Lundi 19 août, Le Monde révélait que le nom de Bernard Cazeneuve a été évoqué par le Parti socialiste pour le rôle de Premier ministre. Une révélation qui est perçue comme une trahison pour les Insoumis.
Des révélations qui ont rapidement fait réagir. Lundi 19 août, Le Monde a révélé que « l'hypothèse Cazeneuve » avait été évoquée, trois jours plus tôt, par les députés socialistes lors d’une réunion de groupe. L’idée de présenter l’ancien ministre de l’Intérieur au poste de Premier ministre a fait bondir les élus de La France insoumise, qui dénoncent un début de trahison.
« Ce serait une trahison totale des millions d’électrices et d’électeurs du Nouveau Front Populaire qui n’ont jamais voté pour un retour aux années Hollande », dénonce sur son compte X Paul Vannier. Son camarade Thomas Portes rappelle l’opposition du PS « à la procédure de destitution d’un président de la République », mais qui pour autant « n’est pas opposé par principe à la nomination de Bernard Cazeneuve comme 1er ministre ». « À droite toute », écrit-il.
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« Certains ont affirmé qu’il avait été un bon Premier ministre, mais rien de plus »
« Si le PS ne s’oppose pas à Cazeneuve comme Premier ministre, à quoi bon avoir proposé le nom de Lucie Castets comme Première ministre ? », questionne quant à lui Antoine Léaument, qui dit espérer que « les informations du Monde sont fausses ». Face à cette polémique, un député socialiste, présent à cette fameuse réunion, a clarifié la situation auprès du HuffPost.
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« Il était surtout question de travailler sur les sujets de la rentrée : le budget, la réforme des retraites, etc. Sur une vingtaine d’interventions, seulement deux ou trois ont évoqué le fait que son nom circulait », a expliqué l’élu. Selon lui, « il n’y a pas eu de consultation interne, ni même de débat, au-delà du fait que certains ont affirmé qu’il avait été un bon Premier ministre, mais rien de plus », a-t-il démenti.