Yvan Attal est revenu sur la montée de l'antisémitisme dans la société au micro de Radio J. L'acteur et réalisateur a dénoncé notamment « une orgie d’antisémitisme » dans les universités du pays, dans le contexte de mobilisations pro-palestiniennes.
Le 24 janvier dernier, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) indiquait quz le nombre d’actes antisémites recensés en France a bondi à 1 676 lors de l’année 2023, contre 436 l’année précédente, avec une explosion depuis l'attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre. Une vision partagée par Yvan Attal, dimanche 28 avril sur Radio J : « Depuis le 7 octobre, c’est une orgie d’antisémitisme dans les facs et de tous les côtés ». Selon lui, il est aujourd'hui « pesant d'être juif » : « Je ne peux plus partager des choses avec d’autres Français parce que je sais qu’à des endroits on veut me couper la tête. »
Et cet antisémitisme le plus virulent en France « est à gauche », selon l'acteur et réalisateur. Le blocage de Sciences Po par des manifestants pro-palestiniens, vendredi 26 avril, a débouché sur un accord entre l'établissement et les étudiants prévoyant une suspension des poursuites à l’encontre de ses étudiants, et la mise en place d’un débat interne. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a dénoncé « une minorité agissante et dangereuse », et a attaqué La France insoumise, dont certains élus étaient présents devant l'établissement pour soutenir les étudiants.
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« L’antisémitisme virulent aujourd’hui est à gauche. Depuis le #7octobre, c’est une orgie d’antisémitisme dans les facs et de tous les côtés. Je n’ai jamais pensé que le conflit israélo-palestinien était autre chose que de l’antisémitisme. Les problèmes d’Israël ou les problèmes… pic.twitter.com/SkTVvAa9gN
— Haziza Frédéric (@frhaz) April 28, 2024
Par ailleurs, lors de son interview à Radio J, Yvan Attal est également revenu sur le conflit israélo-palestinien : « Je n’ai jamais pensé que le conflit israélo-palestinien était autre chose que de l’antisémitisme. Les problèmes d’Israël ou les problèmes des Juifs de France, c'est la même chose : c’est la haine des Juifs. »
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Et d'ajouter que l'État hébreu était obligé de mener la guerre à Gaza : « Tous ces civils palestiniens, c’est un drame, mais comment mener autrement cette guerre ? En réalité cette guerre, ce n’est pas à Israël de la mener, c’est au monde de la mener », a-t-il affirmé.