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forteresse royale pour les Achéménides au IVe siècle av. J.-C.. Base de départ pour des expéditions contre Égypte Sartre 2001, p. 45

A la fin du VIIe siècle av. J.-C., on trouve des dizaines de petits villages autour d'Ein Gedi et le long de la route le reliant aux collines de Judée.

A l'époque perse, Ein Gedi devient un centre économique isolé dont la production semble être un monopole impérial des Perses Achéménides[1]. Il est occupé au Ve siècle puis subit une destruction autour de -400. Le site est ensuite réutilisé pendant encore au moins un demi-siècle avant d'être à nouveau détruit.

Les fouilles réalisées par Otto Rubensohn [2] ont permis de reconstruire le plan du « quartier araméen » d'Éléphantine. Il correspond au niveau 4 du site, soit à la XXVIIe dynastie égyptienne (-525/-404). Le quartier juif se trouve au nord-ouest du Téménos romain du temple de Khnoum. Il s'étendait initialement sur 700 m en direction du nord. Les informations des papyrii ont permis de reconstituer le quartier[3].

première fouilles dans les années 1920 par Phythian-Adams puis Petrie. 3 phases perses mi V : forteresse de 30x40m avec cour centrale fin V - début IV : palais fin IV : entrepôt et greniers

he:תל חדיד

à 15 km de Tel Sera

Chamberi/Sites
Eben Ezer
 
Localisation
Pays   Israël
Coordonnées 32° 06′ 17″ nord, 34° 57′ 52″ est

Géolocalisation sur la carte : Israël

Chamberi/Sites

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Izbet Sartah est un petit site israélite primitif de l'âge du Fer situé dans la forêt de Rosh HaAyin en Israël à 5 km de l’importante ville cananéenne d'Afek. Il est identifié à la ville d’Eben Ezer mentionnée dans la Bible hébraïque.

Ce site d’habitation temporaire faisait semble-t-il partie des terrains appartenant au village arabe de Sarta, à 13 km à l’est de Rosh HaAyin, ou était travaillés par ses habitants.

En 2007, le site a été aménagé par les élèves de l’école Afek de Rosh HaAyin, avec la participation du KKL.

Lors des fouilles réalisées par Moshe Kochavi et Israël Finkelstein de l’université de Tel Aviv, des restes archéologiques datant du XIIIe au XIe siècle av. J.-C. ont été mis au jour. Le site, qui n’est été occupé que pendant une brève période, présente une importance dans le cadre des études sur l’origine des Israélites. Il se compose de trois niveaux archéologiques datant de l’époque de l’établissement des premiers Israélites. On y a notamment trouvé une maison à quatre pièces, des silos qui témoignent de l’économie locale et un ostracon sur lequel figure un abécédaire. Les habitants d’Izbet Sartah appartenait semble-t-il à une société agro-pastorale.

Le site est situé sur une colline à la limite entre les monts d’Efraïm à l’est et la plaine côtière à l’ouest, deux régions qui se distinguent non seulement par leurs situations géographiques mais aussi par leurs populations. A la fin du Bronze récent, la plaine littorale est en effet peuplée de villes cananéennes sous la domination de l’Égypte puis des Philistins à partir du XIIe siècle av. J.-C., alors que la zone montagneuse est progressivement peuplée par les Israélites.

Trois niveaux d’occupation ont été identifiés sur le site :

  • niveau III : c’est le premier stade de peuplement. Il commence à la fin du XIIIe siècle av. J.-C. ou du début du XIIe siècle av. J.-C., jusqu’à l’abandon du site au début du XIe siècle av. J.-C.. Le site s’étend sur une superficie de 2 200 m2. Il possède un plan oval. Un mur périphérique délimite un espace central où on a trouvé quelques silos. Autour, des pièces y sont adossées et s’ouvrent sur l’espace central. Celui-ci servait notamment pour garder des troupeaux de bétail, ce qui indique une activité pastorale dans l’économie du site. Les poteries trouvées appartiennent à la fin du Bronze récent.
  • niveau II : le site est plus grand et s’étend sur une superficie de 4 000 m2. L’occupation commence à la fin du XIe siècle av. J.-C. avant d’être à nouveau abandonné. Au centre, une grande maison à quatre pièces de 160 m2 est entourée de dizaine de silos creusés dans le sol. Autour, on trouve une vingtaine de bâtiments plus petits, dont certains adoptent le plan des maison à quatre pièces.
  • niveau I : le site est plus petit et a été occupé pendant la première moitié du Xe siècle av. J.-C.. Suite à l’abandon du niveau précédent, des silos sont obstrués; de nouveaux silos sont creusés. La maison à quatre pièces est réoccupée.

