Opération Barracuda


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L'opération Barracuda est une opération extérieure de l'armée française visant à soutenir le président David Dacko nouvellement au pouvoir en Centrafrique à la suite de l'opération Caban du , coup d'État au cours duquel Bokassa a été déposé.

L'opération Barracuda fut dirigée par le colonel Bernard Degenne basé à N'Djaména, la capitale du Tchad, qui envoya ses « Barracudas », nom de code pour quatre hélicoptères Puma et quatre avions de transport Transall, transportant des éléments du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres[1], ainsi qu'un peloton de blindés légers (AML) du 1er escadron du RICM (en garnison à Vannes à cette époque)[réf. souhaitée] à Bangui. À midi, une compagnie du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Carcassonne venue de Libreville, au Gabon, se déployait à son tour dans la capitale centrafricaine[1].

Le nom de Barracuda a été donné rapidement aux militaires français ayant participé à l'opération.

Jusqu'en , l’opération Barracuda vise à protéger les ressortissants français et le nouveau gouvernement et soutenir les forces armées centrafricaines (FACA) dans leurs missions de maintien de l’ordre. Elle vise ensuite à reconstruire et instruire les FACA afin qu'elles soient en mesure d'assurer la stabilité du pays. L'opération Barracuda se termine en , remplacée par les éléments français d’assistance opérationnelle (EFAO) qui seront présents en Centrafrique jusqu’en 1998[2].

  1. a et b Stephen Smith et Géraldine Faes, Bokassa Ier : un empereur français, Paris, Calmann-Lévy, 2000 (ISBN 2-7021-3028-3).
  2. Centre de doctrine d'emploi des forces, 50 ans d'OPEX en Afrique (1964-2014), (lire en ligne), p. 30-31