Commune des travailleurs d'Estonie


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La Commune des travailleurs d'Estonie (estonien : Eesti Töörahva Kommuun, anciennement Eesti Töörahwa Kommuuna, russe : Эстляндская трудовая коммуна, ЭТК) (ETK) fut un gouvernement non reconnu revendiquant les parties de la république d'Estonie occupées par les Bolcheviques comme étant ses territoires pendant la guerre d'indépendance estonienne et la guerre civile russe.

La Commune fut établie à Narva le , le lendemain de sa conquête par l'Armée rouge et présidé par Jaan Anvelt pour la durée de son existence.

L'offensive russe fut initialement un succès et atteignit la région à 34 kilomètres de Tallinn. Cependant, la Force populaire estonienne (Rahvavägi) dirigée par le commandant-en-chef Johan Laidoner commença une contre-offensive le , avec l'aide militaire internationale–principalement de l'Empire britannique, les unités de l'Armée rouge furent repoussée. Après son expulsion d'Estonie, l'ETK revendiqua un gouvernement en exil tout d'abord à Pskov, puis à Luga et à partir du à Staraya Russa.

La législature était le Soviet.

La république soviétique fédérative socialiste de Russie reconnut formellement l'ETK le et demeura le seul gouvernement à le faire[1]. Cependant, à ce moment-là, la Russie bolcheviste n'était elle-même pas internationallement reconnue ; un des premiers traités internationaux reconnaissant le gouvernement bolcheviste de la Russie comme étant légitime fut le traité de Tartu qui en 1920 conclut la guerre d'indépendance de l'Estonie.

Le régime commit des massacres à Rakvere et Tartu, parmi les victimes les plus connues de ces actions figurent l'évêque Platon, le prêtre Sergei Florinski et le pasteur Traugott Hahn.

Membres du Soviet de la Commune des travailleurs d'Estonie

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Les autorités soviétiques les exécutèrent pour la plupart lors des Grandes Purges.

  1. Eesti ajalugu, a textbook for grade 11 by Küllo Arjakas, Mati Laur, Tõnis Lukas and Ain Mäesalu; Koolibri, Tallinn 1991; p. 263