L’un des silos du niveau II contenait un ostracon découvert en 1976 sur lequel figurait 80 lettres écrites sur 5 lignes. La dernière ligne est un abécédaire utilisant la graphie canannéenne (de type proto-phénicien).

Israël Finkelstein voit dans la strate III un exemple de l’origine nomade des Israélites, alors en phase de sédentarisation [4], interprétation que conteste William G. Dever[5]

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L'idée d'un retour de masse en Judée véhiculée par livre d'Ezra n'est pas confortée par l'archéologie. L'authenticité de l'édit de Cyrus contenu dans le livre d'Ezra est peu vraisemblable 'il est peu qu'il soit issu d'une chancellerie perse, Un siècle après la fin de l'exil, différentes factions se sont constituées à Jérusalem. Le livre d'Ezra sert alors de soutien idéologique à une faction et à une forme de judaïsme, et il s'appuie pour cela sur l'idée d'un retour en masse des exilés.

Après les sévères destructions des Néo-Babyloniens, Jérusalem ne redevient une capitale provinciale qu'à partir de la fin du Ve siècle. Loin d'un retour en masse, ce processus est graduel et le Temple de Jérusalem y joue un rôle central. Jérusalem redevient un centre de pouvoir non seulement grâce au rôle cultuel du Temple, mais aussi grâce à la collecte des impôts associés au Temple. Le rôle économique autant que religieux du Temple est décisif dans ce processus. Il reste interne à la société juive car les Achéménides ne semblent pas avoir eu de raison d'encourager le développement de cette ville des monts de Judée, même s'ils ne s'y sont pas opposés. Reste que Jérusalem ne connaîtra un développement important qu'à l'époque hellénistique.

Alors qu'un centre de gouvernement se situe à Mitzpah en Benjamin, Jérusalem met au moins un siècle avant de retrouver son statut de centre de pouvoir. Une trace de la tension entre Jérusalem et les Benjamites au début de l'époque perse (Ve siècle) est conservée dans les polémiques autour de la Maison de Saül. Selon le livre de Samuel, c'est à Mitzpah que Saül est désigné comme toi. Même si toute trace de la Maison de Saül a disparu bien avant l'exil, la mise en avant de celui qui a été le premier roi sur tout Israël peut traduire la volonté de la région de Benjamin d'exercer une contrôle sur la Judée et de contester la légitimité du pouvoir de la seule descendance davidique. Le rédacteur du livre des Chroniques se montre très hostile vis-à-vis du roi Saül, quitte à modifier les récits du livre de Samuel pour amplifier les critiques et effacer ses mérites. A l'inverse, le livre d'Esther tend à réhabiliter la maison de Saül. Mardochée et Esther, de la tribu de Benjamin, combattent victorieusement Haman l'Agagite, là où Saül, dans son combat contre Agag, a perdu le soutien divin. La localisation du tombeau de Rachel à Bethlehem, en territoire de Juda, traduit également l'ascendant que Jérusalem veut prendre sur le territoire de Benjamin à l'époque perse. En effet après le récit de la Genèse (35:18) et du livre de Samuel (10:2), le tombeau de Rachel était vraisemblablement situé en Benjamin, au nord de Jérusalem, et non en Juda.

32°52'11.96"N
35°32'26.56"E

Kuntillet Ajrud est un site archéologique à l'est du Sinaï. Sur le site, qui a été occupé au IXe et XIIIe siècle av. J.-C., on a trouvé de nombreux éléments qui mettent en lumière la religion pratiquée dans l'Israël antique.

siège du gouvernement de Judée après la destruction de Jérusalem. Guedalia.

à 10 km à l'est de Tel Haror sur le Nahal Guerar. Forteresse au nord et grenier au sud.

Le site s’agrandit pendant la première moitié du VIIe siècle av. J.-C.. Il prospère sous la domination assyrienne. Un grand centre de production d’huile d’olives y est installé. Il profite de la proximité avec les oliveraies de Juda et de la Shéféla. Après le retrait de l’Assyrie à la fin du VIIe siècle av. J.-C., l’activité s’y poursuit sous le contrôle de la XXVIe dynastie égyptienne.

On y a retrouvé une dédicace à un roi local nommé Ikausu. Ce nom apparait aussi dans les archives d’Assarhaddon et d’Assurbanipal. Il a parfois été rapproché du nom Achish, roi de Gath selon la Bible.

  • Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, Les Rois sacrés de la Bible, À la recherche de David et Salomon, (ISBN 2227472243)

Les frontières de la province de Yéhoud sont l'objet d'un débat. Si les frontières nord et ouest peuvent être simplement définies, les frontières ouest, avec la plaine côtière, et sud, avec l'Idumée, restent plus complexes à identifier par les archéologues.

 
Ruines d'un mur hasmonéen

Localisation sur la carte d'Israël

Alexandrion.

