Charles de Bourbon des Deux-Siciles
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Article ImagesCharles Marie Bernard Gennaro de Bourbon des Deux-Siciles (en italien : Carlo di Borbone delle Due Sicilie), né le à Saint-Raphaël, est un prince de la maison de Bourbon des Deux-Siciles et un banquier d'affaires.
Charles de Bourbon des Deux-Siciles grandit à Paris, puis un peu en Angleterre et en Allemagne. Il étudie à l'université Duke aux États-Unis. Il rejoint ensuite brièvement l'armée française[1]. Il travaille ensuite comme banquier d'affaires à New York, avant de devenir un consultant en art. Il détient une galerie d'art à Beyrouth. Il devient ensuite un ambassadeur pour Chopard puis Champagne Moët & Chandon[1].
Le prince Charles porte successivement les titres de duc de Noto (1963-1973), duc de Calabre (1973-2008) et depuis 2008, duc de Castro comme chef de la maison royale des Deux-Siciles et prétendant au trône du royaume des Deux-Siciles, ce qui est contesté par Pierre de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, son cousin de la branche espagnole.
Il épouse à Monaco le Camilla Crociani (née en 1971), avec pour témoins les princes Albert de Monaco et Laurent de Belgique. Ils ont deux filles, portant le prédicat d'altesse royale :
- la princesse Maria Carolina Chantal Edoarda Beatrice Gennara di Borbone delle Due Sicilie (née le à Rome), titrée duchesse de Palerme en 2014, et duchesse de Calabre en 2016[2].
- la princesse Maria Chiara Amalia Carola Luisa Carmen di Borbone delle Due Sicilie (née le à Rome), titrée duchesse de Capri en 2014, et duchesse de Noto en 2017[2].
Le , Charles de Bourbon-Siciles décide de modifier les règles de succession en passant d'une règle semi-salique à la règle de primogéniture absolue[3]. À la suite de cette décision, annoncée solennellement en la basilique Saint-Pierre de Rome, sa fille Marie Caroline devient alors l'héritière de la maison royale de Bourbon-Siciles[4].
Cette décision suscite de la part de Pierre de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, une réaction qu'il exprime par un communiqué où il revendique la tête de la maison royale[5].
Le duc de Castro lui réplique en exposant les arguments juridiques, généalogiques et dynastiques qui appuient, ce qu'il appelle son « rang incontestable »[6], rang allant, pour lui, de pair avec la grande maîtrise des ordres dynastiques, en particulier l'ordre constantinien de Saint-Georges, reconnu en 1963 par l'Italie.
Titulature, décorations et distinctions
- 24 février 1963 — 13 janvier 1973 : Son Altesse Royale le prince Charles de Bourbon des Deux-Siciles, duc de Noto
- 13 janvier 1973 — 20 mars 2008 : Son Altesse Royale le prince Charles de Bourbon des Deux-Siciles, duc de Calabre
- Depuis le 20 mars 2008 : Son Altesse Royale le prince Charles de Bourbon des Deux-Siciles, duc de Castro
Chevalier de première classe de l'ordre de Skanderbeg () |
Chevalier grand croix de l'ordre du Mérite (, déchu le [7]) |
Grand croix de l'ordre de San Carlos () |
Grand croix avec plaque en argent de l'ordre de Juan Mora Fernández () |
[Chevalier grand croix de l'ordre de Sainte-Agathe () |
Grand croix de l'ordre de la Maison royale de Tonga () |
Membre de première classe de l'ordre de l'Unification () |
- Amiral honoraire de la Marine du Texas (en) ()
- Citoyen d'honneur de Londres ()
- Citoyen d'honneur de Tirana (Albanie) ()
- Prix d'honneur (Dominique) ()
- ↑ a et b « The great-great-great-great-grandson of France’s last Bourbon king is ready to rule. Seriously », sur www.ft.com (consulté le )
- ↑ a et b Réconciliation au sein de la famille royale des Deux-Siciles, Noblesse et royautés, 25-01-2014.
- ↑ « La Maison Royale de Bourbon-Siciles abolit la loi salique, ce qui relancerait la querelle dynastique succession au trône des Deux-Siciles. », sur conseil dans l'espérance du roi, (consulté le )
- ↑ Camille Pascal, « Le Prince réformateur et le pape François », Valeurs Actuelles,
- ↑ « Polémica entre los Borbón Dos Sicilias por el cambio en la sucesión », sur El Confidencial Digital (consulté le )
- ↑ « Los derechos femeninos al "trono" de las Dos Sicilias enfrentan a los Borbones », sur eldiario.es (consulté le )
- ↑ « Other Notices », sur www.thegazette.co.uk (consulté le )