Palais de justice de Tours|palais de Justice]] ; l'[[hôtel de préfecture d'Indre-et-Loire]] ; l'hôtel de la CCI, l'ancienne [[abbaye de Marmoutier (Tours)|abbaye de Marmoutier]], fondée au {{s|IV}} par [[Martin de Tours|saint Martin]], évêque de Tours, aujourd'hui un collège-lycée privé ; la [[synagogue de Tours]], l'Étoile bleue (ancienne [[lupanar|maison close]])…

Des constructions plus récentes comme l'[[imprimerie Mame]] (conçue par [[Bernard Zehrfuss]] et [[Jean Prouvé]]), la [[Bibliothèque municipale de Tours|bibliothèque municipale]], les [[halles de Tours]], et le [[Centre international de congrès de Tours|Palais des congrès Vinci]] (conçu par [[Jean Nouvel]]) sont aussi à remarquer.

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Le [[Centre chorégraphique national]] dirigé par [[Thomas Lebrun]] est à l'initiative d'un [[festival]] de [[danse]] annuel.

Tours est un pôle important de la [[musique ancienne]] en France. De nombreux ensembles reconnus au niveau international y résident : [[Diabolus in Musica (ensemble)|Diabolus in Musica]], Ensemble [[Doulce mémoire|Doulce Mémoire]], [[Ensemble Jacques Moderne]] dirigé par [[Joël Suhubiette]], [[Ensemble Marini]] dirigé par James Jennings, [[Ensemble PhilidOr]], [[Ensemble Consonance]]… Une saison de musique ancienne permet à ces ensembles de se produire régulièrement surà Tours et son agglomération en mai/juin et en septembre/octobre.

De nombreux musées sont offerts aux visiteurs : [[musée des Beaux-Arts de Tours]] (palais des Archevêques), [[musée du Compagnonnage]] (dortoir des moines de l'[[Abbaye de Saint-Julien (Tours)|abbaye Saint-Julien]]), [[Centre de Création Contemporaine Olivier Debré]] (CCCOD), muséum d'Histoire naturelle, musée Saint-Martin, etc.

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Dans les années 1950-60, il existait à Tours un grand nombre de salles de cinéma (Le Caméo, Le Palace et le Cyrano, Le Majestic, Le Mexico, Le Rex, L'ABC, L'Olympia, le Vox, le Gallia, le CinéLux, etc.) qui ont toutes disparu. Elles ont, comme dans nombre de villes, été remplacées par des complexes. Dans le quartier de la cathédrale, les salles associatives des « Studio Cinémas<ref>Site des cinémas Studio : http://www.studiocine.com/.</ref> » (7 salles) offrent une programmation variée, préférant la projection des films en version originale. Par le nombre des entrées, c'est l'un des premiers cinémas [[Art et Essai]] de France. L'association accueille également le CNP (cinéma national populaire) et la Cinémathèque de Tours.

Il existe trois autres cinémas surà Tours, dont deux de la chaîne CGR : un en centre-ville (8 salles) et le second au quartier des [[Deux-Lions]] (13 salles) ouvert en 1998. De plus, le CinéLoire de 9 salles du groupe Davoine avec une capacité d'environ {{nombre|2000|places}} s'installe en {{date-|octobre 2018}} à [[Tours-Nord]], en face du terminus du [[tramway de Tours|tramway]], avec une salle en [[IMAX]]. L'arrivée de ce dernier fait craindre une saturation du marché, alors que le cinéma CGR du Centre est déjà fragile avec des entrées en baisse, malgré une tentative de diversification grâce à des films en versions originales ou la rediffusion de vieux succès. Le CGR des Deux-Lions réplique avec ajoutant une treizième salle haut-de-gamme en 2019<ref>{{Lien web |langue=anglais|url=https://www.37degres-mag.fr/a-la-une/cineloire-redistribue-les-cartes-du-cinema/|titre=CinéLoire redistribue les cartes du cinéma|date=4 octobre 2018|site=37degres-mag.fr|auteur=Alex Nadeau|consulté le=4 octobre 2018}}.</ref>.

[[Fichier:Tours - Cinéma Studio - 2017.jpg|vignette|Le cinéma des Studios.]]