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Sophie Fournier, née en mai 1961, est une artiste lyrique française mezzo-soprano.

Sophie Fournier réalise la majorité de sa carrière à l'opéra, notamment auprès des grands théâtres lyriques français et internationaux. Elle est désormais professeure de chant lyrique aux conservatoire de Montreuil et de Romainville.

Sophie Fournier suit d'abord un parcours de comédienne[1]. Elle découvre le chant à la Fondation Royaumont auprès de Lorraine Nubar, Daniel Ferro ou encore Richard Miller. Après deux ans de formation au conservatoire de ?, elle intègre le Conservatoire national supérieure de musique et de danse de Paris dans la classe de Régine Crespin. En 1988, elle obtient le Premier Prix d'Opéra à l'unanimité.

Elle débute alors rapidement sa carrière en tant que mezzo-soprano dans les grands théâtres comme Paris, Montpellier, Lyon, Nice, Lausanne ou encore Genève. Elle chante notamment sous la direction de Paolo Arrivabeni, Chistian Badea, Armin Jordan, Jean-Claude Magloire, Jacques Mercier ou Georges Prêtre.

Si le début de sa carrière aborde le répertoire mezzo-soprano, Sophie Fournier évolue vers le registre soprano lyrique avec des rôles comme comme Fiordiligi (Cosi fan tutte), Donna Elvira (Don Giovanni), La Comtesse (Les Noces de Figaro) ou "la voix humaine" (La voix humaine). Elle se perfectionne auprès d'Isabelle Garcisan et est finaliste du Concours Pavarotti de Philadelphie en 1994.

Elle retourne ensuite vers des rôles de mezzo-soprano en interprétant entre autres Mère Marie (Le Dialogue des Carmélites), Nicklausse (Les Contes d'Hoffmann) ou "L'amour sorcier" (ajouter d'autres rôles ici)

Ces changements de répertoire rendent le parcours de Sophie Fournier singulier, qu'elle assume sans compromis : "Il y a beaucoup de mezzos qui rêvent de chanter des rôles de soprano, certaines pourraient le faire mais n’osent pas trop. Moi j’ai osé le faire et j’ai adoré."[2]

En 2008 elle interprète le rôle-titre de Carmen à Ljubljana, qu'elle jouera ensuite à l'opéra de Singapour puis à l'opéra de Tours avec une mise en scène par Gilles Bouillon. Son interprétation de ce rôle est fortement remarquée par son naturel et sa spontanéité : "Il y a des Carmen qui veulent montrer à tout prix qu’elles sont sensuelles. C’est d’une grande tristesse théâtralement. Carmen, elle, ne calcule pas. Si on se met à calculer, on tombe dans des clichés de femmes fatales, et les femmes fatales ne sont pas celles qu’on croit en général."[3]

Au cinéma, elle paraît dans le documentaire Denise Duval revisitée ou la "Voix" retrouvée réalisé par Dominique Delouche en 1999, où l'artiste Denise Duval donne des conseils d'interprétation et échange avec Sopgie, au sujet du rôle-titre de "La voix humaine" de Francis Poulenc.

Tout au long de sa carrière, Sophie Fournier se produit également à l'occasion de récitals et d'oratorios.

Depuis 2017, Sophie Fournier transmet sa passion pour le chant lyrique en tant que professeure dans les conservatoires de Montreuil et de Romainville. Depuis 2020, elle enseigne également lors des stages estivaux de l'Académie Internationale de Musique de Flaine.[4]

Elle accompagne aussi bien les jeunes artistes encore en apprentissage que les artistes déjà en carrière.


Liens externes

https://www.linkedin.com/in/sophie-fournier-8620158a/details/experience/

https://www.operabase.com/sophie-fournier-a16007/performances/past/fr

  1. ↑ « FOURNIER Sophie Île-de-France, Paris | Ateliers OPÉRA Off » (consulté le )
  2. ↑ « Sophie Fournier, la nouvelle Carmencita », sur Forum Opéra, (consulté le )
  3. ↑ « Sophie Fournier, la nouvelle Carmencita », sur Forum Opéra, (consulté le )
  4. ↑ « Les professeurs de l'Académie Internationale de Musique de Flaine », sur www.aimdeflaine.com (consulté le )