Alexandrion est une forteresse antique du désert de Judée à la frontière entre la Judée et la Samarie. C'est l'une des plus importante de l'époque hasmonéenne.

En 1866, Hermann Zschokke (de) a proposé d'identifier l'Alexandrion avec le site de Sartaba au nord de la vallée de Jéricho. Avant cela, les chercheurs le cherchaient plus à l'ouest, dans la Samarie. Le site n'a pas encore fait l'objet de fouilles, seuls des sondages ont été réalisés. Compte tenu de l'état de ruine du site, aucun plan de la forteresse n'a pu encore être établi.

Il semble que les fortifications du site datent de l'époque hasmonéenne. La premier élément connu sur l'Alexandrion date du règne de Salomé Alexandra. Il est vraisemblable qu'il existait déjà sous Alexandre Jannée et qu'il doit son nom à Jannée ou à celui de sa femme.

En l'absence de fouilles, c'est la taille des pierres qui permet de l'identifier comme une forteresse hasmonéenne plutôt qu'hérodienne. La présence d'un syphon dans le système d'alimentation en eau témoigne aussi en faveur d'une construction hasmonéenne. Pour cette période, on ne connait en effet qu'un seul syphon romain (situé à Bethléem) et qui est plus perfectionné. Les archéologues ont retrouvés sur le site des chapiteaux corinthiens et ioniens, mais ils ne permettent pas de trancher la question.

Dans les sources anciennes, l'Alexandrion est principalement cité dans les passages en relation avec l'époque hasmonéenne (Ier siècle av. J.-C.). Il n'est plus du tout mentionné à l'époque de la Grande Révolte (Ier siècle).

La premier élément connu sur l'Alexandrion date de -69 et concerne le partage entre Hyrcan II et Aristobule II[6] sous le règne de Salomé Alexandra. Flavius Josèphe rapporte que l'Alexandrion faisait partie, avec Machéronte et Hyrcania, des trois forteresses auxquelles la reine ne renonça pas. Ce point indique des liens personnels entre les souverains hasmonéens et leurs forteresses.

En -63, Aristobule II s'enferme dans l'Alexandrion pour barrer la route à Pompée qui venait de Damas en direction de Jérusalem via Jéricho[7]. L'Alexandrion marque alors la limite nord de la Judée.

En -57, Jonathan Alexandre II, fils d'Aristobule II fait réparer l'Alexandrion, ainsi que Machéronte et Hyrcania. Après un combat dans les environs de Jérusalem, il se réfugie dans l'Alexandrion avec le reste de son armée (4500 hommes) dont seule une partie réside effectivement à l'intérieur des murailles. Le proconsul de Syrie Aulus Gabinius fait raser l'Alexandrion, Machéronte et Hyrcania. Aristobule II, évadé de Rome, tente de faire fortifier l'Alexandrion, mais faute de temps, il se tourne vers Machéronte qu'il commence à faire réparer. Il est contraint de se rendre au bout de deux jours de siège.

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Cypros est une forteresse antique du désert de Judée situé dans la région de Jéricho. Elle a été identifiée avec les ruines situées au sommet de tel el-Aqaba au dessus de Jéricho.

guerre I,21 II,18 , ant 16

Elle a fait l'objet de fouilles par E. Netzer qui ont permis d'identifier un mur datant d'avant le règne d'Hérode ainsi qu'une construction circulaire de l'époque hellénistique.


Alexandrion,Hyrcania, Machéronte, Dok, Cypros

[[Catégorie:Forteresse de l'Israël antique]] [[Catégorie:Époque hellénistique]]

en:Alexandrium

he:מבצר קיפרוס

  1. (he) Oded Lipschits, Schwartz (dir.), Amar (dir.) et Ziffer (dir.), Jerusalem and Eretz Israel, Tel Aviv, , « Was there a royal estate in Ein-Gedi by the end of the Iron age and during the Persian period ? »
  2. W. Honroth, Otto Rubensohn et Friedrich Zucker, Bericht über die Ausgrabungen auf Elephantine in den Jahren 1906-1908, ZAS,
  3. (en) Reinhard G. Kratz, Oded Lipschits (dir.) et Manfred Oeming (dir.), Judah and the Judeans in the Persian period, Winona Lake, Einsensbrauns, (ISBN 9781575061047), « The Second Temple of Jeb and Jerusalem »
  4. Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman,, La Bible dévoilée, Les nouvelles révélations de l'archéologie, Bayard, (ISBN 2-07-042939-3)
  5. William G. Dever,, Aux origines d'Israël. Quand la Bible dit vrai, Bayard, (ISBN 0-8028-0975-8).
  6. Antiquités juives, livre XIII
  7. Antiquités juives, livre XIV